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Commentaires fermés sur SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC
Lundi 16 septembre 2024 à Barberaz (73)
Photos : STEVE*74 – Report : SEB 747
A peine le temps de me remettre de mon concert des LOOKING FOR MEDUSA que me revoilà de nouveau sur la route. Ce soir, c’est au BDZ que je me rends en compagnie de mon copain de concert Steve*74. Nous allons voir un groupe de Hard-Rock américain qui s’appelle SPREAD EAGLE. Il est composé de RAY WEST derrière le micro, de ROB DE LUCA – qui a rejoint UFO en 2008, après avoir ouvert pour les GUNS en compagnie de SEBASTIAN BACH – à la basse, de RIK DE LUVA, le cousin de Rob, aux fûts (mais non, pas de bière !!! Mais arrêtez avec ça, ce n’est pas possible, pfff !) et de GIANMARIA « JOMMY » PULEDDA, l’Italien de la bande, à la guitare. Le groupe venu tout droit de la Grosse Pomme, New York pour les novices, vient poser ses valises en Savoie pour une de leur toute première date en France. Alors qu’ils existent depuis 1989, ils ne sont, en effet, jamais venus dans notre pays. Ce qui est un peu logique étant donné qu’ils se sont séparés en 1995 et qu’ils ne se sont remis, tel un vieux couple, ensemble que depuis 2018.
Il est 21h13 lorsque la formation, qui vient à peine de monter sur les planches, pose tout de suite les choses en bon ordre et sans ménagement, avec « Subway to the Stars », un titre sorti tout droit de leur album le plus récent datant de 2019. Les sons de guitare graves et groovy d’un riff qu’on entend en tendant l’oreille, donnent tout de suite le ton, un Hard-Rock bluesy et sexy. L’impression que nous allons passer un moment magique commence à me titiller l’esprit.
“Make some noise !”, hurle d’entrée de jeu RAY, lunettes de soleil sur le nez, après ce premier titre. Après avoir poussé un cri, histoire de décompresser, il nous annonce qu’il est heureux d’être là ce soir. Euh… ben nous aussi ! “Rhythm Machine”, le titre qui suit est plus ancien puisque venu du “Open To The Public”, leur second opus datant de 1993. On voit le chanteur, tambourin en main, s’ambiancer sur les infrabasses de ROB, qui n’a de cesse d’arpenter la scène de long en large et d’aller se frotter au public. Les frappes de RIK et les incendiaires riffs de JOMMY transcendent le tout.
“Merci (en Français dans le texte) ! Make some noise !!”, nous dit le leader. ”I like it !”, répond- t-il après la manifestation du public. “We are SPREAD EAGLE from New York, Planet Earth and we play rock ‘n’ roll !”, conclut-t-il.
Et voilà qu’un autre titre de 2019 nous est offert. Un morceau phare de “Subway To The Stars”, le rapide “Sound Of Speed”, qui nous fait passer à la cinquième vitesse. Ce titre est devenu l’hymne d’une écurie australienne de Dragster, le temps d’une saison. Rien que ça.
La basse lourde de ROB martèle notre tête comme un marteau-piqueur. Il a un style unique qui crée l’épine dorsale du groupe de nos nouveaux copains rockeurs New Yorkais. Ses chœurs fournissent les harmonies toujours importantes à des moments choisis. Quant à RIK, il maintient vraiment tout en place à merveille. Il montre un style bien diversifié sous les descentes de manches incessantes de JOMMY avec sa guitare Evh 5150.
Après un autre titre bien diabolique, “Devil’s Road”, tiré du second album “Open to the Public”, nous basculons directement sur le tout premier LP avec “Back on the Bitch”. Nous sommes gâtés. Le morceau qui suit, “More Wolf than Lamb”, démarre avec un joli groove bien lourd avant que RAY ne pose sa voix rêveuse sur les couplets avant de frapper plus fort dans le refrain. Cette chanson est une véritable tuerie. Innovante, originale, agressive et torride, voilà ce qu’est la musique de SPREAD EAGLE.
“Maintenant un titre de notre vieille ville, “Broken City”, nous annonce RAY. Le début est très soul puis d’un coup, sans prévenir, il part dans un Hard-Rock furieux. JOMMY nous fait un petit solo en tapping à la VAN HALEN en plein milieu du morceau (EDDIE, sort de ce corps !!!!) avant que RAY ne reprenne le chant. Quel titre ! “Suzy Suicide” qui suit, donne vraiment un coup de fouet. Il démarre, une fois de plus, en groove avant que RAY n’accélère à fond en poussant des cris déchirants. Il continue le morceau en nous berçant de sa voix douce et apaisante avant de déchirer tout de sa voix puissante et de ses cris à glacer le cœur. Ca vous transperce comme une balle à travers une vitre ! “King of the Dogs” est un rock percutant qui continue de nous faire bouger l’arrière-train.
Nous passons un moment démentiel qui me fait penser que “les absents ont toujours tort.”
Puis, c’est le moment de la petite jam. RAY présente ses musiciens un par un et commence à compter “One, Two, Three”, puis il s’éclipse vers RIK laissant ROB et JOMMY prendre les devants pour un morceau instrumental. Et le voilà qui prend deux baguettes et joue avec le batteur, chacun se répondant sous les regards amusés des guitaristes !! Une vraie jam, quoi.
Pour le premier et seul cover de la soirée, RAY se coiffe d’une casquette et ROB reprend le devant de la scène à côté du chanteur pour un petit UFO, “Push to the limits”. Encore une fois, le chanteur se donne à fond. Il semble bien à l’aise dans ses baskets, Converses All Star. Pas dans ses bottes, c’est ROB qui les porte, lol !
“Switchblade Serenade” clôt le set. RAY remercie le Brin de Zinc et les spectateurs venus les voir. “Peut-on avoir une bière ?, demande t’il. Et un Red Bull pour RIK…. Ah, il n’y en a pas. Un café ? Un café pour notre batteur !”, se marre-t-il après qu’une tasse soit amenée sur scène. “Normalement, c’est le moment où on termine le set et où on boit une bière. Mais on va la boire ici, avec vous !”, nous raconte RAY. “C’est le beer break !”, conclut-t-il en faisant rire l’assemblée.
Le break fini, SPREAD EAGLE reprend là où il s’en est arrêté, avec “Thru These Eyes” tiré de leur premier opus. Et, cette fois-ci, c’est bien la fin du set. “Good night mother f..kers !! », lance RAY en saluant son public.
SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC
Oui mais voilà, le public du BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame une autre chanson. “OK, OK, on va vous en faire une autre. Vous en voulez une ?”, demande le leader aux spectateurs. “Mais non, répond ROB, c’est lundi et demain ils vont travailler”, rigole-t-il. “Fuck that !”, répond le chanteur avant d’entamer le dernier morceau, “Scratch Like a Cat”, un véritable hymne qui reste dans la tête.
A peine le temps de finir que ROB, RIK, RAY et JOMMY se baladent dans le BDZ et prennent des photos, serrent des mains et discutent avec les fans à leur stand de merch’. Ils sont d’une gentillesse incroyable et remercient chaleureusement les spectateurs. Un grand moment que nous venons de passer avec des musiciens chaleureux et hyper cool.
– Pas bizarre, ma puce. Le fest me manque, les copains me manquent, les mega groupes qui ne passent jamais ou rarement en France me manquent…
– T’es en pleine déprime, là ! Mais tu as vu, papa, il ne reste que 8 jours à barrer…
– Yes, le P.W.O.A. arrive ! Et tu sais ce que ça veut dire ? Apérooo !
Report et photos by TI-RICKOU
Ca y est, le grand jour est arrivé, en route pour Torreilles City, capitale du Heavy Metal pour ce week-end !
– Dis papa, on est vendredi et le fest c’est seulement demain, on n’est pas un peu en avance quand même ?
– Comme ça on ne sera pas en retard ! Et en plus, ce soir, il y a une before sur le site !!
Oulà, il y a vraiment beaucoup de camions de pompiers qui descendent aussi vers le sud en direction de Perpignan. Il y a en effet un incendie géant dans le secteur. Bon, Torreilles n’est pas concernée mais je reçois un message me disant de ne pas me garer sur la route à côté du fest pour laisser le passage aux compagnies de pompiers. L’incendie est très sérieux. En espérant que ça ne sente pas le roussi pour demain…
J’ai bien fait de prendre les gros sweats, moi ! Il y a un putain de vent froid, voir glacial qui souffle. Les maillots de bain ont fait le déplacement pour rien. La malédiction du vendredi 13 est sur moi, je me rends compte en arrivant que mon appareil photo est resté à la maison, à plus de 2h30 de route ! Je finis par me calmer et décide d’aller faire un tour à la Jonquera. A 5 minutes de la frontière espagnole je me rends compte que mes papiers sont restés au camp de base. La loose ! Bref, un aller-retour gratuit pour aller récupérer les papiers. Je finis de manger quand je vois sur Face de Bouc que la soirée risque d’être compromise à cause du vent et du froid. Vendredi 13, quoi ! Il est temps que cette journée de m… s’arrête, donc retour en France et dodo.
Le lendemain, petit tour sur la plage. Elle est là, belle, magnifique, rien que pour nous. Personne à perte de vue. Les gens ne sont pas fous, il caille grave, la Tramontane est déchainée !
Bon, ma chérie à moi rien que a trouvé une solution pour l’appareil photo. Petit tour dans un magasin d’occasion où, chance incroyable, l’appareil que je pensais m’acheter dans quelques temps est en vente ! Yes ! Appareil photo OK, carte mémoire OK. Ken la malédiction ! Petite pause à la résidence, le temps de recharger la batterie et il est déjà 12h15. Je me prépare à partir et là, putain, ce n’est pas vrai, le vendeur ne m’a pas donné la bonne carte mémoire ! Le premier groupe passe dans 45 minutes donc hyper-espace Mister Spock, je fonce au centre commercial le plus proche pour acheter une nouvelle carte mémoire. C’est le banquier qui va être content !!
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Tout est OK cette fois, go, go, go !!! Heureusement, je connais bien le site et je sais y aller. Je me gare facile dans un grand champ transformé en parking et là, miséricorde, j’entends de la musique ! Non, ça recommence comme l’an dernier, je suis en train de louper le premier groupe ! C’est surtout pour les photos que c’est chiant, on a droit aux trois premiers morceaux. Je fonce. Récupérage du bracelet photo et je speede à la barrière. Yes, on me laisse passer ! Coup de chance, ce n’était que le 1er morceau que j’ai entendu en arrivant. De Profundis, la malédiction !
Ah oui, le premier groupe c’est DUNWITCH RITUAL, un groupe de Speed Metal parisien que je ne connais pas du tout. J’accroche directement à la musique, aux morceaux bien speed comme je les aime et à la voix de la chanteuse qui me rappelle un peu celle de Kate du groupe ACID. Ils ont une bonne présence scénique et du coup, je trouve leur set trop court. Groupe à suivre, bonne découverte et bon démarrage de festival.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Je profite de la pause pour bien regarder le site. Pas de changement par rapport à l’année dernière, 3 food trucks, des grandes tables en fond de site, le bar, le stand jetons, le stand merch’ des groupes et celui des marchands de petits CDs ! Maisooooon !
Bien-sûr, les copains sont massés au stand. Ils sont en train de tout acheter !!!!! La cousinade commence. Ce n’est pas deux ou trois copains et copines que je vois, ils sont venus, ils sont tous là : les Lyonnais, les Grenoblois, les Burgiens, les Parisiens, les Dijonnais, les Strasbourgeois, etc ! Petits achats entre deux bises et serrages de main. Pour le T-Shirt de l’édition 2024 du P.W.O.A, c’est mort… comme l’année dernière. Il est à peine 13h15 et il n’y en a plus ! Sniff.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Allez, pas le temps de dire bonjour à tout le monde, le deuxième groupe va commencer. Là, je suis en terrain connu avec les Lyonnais de MEURTRIERES, groupe de Heavy Speed avec une chanteuse. J’avais bien aimé la nouvelle chanteuse la dernière fois où j’ai vu le groupe en live et je suis aux taquets pour voir leur progression.
Ca commence ! Les musiciens sont agenouillés et la chanteuse brandit une épée et les adoube chevaliers. Et c’est parti pour les morceaux de leur EP et de leur album ! « Ronde de nuit » est un morceau qui fait bouger le public qui arrive petit à petit.
Le groupe a bien progressé et c’est efficace. En plus, sur cette superbe scène avec ce son, ces lumières et ce putain de public de Warriors, ça donne grave ! MEURTRIERES est une formation solide qui maîtrise la scène. Un groupe à suivre, of course !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Allez, petit tour du site jusqu’au bar car le soleil frappe quand même bien, c’est juste le vent qui est frais. Ici, dès que tu tournes la tête, il y a de la lecture, les vestes à patches sont reines, les T-Shirts sont variés et surtout, il y a les Espagnols ! Ils sont lookés à donf’ ! Les T-Shirts des filles sont très courts, les mini-jupes sont plus courtes encore, les tenues sexy en cuirs sont de sortie. Bref, c’est très Hard Heavy. On voit que l’Espagne n’est vraiment pas loin ! J’ai l’impression qu’ils sont encore plus nombreux cette année mais il est vrai qu’il a souvent des groupes espagnols à l’affiche.
Je croise de nouveaux copains, on parle des prochains festivals, du Rising Fest à Dijon, du South Troopers à Marseille. Une chose est sûre, les vestes à patches vont pouvoir ressortir !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
On est dans les temps, c’est l’heure pour les Lyonnais d’ANIMALIZE de monter sur scène. Là, je suis encore en terrain connu. En plus, j’aime beaucoup ce groupe et je suis mega content de les revoir en live.
Petits soucis sur les balances, surtout sur le micro du chanteur, c’est bêta. Mais pas de problème, au Pyrenean, il n’y a que des solutions.
Et c’est parti ! Ca démarre comme toujours à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Et putain, ils bougent ! Ils s’éclatent, c’est mega efficace. ANIMALIZE a tout compris, un look qui tue, des morceaux qui tabassent, des hymnes à reprendre en chœur. Ca matche avec le public de plus en plus nombreux et aux taquets vers les barrières. On monte encore d’un cran. Putain, c’est bon et efficace !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Ce groupe a tout pour être très grand. J’adore leurs morceaux avec une mention spéciale pour « Samouraï de l’Univers » et « Sous l’œil du charognard » avec son solo bien approprié de « L’Aigle Noir », morceaux où on se met à hurler les paroles en chœur avec eux.
En résumé, set XXL pour ANIMALIZE. Comme je le disais, ce groupe est encore en énorme progression, ce n’est pas pour rien que leur CD est sorti au Japon. Des morceaux qui tuent, un vrai look et une prestation scénique au top, on a là un vrai combo gagnant. Ils ont tout pour eux. Dommage qu’il va y avoir un départ du groupe (le batteur), ça c’est la bad news du jour.
Enfin, on reste sur leur prestation 3 étoiles, leur joie de jouer, de communiquer avec le public… NIELS, le chanteur, n’oublie pas de faire de la promotion pour ses potes de STAR RIDER pour le groupe soit sur cette même scène l’année prochaine. Première grosse baffe de la journée.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Bon, j’ai un peu oublié de manger, moi. Tiens, un sandwich à l’omelette, jambon aïoli, ça doit être bon ça… Et un sandwich pour reprendre des forces avant le prochain groupe, Espagnol cette fois-ci, PHANTOM SPELL.
Si ce groupe m’est à peu près inconnu, KYLE McNEILL, en revanche, je connais ! C’est le guitariste de SEVEN SISTERS, groupe de Heavy Metal qui est venu au Rock‘n’Eat de Lyon en 2022. Là, il est avec un groupe qui joue dans un style, on va dire, plus Hard Prog’. C’est une formation guitare, basse, batterie, clavier et guitariste chanteur.
J’étais un peu septique, surtout après le passage des fous furieux d’ANIMALIZE mais j’avais tort. Le set débute sur un titre avec un chant très pur. C’est saisissant et surtout, ça fonctionne grave. Les morceaux sont beaux, classieux, la voix est top et moi, j’aime le clavier. C’est Metal Prog’ mais pas mou et, chose qui ne gâte rien, les musicos ont une grosse présence scénique.
Je ne suis pas le seul à être séduit, le public aux barrières est aux taquets – surtout les Espagnols – et même ma chérie qui n’est pas une fan du style et qui, elle, déteste les claviers, apprécie.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Tiens, un hélicoptère qui transporte un gros seau passe au-dessus de nous… C’est surprenant… Histoire qu’on n’oublie pas que pas loin des pompiers se battent contre le feu pendant que nous on s’éclate ? C’est bizarre, quand même… Je me reconcentre sur PHANTOM SPELL et leur set va me paraitre court. Très, très bonne découverte et bonne surprise.
Next. Il y a maintenant tellement de monde que je ne peux malheureusement pas voir tout le monde, sniff ! Les pauses sont presque trop courtes. J’ai du mal à ne pas repasser devant les stands merch’, moi. D’ailleurs, je n’y arrive pas, lol !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Heureusement, c’est reparti. C’est au tour des Suédois de TYRANN. Je ne connais pas, mais ce sont des anciens d’ENFORCER donc je suis aux taquets.
En route pour un set de pur Heavy Metal sans fioritures. Pas de claviers, du Heavy qui déboîte et qui nique le cou. Le genre qui rend le public dingue dans un fest. Et là, tout de suite, c’est le cas ! Ca bouge, ça saute, ça chante, ça crie. En plus, les bougres, ils encouragent le public ! Les Espagnols sont aux taquets, les filles se déchainent devant un groupe qui, face au vent, tient résolument bien la scène.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
On a droit à des compositions comme « Face The Tyrant » ou encore le morceau phare du groupe « Don’t make Fashion of our Heavy Metal Passion », qui est un véritable hymne à notre musique. C’est top, mega ambiance avec des morceaux qui appellent à chanter les refrains avec eux.
Ils finissent sur le titre éponyme « Tyrann » sous les ovations du public. Voilà, c’est simple mais efficace, c’est bien fait, très bon et ça remet un coup de peps.
Il reste encore 4 groupes à passer sur scène, et quels groupes !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Ce sont les Japonais de BLAZE, groupe que je n’ai jamais eu la chance de voir en live et que je veux absolument voir qui se présentent devant nous. Comment vous dire à quel point je suis prêt ?!
Et c’est parti, on a un chanteur avec un bandana sur la tête, un guitariste classe et surtout on est saisis par leur Hard Rock Heavy classe avec une voix un peu à la LOUDNESS. C’est typiquement ma came. J’aime la voix du chanteur et le guitariste, qui n’est autre que HISASHI SUZUKI,a une putain de présence et un mega feeling. Ils ont une présence scénique très forte et eux-aussi ont l’air heureux d’être là.
Le public – certains ne sont venus que pour eux – est aux taquets. Il faut dire qu’on est très nombreux maintenant. Plus de 900 personnes sont sur le site. Je rencontre même des Allemands. Le Pyrenean est vraiment un fest international et sa réputation est largement méritée !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Heu, pourquoi il nous demande si on veut des gâteaux le Monsieur, lol ?! Perso, j’apprécie beaucoup leur prestation. Je ne suis pas déçu du tout, bien au contraire. En plus, j’ai eu la chance d’entendre en live un super guitariste.
Bon, je n’ai pas forcément faim vu qu’il est un peu plus de 19h30 mais avec ce vent glacial, du chaud ne me ferait pas de mal. Je me décide pour des pâtes à la Carbonade, cuisinées avec de la viande et de la bière. Ca fait du bien !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Je suis donc fin prêt et j’ai repris des forces pour les Anglais de SATAN ! Evidemment, j’avais acheté « Court in the act » à sa sortie en 1983. J’ai toujours aimé cet album. Après, j’ai un peu décroché jusqu’à leur « Life sentence » qui a été une bonne surprise. En tout cas, c’est la première fois que je les vois en live.
Le chanteur va bien, j’aime beaucoup sa voix. La setlist est composée d’anciens morceaux et de nouveaux titres qui passent bien la barre du live. Les musiciens ont l’expérience de la scène et font participer le public qui ne demande que ça pour se réchauffer !
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Encore une fois, le son est bon et l’ambiance dans le public est top. Et, il faut le dire, les fans du groupe sont déchaînés ! Pour ma part, je trouve leur set bien mais ce n’est malheureusement pas la tarte à laquelle je m’attendais.
Allez, je m’éloigne un peu pour aller prendre un café. J’ai besoin de me réchauffer, moi, car la Tramontane ne faiblit pas depuis ce matin. J’en profite pour papoter avec GUILLAUME puis avec PATRICE de TENTATION et pendant que je discute, je me tape une nouvelle bourrasque de sable. Pénible ce vent glacial. Malgré un sweat et une veste, j’ai froid.
Mais je vais pouvoir me réchauffer car voilà le groupe que je voulais absolument voir, les Anglais de DEMON. Bon, les fans de STRYPER sont à la fête, après SATAN, on a maintenant DEMON, lol !
Ca démarre fort. « Night of Demon », avec le masque de l’époque de sortie – qui donne au chanteur de faux airs à Freddy Krüger, soit-dit en passant, je suis aux anges. Pas sûr que ce soit le bon mot !
J’adore leurs trois premiers albums et leur Hard Rock classieux avec des paroles très branchées occulte.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
OK, je ne suis pas objectif mais putain c’est excellent, ça joue !
Leur setlist est top, les musiciens sont impeccables. Quel bonheur d’entendre enfin ces titres en live après avoir usé mes vinyles jusqu’à la corde.
Bon, il me manque encore un morceau dans ce set. Je le veux sinon je crie ! Mais à la première note, je le reconnais, ça y est, c’est lui ! « Don’t break the Circle » ! C’est non seulement mon morceau préféré du groupe mais il fait partie du Top 10 de mes morceaux préférés !! Alors là, je chante, je hurle le refrain, je ne veux pas qu’ils arrêtent ! Ce solo de gratte… tout est magique.
Bon, c’est fini. Le Démon est parti rejoindre Satan, normal quoi.
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
Encore un petit effort pour résister au froid et à la fatigue. Il ne reste plus qu’un groupe et ce sont les Américains de WARLORD ! Bizarrement, je suis passé à côté de ce groupe… Etrange car je n’en ai pas loupé beaucoup des groupes dans les années 80. C’est pourtant un groupe culte et beaucoup de copains autour de moi sont impatients de les voir enfin en live car c’est leur première date en France. Il ne reste que le batteur du groupe d’origine. A première vue, les changements de line-up sont récurrents pour ce groupe. Donc, séance découverte.
C’est plutôt mélodique, plaisant, bien fait mais – je ne sais pas si c’est l’heure, le froid ou les deux – j’ai du mal à rentrer dedans. Pourtant, j’apprécie la voix du chanteur et à première vue, les anciens morceaux du groupe. A approfondir. Je vais, une fois n’est pas coutume, faire le contraire des autres, je vais découvrir l’album après les avoir vus en live. Je suis quand même dégoûté de ne pas les avoir découverts à l’époque.
Cette fois-ci, le froid prend le dessus, je n’en peux plus. Je pars avant la fin. Je n’ai pas pu dire au revoir à tout le monde, dommage. Je suis triste de partir mais il faut bien partir pour mieux revenir !!!
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
BILAN DU FEST : cette 8e édition du P.W.O.A. est un très bon cru. Il n’y a aucun groupe que je n’ai pas aimé, j’y ai fait de grosses découvertes et j’ai eu la confirmation du bien que je pensais d’eux pour les autres. Je suis vraiment heureux d’avoir vu DEMON qui n’était pas prévu à l’affiche au départ. Désolé pour les fans de FIFTH ANGEL, mais moi j’y ai gagné au change. Cette année encore l’orga s’est révélée au top. Le son, les lumières et l’accueil ont été, comme d’habitude, nickel.
P.S. : Bien-sûr, un énorme merci aux organisateurs et aux Bénéfits pour ce superbe fest. A l’année prochaine, les copains ! Et en plus, ce seront les 10 ans de la création du fest. Je ne vous explique pas la bringue ! Vive le Pyrenean Warriors !!!!
P.S. du P.S. : les copains, on remet ça à Dijon pour le RISING FEST des 11 et 12 octobre !
Long Live Rock’n’Roll, my friends et long live le P.W.O.A. !!
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Commentaires fermés sur LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors
Samedi 14 septembre 2024 à St Symphorien d’Ozon (69)
Les fins de semaine se suivent et finissent par se ressembler. Me voilà de nouveau en route pour un concert ! Cette fois, je me dirige vers Lyon pour assister, une fois de plus, à un show des Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA. Il faut dire que depuis la première fois où je les ai vus, je suis immédiatement devenu un fan. En plus, j’ai fait « ami amis » avec deux des membres du groupe et donc je ne pouvais pas manquer cette date !
Report by SEB 747 – Photos : SEB 747 et NATH
C’est en famille que nous nous dirigeons à St Symphorien d’Ozon dans une salle bien connue du rédac’ chef. Pour moi, c’est une première, donc GPS obligatoire ! Ce serait dommage d’arriver en retard et je risquerais de me « faire appeler Arthur », Lol. C’est sous un vent à décorner Lucifer, que nous partons en direction du Rhône. Si ça se trouve, on devrait aller plus vite si le vent nous pousse… Sait-on jamais ! La route est pour une fois tranquille et nous arrivons un peu en avance, ce qui nous permet de nous garer à deux pas.
Je commence à peine à découvrir l’intérieur de l’Over Eighteen Motors que je me fais accoster par les musiciens de LFM qui nous offrent une bière. Ce soir, les musiciens clermontois sont, une fois n’est pas coutume, soutenus par les Lyonnais de FORTUNATO. Comme ils ont la même agence de booking, c’est plus facile. Lol. Mais, même si FORTUNATO a quatre albums à son actif, contrairement aux LOOKING FOR MEDUSA qui n’en ont que deux, ce sont bien MARKUS et sa bande qui assurent la première partie. Le troisième opus de LOOKING FOR MEDUSA est en cours de finalisation et il devrait être présenté au public en début d’année prochaine. J’ai hâte !
Après s’être restauré à un tarif si bas, pour la quantité présentée, que ce serait péché de gaspiller et avoir discuté le bout de gras avec BASTIEN de LFM, c’est à la première partie de débuter son set.
Il est 21 heures et FORTUNATO démarre le show avec « A White Cross On A Normal Fields » devant un parterre plus ou moins clairsemé. « Vous pouvez vous rapprocher », dit MARKUS après le premier morceau.
Dès le début, le groupe nous fait une démonstration musicale. La qualité technique des musiciens est impressionnante et, même si vocalement j’ai toujours un peu de difficulté à m’habituer au timbre si particulier de MARKUS, la prestation est addictive.
Je me rends compte que je tape du pied et que ma tête headbangue au fur et à mesure que les morceaux s’enquillent. Les spectateurs apprécient grandement le jeu des Lyonnais. En effet, pas mal des personnes présentes semblent être venues pour eux et ils se manifestent ! Les membres des LOOKING FOR MEDUSA sont eux-aussi devant la scène, en support à leurs copains. Même OLIVIER, le chanteur vient faire un tour. Mais comment ne pas résister au spectacle que nous donnent les musiciens de FORTUNATO ? Que ce soit SLY qui cogne dur derrière ses fûts, SEB et ALEX qui n’arrêtent pas de faire les pitres derrière le “Boss” en décochant chacun à leur tour des riffs ébouriffants, le professionnalisme reste de mise.
FORTUNATO @ WTR
Du coup, je commence à m’accoutumer à la voix de l’excellent musicien qu’est MARKUS. En tout cas, les fans qui sont présents sont à fond derrière le groupe et le soutiennent dans ses efforts. L’ambiance est vraiment au beau fixe entre les musiciens. SEB et ALEX jouent à shifumi dans le dos de MARKUS. SLY se lève de derrière ses fûts dès qu’il en a la possibilité et harangue le public. Bref, vous l’aurez compris, c’est dans une ambiance bon enfant, mais toujours professionnelle que se joue ce set.
Les titres défilent, tout comme les images sur l’écran placé derrière la batterie qui rajoutent un peu plus au sérieux de la prestation. A la fin de “Carry On to the Depths of the Sea”, les membres de FORTUNATO reçoivent une ovation – méritée – du public et je reconnais que j’ai bien apprécié le show. Il n’y a pas à dire, musicalement, ce sont des tueurs.
Il est temps de laisser la place au groupe suivant. Tout le monde s’agite devant la scène. Les musiciens se croisent et se décroisent, les Lyonnais rangent leur matériel et les Clermontois installent le leur. OLIVIER pose les setlists pour ses camarades, sans oublier son portfolio, pendant que lesdits camarades règlent leurs instruments. Alors que je jette un œil sur les titres des chansons disposées devant moi afin de m’en imprégner, le chanteur de LFM me remet une setlist. Je suis trop fier, mdr ! En regardant la liste des titres, je suis content d’y retrouver l’un de mes morceaux préférés.
Alors qu’OLIVIER fait les cents pas – une façon de se concentrer bien à lui – MANU entame une petite chanson country “Take Me Home, Country Roads”, seul à la guitare, avec de temps à autre l’aide de ses camarades et notamment sur le refrain repris par BASTIEN et AUREL.
Allez, il est l’heure de faire parler la poudre avec le premier titre de la soirée pour LOOKING FOR MEDUSA, “Colisée”. Quasiment dès les premières notes, OLIVIER descend de scène pour aller voir les spectateurs. Arborant une redingote à brocards couleur crème (ma femme veut la même, lol !) et cheveux en chignon, le chanteur commence à faire le show. Après un magnifique lâcher de cheveux, c’est au tour de “Erzebeth Bathory” d’être interprété. Cette fois-ci, la Comtesse n’est pas au rendez-vous. Ouf et Lol.
Après un « Alcatraz » et un « Rookie Bass » qui démontent un Over Eighteen toujours un peu clairsemé, le set continue avec un inédit, « Stranger » issu de leur futur album. Je vous ai déjà dit qu’il sortait en début d’année, lol ?! Après l’inquiétant « Contact » démarré sur les chapeaux de roue, il est l’heure de s’attaquer à mon morceau préféré de l’album à venir « Hades ». Je suis impatient de l’entendre lorsque le chanteur annonce qu’il me le dédicace. Vraiment trop content, moi !… C’est bien la première fois de ma vie que j’ai droit à un titre joué en mon honneur !!
LOOKING FOR MEDUSA @ WTR
On continue d’enfoncer le clou avec « Amazonia ». Le morceau est incroyablement puissant et les musiciens sont complètement déchaînés. OLIVIER court de partout, UGO cogne dur, AUREL et MANU font chacun leur tour des solos de folie, pendant que BASTIEN continue son show. Et dire que j’avais oublié à quel point ce morceau était puissant ! Quelle claque mes aïeux !!
La soirée se poursuit avec un nouvel inédit, « Odyssée » suivi par un « Hell’s Parade » remuant à souhait qui voit tout le monde descendre, une nouvelle fois, de scène pour aller jouer dans le public. Une fois tout le monde rentré au bercail, c’est-à-dire sur scène, LOOKING FOR MEDUSA termine son set par l’inimitable « Land of my father ».
« Non, mais là ce n’est pas possible. On ne peut pas les laisser comme ça ! », dit BASTIEN une fois le titre terminé. « On doit leur en faire une autre. Vous êtes d’accord ? ». Evidemment le public est enthousiaste ! Et c’est avec un grand sourire qu’OLIVIER, qui avait délaissé son poste, revient pour nous jouer un dernier titre, « Kick in the face ».
Comme d’habitude, ce titre – qu’on se prend en pleine face – est carrément dingue. OLIVIER fait chanter le public et descend, une fois de plus, de scène et c’est la fin du set.
Après les remerciements au staff, les musiciens débranchent leurs instruments et quittent la scène. Du moins AUREL et OLIVIER parce que BASTIEN, soutenu par son compère MANU puis par UGO, veut prolonger le plaisir et continue en commençant un petit « Thunderstruck » ! L’anarchie semble être de mise ce soir et, puisqu’AUREL n’a pas l’air décidé à revenir, c’est donc ALEX de FORTUNATO qui prend la seconde guitare. OLIVIER ne peut résister à l’envie de reprendre son poste et c’est sur un petit AC/DC que la soirée se termine.
Mais quel show ! Une fois de plus, les LOOKING FOR MEDUSA ont tout déchiré. Vivement le nouvel album !!
Merci à Sylvain d’avoir organiser cette soirée LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors !
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Commentaires fermés sur SPIT RECKLESS au Village du Soir
Vendredi 06 septembre 2024 à Lancy (Suisse)
SPIT RECKLESS au Village du Soir
Photos : STEVE*74 – Report by SEB 747
Chouette, c’est la rentrée ! Mais non, pas des classes, banane ! Enfin si, mais ce n’est pas le propos, c’est la rentrée des concerts, évidemment ! Ce soir, je pars en compagnie de Steve*74 et de mes chères et tendres, en direction de Genève, plus exactement de Lancy pour aller retrouver nos copains de SPIT RECKLESS au Village du Soir. Ils seront accompagnés par un tout nouveau groupe, MEMORIA. Comme ils doivent commencer tôt et que chez nos voisins helvétiques, l’heure c’est l’heure, nous partons assez prestement mais en prenant les chemins de campagne, histoire d’éviter les bouchons.
Après nous être garés à deux pas dans un parking totalement gratuit le soir – ce qui n’est pas une sinécure quand on connaît Genève – nous arrivons dans un lieu pour le moins atypique, le Village du Soir. Il se situe Route des Jeunes dans le quartier de Carouges. C’est un lieu culturel et festif unique qui dispose de trois espaces intérieurs et de trois espaces extérieurs, chacun ayant sa propre ambiance et son propre thème. On y trouve une galerie d’art, des bars et plein d’endroits où se restaurer. C’est le rédac’ chef qui aurait été content !!!
Un vigile nous souhaite la bienvenue et nous indique que le concert doit commencer plus tard que prévu. Euh… ce n’est pas normal en Helvétie ! Vous en êtes sûr ? Bah, on verra bien. Après avoir un peu cherché l’endroit malgré l’indication : “ Au fond à droite” que nous a donné le vigile, nous croisons VG RICHARDSON, le batteur de SPIT RECKLESS, qui nous invite à entrer. Une fois notre contribution aux groupes donnée et notre poignet dûment tamponné, nous entrons dans l’antre de la soirée. C’est dans une ancienne carrosserie transformée en boîte de nuit que se situe le concert. La première chose qui me frappe, c’est un tableau noir sur lequel est mentionné : « Tout enfant laissé sans surveillance sera immédiatement vendu à un cirque ». C’est que ça ne rigole pas, ici ! En tous cas, ce sacré humour doit faire son effet sur les petits !
A peine a-t-on le temps de prendre nos marques, de voir la grosse boule à facettes et l’énorme voiture cabossée qui trônent au plafond, que le premier groupe est annoncé. Ah ben du coup, ils commencent à l’heure, alors ! C’est que j’étais inquiet, moi. Je commençais à avoir peur. La Suisse est en retard, c’est le monde qui est foutu ! Mdr. En revanche pour les lumières ce n’est pas l’éclat’. Nous sommes en boîte de nuit, pas en plein air. C’est mon copain Steve*74 qui va s’amuser à prendre des photos ! Moi, perso je m’en fous, j’ai juste un report à écrire.
Trêve de plaisanterie, voilà que MEMORIA s’installe sur scène. C’est un quintette très jeune, dont la moyenne d’âge ne doit pas dépasser la vingtaine avec, en son sein, une chanteuse. Leurs compos un peu dans le style Alternatif Rock me font penser un peu à du NIRVANA, en version Pop Rock et en féminin. Ils nous annoncent que ce n’est que leur septième concert et, effectivement, cela se ressent. Certes, la musique est très jeune, mais ils compensent cette jeunesse avec une volonté et un capital sympathie bien encouragés par le ban et l’arrière-ban de la salle. Ils ont une motivation à toute épreuve et semblent se faire plaisir sur scène, ce qui est le plus important.
Quelques morceaux bien “rentre-dedans” et deux covers plus tard et c’est déjà le dernier morceau. La chanteuse demande au public de sauter. Evidemment, celui-ci s’exécute volontiers. L’ambiance qui règne entre les spectateurs et le groupe est telle que les fans en réclament une dernière. Euh… de mon point de vue, ce n’était peut-être pas nécessaire, mais bon.
Une bonne entame de soirée même si, pour moi, ils manquent encore d’expérience sur scène. Je retiendrais la belle voix de la chanteuse, pas toujours en place, mais c’est compréhensible, et la bonne frappe du batteur, un clone de DAVE GROHL, ex-NIRVANA et fondateur des FOO FIGHTERS.
SPIT RECKLESS au Village du Soir
Petit interlude pendant que le groupe de la soirée se prépare. Qu’est-ce que je pourrais vous dire sur SPIT RECKLESS que je ne vous ai pas déjà dit dans un des nombreux reports que j’ai déjà écrit sur eux ? C’est un groupe d’une qualité exceptionnelle qui est rôdé à la scène.
CHRIS semble, une fois de plus, motivé comme jamais et dès le début, le public lui mange dans la main. Il faut dire qu’avec des titres taillés pour passer à la radio tels que « I Still Think About You » ou « Bad », on peut difficilement rester de marbre. VG, LUIGI, GILBERT et KEVIN sont aussi en forme que leur leader naturel.
SPIT RECKLESS au Village du Soir
La fin de « How many Times » voit CHRIS descendre de scène pour la première fois de la soirée. Puis c’est au tour de LUIGI de montrer tout son talent sur « Shackles ». C’est un public conquis qui s’ambiance sur les hits en puissance que sont « Bloodstain » et surtout sur l’incontournable « You Make Me Happy ». Les spectateurs semblent être de plus en plus présents ce soir et ne ratent pas une minute de la prestation de leurs compatriotes.
Les titres continuent de défiler et de séduire le public. CHRIS fait son show et, tout comme LUIGI, continue de descendre de scène et parfois s’emmêle dans les câbles de sa guitare. « Stop Foolin Me Around » et « Growin Up » font le job, c’est-à-dire qu’ils séduisent les spectateurs et se les mettent dans la poche… si besoin en était !
SPIT RECKLESS au Village du Soir
Ah tiens, une petite nouveauté a été ajoutée par rapport à la dernière fois où je les ai vus. Un vieux titre “Miles Away” que le groupe ne joue pas souvent. Cela faisait un petit bout de temps qu’il était absent des setlists et je suis content de le réentendre.
Personnellement, je suis toujours aussi fan. Ce doit être pas loin de la dixième ou quinzième fois que je les vois et je connais les chansons plus ou moins par cœur, cependant ce soir, je trouve que SPIT RECKLESS au Village du Soir a eu tendance à s’aseptiser un peu. Il me manque cette énergie qui était déployée il n’y a pas si longtemps. J’ai connu des concerts de SPIT RECKLESS plus explosifs. C’est sûrement dû au fait que le public est devenu attentif, moins réceptif et qu’il semble s’être sensiblement éclairci, ce qui a tendance à plomber l’ambiance. Attention, ne vous méprenez pas, j’aime toujours autant ce groupe et les musiciens sont vraiment hyper doués et ultra professionnels. Vous ne trouverez aucune fausse note, aucun déraillement musical, tout est bien huilé. Leurs chansons pourraient facilement être diffusées en radio. Enfin, pas en Gaule, évidemment – il ne faut pas rêver – mais en Europe cela serait largement possible. En Suisse, ce serait juste une évidence. Comme je ne capte pas souvent Couleur 3, la radio nationale Suisse, je ne sais pas s’ils sont déjà passés sur leurs ondes. Il faudra que je pense à le leur demander, tiens !
SPIT RECKLESS au Village du Soir
Après un “Magic Pills” et un “Easy Come Easy Go” qui seraient parfait pour ce dont je parlais juste avant, le groupe finit comme d’habitude son set par l’irremplaçable “Rock ‘n’ Roll Coaster” qui voit CHRIS présenter ses musiciens et permet à chacun de faire un petit solo, histoire de montrer, une fois de plus, leur talent.
Même si ce soir, j’ai été moins bluffé que les dernières fois – je dois avoir les oreilles bouchées ou je deviens trop vieux, Mdr – la prestation a été sans faille et prouve que SPIT RECKLESS est vraiment un super groupe avec un énorme potentiel.
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Commentaires fermés sur TWISTED ROSE à l’Overdrive Café
Jeudi 05 septembre 2024 à St Symphorien d’Ozon (69)
Report et Photos by TI-RICKOU
Ca fait un petit moment que je n’ai pas pris la direction de Lyon pour un concert, moi. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai plutôt tendance à descendre vers le sud, c’est drôle, non ? L’avantage ce soir, c’est que le concert n’est pas dans Lyon mais à Saint-Symphorien d’Ozon, à l’Overdrive Café. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire que j’échappe au bordel de Lyon, pour rouler et pour stationner. En plus, le concert se passe dans une salle que j’adore et, cerise sur le cake, c’est la seule date en France que vont faire les Allemands de TWISTED ROSE. C’est un groupe que j’ai découvert grâce à Facebook et dont je suis allé voir ce qu’ils faisaient ensuite sur YouTube. Du coup, je ne voulais pas les louper ! Sans compter que c’est la première fois qu’ils jouent en France !
J’arrive à Saint-Symphorien sans problème, je me gare nickel et, comme je suis en avance, j’ai même le temps de manger un mega burger et même de papoter avec Sylvain, le patron du lieu, avant le début du concert.
Bon, petite remarque en passant, on voit qu’il n’y a pas de groupe local à l’affiche ce soir car le public est très clairsemé dans la salle alors qu’il y a eu pas moins de 300 personnes samedi dernier pour un fest avec des groupes locaux. Nous on s’en fou, on est là et aux taquets. TWISTED ROSE a emmené son backdrop et ses têtes d’amplis avec défilement lumineux.
Intro. Le groupe se présente, dos au public. La formation est dans ce que j’adore, basse, guitare, batterie et chanteuse. Le guitariste a le visage à moitié maquillé en mort-vivant, le bassiste a une barbichette rose et la chanteuse, elle, fait petite fille sage dans sa robe rouge.
Heu, c’est un piège, CARO est une véritable diablesse ! Elle fait le show, bouge mais s’assoie aussi pour des moments plus intimistes, enfile un collier, lâche des billets (faux, malheureusement) sur scène. Elle communique en Français avec le public et tout ça avec une putain d’énergie. Elle rayonne de joie, tout comme ses compères, la joie d’être là, la joie de partager sa musique, ce moment.
TINO, le bassiste et CHRIS BONES le guitariste sont aux taquets. Ils prennent la pause et bougent. Je le répète, c’est une première pour eux de jouer en France et ils sont super contents d’être là avant de reprendre la route pour l’Espagne.
Euh, comme dirait quelqu’un que je connais, je n’ai pas encore parlé musique. Dans un report sur un concert, c’est bêta !!! Alors, musicalement c’est du pur Hard-Rock, comme nous, en bonne bande de petits graisseux que nous sommes, nous adorons. Leur Hard-Rock fait bouger les cheveux et vous nique la nuque et en live, c’est bigrement efficace !
Je parlais de la présence de CARO mais question voix, elle est aussi impressionnante. Son timbre est chaud et puissant, bien Hard-Rock, agressif. Bref, j’adore ! LUGGY, le batteur et TINO sont mega solides en rythmique. CHRIS BONES est impressionnant, efficace et facile.
On a droit à un mega set complet. Malgré le peu d’affluence, ils nous jouent tout leur dernier album ainsi que certains morceaux à paraître sur leur prochain album, et dont le premier single sort à la fin du mois. Ils nous interprètent aussi quelques covers dont un surprenant « What’s Up » des 4 NON BLONDES, deux titres de nos kangourous préférés avec « Highway to Hell » et l’inattendu « T.N.T. », version TWISTED ROSE, of course ! Voilà comment j’aime les covers ! Bien-sûr, ça matche grave avec le public qui se charge de la faire savoir
C’est l’heure du dernier morceau je crois… Enfin, je ne suis pas sûr vu que j’ai l’impression qu’ils ne vont jamais s’arrêter de jouer ! Sylvain, il va falloir leur préparer un lit et un petit dej !! Bon évidement, personne ne s’en plaint et moi le premier… sauf que j’ai une interview à faire après et que j’ai de la route, lol !! Allez, c’est vraiment fini. Plus de deux heures de set de folie. Je ne regrette carrément pas d’être venu, moi !!
A peine le show fini, le groupe se rend directement sur son stand merch’ où sont exposés de beaux T-Shirts, un CD, un vinyle et des goodies. Ils nous signent des autographes, font des photos avec nous et toujours avec le sourire et une bonne humeur flagrante.
Je les laisse se remettre cinq minutes avant d’attaquer ma petite interview ou plutôt une petite papote, mi en Français, mi en Anglais car il n’y a que CARO qui se débrouille en Français et que, comme vous le savez sûrement, moi, même sous la torture, je ne parle pas Allemand. En tout cas, c’est une interview 100% fun !
Allez, là il se fait tard. Juste le temps de dire au revoir aux copains et à Sylvain et je suis parti. Bon, avec un CD, la setlist, un super T-Shirt et « Greed 4 Speed » dans la tête.
P.S. : Vivement le nouvel album de TWISTED ROSE ! J’espère qu’ils auront rapidement d’autres dates en France où c’est sûr, il y aura plus de monde. Hey, les Lyonnais, c’est bien de se déplacer en nombre pour voir des potes jouer, mais il faut aussi bouger quand on a la chance d’avoir des groupes internationaux de qualité qui passent… surtout avec une entrée sur donation ! C’était mon petit coup de gueule du jour. Ca faisait longtemps !
Un grand merci à Sylvain et à toute l’équipe de l’Overdrive Drive Café et RDV dans cette même salle le 14 septembre pour LOOKING FOR MEDUSA !
Long live rock ‘n’ roll my friends et long live l’Overdrive Café !!!!