Category: Live reports

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2023

Report et photos by TI-RICKOU

« Bon chérie, on fait quoi ? On y va au PWOA ou pas ? » « Ca dépend de ta fille, si elle a cours le samedi matin, c’est mort… » « Heu, elle l’aura quand son planning ? » « Le lundi de la rentrée, patate ! ».

Putain, ça me ferait vraiment chié de louper ça ! L’affiche est béton avec pas moins de 6 groupes que je n’ai jamais vus en live. 6 groupes auxquels se rajoute 3 autres que j’adore.

En plus, il y aura plein de copains et de copines ! Et puis le site est mega cool. Sans compter qu’ils ont annoncé un retour de la canicule et qu’aller me baigner avant le fest et manger un plateau de fruits de mer ne serait pas pour me déplaire.  OK, pas la peine que j’argumente car ma chérie est tout autant que moi aux taquets.

Yes, le feu est vert, on peut y aller ! Je suis à fond le vendredi soir pour prendre la route. Fille récupérée au lycée, chérie récupérée au boulot, plein de la voiture cher mais fait ! C’est parti, go pour Torreilles, la cité du heavy metal pour ce week-end !

Je roule sur l’autoroute quand soudain un truc attire mon œil… Tiens ce van suisse devant nous, je suis sûr qu’il va aussi au fest. Yes, j’ai bien vu ! Il est écrit SIN SCARLETT à l’arrière du van et c’est bien l’un des groupes à l’affiche du PWOA. Putain, ça c’est drôle ! Je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive. On se suit, on se dépasse, on se re-dépasse jusqu’à ce que le groupe s’arrête pour faire une pause. Bon ce n’est pas grave, on se verra demain.

Arrivée à notre base du week-end, un plouf dans la piscine suivi d’une énorme marmite de la mer à Port-Leucate. J’espérais pouvoir passer sur le site du PWOA mais les filles sont trop nazes. Je me console en me disant qu’on retrouvera les copains demain et que, de toute façon, ils ne sont pas tous arrivés. Donc dodo, petit-déjeuner des champions et plouf des filles dans la piscine (heu, moi je suis courageux mais pas Breton. L’eau est à 24 !).

Bon, je veux rien dire, mais il faudrait quand même y aller, on va finir par être en retard !! Tu es sûre que ça commence à 13h30, chérie ? OK, du coup on part tranquille. Sauf que bien-sûr, quand on arrive sur le parking, on entend que le premier groupe a attaqué. C’était 13h, pas 13h30 !

SACRAL NIGHT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Je fonce aussi vite que je le peux mais pour les photos dans le pit, c’est mort. Les photographes ont droit à 3 titres seulement. Je suis tellement dégoûté que je ne pense même pas à sortir mon appareil pour prendre des photos au coeur de la foule et je saisis… mon portable pour avoir quelques clichés… Désolé les copains, j’ai merdé sur ce coup-là.

Mais bon,  je rentre de suite dans le show de SACRAL NIGHT. Les Grenoblois sont les seuls Français de l’affiche. Le chant est en Français. Je connais bien le chanteur ANTOINE que j’ai vu le week-end dernier à Lyon avec ELECTRIC SHOCK, un groupe plus calibré hard-rock que SACRAL NIGHT. Là, on est dans du heavy burné.

Le site est encore bien clairsemé, mais le public présent ne va pas être déçu. Musicalement, ça dépote et scéniquement aussi ! Les musicos assurent et ANTOINE, bah voir mon report sur ELECTRIC SHOCK à Lyon : il a pris une vraie aisance sur scène. Là encore, c’est flagrant. En plus aujourd’hui, il porte une belle cape et ça lui va bien. Sa voix est maîtrisée  et juste sublime. Dommage que je n’en ai pas vu plus… Mais bon, au moins j’en ai vu une partie. Et ce que je peux dire, c’est que c’est encore mieux que la dernière fois où j’ai vu SACRAL NIGHT… il y a quelques années déjà.

Allez, je peux faire un tour du site, voir les foodtrucks, les stands merch’, le bar et dire bonjour aux copains. Pour la plupart, je ne les ai pas revus  depuis des années. Nathalie, la présidente du Rising Fest (qui aura lieu dans un mois) a dit avec raison : « Le Pyrenean, c’est une énorme cousinade. ». Et elle a raison ! Putain que c’est bon de revoir tous ces potes ! Et en plus ce soir, j’en aurais de nouveaux car pas de doute, chaque année la famille s’agrandit. Et au Pyrenean, on est en famille : vestes à patches, T-Shirt heavy metal, bracelets à clous et cartouchières. Des vrais metal fans. Pas des bobos metal comme on en voit de plus en plus, pas de mecs déguisés en licorne, etc. Ici, on est venus pour l’affiche.

En parlant d’affiche, il faut d’ailleurs que je me rapproche de la scène, moi ! Allez, je chope une bouteille d’eau car il fait vraiment très chaud et c’est parti !

THE NIGHT ETERNAL @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est au tour des Allemands de NIGHT ETERNAL d’envahir la scène. C’est un groupe assez récent – fondé en 2018. J’ai hâte de les voir en live car j’adore leur heavy tendance doom.

Et bah, je flingue le suspect de suite : en live, c’est très bien aussi et, pour un groupe assez récent, ils assurent scéniquement. Quant à leurs morceaux, en live ça le fait.

Dommage que le son ait quelques soucis. Il me semble important de vous expliquer que les organisateurs ont en effet connu de gros problèmes techniques avant l’ouverture du site, en raison notamment des variations importantes entre les températures du jour et celles de la nuit (20 degrés environ) et même s’ils ont fait tout leur possible tout n’est pas rentré dans l’ordre semble t’il.

Malgré cela, THE NIGHT ETERNAL nous offre un très bon set devant un public qui, petit à petit, continue d’arriver.

Je constate que cette année encore, les Espagnols sont très présents, voire même beaucoup plus présents que les années précédentes. D’abord, on n’est pas loin de l’Espagne mais en plus, cette année, il y a MURO, un groupe Espagnol très populaire en Espagne à l’affiche.

Retour à l’ombre car le soleil tape très fort pour un nouveau papotage avec les copains et surtout, hydratation !

SIN STARLETT @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Ca va être le tour des Suisses de SIN STARLETT – le groupe qu’on a croisé sur l’autoroute – de monter sur scène. Alors eux, je ne connais pas du tout ce qu’ils font (j’en vois qui rigole en lisant ces lignes, pfff !). Ca va du coup être une vraie découverte pour moi. Mais bon, au PWOA, on n’a jamais de mauvaise surprise, pas de mecs qui dégueulent dans leur micro mais bien du heavy metal et basta. J’aime bien la variété, moi… Quand c’est dans la continuité, lol !

Avec SIN STARLETT, on est dans du heavy metal classique, avec un chanteur qui a un beau pantalon moule-burnes à rayures. Il a surtout une voix à la ROB HALFORD ! Les morceaux sont top avec de gros riffs et des musiciens qui envoient du lourd. Ils n’ont pas fait la route pour rien ! En plus, ils s’éclatent à donf’ et sont visiblement mega heureux d’être là Bref, ils sont aux taquets… et le public aussi !!! L’ambiance dans la fosse est très bonne.

Voilà, on est entre nous, on s’éclate… pas de circle machin bidule, pas de wall of truc, pas de mecs se croient à la piscine et qui te sautent sur la tête mais un public respectueux qui communie avec les groupes et qui est là pour leur musique. Ca n’a l’ira de rien mais ça change tout.

Et du coup, ça donne un super set des copains suisses. Bonne découverte pour ma part, dommage qu’il n’y ait pas de Cds au stand merch’. Le groupe quant à lui est déjà bien parti pour une troisième mi-temps d’anthologie et, ma foi, je peux vous garantir qu’ils ne vont pas faire semblant. Bref, un groupe vraiment rock’n’roll… et puis, comme ils n’arrêtent pas de le dire à la télé : il faut s’hy-dra-ter !!!

Pour ma part, et de manière plus raisonnable, j’entame ma troisième bouteille d’eau. Plus on monte dans l’affiche et plus je suis aux taquets.

TOWER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

C’est maintenant au tour des Américains de TOWER et de leur charmante chanteuse de monter sur scène. Dès les premières notes, c’est parti à 200 à l’heure. J’aime bien ce groupe en Cd mais en live, c’est directement des grosses baffes dans la tronche. Putain,  qu’est-ce que ça fait du bien ! Que dire de la voix de la chanteuse ? Elle est puissante, précise et elle matche carrément avec la musique. Elle me fait d’ailleurs un peu penser à la voix de KATE, la chanteuse d’ACID.

Les musicos, tout comme leur frontgirl, font bien plus que jouer, ils se donnent à fond et le public qui s’y reconnait en prend pour son grade et embraye comme un seul homme. La température monte d’un gros cran. On est nombreux à se prendre une baffe avec ce groupe.

J’en rajoute une couche parce que leurs morceaux sont littéralement conçus pour faire participer le public, pour communier avec lui. Ah, vous ne le saviez pas ? Les heavy metalleux sont de grands communiants…  surtout à coups de houblon bien frais !

Avec TOWER, j’ai pris ma première grosse claque de la journée. Dégoûté là-aussi qu’il n’y ait pas leur Cd au stand merch’. Sniff !! Un groupe de plus sur ma liste de recherches, c’est ma chérie qui va être contente !!

Je fais un petit tour au parking quelques minutes plus tard et je tombe sur le groupe. Ils sont cools. On papote un peu, on fait des photos, des gens adorables.

GLACIER @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Le temps de se réhydrater, de papoter encore un peu avec des copains que je n’avais encore pas croisés et c’est le moment que j’attends depuis très longtemps : voir les Américains de GLACIER en live.

Leur EP date de 1985 et je l’ai usé à mort. Allez, c’est parti. Yes ? yes, en live ça dépote ! En revanche, le son devient encore plus problématique pendant leur set. J’en fais abstraction et je me concentre.

On m’aurait dit en 1985 que je ne les verrais qu’en 2023, je ne l’aurais pas cru. Alors oui, ils sont comme moi, ils sont vintage. Ce qui n’empêche pas qu’ils nous offrent une très bonne prestation. Leur heavy metal est toujours un régal pour mes cages à miel. Je suis toutefois un peu déçu parce que, même si c’est très bien, je ne me prends pas la claque que j’attendais. Dommage.

MURO @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Si la température et le soleil commence à être plus supportables, le public, lui, est bouillant. Les Espagnols ont gagné les premiers rangs et sont désormais massés derrière les crash barrières, chauds comme de la braise. Vous l’aurez compris, c’est annonciateur du show de MURO.

MURO, c’est encore un groupe des années 80 que je n’ai jamais vu en live. Si en France ils ne sont pas trop connus, c’est autre chose en Espagne ! Je suis aux taquets moi aussi quand le groupe monte sur scène.

Heu… ce n’est pas le chanteur d’origine, là maintenant c’est une chanteuse !!! Et quelle chanteuse ! Putain, elle envoie le bois!! Le groupe est sur le même rythme en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Le problème c’est que, en ce qui concerne le son, c’est de pire en pire. Malgré les efforts et l’énergie déployés par les orga, le matos a vraiment souffert de l’humidité de la nuit et de la chaleur du jour. Le public crie au groupe qu’il ne l’entend pas. Le groupe s’énerve. On a une première interruption du set.

Ça repart sur les chapeaux de roue mais les problèmes recommencent aussitôt. Le guitariste se rend à la console centrale mais pas mieux. Nouvelle interruption. Heureusement, les organisateurs avaient prévus une console et une table de secours. Le temps (plutôt court) pour changer les deux et la décision est prise de recommencer le set depuis le début afin que le groupe se produise dans de bonnes conditions devant leurs fans.

Et c’est reparti ! Là, ils vont pouvoir aller jusqu’au bout. J’ai adoré ce groupe musicalement et j’ai adoré leur fougue ; Ils n’ont rien lâché pour donner un bon concert à leurs fans. J’ai adoré la putain de présence de la chanteuse. Une vraie tigresse, quelle frontwoman !!

HIGH SPIRITS @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

Mention spéciale aux orga qui eux-aussi n’ont rien lâché. Ils ont fait face aux problèmes et trouver des solutions, même lorsque la situation est devenue délicate. C’est pour ça que j’aime ce fest pas comme les autres.

Il reste encore trois groupes à venir, dont encore un que j’ai jamais vu en live. C’est d‘ailleurs à eux de monter sur scène, je parle des Américains de HIGH SPIRITS. Je croise les doigts pour eux et pour le son.

Allez, c’est parti ! Le son, ça va. Et le groupe ? Ben, c’est un peu moins heavy que le reste de l’affiche, plus mélodique, mais c’est mega bien fait. Les morceaux sont top, ça joue grave et j’adore la voix du chanteur. Je suis un peu moins fan de son look qui détonne un peu avec le style mais, plus le concert se déroule et plus j’aime. C’est trop, trop bon ! Oups, je crois que je vais avoir droit à une nouvelle série de séances de kiné, moi !  

Leur set va passer tout seul. Je ne lui trouve qu’un seul défaut, c’est que c’est trop court. Bref, nouvelle tarte dans la tronche.

RAVEN @ PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR VII

La nuit est là désormais, le soleil fait enfin dodo et c’est au tour des vétérans de RAVEN de monter sur scène et de jouer… enfin… si la balance leur convient. Le check son va être beaucoup plus long que pour les autres groupes.

Et c’est enfin parti ! Et ce n’est pas avec eux qu’on risque de s’endormir. Ils attaquent bille en tête et amplis à fond, ils poussent au maximum la puissance du trio. Putain, ils ont la pêche les deux frères !! Ils sont eux-aussi à fond et croisent la basse et la guitare comme pour un duel ! Et quel duel !

RAVEN, je les ai déjà vus un certain nombre de fois ces dernières années. Je leur ai même fait une interview alors qu’ils jouaient en première partie de SAXON au Transbordeur de Lyon. Le problème, c’est que même si je les trouve vraiment bien ce soir, j’accroche un peu moins avec la set list que je trouve moins percutante. C’est peut-être que la fatigue se fait sentir mais pour ma part, je n’ai pas pris de baffe.

Ma chérie à se rend compte de ma fatigue et insiste pour que je mange un truc. Même si je n’ai pas mangé à midi, je n’ai pas eu faim de l’après-midi. Trop d’excitation, les photos à prendre, les dizaines de copains que je revoie, les Cds à chiner. Mais là maintenant, j’ai faim ! Bon, je n’ai que peu de temps, pas le choix. J’oublie le hamburger et fonce sur la pizza. C’est très rapide à avoir et c’est parfait. En plus, elle est mega bonne !

Je vais être raccord avec les gars qui ont terminé de monter le matos du dernier groupe de cette superbe édition du PWOA, RIOT V. De chaque côté du kit de batterie, ils ont installés  des porte-flammes : un avec la pochette de « Thundersteel » et l’autre avec celle de leur dernier album.

Perso, j’adore le RIOT du début des 80. « Fire down under » est un de mes albums de chevet et je ne m’en suis jamais lassé. Après, les albums de RIOT V, contrairement à mon copain Markus FORTUNATO, je suis moins fan. Pas que c’est mauvais mais il n’y a plus le côté hard que j’adorais. En live, j’ai déjà fait le même constat. Leurs nouveaux titres ne sont pas du niveau des anciens et je trouve qu’ils ne jouent pas assez d’anciens morceaux. Lors du show de Grenoble, ils n’en avaient joué que trois. Je pense que, quitte à garder le nom de RIOT, autant jouer les anciens morceaux qui sont vraiment au top.

Voilà mon état d’esprit quand RIOT V commence son set. Les lights sont superbes, le son est bon. Heu bo, mais ils jouent fort, les mecs ! Et c’est quoi cette putain de cette list ? Ils ont communiqué avec mon esprit ou quoi ?!!! Là, ils nous sortent une putain de set list ! 6 titres de « Thundersteel », 3 de « Fire Down Under », 2 de « The Privilege Of Power », 2 de « Unleash The Fire », 2 du dernier album, 1 de « Restless Breed », 1 de « Narita » et 1 de « Rock City ».

Je suis content ! Non, pas content, heureux. Je n’étais pas sur mes gardes, je me la suis joué vieux briscard et vlan ils me cueillent à froid, les traitres ! Non seulement ils jouent très bien mais en plus, ils jouent des titres que j’adore et là, ça change tout.

Et il n’y a pas que moi qui craque. Malgré l’heure tardive et l’humidité qui s’est installée, le public est toujours aux taquets. Les bénévoles aussi. Ils s’éclatent sur le côté de la scène pour un final de folie !!!

Là, c’est fini. On dit au revoir aux copains, épuisés mais heureux eux-aussi, qu’on croise, on étire ce moment au maximum pour en profiter jusqu’au bout. Quelle journée ! Quel fest ! Quels plateaux ! Voilà une mega cousinade qui s’est mega bien passée.

PS : un immense merci aux organisateurs qui, eux, n’ont pas eu une journée facile mais qui ont géré grave. Les copains, c’était dur mais vous nous avez offert une putain d’édition ! A l’année prochaine, même lieu, pour l’édition VIII du PWOA !

Long live le Pyrenean Warriors !!!!!

ET POUR CEUX QUI EN VEULENT ENCORE,

QUELQUES GALERIES DE PHOTOS SUPPLEMENTAIRES !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

HEART LINE et BAPTISTE BRUN au Brin de Zinc

Lundi 04 septembre 2023 à Barberaz (73)

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Deux jours après LOOKING FOR MEDUSA, me voici de nouveau sur la route pour aller une fois de plus au Brin de Zinc, la salle rock incontournable de la région !! Mon coéquipier habituel de sorties métalliques ayant déclaré pour une fois forfait, je fais la route en solitaire jusqu’à Barberaz.

J’arrive juste à l’heure et tout de suite une certaine inquiétude me taraude l’esprit car je trouve facilement de la place pour me garer. Je vais un peu plus tard m’apercevoir que j’avais malheureusement raison. Ce concert programmé un mardi soir n’a pas provoqué chez le public un grand enthousiasme et c’est devant un parterre relativement clairsemé que le concert va se dérouler.

Tout cela est bien joli mais je ne vous ai pas encore dit quel groupe j’allais écouter et regarder en live. HEART LINE, un groupe français que le rédacteur en chef du webzine m’a chaudement recommandé. Il m’a aussi encouragé à me déplacer sur cette date car je dois vous l’avouer, je ne connaissais pas encore cette formation.

BAPTISTE BRUN @ le Brin de Zinc

Ce soir, nous avons droit à une première partie et c’est BAPTISTE BRUN, un guitariste lyonnais, qui ouvre les hostilités de la soirée. J’ai bien dit un guitariste car il joue tout seul avec comme accompagnement un ordinateur pour les rythmiques. D’habitude, je ne suis pas très friand des artistes qui viennent de façon solitaire se produire avec seulement une guitare acoustique et le chant. Et aujourd’hui, avec du recul, je m’aperçois que je ne le suis pas vraiment plus avec cette nouvelle formule.

Musicien autodidacte, BAPTISTE BRUN a joué dans un groupe de métal prog’ et cela se sent tout de suite. Le set dure 30 minutes pendant lesquelles nous assistons à un long, très long solo de guitare (vous l’aviez, je pense, déjà deviné). Alors, c’est très bien fait, BAPTISTE fait preuve d’une grande maitrise de son instrument à 8 cordes, il mêle différentes influences musicales mais je pense qu’il faut soi même être guitariste pour apprécier cet univers musical. Pour info, si cela vous intéresse, il a sorti un Cd nommé « Origin ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre très longtemps pour que je voie les musiciens de HEART LINE traverser la salle et monter sur scène. Et c’est parti pour un retour dans le passé ! Plus exactement dans les années 80 pour ceux qui ont eu la chance de vivre à cette période.

Car oui, ils pratiquent un style que l’on qualifie d’AOR. Et ils tiennent à cette dénomination. Pour eux, ce n’est surtout pas du hard FM !! Pourtant ce n’est pas très éloigné de l’AOR ni un genre très répandu en France …

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Né en 2020 juste avant le confinement, le groupe a été fondé par YVAN GUILLEVIC, guitariste de son état. Il collabore ensuite avec son futur chanteur, EMMANUEL CREIS avec qui il compose un premier album. Restait plus qu’à embaucher le reste de la bande soit un clavier, un bassiste et un batteur.

Ils viennent pour la première fois dans notre région pour la promotion de leur deuxième disque. Ils ont la chance d’avoir signé sur un label allemand « Pride & Joy Music » qui est implanté à l’international. Pour la promo, c’est souvent nettement mieux.

Allez, il est temps de revenir à des choses moins abstraites et de parler un peu du concert du soir. Comme souvent lors d’une tournée, petite ou grande, le premier morceau joué est issu du dernier effort vinylique du groupe. Tout juste frais, il est sorti le 23 juin dernier. « I am the night » ouvre le show. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance qui va régner pendant tout le set.

C’est la première date du minitour de septembre alors ils attaquent bille en tête. Ce mélange d’AOR et de rock classique fait tout de suite mouche auprès des heureux élus présents ce soir au BDZ. Pas le temps de respirer car ils enchainent avec « Hold on ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

DOMINIQUE, c’est la force tranquille. Avec sa basse à 5 cordes, il est imperturbable sous sa casquette. Il participe aussi en faisant les chœurs. Etant donné la taille de la scène, il cache JORIS, le clavier, installé entre la batterie et DOM. JORIS et WALTER, le batteur, font aussi des chœurs.

Musicalement, c’est parfait. Les musiciens sont bons et maitrisent parfaitement leurs instruments. C’est un rock classieux joué et proposé mais YVAN survole les débats avec un jeu de guitare qui attire tous les regards et toutes les oreillles. C’est particulièrement vrai sur la reprise de « Edge of the blade » de JOURNEY, un titre revisité à la sauce HEART LINE avec un long solo d’YVAN à la fin du morceau qui démontre, si besoin était, tout son talent. Une reprise qui lui a été demandé par son clavier ! BAPTISTE BRUN, posté sur le côté de la scène, n’en a pas raté une miette !

Le clavier pas trop envahissant. On l’entend bien mais il n’empiète pas sur la guitare. Un clavier comme je les aime dans les groupes de hard-rock. Tout en rythmique, en ambiance ou encore en intro pour créer l’atmosphère. De temps en temps, il est plus en avant mais jamais trop.

Avant JOURNEY, ils avaient interprété une autre reprise pour la plus grande joie d’un ami présent ce soir. Il s’agit de « Front line » du groupe AVIATOR, un groupe  avec un seul disque au sorti en 1986 au compteur. Je connaissais seulement de nom cette formation mais cela va changer car je vais très prochainement l’écouter d’une manière ou d’une autre.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Pour reposer un peu tout le monde, le prochain morceau sera une ballade, nous annonce EMMANUEL. Ce chanteur met en valeur la musique proposée par ses compagnons de route. Il distille savamment ses notes et vocalise comme un beau diable lorsque le besoin s’en fait sentir. Un bon meneur de meute qui harangue quand il le faut le public.

C’est déjà l’heure des rappels, mais pour les obtenir, ils ne descendent pas de scène, ils attendent sagement les oh ! oh ! oh ! du public. Et c’est reparti de plus belle avec « Call of the wild » avant qu’EMMANUEL ne prenne la parole pour présenter les musiciens, faire les traditionnels remerciements (il n’a oublié personne !!) et même demander des futurs concerts à ceux qui connaissent des endroits ou les bonnes personnes à contacter pour jouer.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

« On fire » le bien nommé termine un  show imparable. Ce retour dans le passé m’a fait un bien fou et me donne envie de replonger dans la discographie un peu oubliée de ces groupes en grande majorité américains des années 80. Et surtout d’écouter les 2 albums d’HEART LINE !!

En résumé, HEART LINE rend joliment hommage à un genre qui a façonné tant de vies, de manière indélébile à travers ses notes, ses mélodies et ses tempos qu’ils soient enfiévrés ou plus lancinants ! Du très bon revival des années 80 joué à la sauce actuelle. Que demander de plus ?

LOOKING FOR MEDUSA et FORTUNATO au Brin de Zinc

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.

ELECTRIC MARY dans le sud de la France !

C’est une date unique que nous offre le CHERRYDON mardi 26 septembre

car le groupe y fêtera son 20e anniversaire !

ELECTRIC MARY a été fondé en 2003 à Melbourne en Australie. Ils nous distillent un hard-rock aux influences d’AC/DC, DEEP PURPLE, LED ZEPPELIN et consorts. On trouve aussi des touches de stoner dans leurs compos.

C’est donc un retour très attendu que cette venue des Australiens d’ELECTRIC MARY en Europe !

LINE-UP

# Rusty – chant
# Pete Robinson – guitare
# Alex Raunjak – basse
# Brett Wood – guitare
# Davey Porter – batterie

Vous pourrez découvrir en live le nouveau single du groupe  » THE DEALER « .

Cerise sur le gâteau, ils seront accompagnés des américains de THE MERCURY RIOTS !

Un bonne occasion de vivre un grand moment de Rock’n’Roll !

OVERDRIVERS, ELECTRIC SHOCK, SOUNDROOTS au Rock‘n’Eat

Samedi 02 septembre 2023 à Lyon (69)

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Qu’il est loin le temps où le Rock ‘n’ Eat Live était mon annexe ! Pas que je n’aime plus y aller mais la distance a doublé pour moi. Et, malheureusement, je ne rajeunis pas. Si, si ! J’avais noté la date de ce soir sur mon calendrier du parfait petit hard-rockeur car à la place de SOUNDROOTS, c’était les copains de BARRAKUDA qui devaient jouer. Je suis dégouté de ne pas les voir ce soir mais il reste quand même deux groupes que j’aime à l’affiche… plus un à découvrir du coup.

Bon, pas besoin de pousser ma chérie bien longtemps et donc destination Lyon. Heu, c’est le dernier week-end des vacances ! Ca va être chaud ! Heureusement, on a une grosse marge !! Allez un stop chez mon copain Billy et direction Ti-Rickou maison, le Rock ‘n’ Eat !!! Je ne devrais pas revoir trop de copains ce soir car au même moment, à quelques bornes,  dans l’Ain, il y a le Leym’Fest… Et même si cette année – à part WISKY OF BLOOD – l’affiche est un tantinet trop brutale pour moi, le fest et l’orga ont leur fan base.

Heu… je n’ai rien dit ! Devant le Rock ‘n’ Eat, il y a plein de copains !!! « Heu… Ephraim, tu sais que tu ne joues pas ce soir ??! » «  Bah, me répond-il, ce n’est pas parce que je ne joue plus que je ne peux pas venir voir jouer les copains ! ». De Paris ? Chapeau bas, mon copain !

Le temps de faire une donation et je retrouve encore plein de copains qui,  comme moi, on choisit cette affiche plus hard ‘n’ heavy. Quel bonheur de les retrouver, pour certains, cela fait plus de 4 ans que je ne les avais pas vus ! Quelle joie de retrouver Cédric, Pedro et toute l’équipe du Rock’n’Eat. Bref, je retrouve une partie de ma famille.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Et c’est déjà parti pour ELECTRIC SHOCK ! Les Grenoblois ne sont pas là pour la déco mais bien pour distribuer des baffes à coups de heavy metal. Ils sont aussi là pour nous présenter leur nouvel album « Off ».

Comme d’hab’, le groupe met d’entrée de jeu le feu aux poudres en mode : « Tu veux du heavy metal ? Bah en voilà en plein dans tes esgourdes !! ». Déjà qu’il faisait chaud dans la salle mais vu comme ils font bouger le public, la moiteur s’installe.

ELECTRIC SHOCK @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Whoua, c’est de mieux en mieux ! Le groupe cartonne et ce line-up tient vraiment très bien la route. Ils semblent en plus très soudés. ANTOINE, qui est pour moi l’un des 5 meilleurs chanteurs du milieu metal français, est monté d’un cran vocalement et scéniquement. Il tient superbement la scène et malgré sa grande taille, il réussit à ne pas se payer le plafond (on apprend tous de ses erreurs, lol !).

LITTLE ANGUS prend elle-aussi une place de choix sur la scène. C’est une vraie de vraie, une hardos pur jus et elle le fait savoir. Rassurez-vous les autres musiciens ne sont pas en reste et ils assurent le show eux-aussi ! Et le public ne s’y trompe pas. On est désormais serrés comme des saucisses devant la scène et l’air est devenu très chaud !

La bande d’ELECTRIC SHOCK va nous jouer un mélange de titres de leurs EP, de leur premier album et, bien-sûr, de leur nouvel opus. Que dire de ces nouveaux titres ? En live, ça matche grave ! J’ai hâte d’écouter et de chroniquer cet album. Bon sur ce coup-là, je vais devoir attendre un peu parce que ma chérie a légèrement merdé et m’a racheté l’avant-dernier. Heureusement qu’on doit se voir au Pyrenean Warriors la semaine prochaine pour faire l’échange !

Alors c’est vrai que le temps passe vite quand on s’amuse et que c’est bien mais il est temps pour ELECTRIC SHOCK de rendre la scène car il reste encore deux groupes à venir. En tout cas, ils nous ont vraiment offert une très belle prestation ce soir !

Re-papotage avec des copains et des copines. Je revois même la fille de l’un des chroniqueurs du webzine, sans son père qui couvre la date de LOOKING FOR MEDUSA au Brin de Zinc.

Je discute un peu avec mon pote Serge qui est aux taquets pour OVERDRIVERS. Il est très étonné quand je lui apprends qu’ils ont joué à Lyon au CCO pour le Metal Thunder Jackets avec TYGERS OF PAN TANG. OK, très tôt en début d’aprèm puisqu’ils avaient ouvert le fest. Serge est du coup dégouté d’être arrivé un peu plus tard ce jour-là… Enfin, ce soir, il ne va pas les louper.

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Mais avant que les OVERDRIVERS montent sur scène, place au groupe qui remplace BARRAKUDA ! Ce n’est évidemment pas un tribute à CLAUDE FRANCOIS mais un groupe du nom de SOUNDROOTS absolument inconnu au bataillon pour moi. Mais je suis confiant, d’abord parce qu’ils ont une bonne tête et ensuite parce que c’est Ephraim qui les a recommandés à la place de son groupe. Je pense que ça va me plaire.

Allez, action ! Et c’est direct in the face ! Du hard-rock, du fuckin’ rock’n’roll qui déboîte sa mère-grand dans les traboules. J’ai les cheveux en mode headbanguing automatique. Putain, c’est mega bon ! J’adore ce genre et les musicos sont loin d’être des perdreaux du jour vues les premières parties qu’ils ont assuré (CRUCIFIED BARBARA, GIRLSCHOOL, CHRIS SLADE, SOULFLY, etc).

Et putain, ça joue grave, c’est excellent pour décaper tes cages à miel. Le chanteur a une putain de présence, je suis littéralement hypnotisé. En plus, il a une voix géniale pour ce style de musique.

La salle est bien pleine, il fait de plus en plus chaud (même trop) mais je m’en tamponne le coquillard !

SOUNDROOTS @ le Rock’n’Eat Live Lyon

Dès que leur set est fini, je fonce sur leur stand merch’. Je veux leur album !

Je m’aperçois alors que j’ai faim parce que j’ai un peu oublié de manger (si, ça m’arrive !) mais ma chérie a assuré le ravitaillement, un mega top hamburger made in Rock’n’Eat m’attend sur une table. Miam, toujours aussi bon !

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

A peine le temps de finir qu’il est l’heure pour le plus Australien des groupes Français, OVERDRIVERS, de monter sur scène pour clôturer cette putain de soirée.

La salle est désormais blindée et chaude comme la braise, tant par l’ambiance que par l’air ambiant. Mon pote Sergio et ses copains sont devant la scène. Tout le monde est prêt ? On lâche les kangourous ! J’attache solidement mon appareil photo car d’entrée ça remue grave.

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

D’entrée, les fils spirituels d’AIRBOURNE et d’AC/DC partent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » et « J’espère que tu t’es bien reposé au Camping des Flots Bleus car tes cervicales vont morfler » ! Et vu l’envolée de tiffs en tous genres, c’est les kinés qui vont être contents !! Dans la fosse, LITTLE ANGUS d’ELECTRIC SHOCK est complètement déchaînée et, si devant la scène ça dépote, sur scène ça bouge sévère aussi. Putain, ça bastonne !!

OVERDRIVERS @ le Rock’n’Eat de Lyon

Le groupe a – depuis la première fois où je les ai vus en live – pris une autre stature. Je vous l’ai dit, je suis fan ! Et je ne suis pas le seul, ma chérie fait le kangourou, mais vers le bar c’est moins dangereux.

Je découvre en live certain morceaux de leur dernier Cd et je ne suis pas déçu.

Allez, dans la grande tradition des groupes australiens, on a droit à un  solo de guitare qui enflamme un peu plus (comme si c’était nécessaire) le public. La salle tendue vers ce groupe qu’elle adore s’embrase comme une allumette.

Re-putain de soirée ! Top jusqu’au bout. Je suis mega content d’être venu, moi. Malheureusement, on the road again Ti-Rickou car j’ai pas mal de route à faire et je dois y aller. Le temps de dire au revoir et c’est fini. Mon petit doigt me dit quand même que je ne devrais pas attendre trop longtemps pour revenir au Rock’n’Eat.

Long live rock’n’roll, my friends !!!