Tagged: WTR

HEAVYLUTION

Bon, il y a des concerts où tu vas pour l’affiche…. Normal pour un concert. Il y a des concerts où tu vas aussi pour soutenir les gens qui organisent ledit concert ou pour soutenir le fest qu’ils organisent. La condition sinequanone pour moi reste qu’il y ait au moins un groupe de compo sur l’affiche car, vous le savez forcément, le webzine a pour parti pris de ne pas chroniquer les cover bands ou les tribute bands. Ceci étant dit, je me rends ce soir à Leyment non seulement parce qu’il y a les copains stephanois de HEAVYLUTION que je n’ai pas vus depuis longtemps – voire même trop longtemps – en live et parce que c’est une soirée organisée par AMM pour promouvoir le LEYM’FEST 2018.

Ti-Rickou soutient depuis le début ce fest et ses organisateurs, donc je suis cohérent avec  moi-même – quand je suis dispo et que ce n’est pas une soirée tribute –  et c’est toujours avec un grand plaisir que je vais dans leurs soirées. En plus souvent, CHRISTOPHE GINET arrive à dégoter des groupes de compos que je ne connais pas et que je suis mega content de découvrir. C’est le cas ce soir avec SKINX.

Bon, René ne rigole pas, même avant de partir, je pense que pour ma découverte de la soirée, ça va être chaud. Mais bon, on va voir si les Dieux du Heavy Metal sont avec moi ou pas.

En plus là, je me gare méga fastoche. Sur le parking, je tombe sur des copains qui ont fait une courte apparition au concert et qui s’en vont. Pas parce qu’ils n’ont pas aimé mais parce que même s’ils étaient pris ce soir, ils ont tenu à passer, même pas longtemps, pour soutenir les copains. Vous pensez si j’apprécie cet état d’esprit !

SKINX

Enfin, j’arrive à rentrer dans la salle croyant que c’est HEAVYLUTION qui a déjà commencé à jouer (vu que la papote avec les potes a duré un petit moment quand même !) mais heureusement pour moi, les Dieux du Metal sont vraiment avec moi et c’est encore SKINX qui joue.

Alors, décrire leur musique, surtout leur style est un peu compliqué mais on va dire qu’ils sont dans du hard rock ‘n’ roll. C’est bien énergique, le chanteur a une voix un peu grave mais audible. Non, je rigole, ce n’est pas brutal et le chanteur a la voix qui va bien ! Les morceaux te permettent de rentrer dans leur set et tes cheveux ont envie de bouger tout seuls ce qui est toujours bon signe. Ca joue bien, leurs compos sont originales.

Visuellement, le chanteur est très à l’aise sur scène et fait le show. Perso, j’aurais bien vu leur concert depuis le début ! Mais au moins, j’ai pu en voir une partie ce qui est déjà pas mal. Bref, bonne découverte et à revoir en entier !

HEAVYLUTION

Bon, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de papoter un petit peu avant que HEAVYLUTION ne commence à jouer. Ils vont jouer devant pas mal de monde car ce soir et j’en suis content pour les orga. En effet, pas mal de spectateurs ont fait le déplacement.

C’est donc dans une salle bien fournie et avec des petits hardos bien chauds que PAUL, le chanteur de HEAVYLUTION entrent avec ses copains sur scène.

Allez, d’entrée, comme d’hab’, HEAVYLUTION ça tape fort. Les fans de JUDAS, MAIDEN and co sont d’entrée dans le bain. HEAVYLUTION c’est clair, c’est du heavy metal typé 80 comme on l’aime ! Leurs morceaux sont juste taillés pour le live et leur expérience de la scène fait qu’effectivement tu te prends une grosse patate dans la tronche d’entrée de jeu.

HEAVYLUTION

En plus, PAUL a une mega superbe voix qui avec le temps s’est encore bonifiée. Comment je ne suis pas objectif ? Mais je t’emmerde !!! C’est vrai qu’ayant suivi le groupe depuis ses débuts, je constate qu’ils sont toujours en évolution constante. Et là encore, ce soir, ils me le prouvent.

HEAVYLUTION

Malgré un petit changement de line up, il n’y a pas de problème, HEAVYLUTION ça roule ! Moi, j’ai toujours hâte de terminer mes photos pour pouvoir profiter et m’éclater pleinement sur leur musique. Je ne suis pas le seul bien-sûr. Leyment adhère à fond à leur musique… sauf effectivement ceux qui ne sont venus que pour MOTORFOIN, le tribute à MOTORHEAD. On les reconnait facilement : ils ont des vestes à patches avec MOTORHEAD et la plupart d’entre eux sont dehors !

Moi, hors de question que je sorte. je prends trop de plaisir à écouter les morceaux des copains en live car ils ont deux ou trois perles que je ne me lasse pas d’écouter.

HEAVYLUTION

Allez, les stéphanois ont encore une fois jouer le jeu à fond, prouver qu’ils sont une valeur sûre et montante de notre musique et gagner de nouveaux fans.

Bon, moi une fois leur show terminé, j’en profite pour papoter avec les copains, prendre connaissance de l’affiche définitive du Leym’Fest 2018, affiche bien dans le style du fest avec des groupes régionaux de qualité et NIGHTMARE en tête d’affiche. Je leur souhaite autant de succès que ce soir !

Bon, les jeunes de MOTORFOIN entament leur set. Moi, j’en ai terminé avec mon report. De toute façon, ça tombe bien, je suis fatigué et en plus j’ai un autre concert demain. Je prends congés des potes, content d’être venu à cette soirée sur la Route du Leym’Fest.

Sauf que d’un seul coup, au moment où je pars, j’entends des accords qui ne sont pas de MORTORHEAD. Je regarde mes copains “Heu, je croyais que c’était un tribute à MOTORHEAD et pas à AC/DC ? ” Eh oui, ils font un cover d’AC/DC version MOTORHEAD. Attention, je ne suis pas en train de faire une chronique, je donne mon avis. Ca me donne à penser qu’ils pourraient bientôt se lancer dans de la compo car faire ce genre d’exercice, ça ouvre la porte à ça. Et moi, je serais curieux d’entendre ça !

Allez, il n’y a pas de pluie, les étoiles brillent et j’ai “Ace of Spades” dans la voiture pour la route. Ca, c’est de la soirée hard-rock !

HEAVYLUTION

 

FRED CHAPELLIER @ LE BRIN DE ZINC

Report Steve*74

La vie est parfois bizarre pour ne pas dire surprenante. Je m’explique : dans notre beau pays, il n’y a jamais ou très peu de concerts blues et ce soir avec une coïncidence exceptionnelle il y a deux concerts le même jour dans deux endroits différents. Si j’avais été mexicain j’aurais pu dire “Aie, Aie, Caramba !!” mais comme je suis français, je ferai plutôt référence à un illustre écrivain français en disant seulement “c’est un choix cornélien”. Après mûre réflexion, j’opte pour le Brin de Zinc où se produit FRED CHAPELLIER.

Je pars tôt car ce soir, une fois n’est pas coutume, la salle affiche complet et si je veux être bien placé pour les photos, je ne dois pas arriver en retard comme certains…

Après un trajet sans histoire me voici dans la place et relativement bien placé sur le côté de la scène. En attendant le début du show, j’ai du temps et je peux observer les autres spectateurs. La moyenne d’âge est nettement plus élevée que d’habitude. Contrairement aux concerts plus métal, les jeunes ne sont pas venus découvrir les racines et les origines de la musique rock, c’est dommage.

THE SPRING FOLK ORCHESTRA @ LE BRIN DE ZINC

Pour nous mettre dans l’ambiance voici venu les locaux de THE SPRING FOLK ORCHESTRA ou les TSFO pour faire plus simple. Le quatuor est composé de trois vaillants garçons et d’une jeune demoiselle derrière la batterie.

Ils revendiquent un folk bluegrass mâtiné de rock ‘n’roll comme influences. Après un EP, ils viennent de sortir un premier opus intitulé “Indian summer”. Ce soir ils vont défendre et promouvoir en live de la plus belle des façons leurs compositions.

Leur musique est un mélange d’acoustique (guitare et basse) et d’électrique avec l’apport primordial d’un deuxième guitariste électrique, lui. Il manie aussi bien une Telecaster Fender qu’une Lap Steel guitare, comme un JEFF HEALEY pouvait le faire. Je dirais heureusement qu’il est là ce brave homme car c’est vraiment lui qui illumine les morceaux.

C’est agréable à écouter, c’est calme, leur musique apaise les esprits nerveux avec ce folk rock semi-acoustique. Leur musique fait principalement référence à la côte ouest américaine. Cool est le maître mot qui vient tout de suite à l’esprit. Du coup, il règne une atmosphère détendue et les spectateurs apprécient le groupe.

THE SPRING FOLK ORCHESTRA @ LE BRIN DE ZINC

C’est l’entracte et là encore je suis indécis. Dois-je quitter le devant de la scène pour aller m’hydrater, sortir pour humer un air plus frais ou dois-je rester devant pour éviter de perdre ma place ? Ce qui va inévitablement se passer lors du début de FRED CHAPELLIER si je bouge.

Fidèle petit soldat, je décide de ne pas bouger. Pour bonne conduite et conscience professionnelle, il faudra que je demande une augmentation pour service rendu au webzine !! 

FRED CHAPELLIER @ LE BRIN DE ZINC

Blague mise à part, il fait très chaud ce soir et ce n’est pas la prestation de FRED CHAPELLIER qui va faire baisser la température ambiante.

Avant de commencer à jouer, FRED prend le micro et nous annonce le déroulement du concert. Ce soir, c’est un peu particulier car il ne va jouer que des morceaux de FLEETWOOD MAC. Oui, le groupe que tout le monde connait ou a connu avec l’album “Rumors” en 1975. Ici FRED veut rendre hommage à PETER GREEN, l’un des pères fondateurs du british blues en Angleterre avec JOHN MAYALL.

Bien avant le succès et l’explosion du groupe avec ses tubes, PETER GREEN régnait en maître sur la formation. Epaulé par deux autres guitaristes, JEREMY SPENCER et DANNY KIRWAN, il distillait un blues, blues-rock de haute qualité reconnu par tout le milieu musical. Aujourd’hui encore, il demeure un exemple respecté et une source d’inspiration. FRED, ce soir, va nous interpréter des morceaux de cette période, c’est-à-dire en gros entre 1966 à 1970.

Ensuite, il nous présente rapidement les musiciens qui vont l’accompagner ce soir sur scène avant de débuter le concert par “If you be my babe”. Et tout de suite ça le fait, dès le premier titre une atmosphère feutrée et parfois intimiste s’installe sur un Brin de Zinc conquis, pour ne plus la quitter jusqu’à la fin.

Il faut préciser ici que les musiciens qui l’accompagnent sont eux aussi des références dans le milieu du blues français. A la deuxième guitare, PATRICK BALDRAN qui a longtemps sévi dans le REVEREND BLUES GANG, à la batterie GUILLAUME DESTARAC, batteur actuel de NICO WAYNE TOUSSAINT et enfin à la basse CHRISTOPHE GARREAU qui a été le bassiste de PAUL PERSONNE pendant plus de dix ans.

C’est un réel plaisir de réentendre tous ces standards du blues revisités par FRED. Sa guitare émet des notes qui font frémir d’aise les spectateurs. Le feeling est là, présent à chaque instant, à chaque note. Personnellement, je préfère l’entendre dans ce registre plutôt qu’en accompagnateur de luxe des VIEILLES CANAILLES en juin dernier.

AHMED MOUICI – FRED CHAPELLIER @ LE BRIN DE ZINC

Pour donner encore plus de convivialité à la setlist, il invite sur scène AHMED MOUICI pour chanter avec lui trois titres endiablés dont une sublime version de “Like it this way”. Pour être franc avec vous, ce nom ne me dit rien du tout. Rentré chez moi, je me renseigne sur le bonhomme et apprends que ce n’est pas un inconnu. Il a fait partie du groupe POW WOW, a joué aussi dans la comédie musicale “Les 10 commandements” et il est parallèlement coach vocal. Pas très rock tout ça mais cet homme chante hyper bien et sa prestation est appréciée par tout le monde.

Après cet intermède, FRED nous dévoile les dessous d’un morceau devenu mythique, “Black magic woman”. Oui, le fameux titre popularisé par SANTANA depuis plus de quarante  ans, est en fait une composition de PETER GREEN. C’est homme, je vous le dis, est un vrai génie dans son genre, un précurseur !

Autour de moi tout le monde est en sueur, il fait toujours aussi chaud et l’ambiance est survoltée, surtout quand FRED descend de scène pour aller se promener guitare en main parmi les spectateurs.

Un autre morceau incontournable “Albatross” termine en finesse et en beauté un show puissant en émotion. FRED est définitivement l’un des meilleurs guitaristes blues de France. Vivement une prochaine tournée avec des morceaux à lui cette fois-ci !

Merci au Brin de Zinc pour ces soirées blues trop rares au pays de la variété et du rap !!

FRED CHAPELLIER @ LE BRIN DE ZINC

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Report by STEVE*74 et SEB 747

Photos : MELANY WILD

Ça y est, le grand jour est arrivé ! Et quel jour vous demanderiez-vous ? Qu’est-ce qui peut être aussi important que les autres jours ? Eh bien, le jour du festival Metal Thunder Jackets, premier du nom. Et quelle journée en perspective ! Six groupes sont à l’affiche en ce bel après-midi d’avril au Centre Culturel Œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Depuis le temps que notre Ti Rickou régional se bat pour organiser ce concert avec force et persévérance, emportant pas mal de quidams dans son entourage, nous ne pouvions que nous rendre à ce type d’événement. D’autant plus, que les groupes qui jouent aujourd’hui sont de qualité et, “Cherry on the cake”, pour les nostalgiques des années 80 que nous sommes, il y a les TYGERS OF PAN TANG !

Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. C’est par un après-midi très ensoleillé que je pars récupérer mon compère de toujours, l’ami STEVE*74. Le soleil éclaire notre route qui se passe sans trop de bouchons. Arrivés sur place, nous retrouvons nos copains de HEADLESS CROWN et faisons la connaissance des autres groupes, ainsi que de PHILIPPE du webzine KAOSGUARDS, co-organisateur avec W.T.R. de ce festival prometteur.

OVERDRIVERS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le début des hostilités commencent avec un groupe français originaire de Béthune et répondant au nom de OVERDRIVERS. Dans la famille acédécienne, je demande les petits-fils. Fortement influencé par les australiens, OVERDRIVERS joue un rock’n’roll authentique, pur et dur, sans effets ni fioritures.

Une intro démarre mais ce n’est pas la bonne, c’est celle d’HEADLESS CROWN ! Après cette erreur d’aiguillage le concert peut débuter avec la bonne intro. Dès leur entrée de scène, nous découvrons un groupe de jeunes qui montent et qui veut en découdre. Ils jouent vitesse grand V des titres de leur premier album “Rockin Hell”. ADRIEN DESQUIREZ, le chanteur d’OVERDRIVERS, a une voix terrible matinée de Jack… Bref la voix qui va bien avec ce style de hard boogy ! ANTHONY CLAY, le lead guitariste, n’hésite pas à descendre de scène pour aller jouer dans le public. Il le fera même une seconde fois en montant au balcon regarder ses copains jouer sur scène.

Les musiciens sont montés sur ressorts et me rappellent furieusement nos kangourous de l’hémisphère sud. On peut penser sans trop se tromper qu’AIRBOURNE est une de leur influence ! Comme eux, ils font headbanguer les kangourous. En tout cas, le CCO c’est clair est tout acquis à la musique du bush !

C’est très bon. Le parterre n’est pas encore rempli, mais qu’à cela ne tienne, les spectateurs en prennent pour leurs yeux et leurs oreilles !
Le METAL THUNDER JACKETS commence très fort avec les OVERDRIVERS qui ont idéalement chauffer la salle pour les groupes suivants.

HEADLESS CROWN @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

A peine le temps de se rafraîchir que l’intro de HEADLESS CROWN retentit dans la sono. Ils viennent nous présenter “Century of Decay”, leur dernier album tout juste sorti dans les bonnes épiceries. 

Comme d’habitude, nos amis suisses font le show. STEFF PERRONE est particulièrement en voix aujourd’hui.  Les nouveaux morceaux, tels que “Century of Decay” ou encore le superbe “Manipulators of Dreams” passent bien sur scène. Servis par un bon son et une belle scène, les musiciens se font plaisir. et Le CCO continue de monter en température.

Malgré une musique et des thèmes sombres, on sent toujours cette osmose qui ne les quittent pas. Ayant eu la chance de les avoir vus plusieurs fois, je suis toujours aussi fan et, perso, j’apprécie beaucoup l’évolution de ce groupe.

Le sujet du dernier opus est inspiré par les nouvelles de l’auteur de science-fiction GEORGES ORWELL et évolue dans un univers dystopique où l’espoir n’est pas permis.

Avec HEADLESS CROWN il se passe toujours quelque chose sur scène. STEFF arrive avec une veste noire et des liserés blanc en référence à la série “Le Prisonnier” sur “Be seeing You”. Il va même jusqu’à arborer un badge portant le n° 6 comme PATRICK MC GOOHAN, l’acteur de la série. Sur “Listen”, un nouveau titre, STEFF sort de derrière la scène vêtu d’une longue veste et affublé d’un masque qu’il ne quittera qu’à la fin du titre.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Leur show se termine et il est temps de laisser la place à leurs copains d’EXISTANCE. Que peut-on encore dire sur ce groupe qui n’a pas déjà été dit ? EXISTANCE est une valeur montante du heavy et ce n’est pas pour rien ! La claque est assurée à chaque concert ! En tant que, là aussi, fan, je vais avoir du mal à rester complètement objectif..

Ces jeunes ont de l’énergie et de la fougue à revendre et sur scène ça fait la différence. D’entrée de jeu, le public est captivé et aux taquets. JULIAN IZZARD fait toujours le show. Ce soir, c’est lui qui remue le CCO.

Le restant du groupe ne te laisse pas de répit non plus. Il y a une vraie cohésion, c’est ultra pro et fun en même temps. C’est tout bonnement excellent et ça confirme l’impression que j’avais eu au Brin de Zinc de Barberaz, l’été dernier.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître. Énorme, tout simplement !

Ils font participer le CCO à leur heavy métal dynamique. Moi, je m’éclate comme un fou et je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul. La salle est comme aspirée vers ce qui se passe sur scène. Leurs morceaux liés à une prestation scénique top niveau par des musiciens qui donnent tout ce qu’ils ont, font que évidement, le public ne peut qu’adhérer et adorer ce groupe.

Toute bonne chose ayant une fin, EXISTANCE finit son show sur les chapeaux de roues, complètement éreintés. On comprend mieux pourquoi ils ont été choisis pour ouvrir sur la tournée européenne prévue cet automne en première partie de PRIMAL FEAR et RIOT V. La date de Grenoble est d’ores et déjà cochée sur mon agenda !

Les lumières s’éteignent et dehors, le soleil cogne toujours autant. Ruée vers le bar, histoire de se désaltérer et la salle se vide.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Il est temps d’installer la scène pour VICTORIUS, groupe de power metal venu de Leipzig. Ils sont venus présenter leur dernier EP en date : “Dinosaur Warfare Legend of the Power Saurus”. Avec un titre à rallonge comme ça, on se dit que c’est une histoire de dinosaures qui précède l’âge de pierre. Mais non, pas du tout. En fait, ils sont comme tout le monde, sauf qu’ils portent des instruments. Ce qui, vous l’avouerez, est plutôt utile quand on donne des concerts !!

DAVID le vocaliste, qui chauffe sa voix sur le côté de la scène, a de chaque côté du visage, des traces de griffures. Bien évidemment, ce ne sont pas des vraies mais un maquillage qui fait son effet sur les planches.

Les décors élaborés sur le côté de la scène et le backdrop qui reprend l’image de leur dernier EP font leur effet.

Dès les premières notes de “Dinosaure Warfare”, nous voyons un groupe ultra-motivé. Les musiciens sont comme des poissons dans l’eau, à leur aise et semblent prendre leur pied. Ils sont visiblement heureux de jouer pour la première fois à Lyon (et même en France me semble t’il) et ça se voit d’entrée. Alors évidement on est dans la grande tradition du power metal allemand. Ca fleure bon le HELLOWEEN et consorts et le chanteur a la voix qui va bien.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les morceaux de leur dernier album en date – quatre joués sur les six que comporte cet EP – passent bien la scène et sont même taillés pour le live. Les autres titres, heavy et rapides, semblables à du DRAGON FORCE comportent des textes parlant de Fantasy, dans une version plus futuriste. D’ailleurs, chaque musicien est placé devant un dessin de dinosaure représentant une partie de la pochette. L’idée est géniale, faut-t-il encore qu’ils aient de la place sur scène, ce qui est le cas ce soir.

Les VICTORIUS ont un vrai charisme et une vraie envie de communiquer avec le public. Les amateurs du style sont bien-sûr heureux et se massent avec avidité devant la scène.

Comme d’habitude quand on aime, le temps nous paraît trop court, mais bon il reste encore deux groupes à passer.

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

C’est le moment choisi par un des Gentils Organisateurs pour nous annoncer qu’un break de 45 minutes est accordé aux spectateurs. Cela nous permet de faire un break salutaire et de reposer un peu nos oreilles avant l’arrivée de KILLER.

Les trois musiciens foulent les planches de la scène et entament leur soundcheck. Durant cet exercice, ils se prennent au jeu en chantant “This is the Soundcheck”, “We made the Soundcheck”. Ils se marrent bien en Belgique !!!

KILLER ? Qu’est-ce que c’est que ce groupe ? Eh bien, jeune Padawan, KILLER est un groupe de heavy belge, fondé en 1980 par PAUL “SHORTY” VAN CAMP. Figure de proue du célèbre label belge Mausoleum, ils ont sorti trois albums dans les 80’s avant de déposer les armes. A ne surtout pas confondre avec son homonyme, le KILLER suisse qui a évolué dans la même période et sur le même registre. Depuis, reformés autour du charismatique guitariste, le groupe a repris la route des studios et des salles de concert.

C’est une des surprises de cette soirée, un groupe que je ne pensais jamais voir ! Je ne tiens plus en place, impatient de les découvrir en live ! Il faut dire qu’ils ont une sacré expérience pour avoir tourné aux cotés de DIO et MOTORHEAD, pour ne citer qu’eux ! A noter aussi, quelques festivals comme le Graspop en 2003.

Entourés de ses nouveaux camarades de jeu, VANNE OPDEBEECK à la batterie et KEN “JAKKE” VAN STEENBERGEN à la basse, SHORTY nous délivre un show imparable et plein d’expérience. Les souvenirs de ma jeunesse reviennent au galop, avec peut-être une petite pointe de nostalgie.

Ce soir, c’est plutôt retour vers le passé que vers le futur. Le trio nous délivre une musique très typée années 80. En quelque sorte de la New Wave Of Belgium Heavy Metal. Lol !

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

SHORTY, en plus de la guitare, tient aussi le micro et communique avec son public en anglais. Ils viennent d’Anvers (et contre tous), partie de la Belgique où l’on parle le flamand. Son compère JAKKE fait les chœurs et harangue le CCO. Les KILLER ne font pas dans la dentelle. On est plutôt dans l’esprit MOTORHEAD “les freins c’est pour les laches”. Leurs morceaux tapent comme des pains entre les deux yeux et n’ont rien perdu de leur force. C’est très efficace !

Le public adhère comme un seul homme à leur univers et super heureux d’être là. Le son comme sur tous les groupes du fest est vraiment superbe, ce qui en fait un set vraiment parfait !

Un peu moins d’une heure de show et le groupe quitte la scène en ayant conquis le public.

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Place maintenant à la tête d’affiche de la soirée : les  TYGERS OF PAN TANG ! Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir écouter et voir un groupe mythique que peu de gens dans l’assistance ont eu l’occasion de voir en live. C’est un cadeau que nous font l’association KAOSGUARDS et le WEBZINE DE TI-RICKOU !  Je pense que mon copain STEVE* 74 et Ti-Rickou doivent être parmi les rares veinards dans la salle a les avoir vus en 1982 car peu d’entre nous ont eu ce privilège !

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le groupe a splitté avant de renaître (tel un phénix) autour de ROBB WEIR. Grand espoir, au même titre que SAXON, IRON MAIDEN, ou DEF LEPPARD, de la scène N.W.O.B.H.M. au début des années 80 en Angleterre, les TYGERS ont malheureusement pour eux, laissé filer le train du succès. Après des débuts plus que prometteurs, des désaccords avec MCA, leur maison de disque de l’époque, ont scellé le destin du groupe. Les trop fameuses mésententes musicales – comprenez « commerciales » – en étant la cause.

Reformés au début du vingt et unième siècle autour de ROBB, un des deux guitaristes d’origine, la formation poursuit son petit bonhomme de chemin en sortant des albums de qualité.

Dès le début du concert, entamé par “Only the Brave », extrait du dernier album en date, le ton est donné. Nous sommes dans un pur heavy metal actuel, ayant des réminiscence 80’s.

Articulés autour du chanteur transalpin JACOPO MEILLE, la formation connait une seconde jeunesse.

Les deux “petits jeunes” MICKY CRYSTAL et GAY GRAY respectivement guitariste et bassiste donnent du peps à la formation. CRAIG ELLIS, le batteur présent depuis la reformation du groupe, n’est pas en reste. Tout le monde a le sourire, spectateurs compris. Une douce euphorie règne sur la salle.

Bien entendu, les standards ne sont pas oubliés. Et très rapidement, nous replongeons dans les souvenirs avec un “Gangland” de derrière les fagots. La set list fait la part belle à l’album “Spellbound”, un des must des TYGERS.

Je suis aux anges, des airs oubliés me reviennent en mémoire et je vous le dis les amis : ça fait plaisir ! Je ne suis pas le seul à le penser, car j’aperçois sur le bord de la scène, notre ami JAKKE, le bassiste de KILLER, regarder un de ses groupes favoris.

C’est déjà la fin ! Ce concert est passé comme une tornade balayant tout sur son passage. Fini ? Non, pas tout à fait, car heureusement, il reste les rappels et l’imparable hymne qu’est “Hellbound” que le public reprend en choeur avec bonheur. Ce concert se termine en apothéose !

TYGERS OF PAN TANG nous a proposé ce soir une set list de rêve, la fêve dans la galette pour ce fest !

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les musiciens, pro jusqu’au bout des ongles, viendront dédicacer CD et photos, sans même se changer. Ca c’est vraiment cool, ça prouve que les musiciens respectent leur public et veulent être proches d’eux. En plus, c’est loin d’être con car les T-Shirts et les CDs partent comme des petits pains tout chauds ! Voilà qui clôt en beauté une superbe journée.

Il est temps de regagner nos pénates, avec plein de souvenirs dans la tête. Vivement la prochaine édition du METAL THUNDER JACKETS puisque celui-ci était le volume 1… En espérant que le manque de fréquentation – incompréhensible pour une affiche telle que celle-ci – ne nuise pas à une prochaine édition.

Un grand merci aux organisateurs qui nous ont permis de vivre ça !

 

LEAVES’EYES @ Warmaudio

En cette période de fortes chaleurs – non, je ne déconne pas – j’hésite… Soit aller à la piscine, soit faire comme beaucoup de mes copains et me tirer en week-end au bord de la mer, soit aller à la soirée organisée par SLH au Warmaudio avec LEAVES EYES, MAYAN et ALMANAC. Bon, la piscine est fermée et me tirer en week-end, je ne peux pas car je suis dans l’organisation d’un concert le samedi. Donc, comme j’adore les concerts et que sur l’affiche il y a un groupe que je veux absolument voir (ALMANAC), le choix est vite fait : direction le Warmaudio !

René si tu nous lis, la suite va te faire rire. J’avais oublié qu’on était en vacances scolaires, qu’il y avait forcément de la circulation aux alentours de Lyon et que ça allait franchement être coton pour arriver au Warmaudio. Et bien sûr comme je ne suis pas arrivé dans les premiers, le parking est full ! Non René, je ne déconne pas.

ALMANAC @ Warmaudio

Je me précipite jusqu’à la salle où il y a évidement un groupe qui est en train de jouer. Je prie les Dieux du Metal que ce soit MAYAN… Et…. perdu !! C’est ALMANAC qui ouvre la soirée ! Je rate donc royalement la plus grande partie du show du groupe que je venais principalement voir. Je suis dégoûté ! Surtout que putain, ça joue méga grave ! Ca me confirme que ce groupe-là, il ne fallait pas le louper.

ALMANAC

Leurs morceaux en live, c’est une tuerie. Le chanteur quelle voix ! Et, en parlant du chanteur, quand je commence à prendre mes photos, sa tête me parle vraiment, mais vraiment, hein ? Je sais que je l’ai shooté récemment, c’est sûr. Mais bon pas le temps de cogiter là-dessus, je dois me concentrer sur ce que je vois et surtout sur ce que j’entends.

J’en oublierai presque qu’il y a aussi une chanteuse JEANNETTE MARCHEWKA qui elle aussi a une belle voix.

Le public présent dans la salle est comme moi, il adhère carrément à ALMANAC. Il faut dire aussi que le guitariste n’est d’autre que VICTOR SMOLSKI, le guitariste de RAGE. Ca me fait tout drôle de l’entendre dans ce registre-là mais putain, ça le fait bien !

ALMANAC @ Warmaudio

De toute façon, il est clair que j’en prends plein les oreilles – le son est bon – et plein les yeux car tous ces musiciens sont excellents en live. Est-ce que j’ai besoin d’expliquer que je suis mega dégoûté quand ils arrêtent ? J’ai comme un méchant goût d’inachevé et de reviens-y, moi !

Comme il fait mega chaud dans la salle, j’en profite pour aller prendre l’air. Et bien-sûr, il y a le chanteur d’ALMANAC qui me regarde… et qui me remercie pour le report que j’ai fait du concert de PINK CREAM 69 à Grenoble ! Mais oui, c’est DAVID READMAN !!! Je vous l’avais bien dit que je l’avais shooté récemment,  lol ! Ce n’est pas que je n’ai pas de mémoire, c’est juste qu’il faut qu’elle revienne !

MAYAN @ Warmaudio

Bon, on papote, on papote mais il y a MAYAN qui commence à jouer. C’est bizarre, je ne suis pas forcement pressé de rentrer, moi. Il y a beau avoir le mot “mélodique” avec le mot “black”, je ne sais pas pourquoi, je suis toujours suspicieux ! En plus, ça commence par une double caisse. Hummm, Rickou il est heureux !

Tiens, la voix est super belle, chant clair. Là, effectivement, je suis devant la scène. En plus, i y a aussi une chanteuse qui a également une super belle voix. La musique, c’est du metal mélodique très recherché. C’est assez sympa.

MAYAN @ Warmaudio

Là en revanche, ça se corse…. Pourquoi y a t’il deux mecs qui se rajoutent sur scène pour faire des grosses voix ? Je ne sais pas, ils ont du être punis par leurs mamans parce qu’ils sont très en colère… Sauf que du coup, là, ils viennent me gâcher les belles voix !

Voilà, je vois le côté black et comme je l’avais malheureusement supputé, je n’aime vraiment toujours pas et je ne comprends toujours pas. A part le côté contraste, of course !

Sinon, ça joue bien sûr. Il y a du monde sur scène, ils sont neuf (si, si, je les ai comptés !). C’est clair que leur musique est originale mais c’est aussi clair que ce n’est vraiment pas quelque chose que je peux écouter pendant longtemps. Je repense : “Mais pourquoi est-ce qu’ils n’ont pas joué en premier ?!”. Lol.

MAYAN @ Warmaudio

Mais bon, ils ont des fans. Il y en a qui sont venus exprès pour les voir donc total respect. Et moi, comme diraient les romains, veni vidi, vici…. Enfin sans le vici, d’ailleurs ! Bon, je n’ai pas précisé que dans MAYAN, il y a plein de gens connus dans le metal, donc forcément, c’est quand même super bien fait. Ah, vous voyez que je suis objectif quand même !

Allez, encore une petite pause. le temps de prendre les copains en photos avec tel ou tel musicien (je suis entouré de groupies ! N’est-ce pas René et Lolo ?).

LEAVES’EYES @ Warmaudio

Bon c’est parti pour le dernier groupe de la soirée, LEAVES EYES. Alors là, je suis plus en terrain connu. Effectivement, ce n’est pas un concert pour ma copine allergique au chant lyrique mais moi je suis aux taquets. Allez, ça commence.

Ah non, ça ne va pas recommencer ! Pourquoi le mec barbu aux cheveux longs prend un micro ?!! Il va venir beug… heu chanter avec ELINA SIIRALA, la chanteuse ! Un coup de chance, son micro n’est pas réglé très fort, et du_ coup on ne l’entend pas trop. C’est parfait. En plus, il est génial comme chauffeur de salle, il fait participer le public et le Warmaudio bouge.

Après, on en revient à la musique hein, quand même (après on va m’engueuler parce que je ne parle pas assez de la musique). Ben, il y a des gens qui jouent avec des instruments et c’est bien ! mdr !!! Ils nous font une set list bien sympa et vraiment efficace. Leur metal mélodique avec chanteuse est original. Ils ont une touche bien à eux.

Comme pour MAYAN, le CV des musiciens est très impressionnant et donc sur scène, c’est très pro, chargé de feeling et d’envie, ce qui donne un show qui n’est pas aseptisé, pas “tout calculé”. Après, ceux qui n’aimaient pas au début ne vont pas forcément changer de camp et ceux qui venaient pour eux ne sont pas déçus. CQFD.

Ah oui, cerise sur le cake du petit hard-rockeur. Tous les musiciens des groupes se prêtent avec gentillesse au jeu des photos et signatures d’albums… Même quand on leur amène des disques de leurs autres groupes pour ne pas nommer RAGE ! Ils signent avec grand plaisir et ça pour moi, ce sont des moments qui sont aussi importants que le concert en lui-même.

En plus, ça fait terminer la soirée tout en douceur, en convivialité et on repart tranquille et heureux…. en écoutant ALMANAC à donf dans la voiture pour rattraper les morceaux que j’ai raté ce soir !! Ti-Rickou en mode vert de rage.

Je remercie bien-sûr SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée où malheureusement beaucoup de gens ont fait d’autre choix que le mien, soit piscine, soit week-end prolongé.

LEAVES’EYES @ Warmaudio