W.T.R. / Le Webzine de Ti-Rickou

Pour les fans du groupe, voilà du nouveau ! Bon, c’est un live, faut pas rêver non plus. Et, comme vous le savez, les lives ce n’est pas ce que j’aime le plus  chroniquer. Je dis bien « chroniquer » car pour ce qui est de les écouter, c’est vraiment mon truc. D’ailleurs j’ai grandi avec les meilleurs double live de l’histoire du Hard Rock. Si, si ! J’aime entendre le public, l’ambiance. Mais, pour une chronique, à part dire si le son est bon, si le live n’est pas trop mixé, si la setlist est top, si le rendu est bon, c’est assez compliqué, surtout quand c’est un groupe que j’aime beaucoup comme MAGNUM.

Je vais essayer d’être objectif (j’ai bien dit : « essayer »). Le son est très bon, l’interprétation aussi, la setlist me convient même s’il n’y a pas mes morceaux préférés et le public participe bien. Leur Hard Rock classieux passe mega bien la barre du live.

Si vous ne connaissez pas le groupe, ce « Live at KK’S Steel Mill » est une bonne occasion de les découvrir et si vous êtes déjà un afficionado du groupe, vous n’allez pas être déçus. Quant à moi, je me le remets très fort, surtout « Kingdom of Madness », mon morceau préféré avec ici une superbe interprétation. Voilà, ça vaut bien 4 pics.

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« The End will Show Us How » est le 6e album du groupe du guitariste Mark TREMONTI (CREED, ALTER BRIDGE).

Alors, comment décrire le style de cet album ? Oups, pas facile du tout… Je vais dire que c’est du Metal moderne sans grosse voix. On a de sublimes mélodies, une superbe voix et des morceaux mega inspirés… ce qui n’est pas le cas de l’artwork, comme vous pouvez en juger.

J’avoue que je suis un grand fan de CREED et de TREMONTI ainsi que de Mark. J’aime bien ALTER BRIDGE aussi donc je suis déjà bien open pour écouter cet album. C’est bizarre parce que je ne suis pas dans un de mes styles de prédilection et encore moins dans ma zone de confort mais j’apprécie vraiment ce « The End will Show Us How ». Pour ma part, je pense que Mark a vraiment trouvé sa voie avec TREMONTI.

Un album à écouter fort et sans modération. Forcément 4 pics.

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Le 10 janvier est sorti « Cages And Windows » du groupe français BOMBER et ma foi, il fallait que je vous en parle. Formé en 2013, composé de Jürgen WATTIEZ (chanteur et guitariste rythmique), Vianney D’ALESSANDRO (guitariste soliste), Romain IRCIO (batteur) et Léo VUYLSTEKER (bassiste), cette formation a déjà à son actif une démo (“Witness Hell”, 2015) et un album (“Sommation”, 2018).

Leur style ? Eh bien du Thrash old school, mais pas que ! Effectivement, ils ont eu la bonne idée de pimenter, tout au long de cet album, leur « musique à casser la nuque » d’un tas d’influences diverses et variées tout en restant dans le domaine de la « vieille école », à savoir du Hard Rock, du Punk Hardcore, voire du Doom ou du Sludge. Cela donne au final un groupe bien campé dans les starting-blocks de ce que fut la New Wave of Thrash Metal (qui n’a plus rien de nouvelle d’ailleurs vu qu’une décennie est passée par là).

Du coup, décrivons la bête. Comme dit précédemment dès « Cages and Windows », on rentre dans un Thrash pure souche où la voix se fait multi-facettes (ce qui est une constante chez eux), où jaillissent des riffs typiques du genre, le tout agrémenté d’un tempo enlevé, de chœurs et de bons solos. Un peu crossover sur certains passages, on a même le droit, le temps d’une poignée de main, à du Death Metal. Et c’est comme cela tout au long de cet album au mix clair et fluide : une musique bien construite, aux titres relativement longs, qui s’émaille d’un tas d’influences. Prenez « Control freak » ou « From Chaos To Destruction », on y trouve du Doom bien ancré dans la tradition du Heavy Metal old school. Même chose quand arrive « From Chaos To Destruction » qui débute en mode speed, avec ses solos qui vous cisaillent les tympans, et qui se calme sur un passage doomesque bien heavy.

En fait, ils ont la propension à poser une ou deux parties sur leurs compositions, comme pour « Gotzen Dammerung » qui va du riffing Thrash efficace à un passage vraiment typé BLACK SABBATH. Punk sur « Killjoy », titre qui a le culot de finir en mode presque Blues, assez Rock ‘n’ Roll pour « Organ Grinder », morceau aux multiples horizons, ces mecs ne respectent rien. Écoutez « Song Of Deborah » : ils y distillent un petit côté SUICIDAL TENDENCIES pour ensuite vous proposer un passage instrumental qui raisonne comme IRON MAIDEN.

Bref, j’étais rentré dans leur univers musical en me disant : « Bon, un petit groupe de Thrash sympa », pour penser, après quelques écoutes : « Leur musique est en fait assez surprenante et plutôt riche ». J’aime bien cette démarche qui fait du neuf avec du vieux. Alors franchement, à découvrir.

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Euh, sérieux, pourquoi j’ai ce type d’album à chroniquer, moi ? Je suis gentil ! Alors oui, je vois bien le côté Prog’, le côté Power, mais je vois surtout le côté  moderne avec (oui) la voix claire, mais surtout avec une voix de Mickey gonflée à l’hélium ! Ca on ne m’avait pas prévenu. Et ce genre de truc, je déteste grave.

Alors on résume : quand c’est du chant clair (même poussé), ça va, mais quand c’est poussé façon Grind, ce n’est plus bon pour moi. Même si je comprends la démarche de faire un contraste. Bref, j’ai juste ressenti cet album de BERIEDIR plutôt comme un électrochoc qui tourne mal. Un album déconseillé aux allergiques de Metal Prog’ moderne agressif.

Malgré tout, je suis un peu embêté par le fait de réduire cette chronique à ça car c’est bien fait, bien produit et que c’est original. Peut-être un peu trop pour moi. Point positif, la pochette est classe mais elle ne laisse présager à aucun moment que le chanteur va vomir son goûter de temps en temps ! Alors je vais essayer d’être impartial dans ma notation et c’est… 2 pics.

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Ceux qui suivent W.T.R. depuis le début savent que j’ai beaucoup cru en HEAVEN’S COLT. J’aimais leur style Hard Rock Boogie chanté en Français, leur Hard Rock paysan comme ils l’appelaient, avec un pied de micro en forme de fourche. Leur volonté de réussir, des tournées de dingue, HEAVEN’S COLT y allait à fond en live et c’était une véritable tuerie. Et puis, le temps a fait son œuvre,  certainement trop de dates, des changements de line up autour de Nico, un changement d’image pour devenir un groupe de Hard Rock pirate. Depuis, Nico reste à la barre et continue à distiller la bonne parole.

Sur ce « Lord Kraken », c’est lui qui chante et désormais, hormis sur un titre, le chant est en anglais. L’influence AC/DC est quant à elle moins présente et on est maintenant plus proche de MOTORHEAD, ce qui est certainement dû à la voix et à la manière de chanter de Nico. Cet album marque un net changement par rapport à leurs anciens albums. Une page s’est vraiment tournée. Le HEAVEN’S COLT nouveau est arrivé et il va réjouir les esgourdes des moussaillons élevés au son de MOTORHEAD !

On retrouve quand même un peu de l’ancien HEAVEN’S COLT sur le titre en Français mais ça reste trop marginal. En tout cas, je suis trop content de les retrouver !

« Lord Kraken » est un album à écouter très fort et sans modération. Mes amis, le Hard Rock n’est pas mort car HEAVEN’S COLT is back ! Pour moi, ça vaut bien ses 4 pics et j’espère qu’ils viendront tourner pas loin de chez moi car ça fait trop longtemps que je ne les ai pas vus, moi !

P.S. : mention spéciale à « Bad Boy Rock ‘n’ Roll » qui nique la nuque et donne soif !

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Cool, les Suédois de WILDNESS sortent leur nouvel album « Avenger ». Que dire sur leur musique ? C’est du pur Hard Rock classieux, avec de belles mélodies, de beaux solos, une mega belle voix, une prod’ leger, des morceaux top.

Alors OK, c’est un peu calibré FM quand même, mais bon, du FM pêchu ! Donc copains thrashers, la première rivière est au fond à gauche car aucune chance de trouver dans ce disque de gros riffs ou de double grosses caisses.

En revanche, on a de la mélodie et de la finesse. Et un peu de douceur dans ce monde de brutes, ça ne peut pas faire de mal. Je craque pour cet « Avenger », même sur les ballades. Et non, chérie, ce ne sont pas QUE des ballades ! En plus,  c’est un album que tu peux écouter en fin de soirée ou en voiture. Comment ça, « au moins je ne risque pas de faire d’excès de vitesse » ?

Bref, un CD à conseiller à tous les fans de Hard Rock classieux. 4 pics.

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En regardant la pochette, je vois que le groupe est composé de trois mecs et de deux filles. Ca me rend curieux d’écouter ce BIG DEAL.

Musicalement, on est dans du Big Rock ou du Hard FM classieux avec une claviériste et une chanteuse. Je comprends d’entrée de jeu pourquoi Frontiers les a signés. C’est mega beau, mega bien fait, la chanteuse a une voix superbe, les morceaux sont top. J’adore l’utilisation du clavier, les arrangements. En plus, c’est album est super bien produit avec un gros son. Tout ce que j’aime.

Heu comment, c’est parce que c’est une fille qui chante ? Oui c’est vrai, tout le monde sait que j’ai un faible pour les groupes avec une chanteuse mais ça n’enlève rien à cet « Electrified » qui est une petite bombe de Hard FM. Tiens, 4 pics. Et pan !

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Avant d’écouter un album, j’aime bien regarder la pochette et essayer de trouver le style du disque. Eh oui, ce sont probablement les restes d’une autre époque, sans internet, où on achetait un album parce qu’on avait craqué sur sa pochette. Là, la pochette est très classe. A vue de nez, je pencherais pour du Hard FM, voire de l’AOR.

Et c’est gagné, les Brésiliens de LANDFALL font dans du Hard Rock classieux, limite FM, AOR. Les morceaux sont mega beaux et j’aime beaucoup la voix. C’est beau mais pas mou du genou et j’adore ça ! La production est top en plus.

Bref, tous les voyants sont au vert. Voilà un bon moyen de dépenser l’argent de vos étrennes. Et pour moi, ça vaut bien ses 4 pics.

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Il y a des groupes dont je ne me lasse pas et que je suis toujours heureux de retrouver. Et c’est vraiment le cas avec les Allemands de BONFIRE. Déjà, j’adore la pochette qui a de superbes couleurs et sur laquelle on voit une guerrière des temps modernes avec des zombies en arrière-fond.

Et musicalement, ça donne quoi ? Bah, on est dans un superbe Hard Rock, classieux mais pêchu. On a de superbes morceaux tenus par cette voix à la fois chaude et puissante, des refrains qui tiennent en tête longtemps et qu’on a envie de chanter avec eux. Je kiffe cet album, moi !

A noter qu’on trouve sur ce disque une version 2024 de « Rock ’n’ Roll Survivor ». Bref, de quoi clôturer en beauté cet album !

2025 commence fort pour nous, petits hardos. Et c’est 4 pics pour ce « Higher Ground » !

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THE FERRYMEN a été formé par le guitariste – mais aussi compositeur et producteur suédois – Magnus KARLSSON (PRIMAL FEAR, MAGNUS KARLSSON’S FREE FALL), par le mega chanteur Ronnie ROMERO (LORDS OF BLACK, SUNSTORM, RAINBOW) et le batteur Mike TERRANA (RAGE, AXEL RUDI PELL, etc.). Pour la pochette, c’est l’œuvre du fabuleux Stan W. DECKER. Voilà, j’ai planté le décor, tout est en place pour l’écoute  de cet «  Iron Will », 4e album en titre du groupe.

Alors bien-sûr, je vais être vraiment objectif avec un groupe qui a l’immense Ronnie ROMERO au chant ! Allez, sans déconner, c’est tout ce que j’aime, des morceaux qui tapent en restant mélodiques, les solos de Magnus KARLSSON et la frappe de Mike TERRANA. Tout matche à merveille. En plus, je trouve que Ronnie est particulièrement en forme, vocalement parlant et moi, je suis toujours mega content de le retrouver. D’autant plus sur un putain d’album comme celui-là !

Cet « Iron Will », c’est 11 titres de pur bonheur. Je lui donne 4 pics et encore parce que je suis objectif sinon je lui aurais mis 5, lol !

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Allez, pour le plus grand plaisir de mon copain Serge, les leaders du Power Metal italien LABYRINTH sont de retour avec un nouvel album, « In the Vanishing Echoes of Goodbye ».

Et, sans aucune surprise, on est dans du pur Power Metal, voilà. Des descentes de manches ultra-rapides, une double caisse, une voix puissante, des refrains qui te restent en tête, tout y est dans cet album.

Alors, bien-sûr, on aime le style ou pas. Moi, je fais partie de ceux qui aiment et en plus, j’aime vraiment ce groupe et ce chanteur. Bref, je craque pour cet album ma foi très inspiré. Et je dois avouer que plus jje l’écoute et plus je craque car c’est un album joyeux qui fait du bien. Bon, OK, il te nique un peu la nuque et te donne méchamment envie de manger des spaghetti !!

Une chose est sûre, c’est qu’il me donne envie de lui mettre 4 pics ! Un conseil : pour bien commencer l’année, mettez ce LABYRINTH à fond !

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L’ombre côtoie la lumière.  C’est par ces mots que j’avais envie de commencer ma chronique sur le dernier album du groupe AVATARIUM qui a pour nom « Between You, God, the Devil and the Dead ». Fondé en 2013 par Leif EDLING (CANDLEMASS), ce dernier ayant quitté la place pour raison de santé, c’est la paire Jennie-Ann SMITH (chant) et Marcus JIDELL  (guitare, clavier), présents depuis le début du groupe, qui continue le combat.

Cette nouvelle galette, se démarque pas mal de leur dernier méfait « Death, Where Is Your Sting » sorti en 2022. Il était plus éclectique avec ses effluves de prog’, ses instants planants, ses relents Classic Rock. Ici, les musiciens recentrent les rangs, car on assiste à un pur retour au Doom et les influences citées plus haut, même si elles sont encore présentes, pimentent leur inspiration sous forme de petites touches, laissant la part belle au Doom. Pour ma part, je trouve que c’est tant mieux.

Ça commence avec le long titre « Long Black Wave » qui vous immerge dans un Doom pur souche dans la tradition d’un CANDLEMASS, profond et majestueux. J’adore ces instants instrumentaux, les envolées de guitare et la belle voix de Jennie-Ann qui apporte un plus à leur musique. D’habitude les vocaux dans ce genre musical sont soit linéaires (à dessin), soit growlés, alors qu’ici, le chant féminin est limpide et émotionnel. S’ensuit « I See You Better in the Dark » typé Classic Rock des 70’s, assez enjoué.

Arrive ensuite “My Hair Is on Fire (But I’ll Take Your Hand)”. Une intro au piano, une belle mélodie mélancolique avec un aspect théâtral presque néo-classique, avant de partir dans quelque chose de plus Heavy pas loin d’un BLACK SABBATH, nanti de belles envolées de guitare.

Sur « Lovers Give a Kingdom to Each Other », on y entend une guitare acoustique ce qui donne un titre assez ambiancé et léger. Gros riffs à la SABBATH et riffing harmonieux sur « Being with the Dead”. Cette composition est toute en contraste avec son solo de claviers à la DEEP PURPLE, son instant instrumental sur fond de percussion et sa guitare qui rugit.

Tempo lent, une fois de plus, pour “Until Forever and Again”. Quant à “Notes from Underground”, c’est un instrumental soigné et envoûtant dont se dégage des accents orientaux. Tout cela se termine avec « Between You, God, the Devil and the Dead”, un joli titre dépouillé et nostalgique avec ce côté mise en scène venu tout droit, une fois de plus, des 70’s.

Du coup, je trouve que c’est un chouette album où le côté d’habitude anxiogène du style se transforme en mélancolie avec un tas d’instants harmonieux, tout en restant limpide et puissant. Beaucoup aimé.

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Pour commencer cette chronique, je dois vous dire que je suis mega fan de THE HELLACOPTERS ; fan du groupe, fan de leur High Energy Rock ‘n’ Roll. La première fois que je les ai entendus, j’ai pris une putain de baffe ! C’était énergique et fait par de véritables fous furieux. Je suis devenu accro à ce groupe, jusqu’à faire pas mal de bornes pour les voir en live. Et là aussi, la claque ! En live, ça déchirait tout. Et puis, DREGEN a quitté le groupe pour se concentrer sur un autre groupe de fous furieux, les BACKYARD BABIES et là, il faut l’avouer, j’ai un peu moins accroché. Quelques temps après, bah le groupe a splitté. Sniff. Sauf qu’en 2016, il s’est reformé. Et là, début 2025, avant de partir en tournée et de jouer cet été dans des manifestations comme le HellFest, etc, ils nous sortent un nouveau bébé au titre très prometteur : « Overdriver ».

Alors, on est toujours dans du Hard Rock, Glam, High Speed Rock ‘n’ Roll. C’est peut-être un peu plus sage que leur premier album – d’autres diraient plus mature – même s’il y a toujours des morceaux qui te font sauter dans tous les sens et repousser les cheveux. En tout cas, c’est du HELLACOPTERS comme on l’adore. Ca sent bon le Jack et le Hard 70 et putain, ça fait un de ces biens !

Rien à jeter sur cet album, même la pochette est cool et Rock ‘n’ Roll. Qu’on se le dise, THE HELLACOPTERS is back… et la musique qu’on aime se sent tout de suite mieux ! 5 pics obligatoires ! Et bien-sûr, on en reparle à la fin de l’année.

P.S. : Une dédicace spéciale à mon ami Billy (RIP) avec qui j’étais allé voir les HELLACOPTERS et GLUECIFER à Clermont-Ferrand.

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Il y a parfois dans le « métier » de chroniqueur des découvertes qui surprennent agréablement. Pourquoi dis-je cela ? Eh bien quand j’ai découvert le premier album des allemands de TYRAN, qui a pour nom « Tyran’s Oath », au départ, je n’étais pas très chaud. Ils font dans la gamme du Heavy Metal et je me suis dit que cela allait être du réchauffé.

Quelle erreur ! A son écoute, je me suis pris une grosse claque car, OK, c’est du déjà connu, mais punaise cet album est juste bon !

TYRAN a été créé par Nicolas PETER (BEERHAMMER, INVICTUS) en 2020. Après avoir sorti leurs deux premières démos « Highway Warriors » et « Fists Of Iron » – dont certains titres figurent sur « Tyran’s Oath » – leur galette parait en avril 2024 sur le label berlinois Iron Shield. En janvier 2025, le groupe est repris par le label français Listenable Records. Et franchement, ils ont eu raison de le rééditer car cette offrande sent la passion à plein nez !

On y trouve du Speed Mélodique Epique sur des titres comme « Lightning Strykes » et l’empreinte de HELLOWEEN illumine des morceaux tels que « Highway Warriors » ou des refrains comme « Fists of Iron ». Il a aussi un léger parfum à la JUDAS PRIEST pour « Bomber » et « Fists of Iron ». On pourrait penser aussi à SAXON sur « Assault » ou également sur « Riot in the Streets » avec un refrain assez typé DEF LEPPARD ! Quant à « Thrill of the Chase », ACCEPT aurait pu le composer.

Attention toutefois car ils ne font pas dans le copié/collé. Ce sont juste des influences qu’on ressent entre les lignes. Une voix assez particulière (pas mal dans les aigus), des solos de guitare qui vous envolent, des riffs accrocheurs, une section rythmique qui sait aussi bien jouer la carte du speed que du mid tempo, font de leur Heavy une machine à remonter le temps, accrocheuse aux refrains qu’on reprend comme des hymnes. En concert, cela doit donner.

En fait, outre la passion, ils font montre d’un talent certain pour être capable de faire revivre un genre musical éculé jusqu’à la moelle, mais qui dans leurs mains brille de nouveau. Franchement beaucoup aimé et je le conseille vivement aux fans de ce qu’on nommait la NWOBHM. Je pense que certains ne seront pas déçus !

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