Tagged: WTR

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Normalement, quand tu vas à un concert, tu es content. Parfois aussi, le groupe te motive encore plus donc tu es TRES content de faire le trajet. Et là, ce soir, j’ai plusieurs raisons d’être méga heureux d’y aller. La première, c’est que ça fait plusieurs années que je n’ai pas revu ADAM BOMB en live, la seconde c’est que je vais découvrir un nouveau groupe DOUBLE UP SHOT que j’ai vraiment hâte d’entendre, la troisième c’est que j’adore le BDZ et la quatrième, c’est que c’est l’anniversaire de Thomas, le patron. Du coup, je sais qu’il va y avoir plein de copains !

Bon Ti-Rickou, la mission que tu as acceptée c’est d’arriver à l’heure pour ne pas louper le début des hostilités. Timing tendu mais il y a encore pas mal de monde dehors quand j’arrive. C’est donc que – normalement – je ne suis pas à la bourre !

Et qui est devant la porte pour m’accueillir, un boa autour du cou et un pitbull de poche dans les bras (un caniche quoi !) : ADAM BOMB !! C’est cool, il a l’air en pleine forme. C’est mega gentil de venir nous dire bonjour avant qu’on entre dans la salle. Euh… C’est dingue, je l’avais oubliée celle-là… ce n’est pas pour nous accueillir qu’il est là mais pour nous vendre ses fameux tickets de tombola. Ce soir, il y a un CD et un T-shirt à gagner. Comment est-ce que j’ai pu oublier ça ? Le sieur ADAM BOMB, que ce soit dans une salle de 50, de 200 ou de 500 personnes, il fait toujours sa petite tombola !!

Tiens, ABEL et CHARLIE descendent des loges et se dirigent vers l’intérieur de la salle. On a juste le temps de se dire bonjour parce qu’ils montent sur scène ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, le groupe qui ouvre ce soir, le premier groupe qui fait là son premier live, n’est autre que le nouveau groupe d’ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE, JC JESS…) et de DIRTY CHARLIE (SLEEKSTAIN) ! Ces deux musiciens sont très connus dans la région, tout comme ils sont connus pour être de joyeux fous furieux. Ils ont récemment décidé de se mettre ensemble avec trois autres jeunes musiciens dans le même état d’esprit qu’eux pour former un pur groupe de sleaze.

J’ai plus que hâte de voir ce que DOUBLE UP SHOT donne, moi ! Allez, c’est parti. Le premier commentaire que j’entends de la part d’une copine c’est, “Putain c’est un vrai groupe de cheveux” !! C’est clair que visuellement déjà, pour un groupe de sleaze, c’est totalement raccord.

Quand ils commencent à jouer, c’est raccord aussi. Ils ont tous été bercés par les GUNS ‘N’ ROSES, les L.A. GUNS, les FASTER PUSSYCAT et consorts. On les croirait débarqués d’une capsule temporelle en direct de L.A. vers la fin des 80. Moi, putain, j’adore !!! Ils ont totalement l’esprit de fête à donf’, version gros délires.

Au niveau scénique, on pouvait compter sur ABEL et CHARLIE pour faire le show. Les musiciens qui les ont rejoints, même s’ils sont pour l’instant un peu moins à l’aise – mais c’est normal puisque ce n’est que leur premier concert – ne dépareillent vraiment pas. J’aime bien leurs morceaux (dans la veine de leurs influences, of course). Ca tombe bien, c’est ce que j’aime !

Un début de soirée comme je les aime. J’espère vraiment qu’ils vont continuer. Perso, je les reverrai le plus souvent possible car un groupe de sleaze qui dépote, ça commençait à manquer dans notre région. Bon les mecs, il faut nous sortir un album ou un EP rapidement quand même !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Allez, un petit tour au bar pour chanter “happy birthday to you” à Thomas. Comme j’ai quelques minutes, je fais un tour à l’annexe (le K7), situé juste à côté du BDZ, pour saluer mon copain Franck. Bon, je n’ai pas le temps d’y manger, il faut que j’y retourne !

L’impression que j’ai eu en arrivant se révèle juste, ADAM BOMB est en grande forme ! En plus, son nouveau line up batteur et bassiste est mega bien. Ils ont vraiment l’air de s’entendre avec ADAM ce qui explique aussi qu’il soit aussi détendu.

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ADAM BOMB, c’est juste un fou furieux extrêmement doué à la guitare. Il a failli jouer dans KISS. AXEL ROSE, lui, l’avait trouvé trop bon pour qu’il intègre les Gunners au début du groupe.

Tout ça pour vous situer le niveau du monsieur !

Un concert d’ADAM BOMB, c’est un show très visuel : il fout le feu aux cymbales, il fout le feu à sa guitare, bref, on ne s’ennuie pas une seconde ! Au niveau musical, il nous fait des covers de dingue, que ce soit de VAN HALEN, de KISS ou de plein d’autres. Il y a des morceaux à lui aussi, bien-sûr, des morceaux avec des paroles carrément dingues. Ce que j’aime dans ses concerts, c’est entendre les filles reprendre en choeur son “Je t’aime bébé… suc… ma bi…”. C’est plus fort que moi, ça me fait toujours tordre de rire.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

A un moment, il fait une pause au milieu du concert pour effectuer le tirage de la tombola. Bon, il le fait à la Méthode ADAM BOM : je jette la boîte en l’air et je chope un ticket au passage. Putain, c’est pas moi qui ai gagné ! Pas de T shirt ni de CD pour Ti-Rickou, sniff… Je repars avec ma tringle à rideau… et un médiator quand même !

Depuis le temps que je n’ai pas vu ADAM, il a un peu modifié sa liste de covers et sa set list de compos car entre-temps il a fait un nouvel album. C’est donc une découverte pour moi, lol, même si après la dixième fois où je l’ai vu, j’ai arrêté de compter, lol !

Après, ADAM BOMB, c’est soit le pire soit le meilleur et, ce soir, on a droit au meilleur. Ce concert est dans le top 3 de ceux que j’ai vu de lui. Je ne me lasse pas de l’entendre faire ses solos. Ce mec est vraiment un guitar heroe mésestimé. Tous les guitaristes savent comment c’est compliqué de reprendre du EDDY VAN HALEN, alors croyez-moi,  il faut absolument l’écouter faire “Eruption” !

Je ne suis pas tout seul à m’éclater grâce à ADAM, le BDZ – bien rempli ce soir par ceux qui voulaient le voir et ceux qui voulaient aussi découvrir DOUBLE UP SHOT – s’éclatent eux aussi comme des petits fous. Le temps passe vite et je ne me méfie pas, le show est en train de se terminer quand je manque me faire griller comme une merguez par sa guitare feu d’artifice !!!

Allez, la fête du glam sleaze, des fûts moule-burnes et des copines est malheureusement terminée, mais je vous le dis cash : “Putain, ça fait trop de bien ce genre de soirée !”.  Bien-sûr, on prend un peu de temps pour papoter avec tout le monde. Bon perso, je n’ai plus rien à faire signer à ADAM et, même si je n’ai pas gagné à la tombola, je lui pardonne !!

Je prends congés de Steve*74, de Seb 747, de Metalfreak (Soil Chronicles) et de la star de la soirée, Thomas que je remercie encore pour cette soirée. Et je me sauve avant qu’Abel ne m’oblige à reprendre encore une fois son cul en photo…. Je ne vais quand même pas faire comme Metalfreak et lui dire que je n’ai plus de pellicule !!!

Message perso : Abel, on t’a menti, avec les groupes de sleaze, ce sont les filles qui se mettent à poil, pas les musiciens !!!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Report by SEB 747

C’est le deuxième jour du Radar Fest et, après une super soirée la veille, je ne sais toujours pas si je me décide à bouger ou pas. Le matin même, ma femme me demande de faire une journée shopping. Je lui suggère : « Pourquoi pas à Genève ? Nous pourrions finir la soirée à la Villa Tachinni, pour voir le deuxième jour du festival ? » Et du coup, me voilà parti pour assister au deuxième jour du Radar. J’ai une femme au top !

Comment ça, c’est de la manipulation ? Même pas vrai ! Bon d’accord, un petit peu. Mais que ne ferais-je pas pour assister à un concert. Et puis, non seulement c’est gratuit, mais il y a aussi des groupes de qualité. Le problème, quand je suis en famille, c’est que souvent, j’arrive à la bourre.

VITAL BREATH @ Radar festival 2018

Du coup, le syndrome Ti-Rickou me rattrape, et je suis en retard pour assister au show complet de VITAL BREATH. Le temps qu’une place se libère à quasiment cent mètres de la Villa et qu’on nous mette un joli bracelet jaune fluo pour rentrer, les lyonnais en sont déjà à la fin de leur set ! Enfin pas totalement puisqu’il leur reste trois à quatre morceaux à jouer.

En tout cas, sur ce que j’entends, ils me font forte impression. Leur rock metal alternatif est séduisant. Beaucoup plus que ce que je n’avais vu au Metal Grésifest en 2016. Il faudra que je les revoie un jour, pour me faire une meilleure idée.

RASH @ Radar festival 2018

Le G.O. du Radar, prend la parole pour nous annoncer le prochain groupe.
« C’est un nouveau groupe » nous dit-il. « C’est des p’tits jeunes qui font des reprises de RASH PANZER »… Ah merde ! Un tribute band ! Je ne vais pas pouvoir chroniquer, moi !
Meuh non, c’était une blague ! En fait c’est le groupe mais ils ont raccourci le nom. Du coup, ils ne s’appellent plus RASH PANZER mais RASH. Ouf, j’ai eu peur !

Dans la bio du Radar, il était dit : « Nul besoin de les présenter, qui ne connaît pas le power rock band légendaire du bout du lac… »… Euh… ben moi, je connaissais, mais juste de nom. J’en avais entendu parler depuis pas mal d’années mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ce qu’ils faisaient. Pourtant, depuis 1979, date de leur création, dans un train de banlieue, j’aurais dû les voir en live ! 

Alors, pour moi, c’est une découverte. Et quelle découverte ! Je n’en crois pas mes oreilles. Moi qui, d’après le nom, m’attendais à un truc bourrin au possible (je vous rappelle que je n’avais jamais vu ni entendu le groupe – mauvaises langues !), j’en tombe des nues. C’est super bon, mélodique à souhaits, entraînant. Ma tête fait des mouvements de bas en haut, mes pieds tapent le sol sans que je puisse les contrôler, c’est totalement dément !!

Les morceaux parfois politiques “Uncle Sam Is Gone”, ou simplement parlant rien qu’au titre “Naughty Woman”, contribuent à faire remuer un Radar en pleine forme. Le son est aux petits oignons et cela rend bien dans le pit. Le public est tout acquis à la cause du parolier JAY GUERTCHAKOFF. Il faut expliquer que, même s’il est moins démonstratif que certains frontmen, il n’en est pas moins un excellent chanteur. J’adore le groove qui sort de sa voix rocailleuse.

RASH @ Radar festival 2018

Les riffs de JEROME PANIGONI et PASCAL TOSO à la guitare, sont hyper cools. La rythmique tenue par STEPHANE GAILLARD à la batterie et FRED GERNONIMO à la basse porte l’ensemble des autres musiciens. En bref, j’aime bien ce qu’ils font.

Tous les titres font mouche. “No Pain No Game”, un nouveau titre, je crois, “Heavy Leaders” et son refrain qui te trotte dans la tête une fois qu’il est terminé, ou “The Last Ride” et son énorme solo de guitare. J’en aurais bien repris un peu mais ils doivent laisser la place aux autres groupes de ce soir. Ils finissent donc par “Dance to Death”, un excellent morceau de leur dernier album en date.

Il est temps pour moi de passer au stand rafraîchissements… Ou pas, vu que je découvre que deux de mes copains de HEADLESS CROWN (Steph et Manu) sont là. Ils sont venus voir le groupe vedette de ce soir parce qu’il comporte en son sein le frère de leur nouveau batteur. Et nous voilà en pleine discussion sur leur prestation de la veille et sur leur future tournée dans les pays de l’Est. Mais ceci est une autre histoire.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

C’est au tour de RANDOM PLAY de monter sur les planches. L’an passé, je m’étais promis d’aller les revoir, étant donné que ce que j’en avais aperçu m’avait séduit. Je me place donc idéalement devant la scène, pour ne pas en rater une minute. Tiens, c’est bizarre, je ne reconnais pas la chanteuse. ISA est partie dans d’autres contrées et c’est JESS qui reprend le flambeau ? D’accord, je comprends mieux. Lol.

La première chose qui frappe par rapport à l’an passé, c’est le changement de look. JESS, la nouvelle frontwoman à un look dantesque, avec un petit côté gothique qui sert parfaitement la musique de RANDOM PLAY. Ce n’est pas Mr BONES, la mascotte du groupe, qui trône en laisse devant la batterie, qui dira le contraire ! Vous me direz aussi qu’il est compliqué pour un chien, d’autant plus squelettique, de parler.

L’attitude scénique de JESS est séductrice et sa bonne humeur fait plaisir à voir. C’est une sacrée chanteuse qui a une belle voix chaude et harmonieuse, ne partant pas dans le lyrique. Et c’est tant mieux pour moi, étant donné que je ne suis guère friand de ce genre de timbre haut perché.

Musicalement, RANDOM PLAY distille un rock puissant, original et mélodique. La section rythmique étonnante est toujours composée de DENIS, le frappeur déjanté, à la batterie et de BLAISE, aussi massif que le son qu’il tire de son instrument, à la basse. Les riffs c’est JEAN-LOUIS qui continue à s’en charger. En bref, rien de nouveau sous le soleil…  sauf la nouvelle chanteuse, évidemment.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

J’aime bien leurs compositions assez originales et sympathiques et leur univers intéressant. Le pied de micro de JESS (une épée avec un crâne à sa base) est super cool et donne un petit côté sombre au groupe. En plus, Mr BONES à un copain maintenant (même si ce n’est qu’une tête). Lol.

Le charisme de JESS remue encore une fois le Radar festival. Les spectateurs sont tout ouïes devant sa prestation. Les morceaux sont super bien faits et coulent de source. Le titre “Beer and Tears” fait plaisir aux leveurs de coudes et, pendant “Gone Wild”, STEPHANE sort un os de mammouth et frappe ses fûts comme un damné, avant d’être rejoint par JESS qui s’y met aussi. C’est étonnant et marrant à la fois. Nous passons un super moment, avec un son toujours aux petits oignons. Les titres passent à une vitesse folle et le show s’achève sur le titre “One way to Hell”.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut faire place au groupe vedette de la soirée : SPIT RECKLESS. Comme je ne connais le groupe ni d’Eve, ni d’Adam, je me renseigne auprès de mes copains. Ils me disent que c’est un groupe de rock tout récent formé à Genève en 2015. Il paraîtrait que c’est l’un des nouveaux groupes suisses à suivre.

Tiens ? C’est bizarre. Le devant de la scène s’est rempli de copines, qui jusqu’à présent, étaient plutôt en retrait. Dès l’arrivée des musiciens, je comprends mieux. Ils sont jeunes (à part peut-être le bassiste) et beaux gosses !

Les premiers accords de “Easy come easy go” joués, je me rends compte que ce n’est pas ma came. Mais alors pas du tout. C’est tout ce que je n’aime pas dans le rock moderne… Et en même temps, en voyant le nombre de musiciens des groupes précédents devant les planches, je me dis que cela doit être pas mal.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Alors, je tends une oreille, puis l’autre. Et dès le troisième titre “Say”, je ne peux plus me décrocher du devant de la scène ! Non pas que je ne puisse pas me retirer, mais il m’est impossible de résister à ces hits. Tous ces morceaux sont des tubes en puissance ! “Miracle” et son côté bluesy, les balades “Bloodstain” et “Cryin For The First Time” qui te prennent aux tripes, “You make me happy” l’incontournable hit qui ce soir va retourner la Villa, tous sont aussi excellents les uns que les autres !!

Du coup, je deviens complètement accro et, apparemment, je ne suis pas le seul ! Le nombre de spectateurs devant la scène a considérablement augmenté. Les fans sont aux taquets ! Ils reprennent en cœur tous les morceaux.

RUFIN, le second guitariste, est un riffeur de première et arpente la scène de long en large. La section rythmique n’est pas en reste, GIBS à la basse, et VG, le batteur, sont super carrés. Cela renforce la dynamique du groupe.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

SPIT RECKLESS vient de sortir leur premier album “Heat Maker” cette année et ils n’en ont quasiment plus à vendre. C’est dire l’engouement de la Suisse envers ce jeune groupe ! La bonne humeur de WALL, le guitariste chanteur à la voix sensible et écorchée et celle de ses musiciens est telle qu’on ne peut qu’accrocher. Leur plaisir de parcourir la scène, de remuer le public totalement acquis à sa cause, voilà ce qui fait qu’un groupe, au-delà de sa musique, fédère un public.

WALL n’est pas seulement guitariste, il est aussi harmoniciste. Et lorsqu’il pose sa guitare, pour prendre le micro et se diriger vers le public. Les copines sont aux anges.

La musique de SPIT RECKLESS se définit par des chansons hyper efficaces aux refrains mémorables dès la première écoute. Ces mélodies ne vous quittent plus. Ces hits rentrent dans votre crâne et poussent vers la sortie tous ceux que vous connaissiez pour prendre leur place, c’est phénoménal ! Ce groupe casse tout simplement la baraque.
Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis.

Moi qui n’aimais pas trop le style au début, j’avoue m’être fait entraîné sans pouvoir m’en sortir. J’ai adoré ! C’est tellement bien fait que tous leurs morceaux feraient un carton sur les radios. Bon, évidemment, il ne faut pas rêver, c’est beaucoup trop hard pour lesdites radios !! Et un peut-être un peu trop pop pour les métalleux aussi, il faut bien l‘avouer. En bref, ils sont entre deux eaux puisque leur univers est orné de blues, de hard, de pop et de punk. Mais cette formation a un potentiel énorme et des atouts puissants.

Nous avons même droit à un inédit du nom de “Growin Up”. Ce titre, est un nouveau tube en puissance. Le son en jette toujours autant et les morceaux sont frappants de mélodie pour s’incruster au plus profond de notre cortex cérébral. “Rock’n’roller coster” et “Last Action Hero”,  sonnent le glas des spectateurs qui en veulent encore. Du coup, le groupe, histoire d’achever son public, reprend son hymne “You Make Me Happy”. La foule n’est plus en délire, elle est incontrôlable ! Les copines, et les copains, deviennent fous, voire hystériques ! On se croirait à un concert de K POP ! C’est de la folie !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Cette fois-ci, il est l’heure pour SPIT RECKLESS de rendre les armes. Mais pas sans un dernier morceau. Et c’est sur une cover de NEIL YOUNG, “Cryin in a free world”, qui verra des membres de RANDOM PLAY investir la scène pour chanter le refrain en cœurs, que se termine ce set.

Lorsque le groupe termine son show, je regarde autour de moi et je contemple les bouches bées de mon entourage et du public. Tout le monde a l’air d’avoir été conquis par cet excellent groupe qui possède un sens de la mélodie impressionnant. Les musiciens ce soir, ont gagné leurs lettres de noblesse. Il est certain que nous en entendrons parler à l’avenir. Du coup, je n’ai qu’une hâte, retourner les voir en concert.

C’est donc sur ce super groupe qui a atomisé la Villa Tachinni, que se termine ce deuxième jour de festival. Vivement l’an prochain avec d’autres protagonistes !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

  • Heu chérie, tu as vu, il y a les IGUANES et les ROLLING MUPPETS qui passent dans l’Ain ? 
  • Je croyais que tu ne voulais pas faire de concert ce soir vu que demain tu dois te lever très tôt ?!
  • Oui, mais ça fait longtemps qu’on ne les a pas vu les IGUANES et les ROLLING MUPPETS… Et puis, ce n’est pas trop loin… Et si on y va, promis, on ne rentre pas tard…

Bon, voilà comment je me retrouve dans la campagne pour une soirée punk rock.

Sur l’affiche, en plus des deux groupes déjà cités, il y a deux autres groupes – SKINK et PADGEKO – mais comme je galère pour me garer, je n’arrive malheureusement qu’à la toute fin du deuxième groupe. En tout cas, mon timing est parfait pour ne pas louper le début des IGUANES. J’avais découvert ce groupe il y trois ans pour la Fête de la Musique aux Arts dans l’R et j’avais pris une bonne baffe donc je suis méga content de les retrouver. 

LES IGUANES @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Allez, les IGUANES sur scène, c’est franchement du délire ! Le chanteur est en kilt avec des grosses bottes de moto et c’est un vrai fou furieux. Il est toujours en train de délirer. Il faut dire que leurs textes, eh ben c’est ça, du gros délire, du punk-rock sans prétention, sans prise de tête mais qui fonctionne terrible.

Les autres IGUANES ne sont bien-sûr pas en reste. On est dans une ambiance très festive. Le public très nombreux est raccord avec le groupe mais ça reste vivable dans la salle. Pas trop de pogos de fous furieux. L’ambiance est vraiment bonne et amicale.

Moi, je craque sur deux ou trois morceaux que j’adore, d’autant plus que là, les IGUANES sont déchaînés. J’aime bien le punk quand c’est fait comme ça ! On n’est pas trop loin des SHERIFF avec des textes qui te font bien rigoler. 

Bon, la fin du set est un peu plus agitée dans le public, il faut faire attention à ne pas prendre de douche au houblon donc je vais regarder la fin d’un peu plus loin. 

Allez, pause. J’ai le temps de reprendre mes esprits dans la zone extérieure qui, c’est incroyable, est encore plus blindée que la salle. Ca laisse rêveur de voir le nombre de personnes présentes ce soir. A vu de nez, je dirais qu’on est bien 400. Je me dis que si tout le monde veut rentrer dans la salle pour les ROLLING MUPPETS, ça va être chaud quand même. Perso, je ne sais pas où ils vont se mettre ! Allez, en attendant je ne vais pas attendre et payer pour savoir ; je vais me positionner devant, lol !

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Et dans la famille fous furieux, je voudrais les ROLLINGS MUPPETS ! Fans d’ULTRA VOMIT, d’OPIUM DU PEUPLE et consorts, bienvenue ! Les ROLLING MUPPETS c’est dans le même esprit, du punk-rock déjanté, des paroles délires, un état d’esprit mega festif.

Musicalement on est dans du punk rock hard avec une chanteuse et un chanteur. Visuellement, la famille Pierrafeu version punk débarque avec des massues en plastique que les membres du groupe se font un plaisir de balancer dans le public. Mais ledit public, au lieu de les garder et de se taper dessus avec, les renvoie sur la scène et seuls quelques gamins les gardent… Bref, on joue à ça jusqu’à ce que la chanteuse se voit dans l’obligation d’expliquer que que les massues ne sont pas consignées et que c’est cadeau.

Bref, on est presque dans un cartoon vivant qui accompagne des textes pas piqués des hannetons.

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

A un moment, la chanteuse prévient que s’il y a des enfants dans la salle, ça va être coton pour les parents de leur expliquer les paroles de la prochaine chanson. Mais promis, nous dit-elle, c’est la seule… Les enfants de toute façon ne vont pas chercher à comprendre, ils voient des adultes faire les clowns sur scène et ça leur va bien. Les ROLLING MUPPETS franchissent même les barrières de l’âge.

Bien-sûr, le public – à forte majorité punk – s’éclate un maximum et moi je trouve ça toujours aussi rafraîchissant.

Bon, l’heure tourne, il ne faut pas déconner, j’ai promis de ne pas rentrer trop tard. Je pars donc à regrets avant la fin du show. En tout cas, je suis super content de ne pas avoir loupé cette soirée ! 

THE ROLLING MUPPETS @ la Fraternelle – Rignieu le Désert (01)

Incoming search terms:

  • cd padgeko

HEADLESS CROWN @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Report by SEB 747

L’année passée, lorsque je m’étais rendu à ce festival, nous fêtions l’armistice. Cette année, c’est le lendemain de la fête des morts. Alors, quoi de mieux que d’aller à un festival rendre hommage à nos chers disparus ? Je veux parler, évidemment, de nos rockeurs préférés, LEMMY KILLMISTER, RONNIE JAMES DIO, WARREL DANE, etc, partis trop tôt.

Comme l’an passé, le Radar Festival est gratuit. C’est ce qu’il y a de bien avec nos voisins suisses c’est que, souvent, les concerts sont gratis et avec des groupes de qualité.

Pour ce soir, il y a deux groupes que je connais. Ca facilite les choses. Et en plus, c’est deux groupes que j’aime bien, ça tombe bien ! Mon collègue de concerts Steve*74 n’a pas voulu venir « parce que c’est les mêmes groupes qui jouent tout le temps… ». Sur ce point de vue, je ne suis qu’à moitié d’accord avec lui, étant donné que ce soir, il n’y a qu’un seul groupe qui a déjà joué l’an passé. Et puis, comme je m’entends comme un larron en foire avec les HEADLESS CROWN, je ne peux pas faire l’impasse, ils m’en voudraient. Lol !

TOXIC GASOLINE @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Bon, trêve de plaisanteries, il est temps de parler musique. Le temps de tourner un peu pour trouver de la place, j’arrive légèrement à la bourre. À peine entré dans la salle que TOXIC GASOLINE a déjà attaqué.

Euh… Vous êtes sûr que nous sommes au bon endroit ? Parce que, sur scène, je ne vois que des rednecks sortis tout droit du fin fond des U.S.A. ! Oui ? Ah bon. Ben heureusement qu’on me l’a dit, je croyais m’être perdu. 

En fait, la musique jouée par ces mecs habillés comme des vrais die-hard (salopette en jean de rigueur, chapeau de cowboy  ou casquette américaine vissée sur la tête), c’est du blues-rock. Celui du Bayou qui suinte le rock‘n’roll. Il déborde de tous les côtés de la scène d’ailleurs.

C’est vachement bon ! J’adhère facilement à leur univers. J’ai l‘impression de me retrouver sur une route déserte du sud des USA. Vous voyez, la fameuse route où il n’y a pas âme qui vive à part un bar adossé à une station-service avec tout plein de rednecks à l’intérieur. C’est trop cool !

Bon, le backdrop à l’arrière de la scène, représentant une station-service dans le désert, amplifie ce sentiment. D’autant plus, que relégué sur le côté gauche des planches, trône une pancarte d’une pompe à essence. On ne peut pas faire plus roots !

TOXIC GASOLINE @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Du coup, bien que je ne les connaissais pas, j’ai vraiment apprécié leur prestation. Après m’être renseigné sur leur pedigree, j’ai su qu’ils avaient écumé les scènes genevoises et des alentours dans les années 90… Et que ce sont des ex-EARLY MORNING et RATTLESNAKE. Tout se fait en famille du coup !

PHILIPPE ABBET à la slide guitare et au chant, possède une voix rocailleuse à souhait, jouant du bottleneck sur ses cordes. L’autre PHILIPPE (MIKES), batteur dans son état, est tout et en groove. La basse de FRANCOIS BASTA relie une rythmique parfaite pour le style et l’harmonica d’ALAIN HEINZEN renforce encore plus cet aspect bluesy marécageux du Bayou.

En bref, je me suis fait intoxiquer par l’essence musicale des genevois. Trop bon !! ZZ TOP, quand tu nous tiens…

RATTLESNAKE @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Il est l’heure de la pause. J’en profite un peu pour retrouver les quelques copains et copines de l‘an passé, GERARD FOIS d’ETERNAL FLIGHT qui distribue des flyers pour son festival avec GALDERIA et Suzi la femme du guitariste de RATTLESNAKE. Pourquoi ais-je ce sentiment de déjà vu, moi ? Peut-être parce que les mêmes protagonistes étaient déjà présents l’an passé. Mdr !

La foule s’est amassée devant la scène. Il est temps d’aller voir si le Serpent à sonnettes est toujours prêt à mordre !

Je le confirme, RATTLESNAKE distribue toujours autant son venin musical. Nos copains suisses perpétuent la tradition d’un hard-rock graisseux, direct et sans fioritures.

DYLAN, derrière ses fûts, gardés par ANIMAL, le batteur du Muppet Show, est toujours autant un coupeur de bois. Ses frappes font encore résonner un Radar bien rempli.
INDY et ses riffs venus de nulle part sont inlassablement aussi piquants (normal pour un serpent) et RAPH, dont la voix semble sortir des rocailles dans lequel le crotale s’est tapi, est toujours aussi charismatique. Son timbre vocal parait plus vibrant que jamais, distillant son poison à un public acquis à sa cause.

Seul changement au tableau par rapport à l’an passé, BASTI le bassiste. Celui-ci étant souffrant, c’est un certain Mister BOURREAU qui le remplace. Nous ne perdons rien au change et l’impression d’osmose entre les musiciens opère bien.

L’avantage avec RATTLESNAKE, c’est que tu sais à quoi t’attendre. Les morceaux te font ostensiblement dodeliner de la tête et tu t’éclates sur tous les titres.

RAPH, la figure de proue du groupe, au jean noir troué et veste totalement vintage du même ton, tient le devant de la scène. Son interprétation est solide et sans compromis. Il prend son public à bras le corps et ne le lâche que de temps en temps afin qu’INDY les emmènent sur son terrain. C’est une attitude que j’aime bien. Il faut dire aussi que le groupe existe depuis pas mal d’années et qu’ils sont donc rodés à la scène. Bref, ils savent comment gérer un public !

RATTLESNAKE @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Une figurine pop de JOHNNY RAMONE trône au pied de micro d’INDY et lui donne l’inspiration qu’il se doit. Ses riffs suppurés font résonner un Radar Fest complètement hypnotisé. En plus, ils jouent le morceau que j’adore “Rattlesnake Girl”. Bon, même si, sur ce morceau, RAPH fait un petit impair en invitant les filles à se ruer devant la scène, surtout les jeunes. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, surtout par les temps qui courent. Mais, bon, c’est rock‘n’roll tout ça !  

Passez ces petits déboires, les titres s’enchaînent. Le serpent est toujours aussi rapide pour attraper ses proies (en l’occurrence, son public) et nous passons un super moment « kick ass rock’n’roll ».

Cependant, comme il faut conclure, les RATTLESNAKE nous quittent sur “I’ve got to rock to stay alive”. Mais, comme à son habitude, le Radar ne veut pas en rester là et rappelle le groupe qui finit sur le “Paranoïd” de BLACK SABBATH.

HEADLESS CROWN @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

Après une prestation aux petits oignons sans aucune faute, c’est au tour de HEADLESS CROWN de prendre d’assaut la scène du Radar Festival. C’est pour moi, l’occasion de les voir avec leur nouveau batteur CHRIS RICHARDS remplaçant de CARLOS.

Dès l’entame de “Century Of Decay”, on sent un groupe aux taquets. STEPH est, comme à son habitude, le meneur de scène et sait sans coups férir, séduire son public. Les frappes de CHRIS sont plus sèches que celles de CARLOS qui était plus en groove, ce qui sied bien à la nouvelle tournure musicale du groupe. D’ailleurs celui-ci portera l’accent sur son dernier album, inspiré de l’univers sombre de Georges Orwell, en en jouant une grosse partie.

MAC, le bassiste, prend les chœurs, ce qui est une nouveauté par rapport aux nombres de fois où je les ai vus. CED et MANU les gratteux, bougent toujours autant et en font des tonnes… mais pas de doute, ils excellent toujours autant.

Le son des deux premiers morceaux est un peu trop fort et le côté « y’a plus de freins sur mon vélo alors je lâche tout », surprend une bonne partie du public. Il est vrai que c’est le groupe de la soirée qui joue le plus fort. Ca dénote un peu par rapport aux autres groupes de la soirée. Mais moi, connaissant par cœur le groupe et ses chansons je suis à donf ! D’ailleurs je ne suis pas le seul, je remarque quelques groupies qui sont également aux taquets.

La prestation de nos couronnes sans têtes, est sans faille. Et le fait que STEPH anime la scène en changeant de tenues, amène le groupe sur d’autres contrées. Le spectacle est autant visuel que musical.

HEADLESS CROWN @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

 

HEADLESS CROWN @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy

“Listen”, qui voit l’arrivée du chanteur, vêtu de noir, masque sur le visage et lunettes sur les yeux, casquette militaire vissée sur le crâne (comme dans le clip “Century Of Decay” https://www.youtube.com/watch?v=TGMVgbLYzhc) et les musiciens qui reprennent en cœurs la litanie “Listen To the Voice !!”, fait forte impression. STEPH donne le sentiment que ce n’est plus lui qui chante, mais bien le personnage inquiétant du clip, toisant ses camarades guitaristes pendant qu’il ne chante pas. Petit bémol, le filtre du masque nous empêche de bien entendre les paroles du morceau. Mais cela n’empêche pas le chanteur de nous troubler.

Les titres s’enchaînent les uns derrière les autres, secouant le reste des spectateurs du Radar. C’est le tour de “Men Or Machine” ; malgré l’heure tardive, je prends mon pied ! Mes copains suisses sont à fond, continuant d’interpréter leur show sans prendre de gants. STEPH est monstrueux de justesse ce soir et tout le monde semble s’éclater. 

Mais, il est temps pour notre couronne sans tête de finir ce set. Le groupe brûle sa dernière cartouche en jouant le tonitruant “The Worlds Scream”. Et c’est donc sur ce dernier titre que se clôt cette première journée du Radar Festival.

HEADLESS CROWN @ la Villa Tachinni – Le Petit Lancy