Quand j’ai vu la date de WASP à Lyon, j’ai tout de suite regardé dans quelle salle c’était. Ouf, c’est au Transbordeur ! Cette fois-ci, ça devrait le faire, ils devraient jouer. Pour ceux qui ne sont pas de Lyon, vous devez vous demander pourquoi c’est important… Eh bien, c’est parce que la dernière fois où WASP devait jouer à Lyon, ils ont annulé à quelques heures du début du concert – pourtant full – car la salle était trop petite pour eux. Là c’est bon, le Transbo, ça fait le triple !
Deux jours avant le concert, le groupe prévu en première partie, BEAST IN BLACK est annulé. Ca part fort ! Un jour avant, Mediatone réussit à trouver un groupe pour ouvrir. Je suis content, FLAYED, je les aime bien. A midi le jour du concert, WASP refuse qu’il y ait un groupe local en première partie et donc ils joueront tout seuls.
A 16h30, avant de partir, je vérifie quand même que le groupe soit bien arrivé et qu’il soit dans la salle avant de prendre la route. On n’est jamais trop prudent ! Mais bon, avec WASP on ne sait jamais.
Même devant la porte, j’ai toujours l’appréhension qu’ils pètent un câble et qu ils ne veuillent plus jouer.
A priori si, ils vont bien jouer. Il y a beaucoup de monde dans la salle mais c’est loin d’être blindé. Pas que les lyonnais n’aiment pas WASP mais, même si le lyonnais n’est pas rancunier, il n’oublie pas… Un peu comme ma femme !
Etant donné qu’il n’y a pas de première partie, on pensait que ça allait commencer plus tôt. Que nenni ! Du coup, on a le temps de papoter entre nous devant les belles barrières. En arrivant, j’ai eu droit à une bonne nouvelle, enfin surtout une bonne nouvelle pour les photographes : il y a un crash barrière. Sauf que la mauvaise nouvelle qui a suivi directement c’est que BLACKIE ne veut pas qu’on y soient !
BLACKIE LAWLESS – WASP
Bon 21h, ça commence enfin. La projection du début du film “The Crimson idol” sur trois écrans géants annonce l’arrivée du groupe qui ouvre sur “The Titanic Overture”. Le film va d’ailleurs être projeté en intégralité. Plus ça va, plus je suis content, moi. La lumière est presque absente et en plus BLACKIE LAWLESS se place juste dans l’axe d’un beau spot rouge dirigé sur sa tête. Et badge sur le perfecto, on a trois morceaux pour faire des photos comme on peut… au milieu de la foule ! Mais là, je m’égare.
Musicalement, ben on savait. C’est un special anniversaire de “The Crimson Idol” donc on va avoir droit à l’intégralité de l’album. Et donc évidement, comme toujours dans ces cas-là, il y a des morceaux qu’on aime et d’autres qu’on aime moins. Mais bon, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, j’étais prévenu.
Il faut bien dire que ce n’est pas l’album qui bouge le plus de WASP et du coup, il y a des moments un peu longs. Non chérie, pas mou du genou ! WASP nous fait une interprétation très détachée, BLACKIE est pas mal en retrait et il ne communique pas du tout avec le public. Mais bon ça peut être comme ça quand c’est un context album… Et puis, les autres musiciens en revanche bougent bien !
Sinon le son est bon, très bon. Comment ça trop bon ? Ce n’est pas moi qui le dis mais les mauvaises langues à côté de moi qui se déchaînent. En même temps, comment ne pas se rendre compte que la voix est superbe… et qu’il n’y a aucun défaut. Le public qui, comme moi, a non pas un certain age mais un âge certain (c’est vrai qu’on n’est pas embêtés par les jeunes qui sautent partout) apprécient de les revoir en live. Toute cette partie du show est bien rodée, trop bien rodée même car du coup, il manque, pour ma part, un peu de folie.
BLACKIE LAWLESS – WASP
Bon, c’est le moment de vérité, les rappels. Alors là, on va voir si on a été gentils et s’ils sont de bonne humeur. Donc en clair, est-ce qu’ on va avoir trois morceaux ou quatre ? Allez, changement total de décor, lumières vives, ça booste. Sur les écrans géants, ce sont maintenant des images d’archives du groupe qui sont projetées. On va bien avoir droit à quatre morceaux : “L.O.V.E. Machine”, “Wild child “, “Golgotha” et bien-sûr “I wanna be somebody”. Et là, c’est de la folie douce dans le public, ça chante, ça hurle (oui chérie, moi le premier !) et BLACKIE communique enfin avec le public. C’est le moment que j’apprécie le plus de ce concert. J’aurais bien aimé qu’ils fassent un spécial premier et deuxième album, moi ! Bref, on termine en apothéose.
C’est fini. Je vais faire un tour devant le merchandising mais vu le prix des choses vendues, je vais renoncer… comme je vais renoncer à essayer de rencontrer BLACKIE LAWLESS, d’ailleurs.
Je dis au revoir aux copains que ce concert laisse très partagés – cinquante pour cent sont très heureux et cinquante pour cent sont très déçus. On s’interroge mutuellement pour savoir sur quel concert on va se revoir prochainement et on est tous d’accord : au rythme où s’enchaînent les dates en ce moment, ça risque d’être très bientôt !
Un grand merci bien-sûr à MEDIATONE pour avoir quand même pris le risque de faire jouer WASP.
Comment chérie ? Tu voulais voir, tu as vu et on ne t’y reprendra plus ? Bah, la vérité… on fait parfois avec et parfois sans !
Que faites-vous quand vous êtes le samedi soir à côté de Bâle pour H.E.A.T et que le lundi il y a la Hard-Rock Session à Colmar ??? Et bien, vous vous payez un hôtel et vous restez sur place ! Surtout qu’une fois encore, l’affiche est superbe.
Ce concert se déroule pendant la Foire aux vins au Parc des expos de la ville. Inutile de vous préciser qu’il est légèrement compliqué de s’y garer…. En plus, comme c’est la première fois que je viens, je ne prends pas la bonne entrée ! Du coup, je dois traverser une bonne partie de la foire pour enfin arriver à l’arène où a lieu le concert… Et donc je rate une bonne partie d’ENSIFERUM (Serait-ce le syndrome Ti-Rickou ?!) ! Je peste d’en avoir raté une bonne partie même si je vais être franc avec vous : ce n’est pas pour eux que je suis venu à Colmar.
Les finlandais ont la difficile tâche d’ouvrir ce festival. Bien qu’ils soient le seul groupe violent de la soirée, je constate qu’ils s’en sortent plutôt bien. La fosse devant la scène est déjà en fusion et ça slamm déjà méchant.
Le folk métal viking proposé ce soir n’est pas trop agressif même si le look arboré est assez guerrier. Des traces de peinture noire sur les visages et les kilts de deux des musiciens ajoutent une note d’exotisme au spectacle. A noter une présence féminine avec EMMI aux claviers pour adoucir un peu l’ensemble de ce monde de brutes.
Ce sont les voix qui me dérangent le plus avec ces groupes, et là elles évoluent entre chants gutturaux et chants clairs (ouf !!). Je n’écouterais pas ça tous les jours mais finalement ça passe bien.
En une heure c’est bouclé. Pas de favoritisme pour ce festival, pas de rappel, tous les groupes auront une heure montre en main pour leur set.
Le temps de dire bonjour à quelques connaissances qui ont fait le déplacement et c’est déjà au tour de W.A.S.P.P. Le backdrop en fond de scène est ancien car il annonce W.A.S.P. 1982 – 2014…
Sur la musique d’intro, le groupe se la joue star en se mettant dos au public et en ne se retournant que sur les premières notes de “On your Knees”.
BLACKIE, le patron incontesté, a un peu grossi et il ne bougera pas vraiment de tout le concert… contrairement à DOUG BLAIR, son guitariste.
De nombreux fans se pressent contre les barrières car BLACKIE est une icône du rock, grande gueule comme on les aime. Ou comme on les déteste !!
Le son n’est pas hyper bon. Ca gâche un peu la fête car la set list est en fait un best of fait uniquement de tubes : “Love machine”, “Wild child” (mon morceau préféré), “The Idol”, “I wanna be somebody”.
Sur ce dernier morceau, BLACKIE fait chanter le public et applique les vieilles recettes à savoir qui du côté droit ou du côté gauche chantera le plus fort. Pas original pour un sou, mais toujours efficace !!
Les musiciens qui l’accompagnent font le boulot, mais nous sommes loin de la folie qu’il y avait au début du groupe avec CHRIS HOLMES et RANDY PIPER. Non monsieur, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une vérité !!!
Le show se termine en fanfare avec un petit “Blind in Texas”.
Les gens autour de moi sont contents d’avoir vu un groupe qui parfois annule ses concerts un peu au dernier moment….
Place maintenant à ACCEPT. Pour moi, ils auraient du être la tête d’affiche de ce concert, mais les organisateurs en ont décidé autrement.
Des fumigènes et des lumières aussi rouges que la pochette de leur dernier CD annoncent la venue des musiciens. La batterie est surélevée et posée sur la base à priori d’une pyramide.
Le show débute par “Stampede” issu du dernier album “Blind rage”.
Leur heavy métal mélodique n’a plus à faire ses preuves et l’arrivée de MARK TORNILLO au chant n’a absolument pas changé la donne, sa voix s’inscrivant à merveille dans l’univers musical du groupe. Les anciens morceaux crées du temps d’UDO passent comme une lettre à la poste.
Les deux membres historiques du groupe, WOLF HOFFMAN et PETER BALTES s’entendent comme larrons en foire. Ca s’entend et ça se voit !!
“Stalingrad”, “Restless and wild”, et le morceau que j’attends par dessus tout : “Princess of the dawn” arrive ! C’est carré, les Flying V sont de sortie. Celle de WOLF gémit sous ses doigts experts et le public chante le refrain à tue-tête.
Nos grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes quand retentissent les premières notes de “Fast as a shark” et sa fameuse intro polémique “Heilli Heillo”. Parenthèse historique, les paroles de ce titre proviennent d’une gentille chanson à boire allemande et n’ont absolument rien à voir avec un chant de guerre.
Le jeune public lui s’en fiche royalement et participe de plus en plus bruyamment à la fête.
“Metal heart” arrive avec son fameux intermède symphonique de la “Lettre à Elise” de Beethoven. Il est impossible de faire plus mélodique que ce passage.
Et pour conclure un show parfait, on a droit à “Balls to the wall”.
Je ne sais pas ce que vous ferez le 10 décembre prochain, mais moi je serais à la Belle Electrique de Grenoble pour revoir ACCEPT avec, cette fois-ci, une set list plus longue !
Nouveau changement de décor pour la venue de SABATON. Comme il n’y a pas de rideau, on peut voir l’installation de la scène et des décors. En gros, ça ressemble à un tableau de guerre. Un char poussé par des roadies habillés en militaires fait son entrée sur la scène, la batterie étant mise sur la tourelle. Les pieds de micros ont un casque incorporé, des sacs de sable, des panneaux indicateurs….
Bref, toute la panoplie d’un champ de bataille.
C’est sur l’intro d’EUROPE, le fameux “The Final countdown” – ils sont suédois ne l’oublions pas – que les hostilités commencent.
C’est en formule commando, pantalon de treillis en avant que SABATON fait retentir les premières notes de “Ghost division”.
Le public va jouer le jeu et rentrer dans l’univers proposé. Et même plus ! La fosse est en fusion et le service d’ordre ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire !
Je pensais bêtement qu’après ACCEPT ça allait être coton pour eux de faire mieux, mais je me trompais. Ce groupe a gravi petit à petit les marches qui mènent à la reconnaissance et à la notoriété et ils savent y faire.
JOAKIM BRODEN mène le groupe d’une main de maître et joue avec ses musiciens autant qu’avec nous. Ils poussent le vice jusqu’à faire semblant de discuter pour savoir quels morceaux ils vont jouer.
Avec toute la pyrotechnie développée sur scène, il n’y a aucune place pour l’improvisation : tout doit être programmé, millimétré.
JOAKIM remercie bien entendu le public d’être venu si nombreux, et remarque aussi la qualité de la programmation de la soirée.
Du temps qu’il y est, il en profite pour faire son service après-vente en précisant les dates françaises de la prochaine tournée en 2016. Il n’a rien oublié notre bonhomme ! Si un jour il arrête la musique, il pourra toujours se reconvertir en homme d’affaire avisé !
Le heavy pratiqué ce soir par SABATON est différent de celui d’ACCEPT, moins mélodique mais nettement plus rentre-dedans, sans pour autant être agressif. Il faut écouter “Carolus rex” ou encore “Swedish pagans” pour s’en apercevoir.
J’aime bien le timbre de voix de JOAKIM. Et comme le son est excellent, je suis bluffé par la prestation de ce soir : du grand art !!! Je regarde autour de moi, et visiblement je ne suis apparemment pas le seul à le penser.
Pour le final, “Dead soldier’s waltz” et “Masters of the world” clôturent ce festival dans un déluge de feu et de confettis.
En conclusion de cette soirée, je dirais que je ne regrette vraiment pas mon petit séjour en Alsace, moi !
Mais il faut dire que depuis des années, Colmar nous concocte des affiches de rêve. Alors, vivement l’année prochaine !
On continue notre voyage touristique dans la région de Grenoble par une petite visite de Voiron. Heu, comment ça, vous parle Voiron ? Serait-ce là que CYRIL CAILLAT a son magasin Rock Azylum ? Ben, je crois que c’est gagné !
Et là, avant que vous vous demandiez pourquoi je fais un report sur une de mes visites dans un magasin, fut-il de métal, remember le report du 31 octobre où j’expliquais que j’avais fait la connaissance d’un guitariste américain qui faisait partie d’un groupe qui, dans les années 80, balançait des quartiers de viande sur le public ! Je ne pense pas qu’il y en aient beaucoup qui aient besoin de la réponse, mais comme je suis gentil, je vous la donne quand même ! Donc, le groupe en question, c’est bien sûr W.A.S.P. et le guitariste n’est autre que… (le premier qui trouve à droit à un Carambar !) : CHRIS HOLMES !!
Et là, je pense que vous avez aussi compris qu’il est à Rock Azylum pour une dédicace.
Heu non, hier je ne lui ai rien fait dédicacé. D’abord hier je ne savais pas qu’il serait là. Et puis hier, on a juste un peu papoter. Vu que son français est du même niveau que mon américain, ce n’était pas très facile. A moins de passer par un intermédiaire. Mais vu que l’intermédiaire en question n’est autre que son manager qui, en plus, est sa femme et que parler de W.A.S.P. c’est comme si on jetait de l’eau bénite à un vampire, ce n’est franchement pas évident !
Perso, j’appréhende un peu la séance de dédicaces vu que mes petits copains et moi, on n’est pas venus lui faire signer l’album qu’il a sorti sous le nom de CHRIS HOLMES. Bon, il fallait déjà avoir fait des recherches pour savoir qu’il en avait sorti un il y a deux ans ! L’avantage c’est que pour ceux qui le veulent, ce n’est pas un problème, il y en a plein à acheter sur la table ainsi que de belles affiches CHRIS HOLMES, des T-shirts CHRIS HOLMES, des bougeoirs CHRIS HOLMES, etc, etc…
D’ailleurs, acheter l’album au manager se révèle encore le meilleur moyen de pouvoir accéder à CHRIS pour se faire dédicacer ses disques ou pour pouvoir prendre une photo. C’est bizarre comme ça rend le contact beaucoup plus facile !!
La majorité des nombreuses personnes présentes est quand même venues pour faire signer vinyls, pictures et autres raretés. J’ai même découvert des trucs dont je ne savais même pas qu’ils existaient ! CHRIS HOLMES non plus parfois.
Bah de toute façon même ceux qui savaient que ça existait savent aussi qu’à priori le charmant chanteur du groupe – si, si, vous savez celui qui annule les concerts au dernier moment parce que la salle ne lui plait pas – a décidé de ne pas les sortir parce qu’il n’avait pas besoin d’argent… Ce qui peut expliquer la réaction épidermique de la cerbère de la porte à tout ce qui touche à W.A.S.P. Compréhensible mais pas vraiment pratique pour nous. Et surtout, réellement frustrant !!
C’est d’autant plus frustrant pour moi que j’avais prévu une petite interview rigolotte et que je m’aperçois très vite que je risque de prendre un coup de fusil !
En tout cas, je crois qu’on est tous pareils ; ça nous fait tout drôle de faire ce voyage dans le temps et de nous retrouver à cinquante centimètres de quelqu’un qu’on a admiré sur scène il y a trente ans et qui à l’époque nous était inaccessible. En plus, CHRIS HOLMES pour moi était vraiment un putain de guitariste. Et si j’en juge au nombre de musiciens présents aujourd’hui, je ne suis pas le seul à le penser !
Malheureusement, on n’aura pas la possibilité de l’écouter jouer. Même si on espérait tous que vu qu’il y a des instruments qui traînent un peu partout dans le magasin, on aurait droit à un petit acoustique !
En tout cas, je suis super content d’avoir pu rencontrer CHRIS HOLMES et d’apprendre qu’il a un projet d’album qui devrait se concrétiser très bientôt. J’apprends aussi qu’il est en train de chercher des musiciens pour jouer avec lui. En clair, on êut espérer des dates de manière imminente ! Ce qui serait cool, c’est qu’il puisse nous faire quelques uns des petits morceaux qu’il avait écrit avec ses copains de l’époque (vous avez remarqué, je n’ai même pas dit des morceaux de W.A.S.P.! Trop fort !)
Pour ma part, j’espère que son prochain album sera moins introspectif et qu’il servira moins à chasser ses démons. Depuis la dédicace j’ai écouté le premier opus sous le nom de CHRIS HOLMES et honnêtement, j’ai trouvé ça… spécial. On sent l’envie de faire carrément autre chose et surtout que ce disque à servi à une véritable auto-analyse. Bref, pas un CD pour faire la fête avec les potes quoi ! Ce qui est sûr, c’est qu’i y a fait un virage de plus de 90 degrés par rapport à ce qu il faisait avec vous savez qui.
Bon, on revient à notre dédicace. Pas mal de monde continue à défiler et les vinyls de W.A.S.P. aussi, bien sûr !
Ca permet de retrouver des potes qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps… voire quelques heures ! J’ai parfois du mal à en reconnaître certains maintenant qu’ils ne sont plus en costumes d’Halloween (Joker, si tu me lis !!!).
En tout cas, ca me permet aussi de faire revivre les souvenirs avec les potes, de raconter comment je me suis fait pourrir un perf’ blanc avec un quartier de viande. Je te rassure, “Sharon”, je ne t’ai pas amené la facture du pressing !
Ca permet aussi de pouvoir découvrir la boutique de Rock Azylum terminée. C’est clair, je ne rendrais la CB à ma femme qu’à la sortie ! J’ai beau lui expliquer qu’elle n’a aucun besoin de biberons ou de tétines têtes de mort, qu’elle a assez de sacs comme ça et que les encens KISS ne chantent pas “I was made for lovin’ you”, elle a du mal a se retenir. Les salauds, ils ont tout prévu !
Allez, là c’est fini. Je renonce définitivement à faire une interview à CHRIS HOLMES pour le moment. Il en a trop fait depuis quelques jours et perso je me réserve pour un autre moment. Mais je vous promets que, foi de Ti-Rickou, je trouverai un truc cool !
Merci à CYRIL et JULY de Rock Azylum qui, encore une fois, ont réussi à nous faire vivre un moment hors du commun en organisant une séance de dédicace de plus. Chouette idée pour ceux qui n’avaient pas la possibilité de se rendre en pleine semaine à la séance de dédicace du METALLIAN STORE à Grenoble et qui ont pu grâce à eux quand même rencontrer le grand CHRIS HOLMES.
Glam-rock 70 à 80 : pas obligé de piquer le maquillage de ta soeur !!!!
NEW YORK DOLLS – Too much too soon Une bombe pour cette époque et pour le rock avec leur look de travestis, leur musique rock joyeux et décalé. Des titres comme “Babylon”, “There’s gonna be a shomdomn”, “Human being”. Le hard-glam est born ! Bien sûr un indispensable !!!
THE DICTATORS – Go girl crazy Du hard glam de dingue ! Des covers destroy comme “I got you babe”. Des morceaux aussi disjonctés, des musicos fous furieux (on retrouvera ROSS THE BOSS dans MANOWAR). Un album obligatoire !!
THE DICTATORS – Manifest destiny Du rock glam. Des morceaux délire. Du fun. Un vrai bon album varié avec dans ses rangs ROSS THE BOSS qui fondera MANOWAR et MARC THE ANIMAL MENDOZA qui fondera TWISTED SISTER. Un cover de “Search & destroy” encore plus destroy que l original, si c est possible !
HANOI ROCKS – Self destruction blues C’est facile, y’a rien à jeter sur cet album ; les morceaux sont monstrueux. Je ne peux pas choisir un morceau, je les adore tous ! Du hard glam 80 à avoir obligatoirement dans sa Cédéthèque glam !
HANOI ROCKS – Back to mystery city Le glam made in Finland tape toujours juste. Les refrains, les couplets, tout. En clair, vous aussi allez dans la citée mystérieuse des Hanoi Rocks.
HANOI ROCKS – Bangkok shocks, Saigon shakes Pourquoi ce CD-là ? Parce que “Tragedy”, “Don’t never leave me”, “Lost in the city” sont des putains de bombes ! Et que cet album est vraiment bon !!
AEROSMITH – PUMP Un pur album de sleaze, un AEROSMITH qui se rappelle à nous avec des morceaux de tueur, avec la guitare de Pery et la voix de Tyler qui groove, miaule et nous attirent à eux. “Pump” est très recommandable comme album, quoi !
AEROSMITH – Permanent vacation Un pur bijou ! Du glam classieux mais bien teigneux distillé par nos deux frères ennemis (même si inséparables !). Un AEROSMITH à avoir de toute façon d’autant plus qu’il y a “Rag Doll” dessus !!!!!!!
MOTLEY CRUE – Too fast for love Lorsque j’ai vu la pochette la première fois, j’ai cru que c’était un groupe de punk. Dès que je l’ai mis, j’ai compris mon erreur ! Du hard glam brut et pêchu : “Live wire”, “Come on and dance”, “public enemy number 1”, “Too fast for love”.. Une grosse baffe qui continue à être efficace 30 ans après !!! Bref, un putain de chef-d’œuvre !!!
MOTLEY CRUE – Shout at the devil Et c’est parti ! “Shout at the devil” donne le ton. Ce 2e album ne va pas décevoir. Du hard glam puissant avec un gros son. La légende MOTLEY CRUE est en marche. Ce “Shout at the devil” est un must du glam-rock et du hard-rock en général !!!
L.A. GUNS – Cocked and loaded Du glam-rock inspiré, avec des morceaux qui vont restent gravés pour longtemps. Un groupe trop méconnu avec mon album préfèré !!
LEGEND SEVEN – Blind faith J’adore leurs morceaux, j’adore la voix.”Burning desire” est fabuleux. Du glam avec bien sûr des ballades magiques. Bref, tout ce qu’il faut pour me plaire !!
FASTER PUSSYCAT – Faster pussycat D’entrée, j’ai craqué sur la voix râpeuse à souhait et les morceaux avec leurs refrains qui restent dans ta tête. Un album à avoir dans une collection glam-rock ! Pussy, pussy, pussy caaaaaaaaaaaat !!!!!!
FALLEN ANGELS – Fallen angels Du glam teinté de punk. Différent des albums des HANOI ROCKS mais moi j’accroche bien.
GUNS ‘N’ ROSES – Appetite for destruction Un des plus grands albums du hard-rock, voire du rock tous styles confondus… et c’est du glam ! Ce disque est un monument. Ses morceaux sont des hymnes. Les Gunners ont éclaté partout grâce à ce disque. Les solos de Slash sont fabuleux, la voix d’AXL ROSE frappe juste. Il n’y a pas un titre que je n’aime pas. A l’époque, le rock se mourrait, les GUNS l’ont sauvé. Paradise city !!
BANG GANG – Love sells Des compos cool, du glam-rock plutôt classe, un cover de T-Rex bien fait, une voix qui passe bien.
ROCK CITY ANGELS – Young mans blues Du glam-rock avec du blues-rock. Un putain d’album qui sent l’alcool et les femmes. Pour fans des GUNS ‘N’ ROSES grande époque !
REPTILE SMILE – Automatic cool Du glam rock musclé, très efficace. Très boogie. Un album qui tourne beaucoup chez moi !!
PRETTY BOY FLOYD (U.S.A.) – Dirty glam C’est le PRETTY BOY FLOYD le plus connu avec leurs tubes “Rock & roll outlaws”, “Summer buy” … Bref du glam-rock comme on l’aime et qu’on doit avoir dans sa cédéthèque.
DEMOLITION 23 – Demolition 23 Là, on est dans un style HANOI ROCKS teigneux, en un peu plus hargneux. Le côté fun y est quand même. Eh oui ! on est dans du glam, et quel glam !! Je vous ai dit qu’il y a MICHAEL MONROE au chant ?
MICHAEL MONROE – Not fakin it Album solo du chanteur de HANOI ROCKS. D’entrée, ça part en bombe atomique avec un “Dead jail or rock ‘n’ roll” et ça va continuer ! Les morceaux ont des paroles fun et des refrain que tu prends entre les deux yeux. Un indispensable !!
MICHAEL MONROE – Sensory overdrive Bon, Michael est de retour et ça marche ! Son glam-rock est redevenu teigneux et teinté de hard-rock. Ca déménage ! Content d’avoir eu de ses nouvelles et surtout avec une suite aussi bonne !!!
DANGEROUS TOYS – Dangerous toys Une pochette avec un clown méchant pour un putain de glam teigneux avec un chanteur qui a vraiment de la voix. Un disque à écouter plusieurs fois sans modération !!
JET BOY – Lost and found Bon, leur intro du premier morceau me fait penser à “Elle n’a pas de culotte” ! Donc un album qui te fait déliré comme ça ne peut être qu’un grand album de délire glam. Ce qui est pratique avec le leteur de CD, c’est que tu ré-appuis sur play et que c’est réparti !
FREDDY LYNXX AND THE JET BOYS – Larger than Life dusted Du glam à la NEW YORK DOLLS. Un CD à découvrir pour fans de glam plutôt 70.
CHEAP AND NASTY – Beautiful disaster Du glam-rock avec un gros son. Du coup un album à part. Les compos sont cool et bien sûr il y a des morceaux bien fun. Mais on est déjà sur un glam plus moderne.
DUFF – Believe in me Dans la famille GUNS ‘N’ ROSES, je voudrais DUFF. Lui, il est plutôt resté sur la période “Appetite for destruction”. Ca donne un vrai putain d’album, un album qui aurait pu être fait d’ailleurs par les GUNS tellement on en est proche. Attention, je ne parle pas de copie mais de continuité ! Une perle ce disque !!
THE DOGS D’AMOUR – In the dynamite jet salon La voix de TYLA. Un glam bien à eux. De la vraie dynamite cet album. Obligatoire.
THE DOGS D’AMOUR – More uncharcered feigts of disgrace Alors là, on est dans du pur DOGS D’AMOUR. De belles ballades avec la voix passée aux whiskies, des morceaux teigneux.. Bref, un très bon album.
THE DOGS D’AMOUR – King of the thieves Rien que pour le premier morceau cet album est un must. Et en plus, des morceaux magiques, il y en a d’autres ! Un très très bon CD des DOGS D’AMOUR et du glam en général.
BANG TANGO – Untied and live Comment je triche ! Je mets un live ! Heu, déjà que c’est moi qui fait les règles… Cet album, c’est vraiment une tuerie avec des morceaux de folie, un gros son et voilà. C’est en tout cas à avoir dans sa collection !
WARRANT – Cherry pie Un monument cet album. Le titre éponyme est une pure tuerie ! Et le 2e qui commence en arpège !!! Heu… je ne vais pas faire une review : ce disque, tu l’as et puis voilà !
WRATHCHILD – The biz suxx Dur pur glam festif qui fait du bien. Un groupe sous-estimé. Un disque bien sympa.
WILDSIDE – The wasted years Une putain de voix, des morceaux qui tapent droit au but, l’ambiance des morceaux.. Tout ça en fait un album que j’aime vraiment.
TIGERTAILZ – Bezerk C’est un classique du genre. Un glam plutôt musclé avec des purs moments d’éclate. Un CD varié mais cohérent.
WASP – WASP Bon allez ! Tout le monde ne va pas être forcément d’accord avec le fait que je le classe en glam, mais bon depuis que je l’ai eu il y a une trentaine d’années, je pense qu’il va avec les MOTLEY et consorts. Le disque est vraiment fun, la voix est pure glam et voilà. Pour les morceaux, des brûlots incandescents !! Un incontournable du hard glam.. ou pas.
CATS IN BOOTS – Kicked & klawed Un album de pur glam-rock. Une vraie petite bombe. “Shot gun Sally” pour ouvrir l’appétit et après ça enchaîne grave !
TUFF – What comes around goes around Heureusement que c’est un petit chef-d’œuvre car pour le trouver j’ai dû aller les voir en concert ! Du glam-rock classieux, avec une putain de voix !!
QUIREBOYS – From tooting to barkins Du glam blues, une voix râpeuse à souhait, des morceaux qui te possèdent à l’image d’un “Hey you”. Bref un CD à part, mais vraiment à avoir !
CHERRY STREET – Squeeze it dry Un putain de méga album. Du glam-rock qui frappe juste, des refrains d’enfer, une voix râpeuse comme il le faut. A découvrir d’urgence.
LOVE/HATE – Black out in the red raut Là, on est dans un glam-rock puissant et inspiré avec des compos qui tiennent la route. Super album à la limite de l’amour et de la haine !
THE CHESTERFIELD KINGS – The Berlin wall of sound Ils nous delivrent là un petit bijou de glam-punk-rock. Je n’ai vraiment qu’une seule envie : le remettre !
ADAM BOMB – Bone Yard Un vrai fou furieux qui fout le feu à sa guitare tous les soirs. Bon, avant de la cramer, il s’en sert pour faire un glam-rock sur-vitaminé. Un CD à écouter très fort !
EVERY MOTHERS NIGHTMARE – Every mothers nithgmare Du glam carrément disjoncté. Ca déménage les cages à miel !! Vraiment trop top !!
ELECTRIC ANGELS – Electric angels Du glam classieux, avec un gros son. Des morceaux variés mais donnant un disque homogène. Mais si, c’est possible … avec des anges électriques !
ENUFF ZNUFF – Enuff znuff Très dur de ne prendre qu’un CD de ce groupe, mais le premier est très bien pour découvrir ce groupe méconnu. Avec un glam très classe ! Peace my brother !
SLAVE RAIDER – What do you kow about rock n roll Du hard glam qui tape ! Sympa et original.
THE SUICIDE TWINS – Silver missiles and nightingales Avec ANDY MC COY et NASTY SUPER STAR. On est dans du glam-rock barré acoustique. Étonnant et original.
SONS OF ANGEL – Sons of angel Attention au chant des anges, il est envoûtant. Du glam qui fait du bien.
SMASHED GLADYS – Social intercourse
J’adore la pochette. Et la musique va avec. Un glam-rock de dingues sans prise de tête, juste for the fun. Sans parler de la voix soignée au Jack !!!