Mercredi 25 septembre 2024 à La Penne sur Huveaune (13)
Report et Photos : TI-RICKOU
Mais c’est quoi cette date qui tombe à peine deux semaines avant le jour du concert ?!!! Putain, c’est le guitariste Hollandais ADRIAN VANDENBERG ! Beaucoup l’ont découvert comme guitariste de WHITESNAKE mais moi je l’adorais déjà avec VANDENBERG et j’ai toujours suivi sa carrière. Malheureusement, je n’ai jamais pu le voir en live… Vous comprenez aisément que je suis comme un dingue ! CHRIS voulait le faire passer au CHERRYDON et il n’a pas hésité à prendre le risque de sauter sur une date vide, même aussi proche, dans la tournée espagnole du guitariste pour le booker. Et bingo, il a remporté la seule date en France !
Comment ça, il va jouer du WHITESNAKE ? C’est un tribute au Serpent Blanc ? Non, car il a prévu de jouer du WHITESNAKE, ce qui est un peu normal, mais il va aussi interpréter du VANDENBERG.. Je ne t’écoute plus, je ne suis plus là ! Je suis déjà en route pour Marseille. Le Monsieur peut jouer ce qu’il veut, que ce soit les « Quatre saisons » de VIVALDI (ah non, ça c’est ULI JON ROTH qui l’a fait !) ou n’importe quoi d’autre, ce ne sera que du bonheur.
Les Dieux du Hard-Rock sont avec moi ! Il fait beau, il ne flotte pas. Je me retrouve quand même bloqué à 4 kms de la sortie d’autoroute mais ça va, j’ai prévu de la marge. Et effectivement, j’ai vraiment prévu large : je me retrouve devant la salle 1h30 avant le concert, ce qui me laisse le temps de papoter avec CHRIS du CHERRYDON. Il est un peu anxieux et espère que les gens vont venir car, malgré une grosse promo, les préventes sont faibles.
Je vois que sur la partie merch’, il n’y a pas de CDs en vente mais j’y trouve des T-Shirts de VANDENBERG avec la date de ce soir dans le dos, des casquettes et des affiches du concert de ? Ce soir ! Je récupère mes achats faits à BAD REPUTATION directement auprès d’ERIC COUBARD qui n’aurait loupé ce concert pour rien au monde. En plus, il vient de ré-éditer TEASER, le premier groupe d’ADRIAN VANDENBERG, un groupe de Hard-Rock à la BAD COMPANY.
Le temps passe mais dire que la salle est clairsemée est un euphémisme. Il est encore tôt et j’espère que ça va changer car cette soirée mérite beaucoup mieux. Allez, c’est l’heure de me restaurer donc pizza, réhydratation et papotage évidemment !
Petit à petit, les gens arrivent. Les T-Shirts WHITESNAKE aussi. On s’approche de l’heure du début et là, ça devient pas mal plus compliqué d’aller sur le devant la scène car par un prompt renfort, il y a maintenant plus de 150 personnes collées dessus et le chiffre va continuer à monter au cours de la soirée. Derrière la batterie, il y a un énorme logo VANDENBERG lumineux.
Le groupe débarque sur scène. C’est une formation basse, batterie, guitare et chant. L’ambiance dans la salle est bien chaude et les gens sont aux taquets. Comme d’habitude dans cette salle, le son est bon et les lights sont superbes (sauf le blanc clignotant qui est galère pour les photos). Avec les glaces au plafond, l’effet est top.
ADRIAN VANDENBERG ne s’est pas contenté de prendre un tribute pour l’accompagner. Ses musicos, il les a choisis et très bien choisis ! La partie rythmique est très solide, efficace et le chant de MATS LEVEN est parfait. Sa voix est très proche de celle de COVERDALE… enfin celle qu’il avait à l’époque car malheureusement en vieillissant, il n’arrive plus à chanter comme ça (ce qui est tout à fait normal).
Et ça matche grave ! Aussi bien sur les morceaux de WHITESNAKE que ceux de VANDENBERG. Oui, vous avez bien lu : du VANDENBERG !
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J’en aurais personnellement aimé plus car c’est plus rare à entendre en live que les morceaux de WHITESNAKE joués par tous les anciens guitaristes du groupe. Mais c’est clair qu’en voyant la réaction du public sur les covers de WHITESNAKE, on comprend pourquoi. Comment pourrait-il en être autrement ? Ces morceaux sont des petits bijoux, des bombes atomiques que les gens connaissent par cœur et qu’ils chantent avec le groupe.
« Here I go again », « Still of the night », « Fool for loving », etc, tous ces titres touchent plus les gens qu’un « Your love is in vain », pourtant sublime, de VANDENBERG.
Moi, je prends les morceaux de VANDENBERG avec bonheur. C’est du bonus car je suis venu pour ADRIAN et je ne suis pas déçu. Quel guitariste ! En plus, tout comme ses musiciens, il est heureux d’être là. Il le dit et ça se voit.
Gros, gros set. Voire énorme. Et d’un seul coup, c’est fini. Je n’ai pas vu le temps passé. Quelle baffe !!
La question est maintenant de savoir si ADRIAN va venir dédicacer. Le bassiste est le premier à venir dans la salle mais la plupart des gens attend ADRIAN les bras chargés de vinyles, de CDs ou de photos. Je ne résiste pas à aller faire ma groupie. Bon, je ne pourrais pas faire de photos avec lui car il y a trop de monde derrière moi mais j’ai quand même droit aux signatures sur 3 de mes CDs et sur une mini-guitare. Après les setlists, les peaux de batterie, je viens de me trouver une nouvelle collection : les mini-guitares signées, lol !
Je fais quand même un selfie avec le bassiste. Je vais remercier CHRIS pour cette soirée, un CHRIS qui a réalisé un de ces rêves : faire jouer ADRIAN VANDENBERG au CHERRYDON. Et en plus, il y a eu du monde ! Bien joué, mon ami ! Pour ma part, j’ai passé une superbe soirée dans cette salle que j’adore et rien que d’y penser à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai encore des étoiles dans les yeux. A la prochaine, le CHERRYDON, the place to be ! Bien-sûr, les absents ont eu plus que tort mais j’en connais qui pleurent encore de n’avoir pu se dégager à temps pour venir.
Un grand merci à CHRISTIAN IMPERATO pour l’accred’, la photo de la setlist et le partage de sa passion !
P.S. : une dédicace spéciale à JEAN RIBOUD, rédacteur chez Pavillon 666 – sous le pseudo DER LEHRER – pendant des années et fan inconditionnel de notre musique. Outre que tu étais une personne adorable, la scène underground te doit beaucoup. Adieu Jean, repose en paix !