W.T.R. / Le Webzine de Ti-Rickou

Vendredi 27 septembre à Seyssinet Pariset (38)

Photos : TI-RICKOU et l’ALIEN – Report By TI-RICKOU

J’ai vraiment du mal à me rappeler la dernière fois où j’ai mis les pieds à Grenoble pour un concert, moi. Je dirais dans les 5 ans et c’est un minimum. En tout cas, ça fait trop longtemps. La soirée programmée ce soir, BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade, est carrément immanquable avec uniquement des copains sur scène et des tonnes de copains attendus dans la salle.

En plus, ce n’est pas dans Grenoble même mais à l’Ilyade de Seyssinet-Pariset. Sur le chemin pour y aller, je me rappelle soudain pourquoi je n’aime pas aller là-bas (à part le fait qu’il y ait des montagnes) : les bouchons ! J’ai vraiment cru que le GPS délirait quand il m’avait annoncé une heure trente de plus que le trajet normal quand je suis parti. Mais sortie des bureaux un vendredi plus être en direction de Grenoble, c’est le combo gagnant.

Je commence à rager car c’est ELECTRIC SHOCK qui ouvre la soirée : je ne peux pas louper le groupe d’ANTOINE VOLAT et de LITTLE ANGUS quand même ! Ouf, le GPS me propose finalement un itinéraire bis et au final, j’arrive même en avance. Trop fort.

Dès mon arrivée sur le site, c’est la tournée des bonjours qui commence. Il y a plein de gens que je n’ai pas vus depuis Mathusalem, en plus toute le team de W.T.R. est là, sans parler de la team Soil Chronicles. En clair, si on foire ce report et les photos, je crie ! J’aurais bien aimé continuer à papoter mais l’heure tourne et je me rends vers le front de scène où il y a encore un peu de place pour le moment. J’y retrouve d’autres potes, plantés au même endroit, aux taquets et je continue à papoter avec eux.

Pas trop longtemps parce que c’est parti ! ANTOINE et les siens attaquent le set en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Avec leur Hard Rock des familles, c’est le niquage de nuque  et guitare magique assurés. ELECTRIC SHOCK, ça déménage sa mère-grand dans les noix.

Sur scène, c’est toujours impressionnant : ils se donnent à fond, ils courent, ils bougents, ils interagissent avec le public. LITTLE ANGUS est impériale en guitare hero. Et ANTOINE, que dire sur lui que je n’ai pas encore dit ? Il a une putain de voix qui matche grave avec la musique d’ELECTRIC SHOCK. Chaque fois que j’ai la chance de voir ce chanteur, je trouve qu’il a pris une aisance incroyable sur scène. Bien-sûr, je n’oublie pas les autres membres du groupe car ils sont eux-aussi très en forme et bigrement efficaces.

Le résultat est un public qui réagit aux morceaux et une ambiance qui fait monter direct la température de la salle. La set list est un mélange de morceaux des différents CDs d’ELECTRIC SHOCK et ça cartonne sec. Bon ben, c’est déjà fini… Je suis déjà KO, ça commence fort cette soirée !

Allez, pause hydratation et… papotage avec les copains, copines. Qui a dit que j’étais bavard ? On parle des derniers concerts qu’on a vus et de ceux qu’on compte allez voir et en ce moment, il y a de quoi faire ! En tout cas, une chose est sûre, on est tous très contents de se revoir !

Le temps passe cette fois-ci aussi trop vite et il me faut retourner dans la salle où c’est maintenant au tour des WHISKY OF BLOOD de monter sur scène. Une des raisons qui font que cette soirée était immanquable, c’est que les WHISKY OF BLOOD font la release party de leur nouveau bébé : « Diablesse of Revolution ». Ils sont chez eux, à Grenoble, devant leur potes, leur amis, leurs familles, c’est sûr, ça va déménager !

Et là on est direct en mode « les préliminaires, connais pas ». On se prend une tournée de baffes Hard Rock ‘n’ Roll pour bien commencer le set. Ils sont purement et simplement déchaînés. Ils bougent, ils sautent (même dans le public, n’est-ce pas SWINDLER ?). Ils sont tous en grande forme. OK, je ne suis pas objectif car j’adore ce groupe, la voix de LORD WHISKY, leur énergie et leur joie de jouer.

On ne dirait pas que certains morceaux sont tout frais, ils les maîtrisent parfaitement et s’éclatent à les jouer. Le public est bien présent dans la salle (on est environ 300) et le taquet monte encore d’un cran à chaque apparition de leur diablesse sexy sur scène. Elle mène la danse lorsqu’elle monte sur scène avec eux et leur verse des rasades de whisky (étonnant non, du whisky… ). Au premier rang, j’en vois certains qui ouvrent la bouche en espérant en avoir eux-aussi une rasade !

On est dans une pure ambiance sex and rock ‘n’ roll. Quel set des copains !! Et comme je l’avais pressenti lorsque j’ai fait la chronique de leur nouvel album, les nouveaux morceaux, en live c’est une tuerie.

Je suis sûr qu’ils auraient pu jouer des heures de plus mais bon il reste encore un groupe à venir. En tout cas, WHISKY OF BLOOD a chauffé la salle au fer rouge ce soir ! Il me faut maintenant récupérer un peu avant la suite mais quelle putain de baffe j’ai pris. J’adore cette config’ de groupe.

Je profite de la pause pour aller faire un petit tour à l’extérieur et papoter avec les membres d’ELECTRIC SHOCK. Je croise aussi YVES CAMPION (METALLIAN, NIGHTMARE) qui me rappelle la prochaine date, ici même, de NIGHTMARE (avec AVALAND en première partie) pour fêter les 40 ans du groupe avec tenez-vous bien la présence sur scène des frères JO et DAVID AMORE, mais aussi de NICOLAS DE DOMINICIS, de JEANNOT STRIPPOLI et de STEFF RABILLOUD, tous anciens membres du groupe.

Allez, c’est l’heure pour BLACKRAIN de monter sur scène ! Là-aussi, il y a un évènement à ne pas louper pour les fans du groupe : c’est un des derniers concerts de MAX 2 car il va quitter le groupe. Pour ceux qui ne le savent pas, MAX 2 est l’un des fondateurs du groupe avec SWAN HELLION.

Il y a un rideau devant la scène et le chant des haut-savoyards, l’entame du set de BLACKRAIN, retentit. Et c’est parti ! Bon, pour l’instant pas de surprise pour moi. Il faut dire que je les ai vus en début d’été à Lyon en première partie de STEEL PANTHER avec FRANCKY COSTANZA à la batterie et qu’ils avaient fait un concert à déboîter la Mère Richard dans les St Marcellins.

Encore une fois, ce soir, ça envoie le bois ! MATT, le bassiste, semble monter sur ressorts, FRANKY est souverain derrière ses fûts, MAX 2 avec son haut de forme assure un set de guitare sans faille et SWAN est, comme toujours, étonnant de par ses prestations vocales. Ils ont en plus continué à travailler le visuel en rajoutant des éléments scéniques, comme l’arrivée de Jésus, le passage sur scène d’un monstre juché sur des échasses, etc.

Depuis quelques dates, Jésus, après avoir distribué quelques tonnes d’hosties (euh, plutôt de médiators), se joint au groupe en prenant une guitare. Ce soir, le changement annoncé est là : c’est JEREMY/Jésus qui va remplacer MAX 2. SWAN est ému quand il l’explique et l’émotion est palpable au sein des membres du groupe… et dans le public.

Ils ont eu beau se préparer à ce moment, c’est toujours difficile de voir partir un ami de si longue date. Ils ont préparé une mise en scène pour la passation : SWAN enlève sa guitare et la remet à JEREMY en disant : “C’est lui qui va faire mon boulot”. Et c’est reparti mais à trois guitaristes cette fois. Le petit nouveau à la pêche et une envie de jouer qui se voit et fait plaisir à voir. On vit un moment exceptionnel dans l’histoire de BLACKRAIN.

La set list est une tuerie. L’ambiance dans le public est à un point culminant. Les refrains son repris en chœur et avec cœur. Les BLACKRAIN, eux-aussi sont en territoire connu et leurs copains sont là – d’autant plus que ça faisait, ainsi que nous l’a dit SWAN en entrée de show, un bout de temps qu’ils n’avaient pas joué à Grenoble. Et tout cela les poussent, les portent même, ils nous délivrent une mega prestation !

Tiens, tout comme leurs potes de WHYSKY OF BLOOD, ils donnent à boire au gens du premier rang… sauf que là, c’est de la bière !  

Le temps file à toute vitesse. Leur reprise de « We’re not Gonna take it » fait comme d’habitude carton plein et le public est surchauffé : il danse, il chante et hurle en chœur avec eux les paroles de ce morceau culte de TWISTED SISTER. On est bien. Et oui, on veut un rappel ! Et surtout, on ne veut pas que ça s’arrête. Mais comme tout a une fin, le set se termine. Une véritable apothéose !

Allez c’est fini, snif. Tout le groupe descend au stand merch’ où les gens se précipitent pour acheter des T-shirts, des CDs, des goodies ou récupérer une affiche gratuite, faire dédicacer des photos ou simplement leur dire merci pour le concert. Les stands d’ELECTRIC SHOCK et de WHISKY OF BLOOD sont, eux-aussi pris d’assaut. Avec la foule, c’est compliqué d’atteindre le stand mais je prends mon mal en patience car je veux quand même dire à MAX 2 qu’il va me manquer. Après, quitter BLACKRAIN pour entamer une carrière solo (sous le nom d’AXEL ZIMMERMANN), c’est son choix. Toute l’équipe de W.T.R. se joint à moi pour lui souhaiter le meilleur. Je fais un selfie avec lui (j’en ai déjà fait un avec FRANCKY COSTANZA plus tôt) et il est temps pour moi de dire au revoir aux copains que je croise. Et c’est parti, on the road again !

Cette HARD ROCK PARTY a été une putain de soirée. Elle prouve qu’on peut attirer du monde en n’ayant que des groupes français et locaux (ou presque, vu que les BLACKRAIN sont de Haute-Savoie). J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir ELECTRICK SHOCK. Quelle joie d’avoir revus les WHISKY OF BLOOD. Je crois que la dernière fois c’était pour leur show avec MISANTHROPE à l’Ampérage. Ca date ! Pour ma part, je suis tout bizarre. Je soutiens BLACKRAIN depuis tellement longtemps que je ne m’étais pas dit qu’il pouvait y avoir un changement de membre de ce type. Jusqu’à présent, seuls les batteurs ont changé (quoique FRANCK continue à assurer quelques shows lorsque FRANCKY est retenu par LES TAMBOURS DU BRONX). Mais je ne suis pas inquiet car ce BLACKRAIN là peut encore grimper des échelons. C’est à peine fini que j’ai hâte de les retrouver. Vraiment heureux d’avoir été là, à l’Ilyade ce soir.

See you later my friends and long live rock ‘n’ roll !!!