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NICK OLIVERI

 

  • Tu n’as pas chaud, chérie ?
  • Ah si, il fait vraiment trop chaud !
  • Heu… tu ne crois pas qu’il ferait meilleur à Chambéry ?
  • Ben si évidement ! Mais tu veux y faire quoi au juste…
  • Ben, t’aurais pas envie d’aller au Brin de Zinc, par hasard, toi ?Heu… C’est une idée comme ça… Parce qu’il fait meilleur là-bas et que ça fait un bail qu’on n’y est pas allés… Et qu’en plus, il y a NICK OLIVERI qui y passe !
  • NICK quoi ?
  • NICK OLIVERI… KYUSS… QUEENS OF THE STONE AGE… le fou furieux ! 

Et voilà comment on se retrouve devant le BDZ, yes !! Même moi, je suis étonné par le monde qui attend devant la salle un dimanche ! Etonné aussi par le manque de têtes connues pour cet événement. Quand un copain me demande si Steve*74 vient, je lui répond que l’acoustique et Steve ça fait deux. Oups, j’avais peut-être oublié un petit détail, c’est de préciser à ma femme aussi que c’était en acoustique !

Sauvé par le gong ou plutôt en l’occurrence par NICK OLIVERI qui est dehors et qui vient papoter avec moi. Ca c’est méga cool de faire connaissance avec lui !

Je ne vois le temps passé que quand on vient le chercher pour qu’il monte sur scène. Tout seul avec sa guitare. Heu ça aussi, je ne l’avais pas forcément précisé. Mais avec lui un simple show acoustique, c’est forcément du death acoustique car comment décrire autrement ce à quoi on a droit ? Il est tout bonnement hallucinant !!

Sa performance est époustouflante. Il est comme possédé et chaque morceau, il le vit intensément.

NICK OLIVERI

Après je ne reconnais pas tous les morceaux qu’il interprète mais il pioche dans tout son énorme répertoire. Une grande partie du public – dont certains sont venus de très très loin pour cette date – reprend les refrains avec lui. Il y a une mega ambiance dans un BDZ bien fourni. Et même quand certains dépassent les limites de la bienséance en montant sur scène et en le perturbant pendant son morceau, il reste zen et cool… Plus qu’une partie du public qui en ferait bien de la chair à pâté ! Mais il en faudrait plus que cet intermède pour perturber NICK OLIVERI. 

Moi, je suis impressionné par son énergie, ses expressions de visage, ses changements de voix. C’est vraiment une grosse baffe. Et en plus, je n’ose imaginer ce que ça pourrait donner en version électrique avec un band avec lui.

Bon, il a été assez calme aujourd’hui, il n’a pas terminé naked… au grand désarroi des copines présentes ! Eh oui, ça lui arrive, il a des tendances naturistes, le monsieur !  

Allez, comme je le dis souvent, tout a une fin sauf la banane qui en a deux. On sort prendre l’air, papoter avec les potes, échanger nos impressions entre ceux qui ont adoré et ceux qui ont adoré les deux premiers morceaux. Mais le sentiment général est que c’était un show vraiment intense, à ne pas louper. Ce mec est, dans le bon sens du terme, carrément barge.

Et bien-sûr après le concert, il se plie au jeu des photos et des autographes. C’est impressionnant de voir le contraste entre le personnage sur scène et en off. Il est adorable et dégage l’impression qu’il est quelqu’un de foncièrement bon. En espérant que je puisse enfin le voir avec une de ses formations en électrique. Sur Lyon, ce serait vraiment top ! 

Allez, le temps de prendre congé de THOMAS, le gérant du Brin de Zinc, qui me dit de revenir le 10 août pour le concert de NASHVILLE PUSSY. Malheureusement, ce ne sera pas jouable pour moi mais W.T.R.* sera bien-sûr présent. Tu peux y aller Steve, ce n’est pas en acoustique, lol !!

NICK OLIVERI

 

© Alexandre Coesnon Photography

Bon allez, retour à la case Saint-Julien-en-Genevois pour le dernier jour de l’édition 2018 de Guitare en Scène.

Je suis un peu dégoutté d’avoir loupé le samedi car non seulement il y avait HOLOPHONICS, CHRISTOPHE GODIN et, dans une moindre mesure pour moi, ZUCCHERO mais j’ai appris en arrivant que ULI JON ROTH avait fait le boeuf avec CHRISTOPHE GODIN !

C’est bizarre mais je l’avais un peu subodoré et j’aurais bien aimé voir çà, moi !

58 SHOTS @ Guitare en Scène 2018

Mais bon pas le temps de me poser cent mille questions, ça commence sur la scène village. Les finalistes du tremplin, les 58 SHOTS, vont réveiller tout le monde ! Et moi, 58 SHOTS, eh ben, je suis fan !

Rien de tel pour commencer une soirée fest que leur hard-rock mâtiné de AC/DC et de LED ZEPP (bref que de bonnes influences) ! Ce soir, ils ont décidé de la jouer “les freins, c’est pour les lâches” et “le rock’n’roll, c’est bon pour les neurones” : ils démarrent à fond la caisse.

Leur guitariste chanteur a un putain de charisme et une putain de voix rock’n’roll. Leurs morceaux attirent les festivaliers déjà entrés sur le fest comme des mouches devant la scène. Ceux qui ne les connaissent pas se prennent une grande tarte dans la tronche.

Il faut dire que c’est juste excellent ! Pas de fioritures, juste du putain de rock’n’roll comme on l’affectionne.

Les festivaliers habitués à découvrir des groupes qui déboîtent leur grand-mère sont aux anges. Bien-sûr, pour ceux qui sont venus,  comme c’est souvent le cas le dimanche, pour la tète d’affiche – c’est-à-dire STING – ne vont pas forcément se mettre en avant-scène, lol ! Mais bon, 58 SHOTS s’en bat totalement.

58 SHOTS @ Guitare en Scène 2018

Ils continuent à dérouler leur set, ils s’amusent, ils s’éclatent, bref, ils sont en finale ! Et ils y mettent tout ce qu’ils ont. Ils profitent de la scène et du son et ça fonctionne grave… A tel point qu’on apprendra après le concert que ce sont eux les vainqueurs du tremplin cette année.

A la fin de leur set, le monde qui les rejoint à la tente pour acheter du merch’ leur prouve qu’en plus d’avoir gagner, ils ont conquis de nouveaux fans. Moi bien-sûr, je ne suis pas déçu, bien au contraire. Ils me confirment ce soir que c’est un groupe à suivre et j’attends avec impatience leur nouvel album.

Bon, ça repart sur la même scène avec des suisses, ou plutôt des franco-suisses : THE TWO. Euh… comment on va dire ? Ben, ils sont deux, ils ont des guitares métal à caisse ouverte (aucune idée de comment ça s’appelle) et ils jouent en acoustique.

Musicalement, c’est un mélange de blues et de folk. Bon c’est sûr qu’après les fous furieux de 58 SHOTS, ca change d’ambiance mais c’est bien fait, pas désagréable. On est OK, je ne vais pas me précipiter pour acheter le CD mais je ne m’enfuis pas non plus. Le genre de découverte que Guitare en Scène adore nous proposer.

ALEX FRANCIS @ Guitare en Scène 2018

Bon, c’est fini pour aujourd’hui pour la scène village. Direction maintenant la scène chapiteau, pour une totale découverte pour moi : ALEX FRANCIS… que je ne connais bien sur ni d’Eve ni d’Adam. Comment ? Comme d’habitude je n’ai pas bossé mon dossier ? Sniff !!

Du coup, ça va être la surprise. Heu… oui… là, effectivement… c’est une surprise ! Comment dire ? C’est assez… dansant, comme dirait ma femme. Un peu funk, un peu soul. Bien dans la thématique de la tête d’affiche. Le public qui commence à être présent en grand nombre sous le chapiteau apprécie.

Moi franchement, même si je trouve ça bien fait, ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout mon truc. En plus, c’est l’heure de me faire un repas indien. Miam !!

Euh… pas miam ! Il y a une queue énorme. Je n’ai pas précisé que ce soir, le fest affiche sold out ! Et évidement, je ne suis pas le seul à avoir eu la mauvaise idée de manger maintenant. 

Bon, je vais faire un tour pour dire bonjour à mes copains luthiers car à Guitare en Scène, il y a des stands de disques et des luthiers; luthiers de la région qui proposent des guitares, des basses et des ukulélés, plus dingues et plus beaux que tous les autres. Le temps de papoter avec CHRISTOPHE GODIN, qui lui aussi faisait un tour au stand luthiers, le temps passe vite.

SCOTT SHARRARD @ Guitare en Scène 2018

C’est maintenant au tour de SCOTT SHARRARD de monter sur la grande scène. Comment, ça ne vous dit rien ? Il a longtemps été le guitariste du GREG ALLMAN BAND. Ah, là ça vous parle un peu plus !! Donc là, je suis aux taquets. Il faut dire que SCOTT SHARRARD est aussi une des raisons de ma présence ce soir, hormis le fait que j’adore Guitare en Scène bien-sûr ! Je ne veux pas louper une miette de sa prestation.

Vu le pedigree du monsieur, on se doute qu’il ne va pas faire du jazz ni du black metal mais bien du blues-rock ou du blues. Euh, là, dès le début ça va plutôt être dans un style blues moderne, propre. Pas le style ALLMAN mais bon, les solos sont superbes (non chérie, ils ne sont pas un peu trop longs !), les musicos qui sont avec lui eh bien, ça joue, hein !

Au fur et à mesure des morceaux, on repart un peu plus à ce quoi je m’attendais, du blues-rock. Moi, je suis en admiration devant son jeu. Après il peut être un peu trop technique pour certains. Mais encore une fois, Guitare en Scène propose des musiciens qu’on n’a pas l’habitude de voir et c’est pour ça que ce fest est aussi réputé. Perso, je ne suis pas sûr que je pourrai revoir SCOTT SHARRARD en live de sitôt…  Si je le revois. Et puis moi, les guitaristes, surtout de ce calibre, j’adore ça ! Une bien belle découverte pour moi

Maintenant, direction nourriture ! Euh… ça va être plutôt compliqué de se rendre jusqu’au stand car là le chapiteau et tous les alentours sont full de chez full. En revanche; devant les stands, il y a maintenant beaucoup moins la queue ! Allez, on va manger quand même assez vite.

© Alexandre Coesnon Photography

Même si je ne suis pas un afficionado de STING, ce serait ballot de louper le début. Je suis un peu anxieux de savoir ce que ça va donner avec SHAGGY.

Allez c’est parti “Englishman in New York”, ouais je connais ! Euh, je connais… pas forcément dans cette version. Là, on est plutôt en mode calypso. Déjà que STING n’a jamais caché son amour pour le reggae alors là avec SHAGGY, ça se voit encore plus !

Le ton est donné. On va avoir droit à des morceaux de STING, de POLICE et de SHAGGY. Le public est content car, du coup, il n’aura pas droit au même concert que lors de la dernière prestation de STING à Guitare en Scène.

© Alexandre Coesnon Photography

Moi, je suis très dubitatif. Bon, STING a toujours sa voix, les mélodies sont toujours efficaces. Après, il y a certains morceaux de POLICE qui sont moins impactés par le style calypso que d’autres mais même dans ces versions, ça reste mega efficace. Je suis dans la même position que quand je découvre un groupe de métal qui a un chanteur – ou une chanteuse – avec une belle voix et dont j’aime bien les morceaux mais où, à un moment, il y en a un qui vient faire une voix growl. Là c’est bizarre, les “yo, yo” de SHAGGY me font à peu près le même effet !

Mais bon, je ne suis pas le public cible. C’est vrai que le dimanche une énorme partie du public se déplace exclusivement pour la tête d’affiche. Moi la tête d’affiche, c’était un plus… et ce plus, c’est quand même STING ! Faut pas déconner quand même ! Sans oublier que les ligths et le son sont à tomber !

© Alexandre Coesnon Photography

Allez, c’est la fin. Il fait encore chaud mais on est bien. Je n’ai pas envie de partir, de quitter le site mais il le faut bien car de toute façon je ne peux pas rester jusqu’à l’année prochaine, ça ne va pas être possible, lol ! En tout cas, cette journée aura été une journée riche en découvertes pour moi. Merci Guitare en Scène !

 

PS : merci Alexandre Coesnon pour les clichés de STING et SHAGGY !!

MISS AMERICA

La première fois où j’ai vu les MISS AMERICA en live, j’avais pris une énorme baffe mais je n’avais pas pu leur faire une interview. Je m’étais donc promis que ce n’était que partie remise !

Alors, évidement, quand Guitare en Scène m’a offert l’occasion de les rencontrer, j’ai sauté sur dessus !

 

Interview réalisée le 19 juillet 2018 – Guitare en Scène

 

THE DEAD DAISIES / JOHN CORABI

 

Je ne voulais pas !!! On m’a contraint et forcé à faire cette interview de JOHN CORABI pour nous parler des DEAD DAISIES !

Bon OK, vous me connaissez, ce n’est pas crédible. Et c’est donc en mode groupie que j’ai réalisé cette rencontre avec JOHN CORABI (MOTLEY CRUE, etc) pour W.T.R.*. 

Ma reconnaissance éternelle à GUITARE EN SCENE !!!

 

Interview réalisée le 19 juillet 2018 au Festival Guitare en Scène de Saint-Julien-en-Genevois.

Un grand merci à Axel CHENARIN pour la traduction en live. You rules !