THE PRIZE : Live Report @ Le Brin de Zinc de Barberaz (73) – 28/08/20, 19 et 21/10/20

Report by Hi’Twist

Nous sommes fin août pour la première date et peu avant le deuxième confinement pour les deux dates suivantes. 40 privilégiés et adeptes de THE PRIZE ont rendez-vous au Brin de Zinc.

Privilégiés et adeptes vous dis-je puisque, moins de deux heures après la mise en ligne de cet évènement sur la billetterie de cette fameuse salle de l’agglomération chambérienne , il ne restait plus une place !

Les initiés le savent : THE PRIZE, c’est le nouveau projet de MAGGY LUYTEN/chant (AYREON, BEAUTIFUL SIN et ex-NIGHTMARE) et de CHRSITOPHE GODIN/guitare (de MORGBL’,  ex-GNO) avec en renfort la grosse artillerie de MORGBL’ en les personnes d’IVAN « le Terrible » ROUGNY à la basse et d’AUREL OUZOULIAS (également batteur de SATAN JOKER) aux fûts.

Une collaboration et une belle complicité étaient nées entre MAGGY et CHRSITOPHE, confirmées par leur duo AKOUSTIC THRILL. Ce dernier revisitait les classiques du heavy metal dans des adaptations quelque peu décalées (jazzy, loungy, funny…). Ce premier soir, ce concert clôt une semaine de résidence et de répétitions au Brin de Zinc.

Sur place, on se connaît presque tous ! Joie des retrouvailles après des mois de frustration. Plaisir à retrouver Thomas, le tôlier des lieux, Seb son fidèle associé et le staff féminin.

Tout le monde est dans la place, sagement assis sur des bancs ou debout au bar, avec un masque – les consignes étant scrupuleusement respectées.

MAGGY arrive sur scène, suivi  des trois musiciens. Et c’est parti pour 1h15 de rock vitaminé ! Après « Blood red ink », le premier morceau, bien heavy , dévoilé, MAGGY dialogue avec le public en disant tout le bonheur qu’ils ont à retrouver un auditoire et qui plus est un auditoire où ils connaissent presque chaque personne présente !

Ca repart de plus belle avec « Gardens of bones », pêchu mais avec de beaux passages mélodiques. S’ensuit « Where rivers flow 2 » qui démarre par un riff de guitare et explore un univers très seventies, dans un contexte d’opéra rock.  « Every scar tells a story » et son côté lourd, lorgne dans l’ombre du dirigeable et met en valeur la voix puissante de MAGGY. Elle va clore le titre, de sa mélodie et avec la guitare de CHRSITOPHE, tout en douceur. « Backstreet chronicles » donne toute son énergie avec son côté heavy alternant avec le mélodique « Fence of life » (quelle rythmique avec le duo IVAN/AUREL !). 

CHRISTOPHE GODIN, à la guitare, s’est posé sur la scène avec MAGGY d’une manière qui n’est pas sans nous rappeler leur sympathique duo dans ACOUSTIC THRILL.

Mais pas de répit car déjà AUREL à la batterie entame ce qui pourrait être le début d’une procession indienne et qui annonce le vitaminé « Out of the grave ».

Et  c’est « I swear » qui finira de convaincre le public quand MAGGY
LUYTEN s’adresse à lui en lancant un « I swear, I swear in you », si convaincant !  On a envie de se lever avec ce titre si jubilatoire et ce super refrain. Toutefois, vu le contexte sanitaire, on est bien obligés de revenir à la raison !

CHRISTOPHE plaisante avec le public et vante le talent de sa protégée. MAGGY se place alors aux synthés pour un « Where rivers flow 1 » de toute beauté. Mélodie gorgée d’émotion où elle nous transporte de par sa voix qui nous laisse rêveur.

« Scarier than you » et « Funhouse mirror » nous dévoilent un monde heavy où je découvre encore chez MAGGY une grande variété d’intonations ; quelle palette vocale ! Il m’arrive parfois, aussi bien scéniquement que dans le timbre de sa voix, de ne pouvoir m’empêcher de penser à une chanteuse « barrée » et si créative ; j’ai nommé : LISA DALBELLO.

Pour « Cirkus », MAGGY prend alors une petite voix. Univers original ! Elle parle en anglais sous des aboiements de chien. Solo de guitare superbe de CHRISTOPHE, voix lyrique de MAGGY…. S’enchaîne alors une étrange musique de cirque. MAGGY tape dans ses mains, poussant le public à de longs applaudissements. Elle disparaît alors de scène pour mieux réapparaître quelques minutes plus tard en rampant sur scène.

Rappel avec une intro dans l’esprit de MANSON, tempo heavy et refrain accrocheur. Il n’en faut pas plus pour que cela finisse en apothéose ! Le public est aux anges !  Le groupe, radieux, salue et s’échappe de la scène.

Un bon quart d’heure est passé lorsqu’ils reviennent dans la salle pour rejoindre le stand de merchandising. C’est la dernière date de leur trio gagnant. Maggy passe dans le public, me salue et me dit : « Je kiffe ce groupe, qu’est-ce que je m’éclate ! ». Pour les avoir vus trois fois sur cette série de quatre concerts, je peux dire : « moi aussi ! »

Nota 1 : Vous aurez compris, je pense, que j’ai fait une chronique groupée des trois concerts !!!

Nota 2 : Pour la dernière soirée, je reconnais des gens venus de l’Ain, de la Savoie, de la Yaute et même de Genève. Comme cet apprenti batteur de 12 ans, accompagné de son papa et qui sévit dans Métal on Stage, groupe des petits protégés de Christophe Godin et élèves à l’ETM de Genève.