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Commentaires fermés sur NACHTBLUT, Todschick
Chronique By TI RICKOU
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NACHTBLUT – Todschick
Label : Napalm Records
Sortie : 21 février 2025
Qui a dit que je n’étais pas ouvert musicalement ? C’est complètement faux, à part la musique de bourrins qui beuglent, je suis très open ! La preuve, avec cet album de NACHTBLUT, on est dans du Dark Metal allemand chanté en allemand. Si ce n’est pas de l’ouverture d’esprit, ça, je ne m’y connais pas ! Et non, je n’ai pas perdu un pari, je n’ai pas été très méchant et je n’agis pas sous la menace. Je suis juste curieux.
Alors musicalement, j’aime bien. L’ambiance, j’aime bien aussi et j’avoue que l’allemand matche bien avec la musique. Mon problème vient de la voix. Alors pas quand elle est normale parce que, là, j’aime bien, en revanche, quand le chanteur prend une voix de canard sous hélium, là j’aime beaucoup moins. On peut même dire que je déteste carrément, presque autant qu’une grosse voix growlée, c’est pour vous dire !
Dommage car pour moi, ça leur coûte des pics. J’en mets quand même 3 à ce « Todschick » pour les morceaux et pour l’ambiance générale de l’album. Pas pour la pochette parce que, perso, je n’aime pas du tout. Elle me fait trop penser à du Black Metal.
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Commentaires fermés sur ELLIS MANO BAND, Morph
Chronique By TI RICKOU
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ELLIS MANO BAND – Morph
Label : SPV
Sortie : 21 février 2025
Alors normalement, cet album d’ELLIS MANO BAND, c’est du Hard Rock. J’ai bien dit : normalement. En tout cas, c’est ce qui est écrit en descriptif sur la fiche presse.
Après je dirais que oui, c’est effectivement du Hard Rock mais 70 et teinté de Rock Sudiste avec des touches de Blues. Sur certains morceaux, on a des envolées d’orgue Hammond, une voix rauque et chaude, des morceaux avec des variations de rythme comme dans « For all I Care », par exemple. « Scars » quant à lui est un Blues.
Enfin, pour résumé, c’est un album pour fans de Blues Rock Hard 70. Tout ce que ma chérie à moi adore, lol. Allez, 3 pics.
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Commentaires fermés sur AIRBOURNE et ASOMVEL au Transbordeur
Vendredi 07 février 2025 à Villeurbanne (69)
On est vendredi soir et c’est reparti ! Je sors du taff et je prends directement la route pour aller voir AIRBOURNE au Transbordeur. Lorsque j’arrive, il y a une file de malade. C’est, je crois, la plus grande file que j’ai eu l’occasion de voir au Transbo. Ca continue bien après le parking. Incroyable ! Les portes sont déjà ouvertes et je me place dans la queue où je rencontre des gens sympa. L’orga est au top parce que malgré la file, je n’attends pas longtemps avant d’arrivée à l’entrée.
C’est cool, la première partie n’a pas encore attaqué, j’ai donc le temps, pour changer, de me prendre une petite mousse. Je prends les couloirs pour aller dans la grande salle et comme il fallait s’y attendre, c’est blindé mais ça va encore. J’arrive même à me faufiler pour me retrouver au troisième rang.
Report : LOLO SIXTY NINE
ASOMVEL au Transbordeur
Cinq minutes après, ASOMVEL débarque sur scène. Je ne les ai jamais vus auparavant. C’est un groupe de Hard Rock anglais qui, à l’époque, évoluait en trio. Mais ce soir, avec le rajout d’un guitariste, c’est en formation à quatre qu’ils se présentent. D’après ce que j’ai lu, Ralph, le bassiste-chanteur, est le neveu de leur ancien chanteur, décédé il y a pas mal d’années dans un accident.
Le groupe joue un Speed Rock ‘n’ Roll à la MOTORHEAD. Si sur scène, le chanteur n’a pas le charisme de Lemmy, il en use les mimiques à fond (position de la basse, etc). On dirait un Lemmy junior tellement il est influencé par lui. Il ne s’agit quand même pas d’un tribute band car leurs compos tiennent bien la route. Ils jouent fort, très fort. Je suis même obligé de mettre mes bouchons d’oreilles, tout comme j’étais obligé de le faire lors des concerts de MOTORHEAD.
ASOMVEL au Transbordeur
Pour une première partie, c’est super sympa mais ils ne sont, à mon sens, pas encore prêts pour faire une tête d’affiche. C’est une première partie à l’image de MOTORHEAD comme la seconde sera à celle d’un AC/DC d’il y a très longtemps.
Leur set terminé, je ne bouge pas de ma place car la salle est maintenant blindée comme un œuf et on ne peut plus bouger. J’ai soif mais je préfère ne pas tenter le coup… surtout que j’ai réussi à gratter un rang ! L’attente est courte. Ce soir, il y a beaucoup de monde que je connais sur place. Avant qu’AIBOURNE arrive, on entend « Run to the Hill » de MAIDEN. Ca fait monter l’ambiance avec le public qui commence à chanter. Ca sent la cavalerie qui va arriver.
Il est l’heure, AIRBOURNE va entrer en scène. L’intro « The Judgement Day » de Terminator 2 retentit et dès que l’intro s’arrête, AIRBOURNE déboule sur scène et met le feu avec « Ready to Rock » issu de leur troisième album « Black Dogs ». J’avais remis mes bouchons d’oreilles par sécurité mais je les enlève car ce n’est pas nécessaire et pourtant AIRBOURNE, ils en mettent. Bon, j’ai dû les remettre dès le deuxième morceau, qui n’est autre que « Too much, too Young, too Fast » de leur fabuleux premier album. C’est un super morceau que j’adore. Ca part très, très bien.
Dès le cinquième morceau, « Girls in Black », Joël O’KEEFFE entame son tour de salle habituel perché sur les épaules d’un roadie. Petit bain de foule bien sympathique qui électrise la foule.
Joël remonte sur scène et derrière ils attaquent sur « Bottom of the Well ». Ce qui est génial, c’est qu’ils ont intégré à ce titre des parties de « Ghosbuster ». Les gens sont aux taquets et chantent à tue-tête. Mais pas de temps mort, ils enchaînent avec un « Breakin’ outta Hell » toujours à bloc !
Arrive un moment de leurs shows que j’aime où pendant « It’s all for Rock ‘n’ Roll », ils sortent le Lemmy Bar. Pour les novices, j’explique. Ils sortent un caisson avec le logo MOTORHEAD, ils posent une bouteille de Jack et des pintes de bière dessus avec des grands gobelets vides dans lesquels ils mettent de la glace. Joël remplit chaque verre à moitié de Jack (ce qui fait pile poil 4 verres) et la bouteille est torchée. Après, il fait péter le Coca dans chaque pinte et il sert la pinte à chaque musicien. On voit leur sérieux car ils boivent juste une gorgée de ce breuvage avant de filer la pinte à quelqu’un dans la fosse. Le verre circule dans la foule. C’est un moment de partage très Rock ‘n Roll et bien sympa.
AIRBOURNE au Transbordeur
Derrière, on a droit à « Stand up for Rock ‘n’ Roll » et AIRBOURNE sort de scène. On se dit : « Ouah, c’est passé super vite ! » mais neuf chansons, c’est quand même un peu trop court. Ca sent le faux rappel.
Evidemment, ils reviennent et nous ressortent un classique avec la sirène d’alarme manuelle qui retentit. Joël la fait tourner de plus en plus vite. Ceux qui n’ont jamais vu ça hallucinent. Le groupe enchaîne sur « Light it up ». Le Transbo est en délire. Ca slamme à mort sur l’ensemble de la salle (et pas juste à un endroit comme d’habitude). Ils sont à fond pour jouer les deux derniers titres, « Rock ‘n’ Roll for Life » et « Running Wild« . Ils font d’ailleurs durer ce dernier morceau tout au plaisir d’être sur scène.
AIRBOURNE au Transbordeur
Et voilà, c’est fini. C’était une fois de plus génial, tout le monde est unanime. En général, chaque fois que je vais voir AIRBOURNE, c’est parce qu’ils ont sorti un nouvel album. Là, ils n’ont rien sorti depuis 2019. Ca fait un peu tournée « best of » mais, pour ceux qui les ont déjà vus, AIRBOURNE reste AIRBOURNE. Ceux qui ne les avaient jamais vus sont à peine sortis de la salle qu’ils veulent les revoir. Quant à moi, je suis content, j’ai réussi à choper un médiator !
Il est des groupes comme ça qui font que, rien qu’en les écoutant, on se retrouve à vérifier sur un quelconque calendrier si on est bien en 2025, voire si on est tout bonnement bien au vingt-et-unième siècle.
Prenons les barcelonais de LOANSHARK, par exemple. Ils sont tellement restés musicalement ancrés en 1985 que c’est à se demander s’ils ont connu les Jeux Olympiques de 1992, l’ascension de Lionel MESSI jusqu’à ses huit ballons d’or ainsi que les cinq victoires en Champion’s League de 1992, 2006, 2009, 2011 et 2015, l’inauguration de la ligne 9 du métro ou l’inscription des sept œuvres de GAUDI au patrimoine mondial de l’Unesco !
Chez LOANSHARK, on reste dans un registre musical issu du Heavy, Speed Metal très en vogue dans les 80’s grâce à des albums comme “Night of the blade”, “Born in America”, « Defenders of the faith”, “Tooth and nail”, “Fire in the brain” ou “Licence to kill”.
Le trio, formé en 2017 autour du bassiste Aless “OPPOSSED” (CRIMSON STORM, OPPOSSED), du batteur Angel SMOLSKI (RAPTORE) et du guitariste qui chante Lögan HEADS (ALKOHOLIZER, CRIMSON STORM) nous sort son premier full length “No sins to confess” après un EP en 2018 nommé “The warning sessions” et une… compilation en 2021 (“The Gangland tapes”) regroupant les deux singles sortis en 2019 et 2020, ainsi que l’EP ! Autant dire que, vues les autres formations dans lesquelles jouent les membres de ce trio, ce n’est pas à eux qu’on va apprendre le Heavy Metal de la génération précédente, celle des balbutiements du genre.
Chez LOANSHARK, on aime le old school et, non seulement ça se voit, notamment grâce à cet artwork – réussi – qu’on n’ose plus proposer depuis quatre décennies, mais aussi ça s’entend !
Depuis quelques années, il y a bon nombre de jeunes groupes qui ne jurent que par l’époque bénie des mid eighties, mais je me dois de reconnaitre que, sans faire injure à bon nombre de sorties du genre, je n’ai pas pris un si belle claque vintage depuis le “Unconditional absolution” de METAL INQUISITOR !
Ce premier album de LOANSHARK a tout pour ravir jusqu’aux plus difficiles des nostalgiques, qu’ils soient quadra, quinqua ou au-delà et séduira pour sûr la dernière génération en recherche des racines du genre.
Avec des rythmiques souvent enlevées sans pour autant chercher à atteindre les frontières du Speed Metal, un chant bien porteur du genre et une production à l’ancienne, tout est fait pour qu’on se fasse un superbe voyage dans le temps de quarante années en arrière.
En prime, le trio se permet le luxe d’une reprise d’un groupe dont on n’a plus entendu parler depuis des lustres, MARSEILLE, avec un “Open fire” tiré de l’album “Touch the Night” de 1983.
Bref, encore une belle remontée dans le temps de la part d’un groupe prometteur ! Personnellement, j’adhère !
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Commentaires fermés sur CRAZY LIXX, Thrill Of The Bite
Chronique By TI RICKOU
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CRAZY LIXX – Thrill Of The Bite
Label : Frontiers Music
Sortie : 14 février 2025
Le vrai Hair Metal vous manque et bien, soyez heureux, bande de petits graisseux, fans des premiers MOTLEY CRUE, POISON, RATT, SKID ROW et des Gunners, les Suédois de CRAZY LIXX sont de retour et ils ne se sont pas calmés. Et ce, pour notre plus grand plaisir.
Ils nous sortent « Thrill of the Bite » qui est un mega album de Hard Sleaze, joyeux et hargneux. Le compte est vite fait : 10 titres, 10 brûlots. Je suis en train de me prendre une mega baffe les copains ! Il y a tout ce que j’aime dans cette musique avec des morceaux béton, des refrains qui restent longtemps en tête, des putains de riffs, des solos qui déboîtent et cette voix légèrement nasale !
Allez, on repique le legging et le maquillage de sa sœur, on se crêpe les cheveux et on court faire un tour sur le strip de L.A. ! Je ne vais pas vous donner mon morceau favori sur ce disque parce que, tout simplement, j’adore l’intégralité de cet album et je lui attribue 5 pics ! Yes, yes, yes !