Allez, ça faisait un petit bout de temps que je n’avais pas été dire bonjour à nos copains suisses. Donc c’est parti direction Genève, et plus précisément l’Usine (bon, je ne vais pas vous la refaire, je ne vais pas bosser à l’Usine, mais c’est le nom de la salle !). Et c’est parti pour les aventures de Ti-Rickou chez les helvètes !
Avec, pour commencer, une grande désillusion. Je pensais que chez nos amis suisses tout était carré, ponctuel… ben heu là, c’est un peu plus compliqué : ouverture prévue à 21 h mais à 21 h 35, on est toujours là en train de se peler les miches pendant qu’ils installent des barrières… fermées… Pas tout compris sur ce coup-là, moi ! Ca me permet de voir qu’il va y avoir beaucoup, beaucoup de monde pour ce concert. En plus, ça parle aussi bien espagnol qu’italien ou anglais, et bien sûr français et allemand ! Bref, foule cosmopolite et.. jeune !
J’arrive enfin à entrer alors que le groupe de première partie, DEAF HAVANA, en est déjà à son deuxième morceau. Hallucinant, quand même ! Je suis devant la porte en avance et j’arrive quand même à louper le début du groupe de première partie !
Vous allez me dire que pour DEAF HAVANA, groupe plutôt étiqueté pop, ce n’est pas forcément dramatique.. Que neni, braves gens ! OK, c’est pop, voire pop rock, mais c’est énergique. Une bonne découverte, ce qui n’était pas forcément gagné sur le papier. Comme quoi, rien ne vaut le fait d’aller voir un groupe en live. En plus, une bonne partie du public est là pour eux. Et ça, c’est déjà un signe sympa.
Bon, le temps de faire une petite pause et de papoter un peu avec les DEAF HAVANA pendant le changement de plateau, et il est temps de regagner ma place devant la scène pour le début du concert des FRATELLIS.
Et là, on est dans un mélange de T-REX, de pop, de rock mais aussi, effectivement, de glam. Le public adore ça, le groupe aussi. Heu, j’ai un sentiment bizarre à propos du chanteur… Bon, c’est vrai qu’il ressemble pas mal à MARC BOLAN et que ça renforce méchamment le côté T-REX de la musique. Les FRATELLIS, c’est ça : du fun et de la musique qui fait bouger les pieds et qui fait s’éclater le public. C’est bien, ça réchauffe ! Et comme il fait moins quatre dehors, c’est plutôt pas con.
J’avais raison de trouver le chanteur un peu bizarre. Il s’assoit même à un moment donné pour jouer assis. Pas sûr que ce soit bien prévu l’histoire.. Mais bon, ça nous permet d’avoir des moments un peu plus calmes.
Arrive la fin du set et le rappel. Et là, je ne suis pas content du tout ! On m’escroque, on me spolie : quatre morceaux en moins que sur la set list originale ! J’en apprendrais la raison plus tard : le chanteur est malade. Ce qui ne va quand même pas les empêcher lui et ses potes de nous faire un putain de rappel avec leur titre infernal “Chelsea dagger” qui met le feu une dernière fois à l’Usine bien remplie.
BILAN DE LA SOIREE
Je ne connaissais pas. Bonne découverte dans un style différent de celui que j’écoute. Un groupe avec une réelle énergie et des morceaux qui passent bien.
Je ne regrette pas d’être venu. Même un peu diminué le chanteur a une putain de voix. Les morceaux sont d’une efficacité redoutable. A vrai dire, je les déteste parce que j’ai le morceau final dans la tête depuis trois jours et que je n’arrive pas à m’en débarrasser (il faut que ça s’arrête sinon c’est ma femme qui va se débarrasser de moi !). Je comprends que les anglais soient fans de ce groupe car ils sont vraiment fun sur scène, que ce soit sur le plan musical ou sur le plan scénique.
En ce qui concerne l’Usine, la prochaine fois si vous pouviez installer les barrières avant que les gens arrivent… surtout quand il fait moins 4 ! Mais bon, ça c’est mon côté charrieur français.
En tout cas merci pour la programmation toujours top. Je crois d’ailleurs que je ne vais pas tarder à revenir, moi !