Mardi 30 avril 2024 au Thor (84)
Report et Photos by TI-RICKOU
Yes, il y a WHISBONE ASH qui passe à Carpentras, c’est cool. Je me lance pour faire ma demande d’accréditation et là, la date n’apparaît plus, je n’ai plus d’infos. Sniff. Tiens, c’est bizarre, ils ont une date vers Saint-Etienne et quelques jours plus tard, une autre date au Thor vers Avignon… A la même date que celle initialement prévue à Carpentras. Heu, c’est quoi ce binz ? Après quelques recherches, je comprends que ça aurait dû être un concert du Sonograf mais en mode « hors les murs » et donc programmé dans une salle de Carpentras. Finalement, retournement de situation et il s’est révélé plus simple niveau sono, etc de faire jouer le groupe au Thor.
Trêve de bla-bla, je file vers cette salle que je ne connais pas du tout. Elle se situe dans une zone industrielle. Le truc cool que j’adore, c’est que normalement je n’aurais pas de problème pour me garer. Je pense qu’il y a certainement un parking sur place mais lorsque j’arrive, je repère quelques Grenoblois (le chanteur ANTOINE VOLLARD en tête) garés sur le bord de la route donc, je fais comme eux.
Le temps de dire bonjour, la salle est ouverte. Incroyable, je suis même en avance ! Je découvre une salle de 300 places avec des fresques de HENDRIX, ZAPPA, etc au mur. Ca commence bien ! Petit problème, j’apprends que pour manger, il fallait réserver. Je suis deg ! Ah, les tapas, c’est possible ? Cooool !
Le temps de papoter un peu et de manger, le programmateur monte sur scène pour présenter la première partie, un guitariste local qui a fait ses premiers pas ici avant de partir aux States. Ce guitariste a un groupe et le Sonograf leur permet de jouer en première partie.
Allez, c’est parti pour découvrir MARCO LEWIS ! En tout cas, les lumières sont top, tout comme le son, et c’est une mega bonne nouvelle.
Musicalement, on est dans un mélange KEZIAH JONES / DIRE STRAITS. C’est propre, bien fait. C’est même un peu trop propre pour moi mais ça joue. De toute façon, c’est toujours mieux qu’un tribute à deux balles et au moins c’est une découverte. J’apprends que cette formation est toute jeune puisqu’elle n’a que cinq mois d’existence et je me dis que c’est quand même un groupe à suivre. Pour ma part, je trouve vraiment sympa que la salle leur ait donné cette chance de faire cette scène devant un parterre bien rempli car même si ce n’est pas full, on ne doit pas en être loin.
Comme il n’y a pas de crash barrières, je profite du mouvement de foule en direction des toilettes et du bar pour m’installer devant la scène afin d’être mieux placé pour les photos. Je dois vous avouer que je suis aux taquets à l’idée de revoir les Anglais de WHISBONE ASH. La dernière fois doit dater d’au moins vingt dans un fest – Les Grosses Guitares – au-dessus de Lyon. C’était la première fois que je les voyais en live. J’avais pris une grosse baffe et comme je ne les avais jamais vus auparavant, je ne pouvais pas être déçu par une quelconque comparaison.
Là, on n’est pas dans la même configu’, j’ai beaucoup d’attente. Je vais rapidement être fixé car WHISBONE ASH monte sur scène et que c’est parti ! Yes, le son est au top et les lights aussi ! Ca commence tout doux, très classe, très WHISBONE ASH. Je suis trop content, ils jouent mes morceaux préférés. Je suis sûr que c’est pour moi qu’ils enchaînent avec «The King will Come » en troisième titre de la soirée ! C’est vous dire le vivier de tubes que le groupe a à son actif ! Moi je suis aux anges. Ils s’éclatent, ils sont heureux d’être là. Ils nous diront au cours de la soirée que la date de ce soir est la dernière de la tournée.
Tiens, ils arrêtent de jouer. Petit problème de son. Ca ne va pas durer et ça repart de plus belle. Je repars moi aussi, je suis loin, loin dans leurs morceaux. En disque, c’est beau mais en live c’est une tuerie. Ca joue grave et ils sont faciles.
Wouah, c’est trop bon ! Oups, c’est déjà fini. Non, non, non ! Oh, oh, oh, oh, oh !!! Ouais, on a gagné ! Le groupe nous fait un rappel. Le public du Sonograf est heureux, il ne veut pas que ça s’arrête ! « Living Proof » nous re-transporte dans leur monde merveilleux du Hard-Rock 70 classieux.
On finit en douceur avec « Peace » et, cette fois-ci, c’est bel et bien fini.
J’attends car la fois où je les avais vus, ils étaient venus papoter après le set. Là, ANDY POWELL ne viendra pas car il est trop fatigué, sniff. L’équipe du Sonograf nous fait quand même, adorablement, dédicacer nos albums.
Et voilà, il est l’heure de rentrer… Le temps de dire au revoir aux copains Grenoblois qui ne regrettent pas le déplacement et on the road again, je pars avant la pluie. J’ai passé une superbe soirée dans un superbe lieu et j’ai vécu un grand concert.
J’ai fait une découverte intéressante avec MARCO LEWIS, la première partie, et j’ai eu la confirmation que WHISBONE ASH en live, c’est énorme. Et enfin, c’est une très, très bonne surprise que la découverte du Sonograf. Je l’ai déjà adopté et, vue leur programmation, ils risquent de me revoir bientôt ! Et cette fois-ci, je me réserverai un repas parce que ce que j’ai vu, ça avait l’air trop bon !
Je dédie ce report à mon ami Billy avec qui j’avais assisté au concert de WHISBONE ASH au Festival Les Grosses Guitares. LONG LIVE ROCK ’N’ ROLL mon pote, j’espère que tu as kiffé de là-haut !