KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne

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Ouf, ce mois d’octobre se finit ! Il a été, et c’est le moins qu’on puisse dire, blindé en concerts. Je commence à être crevé mais là, je ne peux pas faire l’impasse  sur la date de KISSIN’ DYNAMITE à la Rayonne ! Je préfère ne pas aller voir ACCEPT la veille et être présent à cette soirée (même si a priori pas mal de mes connaissances ont fait le choix contraire) car outre que je suis super fan des Allemands de KISSIN’ DYNAMITE, je n’ai jamais vu MASSIVE WAGONS en live. En plus, le dernier album des KISSIN’ « Back with a Bang » est juste une dinguerie et j’ai hâte de découvrir ces titres en live.

Le mercredi, je pars de bonne heure pour ne pas avoir à trop galérer pour me garer. Et heureusement que j’avais de la marge parce qu’il m’a fallu compter sur les fameux bouchons lyonnais. Il y a même une appellation contrôlée pour eux… Ah, ce ne sont pas pour les mêmes bouchons ? Oups ! En tout cas, merci le GPS d’être là pour nous permettre de ne pas tous nous les taper. J’arrive, malgré une rallonge certaine de temps, assez tôt pour pouvoir faire marcher le food truck avant le début des hostilités. Et cette fois-ci, je ne vous décrirais pas ce que j’ai mangé comme ça Seb 747 ne pourra pas me charrier dans son prochain report, na ! Je rencontre plein de copains et de copines dont certains que je n’avais pas vus depuis Mathusalem.

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AIRSTRIKE à la Rayonne

Le temps est court malgré tout car il y a 3 groupes ce soir. Le premier à monter sur scène est AIRSTRIKE, des Allemands avec un chanteur Péruvien (Julio NORIEGA), et ce groupe m’est totalement inconnu. Ca va être ma découverte de la soirée. Je constate en entrant dans la salle qu’elle est assez dégarnie pour leur arrivée sur scène mais avec Lyon entièrement bloquée, je ne m’affole pas. Le groupe évolue avec le batterie posée sur le côté droit de la scène ; scène très raccourcie avec la partie du fond occupée par le matos de KISSIN’ DYNAMITE, bâché pour l’instant.

Et AIRSTRIKE part fort ! C’est du putain de Hard Rock influencé par AEROSMITH, GUNS AND ROSES avec un putain de chanteur à la mega voix. Il évolue avec un foulard sur le micro, ce qui me rappelle quelqu’un, et d’ailleurs il bouge autant que lui ! Ca bouge grave ! C’est mega bien fait et ils ont une présence impressionnante. Ils sont heureux d’être là et nous délivrent des morceaux qui ne peuvent que ravir les fans de Hard US.

Tout ce que j’aime ! Entre eux et les MERCURY RIOTS, les membres d’AEROSMITH peuvent être tranquilles, la relève est là. AIRSTRIKE a des morceaux qui font bouger tes cheveux en mode automatique. Quelle présence scénique ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums à leur actif. C’est bon, trop bon mais c’est court, trop court. La grande majorité du public, qui s’est étoffé pendant le set, en aurait bien encore repris du « c’est bon pour les oreilles » !

Direction leur stand merch’ pour récupérer leurs deux CDs. Et en plus, il y a un prix si tu prends les deux ! Papotage avec eux et re-papotage avec des copains dont certains sont venus de Suisse.

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Je suis dans les starting-blocks pour MASSIVE WAGONS. Et c’est parti ! Les Anglais attaquent très fort. Gros changement de style par rapport au premier groupe car les MASSIVE WAGONS font, eux, plutôt dans le Punk Rock, mélange de UGLY KID JOE et d’OFFSPRING avec une touche de Hard Boogie enregistré sur un Skate Park.

Ils ont une putain d’énergie et leurs morceaux sont entrainants. La section rythmique menée par Adam BOUSKILL à la basse et Alex THISTLETWAITE aux drums est implacable.

Les guitaristes ne sont pas en reste et Adam THISTLETHWAITE et Stevie HOLL bougent comme des fous furieux sur la scène. Malgré tout, les yeux ont un peu toujours tendance à rester rivés sur le chanteur, Barry MILLS. En effet, si celui-ci communique finalement assez peu avec le public, il est impressionnant car c’est une vraie pile électrique ! En plus, sa voix parfaite pour ce style. Les MASSIVE WAGONS kiffent eux-aussi de jouer à Lyon et le groupe est à donf’,

Comme pour le groupe précédent, le son est top et les lumières aussi.

Je suis heureux de les voir en live parce que ça fait un moment que je les suis mais, bizarrement, je ne prends pas la baffe que j’attendais. Attention, c’est très bien mais j’en attendais beaucoup et il faut dire que AIRSTRIKE m’a mis une grosse, grosse torgnole. Je suis quand même très content car ils ont joué les titres que j’adore. C’est un groupe que je reverrais avec plaisir et peut-être que, cette fois, je la prendrais ma grosse calotte !

Allez, nouvelle pause papotage en mode : « Tu as pensé quoi des groupes ? », « C’est quoi ton prochain concert ? ». Bref, les questions existentielles d’un petit hardos quand il rencontre d’autres petits hardos.

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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

C’est l’heure pour les KISSIN’ DYNAMITE d’attaquer leur set. Et là, la scène est toute utilisée. Il y a un logo géant avec les initiales du groupe en néon en hauteur, des escaliers et deux plateformes éclairées par des lights. Il y a une plateforme au-dessus de la batterie et c’est là que Hannes BRAUN, le chanteur de KISSIN’ DYNAMITE, fait son apparition. Le ton est donné : on va avoir du spectacle !

Les light sont à tomber, le son est énorme et le groupe est aux taquets. Ils sont à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Ils bougent, montent sur le podium au-dessus de la batterie, les guitaristes, le bassiste et le chanteur se mettent en ligne et miment un arrosage du public à la mitraillette magique. Il y a toujours un truc qui se passe sur scène. En plus, ils font participer le public. Hannes nous parle en Français et nous explique qu’il y a des années, ils ont joué pas loin, au CCO, qu’ils aiment Lyon et qu’ils aimeraient bien y rester un peu plus longtemps. Bref, tout pour rendre dingue le public qui chante, bouge, saute.

On est environ 300 mais on chante et on bouge comme si on était 800. Il y a une ambiance de folie à la Rayonne. Il faut dire que leur setlist est en béton armé et que les nouveaux titres sont des armes mortelles en live. Bien-sûr, les anciens sont toujours des bombes atomiques, à l’image de mon morceau préféré « I Will Be King » sur lequel Hannes BRAUN chante sur la plateforme supérieure assis sur un trône avec une cape et un sceptre à la main. C’est la folie dans le public qui reprend le refrain à tue-tête en faisant le kangourou. C’est toujours un putain de moment, ce morceau, mais là ce soir c’est encore plus fort !

J’ai du mal à tout décrire car on est mega gâtés. Il est temps maintenant pour Hannes de se mettre au piano, mais avant il nous explique qu’au piano on peut faire autre chose que des ballades « balladesques » (en Français dans le texte) et c’est sur « Heart of Stone » qu’il va nous le prouver. C’est con, on aurait bien aimé souffler un peu, nous !

Le show continue à se dérouler dans une ambiance de fou, le groupe doit le sentir car ils nous en donnent toujours plus. D’énormes ballons de baudruche rouges sont lancés du balcon dans le public pendant « The Best is yet to Come ». Le public s’amuse à les envoyer sur la scène où ils sont au fur et à mesure récupérés par des roadies… enfin à moins que l’un ou l’autre des KISSIN ne les renvoie dans la foule !  

A la fin du titre, Hannes nous explique que c’est le dernier morceau dans un mélange de Français et d’Anglais que si ce groupe est toujours là, c’est grâce à nous, le public et que si, pendant les heures sombres du confinement, ils avaient pensé arrêter l’aventure, ils s’étaient rappelés que nous étions le pourquoi ils étaient là. Et c’est sur « Not the End of the Road » que le public reprend en chœur que les KISSIN’ DYNAMITE nous le prouve.

S’ensuit un premier rappel où Hannes BRAUN et ses comparses s’amusent à faire chanter la foule sur « Not a Wise Man » et il comprend assez vite l’étendue de notre niveau d’Anglais, lol. On passe ensuite à un morceau électro acoustique où le batteur descend de son perchoir pour venir taper sur un caisson.

On a droit à un deuxième rappel qui finit sur « Raise your Glass » où le public en ébullition fait le kangourou à la demande des musiciens. Trop top !  

Le set se termine. Les KISSIN viennent saluer le public et c’est fini. On est épuisés, sans voix mais mega heureux ! J’ai eu la chance de les voir pas mal de fois en live et c’était toujours top, mais ce soir c’était encore un cran au-dessus. KISSIN’ DYNAMITE est devenu une putain de machine de guerre. En live, ils déchirent tout. Ce groupe est au top, que ce soit la partie rythmique basse, batterie mega efficace, les guitaristes au top ou par la prestation vocale et scénique de leur chanteur. Et scéniquement, ils font de plus en plus fort. Quel plaisir de les retrouver avec cette joie de jouer, de communiquer avec le public ! C’est vraiment le groupe que je n’ai jamais envie de rater.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

En sortant, je m’arrête un moment pour re-papoter avec les copains avant de reprendre la route. Petit passage au stand merch’ bien achalandé mais pris d’assaut. Je ne vais du coup pas attendre de voir si les KISSIN’ DYNAMITE viennent au stand, d’ailleurs j’ai déjà presque tous mes albums dédicacés. Comment ? Qui est une groupie ???

Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée qui aurait méritée de faire salle comble. Je suis sûr que dans quelques années, il y en a qui se mordrons les doigts de ne pas être venus les voir car c’est vraiment un groupe  qui a tout pour devenir énorme.

Tiens à peine sorti de la salle, je tombe sur leur camion arborant un énorme KISSIN’ DYNAMITE. C’est un signe, je les reverrai bientôt, j’en suis sûr !

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VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
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Ce soir, je me rends au Brin de Zinc pour assister au concert de VALLEY OF THE SUN, un groupe que j’avais vu il y a deux ans au même endroit et que j’avais bien apprécié. Le syndrome TI RICKOU a dû déteindre sur moi aussi car j’arrive un peu à la bourre. Je me dis que mince, j’ai raté le début mais coup de chance pour moi, il y a un peu de retard et ça n’a pas commencé. Je réussis néanmoins à me faufiler devant la scène malgré le fait que le BDZ soit blindé comme un œuf. Je suis surpris de ne pas tout à fait voir les têtes habituelles mais il faut dire que ce soir les KISSIN’ DYNAMITE jouent à Lyon et que bon nombre de mes copains s’y sont rendus. Enfin, c’est complet et c’est l’essentiel.

C’est donc avec un petit retard de quinze minutes que les VALLEY OF THE SUN montent sur scène.

Pour la petite histoire, VALLEY OF THE SUN est un groupe de Stoner originaire de Cincinnati, dans l’Ohio. Créé en 2010, le groupe s’est rapidement fait un nom sur la scène Stoner et ils ont fait des tournées avec des groupes tels que les TRUCKFIGHTERS ou les MONKEY3. A ce jour, le groupe a produit sept albums dont le dernier « Quintessence » est sorti en août 2024. C’est d’ailleurs cet album que le groupe vient nous présenter ce soir.

Je me rends compte que contrairement à il y a deux ans, ils ne sont plus que trois sur scène au lieu de quatre. C’est donc en formule trio avec Ryan FERRIER au chant et à la guitare, Chris SWEENEY à la basse et Johnny KATHMAN à la batterie que les VALLEY OF THE SUN nous déroulent un set tambour battant.  

Le public est chaud bouillant et le son est bon. Que demander de plus ? Ah si, peut-être un peu moins de blanc dans les lights parce que pour les photos c’est coton. Mais bon, on fera avec !  

VALLEY OF THE SUN au Brin de Zinc
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Le trio nous propose une setlist vivante et bien rodée qui pioche dans toute leur discographie, même si évidement « Quintessence » est mis à l’honneur. Sans coup férir, les VALLEY OF THE SUN enchaînent leurs tubes énergiques et ça fait mouche auprès du public du BDZ. On assiste à un show classique mais robuste. La voix est précise et puissante, la batterie frappe fort, et le chanteur-guitariste nous offre de bons solos. C’est très fédérateur même si le groupe ne  communique pas ou très peu avec le public.

Ah si, ils communiquent… enfin le chanteur qui réclame une bière. Votre serviteur s’empresse de lui en apporter une mais j’arrive en même temps qu’un gars qui a eu la même idée. Du coup, le chanteur est très content avec ses deux bières !  

C’est déjà l’heure du premier rappel. Le trio sort de scène et le chanteur revient pour un titre électro acoustique seul en scène. A la fin du morceau, le chanteur nous demande : « Vous en voulez encore ? ». Le public hurle que oui. « Vous êtes sûr que vous en voulez une autre ? », redemande le chanteur. C’est donc à la demande du public que les deux autres musiciens remontent sur scène pour terminer le rappel.

Ils ont fait un bon set d’1h30 dans une ambiance à la hauteur du Brin de Zinc.

Pour ma part, je suis crevé et boulot demain donc, à peine le concert terminé, je retourne dans mes pénates sans même m’arrêter au stand merch’ pourtant bien achalandé. Ce soir, les VALLEY OF THE SUN nous ont confirmé qu’ils comptent parmi les groupes à voir absolument en live et pour ma part, je suis content d’être venu.

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SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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Je rentre à peine de Villeurbanne et du concert de KAMELOT, que me revoilà sur le route en direction du Brin de Zinc. Je vais voir un groupe de chez moi qui s’appelle SOHO. Comment ? SOHO. Ah… le tribute à DEEP PURPLE ! Mais non banane, enfin si, un peu. Sauf que là, c’est SOHO DE PROFUNDIS, la reformation officielle du groupe qui faisait des compos avant de faire du tribute que je vais voir. En effet, le groupe vient de rééditer son tout premier album, « De Profundis », disque important dans l’histoire du Hard Rock régional, avec plein de bonus. Suite au décès du premier chanteur Hervé PETIT, ils ont décidé, à la demande de la famille, de reprendre du service pour lui rendre hommage.

Et quoi de mieux que du sang neuf pour le chant ! Stef, l’ancien frontman d’ASSAULTER, un groupe de Thrash annécien, va relever le défi de reprendre les anciens morceaux chanté par Hervé, l’emblématique frontman. Si, comme moi, vous vous souvenez des prestations du personnage, la tâche est ardue, d’autant plus que le Hard Rock, ce n’est pas vraiment le domaine de Stef. Connaissant le nouveau chanteur, j’ai hâte de voir ce que ça va donner… d’autant plus que ça fait dix ans qu’il n’est pas remonté sur les planches !

Allez, direction le BDZ, une fois de plus en famille, mon copain de concert étant déjà sur place vu qu’il officie en tant que manager du groupe. SOHO et moi, c’est une longue histoire d’amour et je les ai suivis dans des endroits quelquefois improbables. Je me souviens de grands concerts phénoménaux et d’un frontman impressionnant. Je n’avais qu’un peu plus d’une vingtaine d’années lorsque l’album « De profundis » est sorti. Le logo d’enfer, la pochette excellente, et la musique… La musique… Ah, la musique… Elle était géniale et les titres étaient tous excellents. Forcément, je les ai entendus maintes et maintes fois en live. Nostalgie quand tu nous tiens… Euh… pardon, je m’égare.

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Parlons un peu du concert. Arrivé sur place, je suis surpris de l’engouement qu’a pris cette reformation. Beaucoup de copains du groupe sont là certes, mais il y a aussi des fans lambdas intrigués par cette nouvelle formation, surtout avec la récente médiatisation à laquelle ils ont eu droit. Je dois me faire une place parmi le public du Brin de Zinc rempli à raz bord et j’arrive à me mettre bien devant.

Il va me falloir attendre encore une bonne heure avant que le concert ne commence, mais j’en profite pour discuter avec les copains et notamment Chris BESSE, le photographe bien connu, tout en observant un Brin de Zinc qui se blinde de plus en plus. Connaissant bien l’endroit, ça ne m’étonne guère que le concert ne soit pas encore commencé mais, comme on le sait bien, ne pas être en retard, ce n’est pas savoyard !

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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C’est donc au bout d’un petit quart d’heure de plus que l’horaire prévu que les SOHO montent sur les planches. Stef devant qui règle son pied de micro, Nico et Jean-Charles – Charlie pour les intimes – la session rythmique et Denis, le fabuleux guitariste se préparent. « Est-ce qu’il y a quelqu’un pour aider les SOHO sur scène ? », demande Stef en rigolant pendant que le trio s’installe.

Avant de démarrer, mon copain Steve, à l’origine de la création du groupe avec Charlie, présente la soirée et explique l’histoire derrière la reformation, la demande de la famille, le fait que groupe va rejouer tous ses titres pour la première fois depuis trente ans malgré les nombreux chanteurs qui ont succédé à Hervé.

Passé la petite introduction, il est temps pour SOHO de démarrer avec « 1984 ». Et dès le début, la magie opère, les souvenirs reviennent. Même si la voix de Stef n’est pas celle d’Hervé (elle est un peu plus agressive), l’approche est quasiment la même. Après ce premier titre qui envoie du bois, on passe à l’incroyable « Ni Dieu ni Maître » et son fameux refrain « N’attends pas qu’on te donne ta chance, c’est marche ou crève, si t’es okay, fait moi confiance,  ne reconnais ni Dieu ni Maître » puis c’est aux titres « Charité » « Charogne » et « Noir Total », de continuer à faire leur œuvre et d’ébranler Barberaz.

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SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc

L’ambiance dans le groupe est à la galéjade entre le chanteur et le trio d’origine. Les musiciens s’entendent et se font plaisir sur scène. Ce qui me surprend agréablement, c’est que j’ai l’impression de retourner dans la fin des années 80 voire le début des années 90 et de voir Hervé déambuler sur les planches. Lorsque le chanteur arrivait, il mettait tout de suite le feu et impressionnait les spectateurs qui, souvent, n’en revenaient pas de voir un tel frontman. Je vous joins une petite vidéo de l’époque mise en ligne par Denis, le guitariste du groupe.

Bon, revenons à nos moutons, et surtout prenons garde car « Gare au chourineur », est un morceau qui parle de meurtriers. « Je voudrais rendre hommage à de grands hommes », annonce Stef avec un sourire. « Nous en avons plein en France », plaisante encore le chanteur en énonçant le nom des plus grands serial killers Français, du plus ancien avec LANDRU au plus récent “Le grêlé”, pour présenter le titre. Ce morceau, malgré son texte inquiétant, a le don de fédérer le public.

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Alors que je m’étais persuadé que la groupe n’allait jouer que six titres, Stef retourne la setlist et.. surprise, voilà cinq titres supplémentaires ! Trop bien ! En plus, ce ne sont que des morceaux que j’adore. « Top Secret », un morceau absolument génial qui ne figurait pas sur l’album mais que j’ai entendu plein de fois en live,  « La mise à mort », « Au quart de tour »  qui secoue le Brin de Zinc avec ce refrain « Faut pas me chercher ! Surtout pas, surtout pas ! J’démarre au quart de tour ! ». Enfin bref, que du bonheur.

Cependant, je me rends compte que Stef force de plus en plus sur sa voix et que, s’il continue à ce rythme-là, la fin va être difficile. Heureusement pour lui, il est temps de clore le sujet « De Profundis ». « Encore un petit dernier et vous nous payer à boire », plaisante le chanteur avant d’interpréter : « Quoi que tu fasses », le dernier titre de l’album et du set.

Denis toujours aussi impressionnant de technique fait feu de tout bois, pendant que Nico, derrière sa basse, continue les chœurs sous les puissantes frappes de Charlie qui tient bien le rythme. Et voilà, l’hommage à « De Profundis » se termine. Cependant, avant de partir, SOHO a un dernier morceau à jouer : « Hervé adorait ce groupe, le chanteur ayant la même tignasse que lui. Vous voyez qui je veux dire ? DEE SNIDER !! », nous dit Stef avant d’entamer « We’re not gonna take it », le titre des sœurs tordues. C’est sur ce titre que se termine le concert hommage à Hervé PETIT. C’est complètement fou, mais j’ai l’impression que l’ombre du défunt chanteur est présente ce soir et que, de là-haut, il regarde la prestation de ses anciens camarades avec nostalgie.

SOHO DE PROFUNDIS au Brin de Zinc
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« Vous en voulez une autre ? », demande Stef au public. Vous vous doutez bien que le public répond positivement. « Avant tout, nous avons un invité qui est dans la salle. Mac, tu veux bien venir ? ». L’ancien bassiste de HEADLESS CROWN monte sur scène et le groupe nous fait une petite surprise en reprenant une nouvelle fois « Au quart de tour » avec Stef et Mac au chant. Etonnamment, même si on sent que ce n’est pas son domaine de prédilection, Mac s’en sort plutôt bien et Stef n’est, à mon avis, pas mécontent d’avoir son copain en soutien. Durant le morceau, un petit moment d’émotion s’installe lorsque le frère et l’un des fils d’Hervé sont invités à monter sur scène avec le groupe afin de rendre hommage une dernière fois au défunt chanteur.

Après avoir remercié une fois encore le public d’être venu et Stef d’avoir accepter de relever le défi, SOHO DE PROFUNDIS descend de scène et déambule dans le Brin de Zinc pour discuter avec tous les copains et les tout nouveaux fans. C’est une superbe prestation que le groupe nous a offert, avec un chant plutôt surprenant mais qui lui va comme un gant. En souhaitant que ce ne soit pas qu’un coup d’un soir, et que le groupe nouvellement reformé soit capable de nous refaire quelques nouvelles choses telles qu’un petit album par exemple. Espérons que ce vœu ne soit pas pieux !

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WIZARD MUST DIE, L’or des fous

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Label : Autoproduit

Sortie : 15 novembre 2024

WIZARD MUST DIE… what is it ? Ben c’est un groupe Lyonnais de Stoner en formule trio avec Florent MICHAUD (guitariste chanteur), Enguerand DUMAS (bassiste) et Robin AILLAUS (le batteur). Ils nous sortent leur 2e album « L’Or des Fous » avec un chant en Anglais. Je suis bien intrigué, d’autant plus que je craque pour la pochette. C’est un bon début, ça !

Et la musique, allez-vous me dire ? On est dans du Stoner avec des touches de Doom, de Rock et de Prog’. Ce n’est pas un disque instrumental mais le chant n’est quand même pas trop présent sur cet album. On sent bien que les membres du groupe préfèrent faire parler leurs instruments.

Perso, je suis très agréablement surpris. C’est vraiment très bon dans le style et en plus, ce qui ne gâte rien, c’est mega bien produit avec un gros son. Les morceaux sont construits avec plein de changements de rythmes et on a une vraie ambiance musicale. Alors bien-sûr, ce n’est pas un CD pour faire la fête et se tortiller en mode « Danse des Canards » car l’ambiance y est plutôt sombre mais les WIZARD MUST DIE t’emmènent dans leur monde et quand ça chante, ça matche. La voix est parfaite pour leurs compos.

Yes, un groupe Lyonnais de qualité à découvrir d’urgence pour les aficionados du genre et les petits graisseux curieux ! J’avoue que je ne les connaissais pas avant cet  album mais je mets 4 pics à ce « L’Or des Fous ».