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SHAKRA : Live Report @ Festiverbant – Compesières Genève (CH) – 28 août 2021

Report by Seb 747*

Chouette, les concerts reprennent ! Cependant, pour l’hexagone, il va falloir patienter encore un peu. Dû moins dans ma région, vu que le rédac chef, lui, est parti voir Carducci chez les Drômois. Pour moi, ce sera rendez-vous chez nos copains helvétiques où les bernois de SHAKRA sont au Festiverbant.

Un peu de carburant dans l’estomac vorace de mon « char » (comme disent les Québécois) et zou, direction La Croix de Rozon, là où se tient normalement le festival. Sauf que ce n’est plus exactement là qu’il se déroule ! Le site a déménagé quelques kilomètres plus loin à Compesières. Pas si simple à trouver d’autant plus que mon GPS a décidé de faire la gueule. Mais bon, un peu de jugeote et me voilà arrivé.

Le parking est beaucoup plus grand qu’auparavant et le changement de décor est non négligeable. Désormais, il y a aussi une petite participation financière. Voilà les derniers changements par rapport aux années précédentes. Ah oui, j’allais oublier, un petit pass sanitaire de rigueur (Scan du QR code et Carte d’Identité obligatoire ; c’est qu’on ne rigole pas avec la santé en Suisse) qui permet de rentrer sur le site sans masque, ni distanciation sociale. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Avec tout ça, j’arrive un peu tard pour TOXIC GAZOLINE, le premier groupe, que j’ai déjà vu il y a quelques années (les fidèles de W.T.R. s’en souviennent). Je n’en vois du coup que les deux derniers titres. Bah, qu’à cela ne tienne, je les verrai le 18 septembre à Arare…. à moins que je puisse aller à Guitare en Scène où le samedi un GES All star bands du feu de Dieu est annoncé. On verra bien.

Le vent qui s’était levé ce matin a pris de la rigueur et rester devant la scène à attendre les Bernois, devient compliqué. Du coup, je me réfugie à l’abri et vais taper la discute avec tous les potes qu’on n’a pas revu depuis presque deux ans. Même certains copains venus de Chambéry sont présents. On se rappelle les derniers concerts qu’on n’a pas pu faire à cause d’un certain pangolin et d’une certaine chauve-souris.

Allez, c’est bien beau de discuter, mais les premières notes de SHAKRA résonnent et il est temps d’aller revoir la scène. Le vent froid est toujours là ; à croire qu’il ne veut pas qu’on assiste au show de nos copains Bernois. Il faut dire que 14 degrés fin août, c’est un peu inhabituel. Mais bon, on est tellement en manque de concerts que ce n’est pas un petit vent qui va nous empêcher de headbanguer à nous dessouder la nuque.

La foule nombreuse s’est amassée devant la scène, mais l’avantage des concerts en Suisse, c’est qu’on peut se frayer facilement un chemin devant les planches sans avoir besoin de jouer des coudes. A noter que la scène est beaucoup plus petite que celle du site précédent, mais plus profonde aussi. Ce sera plus simple pour les photos, sauf que les lights sont essentiellement rouges, ce qui ne facilite guère le boulot. Bah, on fera avec !

SHAKRA attaque sur les chapeaux de roues. Sourire aux lèvres. On sent le groupe super heureux d’être là et prêt à en découdre. MARK FOX, marcel noir sur le dos (avec le froid qui pique bien, je sais pas comment il fait), laisse apparaître ses beaux pectoraux (dixit une copine à côté de moi). Il est aux taquets et enchaîne trois titres avec ses partenaires sans prendre la parole. Il faut dire que le vent qui souffle toujours aussi fort ne réchauffe pas la scène bien ouverte sur l’extérieur.

Le brun ténébreux et discret, THOM BLUNIER, soliste dantesque qui, avec son comparse aux cheveux blonds, THOMAS MUSTER, tient une rythmique d’enfer, semble bien avoir aussi froid que le public en ce début de set. Il souffle régulièrement sur ses doigts. Ce n’est pourtant pas ce qui l’empêche, avec son complice de toujours, de tenir le groupe à bout de bras, tandis que DOMINIK PFISTER, le bassiste, et ROGER TANNER derrière ses fûts font rythmer un public toujours aussi nombreux.

MARK qui s’exprime dans un français impeccable, même si, comme il nous le dit d’entrée : « Ce n’est pas ma langue naturelle », chante toujours aussi bien. Il n’a rien perdu de sa superbe et est toujours aussi charismatique. Il harangue les spectateurs, joue avec ses comparses et fait chanter plusieurs fois le public, avec toujours ce sourire qui ne quitte pas son visage.

« On va vous jouer un nouveau morceau qu’on a encore jamais joué en Suisse. Enfin, en Suisse Romande ! » corrige MARK, en rigolant. Et c’est « Break the ice », un titre du dernier album qui sort des enceintes. Le son est fort et la batterie de ROGER est bien mise en avant. Cependant, les guitares ne sont pas en retrait et se font bien entendre dans le mix. Le public est en osmose avec nos copains Bernois et s’éclate à fond. « C’est fou ce que ça fait du bien d’entendre un gros son », me dit un pote à côté de moi. Je suis entièrement d’accord avec lui, et à constater le regard du public j’ai bien l’impression que je ne suis pas le seul. D’ailleurs, les copains à côté de moi sautent dans tous les sens, au grand détriment de nos copains Suisses qui se demandent bien qui sont ses huluberlus. Encore des Français qui font n’importe quoi ! Lol.

Tous les titres les plus emblématiques sont joués ce soir. De « High Noon » à « Medicine Man », en passant par « Raise Your Hands » et l’incontournable « Hello ». Sans oublier les nouveaux titres de leur excellent dernier album sorti l’an passé, « Mad World ». En bref, nous sommes gâtés ce soir !! D’autant plus que SHAKRA joue pendant deux heures ! De quoi satisfaire tous les fans que nous sommes. Le vent froid ne semble plus avoir d’effets sur les musiciens ni sur le public. On aurait presque chaud devant les crash barrières tellement on hurle à se casser les cordes vocales sur les refrains fédérateurs des Bernois. C’est l’éclate totale !

Un petit rappel plus tard et les musiciens quittent la scène après le salut de rigueur. A voir le sourire qui se lit sur tous les visages, le groupe a réussi son retour en Suisse Romande. Va-t-il pousser à la porte un de ses compatriotes commençant par un G ? La question reste en suspens, mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est réinstallé dans le cœur des Genevois.

Pour moi, le vent de tout à l’heure qui ne cesse de souffler va faire son grand retour à travers mes os. Du coup, je ne vais pas assister au show de FUZZTOP, même si, à entendre les premières notes de « Under pressure », ça a l’air très bien fait. Je vais rentrer tranquillement dans mes pénates tout en écoutant encore une fois le « Mad World » de Shakra.

Vivement l’année prochaine, dans de meilleures conditions j’espère, pour une nouvelle édition du Festiverbant !!!

FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD : Live Report @ la Brasserie des 3 Becs – Gigors et Lozeron (26)

Report by Ti-Rickou

Hallucinant ! Presque deux ans sans aller voir un concert. Je ne croyais pas que cela serait possible… Du coup, au webzine, on est aux taquets ! On guette la moindre organisation, même largement en dehors de notre périmètre, mais le plus souvent, c’est ce putain de groupe “Cancelled” qui finit pas être annoncé. Je ne le connais pas mais je ne l’aime pas ! Malgré tout, ça reprend petit à petit. D’ailleurs ce soir, le Festiverbant en Suisse se tiendra presque normalement. Mais pour moi, la Suisse c’est bien mais c’est désormais loin… Et puis Seb 747 et High’ Twist sont déjà là-bas, donc normalement, ils vont nous concoctés un beau report. Moi, je suis un peu dégouté de ne pas être avec eux quand même. Putain, les concerts me manquent !

Sauf que… une information que j’avais zappé m’est transmise par un ami. Et là, Ti-Rickou revient : “Heu, chérie, tu sais où c’est les 3 teuteus ?”. Bon, la réponse est : “Va voir sur Mappy !”. Elle est sympa ma chérie, non ?

Moins d’une heure de route même sur des routes à la David Vincent, déjà en temps normal, ça aurait été jouable mais là avec le manque de concert et mon envie de voir FRANCK CARDUCCI en live, c’est Hyper Espace Mister Spock, on est partis !

Oups, je dois posséder le seul GPS qui ait de l’intuition. Là, il doit avoir envie de me faire découvrir des routes ou alors il en invente pour moi ! C’est beau mais c’est long. C’est beau mais ça tourne et on est en rase campagne. Je me pose la question, est-ce qu’il y a réellement un brasseur par là ? Ouiiii, il y a un grand parking et la Brasserie des 3 Becs est là ! Ce qui est sûr, c’est que le groupe va pouvoir jouer fort et qu’il ne va pas faire casser les oreilles des voisins. Le seul risque, c’est que les vaches fabriquent directement du fromage, mais bon, c’est une autre histoire…

Le lieu est juste superbe et déjà bien bondé. La scène est à l’extérieur (normes sanitaires obligent). Heu, vu qu’il pèle un petit peu (non, non, je ne déconne pas, on est dans les hauteurs au dessus de Crest), on est bien contents d’avoir la dernière table à l’intérieur. Bon, c’est un intérieur ouvert, on est juste à côté de la scène, mais au moins, on est un peu protégés de l’air vivifiant.

Tiens, il y en a un qui a l’air d’un musicien, cheveux longs, barbichette. Vu qu’il vient me dire bonjour et étant donné qu’il y a eu pas mal de changements dans le line up du FRANCK CARDUCCI BAND, je pense que c’est un de ses nouveaux musiciens. Au moins, on ne s’est pas gourrés, c’est bien FRANCK CARDUCCI qui joue ce soir ! J’en suis absolument sûr car j’entre-aperçois MARY REYNAUD qui vient déposer des instruments sur la scène.

En attendant que les musiciens montent sur scène, on va être obligés de goûter les spécialités locales… Heu non, pas forcément la bière tout de suite ! D’abord, des planches charcuteries-fromages. Tout est frais, bio et issu de la ferme. Et c’est méga bon ! Le panier de frites en accompagnement est top et la bière ambrée est top aussi ! Bref, on est trop mal lotis, c’est affreux (lol). Chérie, on se calme ! Ce n’est pas parce que tu n’attaques pas la pinte que ça ne va pas finir par taper. Ah, tu as envie de goûter leur bière à l’ortie ? Petite question, ils ont beaucoup de sortes de bières ? Ah, un certain nombre….

Bon, ça y est c’est l’heure. Enfin ! Rock’n’roll bordel ! Ils montent sur scène et c’est parti ! C’est clair, là il y a eu plus que du changement. A part FRANCK et MARY, je ne connais aucun des autres musiciens à part BARTH SKY, le chevelu du début, qui est guitariste. Heu, CEDRIC SELZER, le clavier a aussi les cheveux. LEA FERNANDEZ, la batteuse, non. Eh oui, FRANCK CARDUCCI a une batteuse. Il est malin !!! Bon, pas le temps de me poser plus de questions, je vais commencer à prendre des photos…. ou pas. Mon Reflex vient de décider que 2 ans de repos c’était trop. Heureusement, chez W.T.R. on est plein de ressources ! Ca aurait été bêta, pour une fois que je vois le groupe sans fumigènes toutes les deux secondes, de louper ça. Et puis, je m’en fous, je suis venu écouter de la musique et je ne vais pas m’en priver !

Le nouveau line-up est hyper efficace. En plus, je trouve que les morceaux ont plus la pêche, que le set est plus énergique. C’est peut être dû à la fougue des nouveaux membres du groupe. En tout cas, BARTH le guitariste fait le show comme s’il jouait avec DEEP PURPLE (il joue avec la guitare dans le dos). Ses solos sont précis et il s’éclate comme un beau diable. La batteuse et le clavier sont parfaits et assurent une base rythmique solide qui n’est pas là que pour la figuration. Pour MARY et FRANCK, rien à redire. Leurs prestations est toujours de très haut niveau et les morceaux coulent comme sur du papier bien huilé. Les gens qui les découvrent pour la première fois en prennent plein les yeux (changements de costumes, changements de guitares, une prestation très théâtrale) et bien sûr plein les oreilles. Ils apprécient en connaisseurs les morceaux, que ce soit les anciens ou les nouveaux.

En parlant des morceaux, j’avais hâte d’écouter les titres du dernier album “The Answer” en live et je ne vais carrément pas être déçu car ils se marient admirablement aux autres.

Je ne sens même pas le froid, c’est trop bon. Je me ré-émerveille sur tout ce qu’ils font sur scène (changement de basse, danse orientalisée de MARY). Bref, je suis comme un gosse qui retrouve ses jouets et qui remarque de nouvelles choses. Le show tient tout le monde en haleine. En plus, évidement, FRANCK CARDUCCI en rajoute sur les petites histoires et sur le fait que leurs concerts ne doivent pas être toujours au millimètre et qu’il faut donner une part de free style.

En plein milieu du set, FRANCK se retrouve seul sur scène avec sa double manche et nous interprète un cover de “Wish you where here”. C’est ensuite au tour de MARY REYNAUD, accompagnée par le reste du groupe, de nous interpréter “Angel”, un morceau qu’elle a composé.

Je sais qu’on arrive vers la fin du show quand mes deux morceaux préférés arrivent : “Torn apart” et “Alice’s Eearies dream”. Ce n’est pas que j’aime ces morceaux, c’est que je les adorent carrément ! D’ailleurs les anglais ne s’y sont pas trompés et ont élu ce groupe meilleur groupe de rock prog’. Et ce n’est pas pour rien; “Alice” est vraiment une pure merveille. En plus, la prestation scénique de MARY et de FRANCK met le morceau carrément sur orbite et y entraîne le public !

Allez, un petit morceau du dernier album et, pour finir – chose qu’ils font depuis quelques temps – ils font se rassembler le public et se mettent à chanter un morceau a cappella. Le moment est toujours magique et clôture le concert en beauté.

Allez, le temps d’aller papoter quelques secondes au stand merch’ du groupe et de récupérer un beau T-shirt, de papoter avec Emmanuel Feraa, le propriétaire de la Brasserie et d’apprendre qu’il y a une route beaucoup plus facile pour repartir (sic) et il est déjà l’heure de rentrer. En plus, là il pèele vraiment. Je n’ose imaginer comment MARY REYNAUD avec ses tenues très légères a pu résister.

PS : une pensée pour Seb 747 et High’ Twist qui ont dû se les peler grave dans les montagnes en Suisse !!!

By Ti-Rickou

Ils faisaient partie des 3 finalistes du tremplin Guitare en Scène, et je ne les connaissais pas ! Impensable !

J’ai donc demandé à rencontrer ce groupe lyonnais de blues, rock, folk (ne cochez pas la mention inutile, tout y est !) après leur prestation lors du festival.

Action découverte !

Interview réalisée le 11 juillet 2019 – Festival Guitare en Scène 2019

Report et Photos by TI-RICKOU

Allez, on va à l’Usine ! Heu, je crois que mon père en aurait fait une crise cardiaque s’il avait lu cette phrase… Non, je ne vais pas bosser à l’usine, Je vais à l’USINE de Genève. Pour un concert. Of course. Et je suis excité comme une puce ! Et pourquoi le Ti-Rickou il est excité comme ça ? Eh bien déjà parce que c’est l’anniversaire de PTR (Post Tenebras Records) qui fête ses 35 ans, que PTR les fête sur trois jours et que ce soir, ce sont les australiens de MAMMOTH MAMMOTH qui en sont le dessert ! 

MAMMOTH MAMMOTH, j’ai craqué littéralement sur leurs deux derniers albums (lire les chroniques) mais, malheureusement, j’ai loupé leur prestation pour la Fête de la Musique à Genève cet été. Je n’ai même pas eu de report à me mettre sous la dent car Steve*74 et Seb 747 n’ont pas réussi à se garer. D’ailleurs aux dernières nouvelles, ils tournent toujours !!! Ca tombe bien, on doit se retrouver ce soir pour le concert.

Bon, là il est hors de question que j’arrive à la bourre, d’autant plus qu’il y a deux groupes avant dont SIX MONTHS OF SUN, groupe suisse de stoner doom instrumental que j’ai très envie de revoir. 

On est à l’heure, voire en avance. On a même le temps de passer chez le disquaire juste à côté. Eh oui en Suisse, les disquaires sont ouverts tard le soir quand il y a concert. Ils ont tout compris !

Bon ça y est, les portes s’ouvrent. L’Usine est en petite config’, le rideau est tiré sur le côté gauche. Ce que j’aime en Suisse, c’est que les concerts commencent à l’heure et que tu n’as pas à poireauter dix ans. 

Les SIX MONTHS OF SUNS ouvrent cette soirée d’anniversaire. Oups, j’avais oublié que, avec ce style de musique, les lights ne sont franchement pas faits pour les photographes. Avec en plus les fumigènes, ambiance Cousteau à 500 mètres de fond ! Non, ce n’est pas une excuse pour mes photos foirées, c’est la dure réalité.

Je me concentre sur le groupe. Le son est très bon – comme souvent à l’Usine – et parfait pour ce style de musique. 

Pour ceux qui ne connaissent pas SIX MONTHS OF SUN, je vais essayer de vous décrire ce qu’ils font. C’est du stoner doom sans chant. Heu… dit comme ça, ça a l’air chiant mais SIX MONTHS OF SUN nous la fait de manière à ce que chaque morceau passe très vite et qu’on ait envie d’entendre le suivant. J’adore leur manière de composer et l’atmosphère qui se dégage de leurs morceaux. En plus, je découvre certains morceaux en live vu que je n’ai pas encore eu leur album et je les apprécie vraiment.

Après, par rapport à la dernière fois où j’ai vu le groupe, je trouve qu’ils ont franchi un palier et pour ma part, je pense qu’ils sont vraiment un groupe à découvrir d’urgence… pour ceux qui aiment le style. Pour ceux qui ne supportent pas l’instrumental, effectivement vous n’êtes pas concernés par cette information. Tiens, quelqu’un aurait-il vu Seb 747 ? !!!

Allez, on ne va pas attendre forcément longtemps avant le changement de plateau. Et là, vu qu’une fois de plus j’ai bien bossé mon sujet, c’est une découverte totale pour moi. Tiens, ça chante, Seb 747 est de retour !

Alors comment décrire le style des MYSTIC SONS ? La musique c’est plutôt du doom avec des grosses rythmiques. La voix, en revanche, n’est pas dans le style de ce qu’on trouve normalement dans le style, elle est un peu plus aiguë. Il y en a qui n’aime pas, moi j’apprécie justement ce contraste. En plus j’aime bien la voix. Leurs morceaux sont très intéressants et tu rentres bien dans leur univers.

Après scéniquement, c’est sûr que ça ne bouge pas des masses. Le son est toujours bon, les lights se sont améliorés. L’ingé lumière a trouvé d’autres couleurs que le rouge et il y a un peu moins de fumigène. Bref, les MYSTIC SONS sont une bonne découverte pour moi.

Allez, on ne rigole plus, l’apéro est fini, j’ai faim ! Je mangerai bien un mammouth, voire deux ! Ben oui, MAMMOTH MAMMOTH !!!

Allez, on est aux taquets devant la scène. Seb 747 et Steve *74 ne connaissent pas trop le groupe et m’ont suivi car avec tout le bien que j’en dit, ils voulaient pouvoir vérifier par eux-mêmes.

Et putain, ils ne vont pas être déçus car comment décrire ce qui va nous débouler dessus ? Une charge d’éléphant c’est un truc mais une charge de mammouth, wouah !!!! Déjà, ils arrivent sur scène vêtus comme un gang de motards (un peu comme les LORDS OF ALTAMONT) avec le nom du groupe en guise de couleur et c’est clair qu’au premier morceau ils veulent juste te démonter ta tête à toi. Putain, ça bastonne grave !

Le morceau qu’ils nous joue est une tuerie de hard rock ‘n’ roll comme seuls les australiens peuvent le faire, avec une énergie à la TATTOO, un guitariste et un bassiste fous furieux, un batteur qui cogne grave. Et que dire du chanteur ? Un putain de charisme, une putain de voix ! Wouah !!

Pas le temps de souffler, le deuxième morceau démarre dans la même veine. Tu sens les musiciens vraiment impliqués à deux cent pour cent, jouant avec leurs coeurs, leurs tripes et leurs couilles.

Le chanteur descend direct dans la foule bien présente à ce moment-là et communie avec le public. C’est hallucinant ! Il se roule par terre dans la bière, se redresse, serre les gens et continue à avoir cette putain de voix magique. Pendant ce temps, ses compères sur scène assènent des riffs de tueurs, c’est vraiment énorme !! Il remonte sur scène et bien-sûr se roule par terre. Et on n’en est qu’au deuxième morceau ! Ce mec est barge !

Même moi, je ne pouvais imaginer l’énergie et la tarte qu’il est en train de atterrir in the face. Le ton est donné. Ca va être hard de chez hard ! 

Les morceaux un peu plus calmes avec une ambiance un peu psyché arriveront plus tard mais même ces morceaux-là en live, putain que c’est bon !

MAMMOTH MAMMOTH montre encore que le hard rock ‘n’ roll australien est toujours, non seulement vivant, mais qu’il a son propre son. Effectivement l’esprit d’AC/DC, de ROSE TATTOO, d’ANGEL CITY, d’AIRBOURNE est là, latent, mais MAMMOTH MAMMOTH, ce n’est pas que du hard-rock binaire et ils nous prouvent qu’ils sont bien la relève ! En tout cas, le chanteur n’a rien à envier à ANGRY ANDERSON pour l’énergie dégagée en live. Le pauvre, il est obligé de s’hydrater très souvent et comme on ne leur a pas donné de bouteilles d’eau, la bière coule à flots ! 

J’aurais préféré qu’ils se contentent de la boire d’ailleurs mais comme j’avais anticipé, c’est mon copain Steve*74. Lui qui adore être mouillé par les chanteurs même avec de l’eau se fait baptiser à l’australienne ! Je ne sais pas pourquoi, ça me fait rire.

Bon, je m’en tape, je suis à fond avec eux et quand ça s’arrête, ça fait tout vide. Et surtout ça a un putain de goût de reviens-y ! Je suis content de moi, je ne me suis encore pas gouré, MAMMOTH MAMMOTH, c’est vraiment un groupe à suivre. 

Le dernier groupe australien qui m’avait procurer cette sensation, c’était les petits jeunes d’AIRBOURNE lors de leur tout premier showcase en Europe, au Virgin Megastore de Paris. Bon, rien qu’à voir la tête de Steve, de Seb et des gagnants de notre concours, je sais que je n’ai pas vécu un rêve, ils ont pris la même tarte dans la tronche que moi. J’en connais deux qui se la mordraient d’avoir raté le show du 21 juin !!! 

Allez, c’est pas fini car en plus de nous avoir fait un show de dingue, les MAMMOTH MAMMOTH viennent nous voir, signer, faire des photos et surtout communiquer avec nous. Sincèrement, ils sont mega heureux de notre réaction, trop contents qu’on adore leur musique, bref des musiciens et des hommes heureux. Ca, c’est ce que j’appelle une soirée rock ‘n’ roll !

Ma fin d’année est décidément chargée d’émotion dans les derniers concerts. Là, il faut vraiment que je bouge car non seulement il y a des risques que je me tape la neige sur la route, mais en plus j’ai appris il y a quelques jours que demain (enfin tout à l’heure) je rejoue à Lyon avec AUDREY HORNE !!!! Il est comme un dingue le Ti-Rickou.

Merci PTR !!! Happy birthday !!! Long live rock ‘n’ roll, my friends !