Chronique By METALFREAK
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WAR DOGS – Only the Stars are Left
Label : Fighters Records
Sortie : 15 octobre 2024
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On avait laissé les Espagnols de WAR DOGS en 2020 avec la sortie de l’excellent “Die by my sword”, qui lui-même faisait suite à leur premier EP éponyme sorti deux ans plus tôt. WAR DOGS, ça a été il y a quatre ans une excellente surprise pour peu qu’on adore le Heavy Metal, tendance Speed, fortement influencé par la NWOBHM de la première moitié des années 80. Et rien que de dire ça, on sent les metalleux les plus nostalgiques commencer à frétiller de la veste à patches.
Car en effet, le quatuor d’Elche a très bien écouté les premiers albums d’IRON MAIDEN avec Bruce Dickinson et on ne peut pas nier les influences de MANILLA ROAD, CLOVEN HOOF, SATAN, BLITZKRIEG , OMEN voire le MERCYFUL FATE des deux premiers albums tant le Heavy Metal Epique de WAR DOGS nous ramène aux meilleures heures de cette époque bénie.
Et pour ce deuxième full length, WAR DOGS confirme tout le bien qu’on a pu en penser lors des écoutes du EP et du premier album. Pourtant, ça commence tout calmement avec une traditionnelle introduction instrumentale acoustique, “The hour of fate”, qui sonne comme un calme relatif avant une tempête annoncée. D’entrée, WAR DOGS nous prend à contre pied avec un “The Prosecution” mid tempo là où on aurait pu s’attendre à se prendre une volée de bois vert à grand coup de Speed Metal.
Malgré tout, les riffs sont incisifs, les mélodies bien présentes et le chant très posé d’Alberto Rodriguez sonne comme celui d’un certain Bengt Anders Wallentoft sur un certain “The lord of flies” d’AXE WITCH (1983). La partie instrumentale est purement divine, nous ramenant plus de 40 ans en arrière avec des duels de guitares que ne renierait pas la Vierge de Fer.
C’est avec “Riders of the Storm” que ça s’énerve un petit peu, véloces sans pour autant franchir les frontières du Speed Metal (si tant est qu’elles sont définies autrement que par le ressenti de chacun), les cavalcades de riffs nous emmènent une fois de plus dans cet Epic Heavy Metal qui doit autant à la NWOBHM de SATAN qu’au Power Metal US des premiers OMEN.
Et tout l’album garde cette dynamique d’un Heavy Metal, puissant et racé, alternant avec le Speed Metal pur jus (Riders of the Storm”, “Astral Queen”, le long “Vendetta”, “The seventh Seal”) et le Heavy Metal traditionnel (“The Prosecution”, “Heaven’s Judgement”, “Fallen Angel”, “Only the Stars are left”, “The Vengeance of Ryosuke Taiwara”). Et, histoire d’illustrer au mieux la thématique de l’album, le groupe n’hésite pas à se fendre de quelques intros ou de narrations bien senties par ci par là.
Bref, une réussite !