Tagged: 01 OCTOBRE 2016

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NOW OR NEVER

Un jour, un imbécile heureux a prétendu que « L’abondance de biens ne nuit pas ». C’était peut-être vrai à l’époque romaine quand ce proverbe a vu le jour, mais pour moi aujourd’hui il est source d’embarras. Le même soir à quelques kilomètres de distance il y a un concert où ma fille désire aller alors que moi j’ai envie de retourner au Radar Festival pour le deuxième soir du festival. Choix cornélien !!

Après réflexion, j’opte pour une solution plutôt bâtarde, j’emmène ma fille à son concert et ensuite je me hâte d’aller au mien. Avaler aussi vite que possible les 24 kilomètres qui séparent les deux endroits en évitant les radars même si je me rends au Radar Festival ! Je sais que certains ont déjà tenté l’expérience et qu’ils ont échoué. Et bien, je confirme, il est impossible de faire ou d’aller à deux concerts le même soir !

Résultat des courses, j’arrive très très en retard pour le premier groupe de la soirée. Oui, en Suisse, ils commencent à l’heure !!

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NOW OR NEVER

Pour les RANDOMPLAY, je n’en ai pas assez vu pour vous faire un report sur eux. Je peuxsans risque vous dire qu’ils sont cinq sur scène et qu’il y a une chanteuse qui répond au prénom d’ISABELLE. A priori ils opèrent dans un rock puissant flirtant avec le hard et à tendance mélodique. J’espère les revoir prochainement pour écouter un concert entier.

Place ensuite, sans vouloir faire insultes aux autres groupes, aux vedettes de la journée, les NOW OR NEVER. C’est véritablement un super groupe qui s’est formé ici. Avec dans ses rangs, deux anciens membres de PRETTY MAIDS, plus JO AMORE l’ancien chanteur de NIGHTMARE, et de RANZO ex-batteur de SULTAN. Avec un tel pédigrée et une telle maturité, l’ensemble ne va pas sonner amateur. On pourra reprocher ce que l’on veut à ces musiciens mais certainement pas un manque de technicité ou de professionnalisme.

Formé en 2012 autour de RICKY MARX (guitares) et de RANZO, le groupe n’est vraiment pas du genre inactif avec déjà deux albums dans sa besace. Ce soir, c’est un concert un peu spécial pour eux car ils jouent un peu à la maison. Avec deux membres qui habitent à Genève et de nombreux amis,

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NOW OR NEVER

musiciens pour certains, qui assistent au gig de ce soir, ils ne sont pas en territoire hostile, loin de là !

Après une belle intro (ce qui n’est pas toujours le cas), le concert débute par « Sonic ecstasy », un morceau extrait du dernier album. Titre phare pour le groupe puisqu’ils ont décidé de sortir ce titre en clip officiel pour leur promo. A peine le temps de respirer et c’est « I shall remain » toujours extrait du dernier album. Le répertoire va naviguer sans surprise entre les deux disques. Sauf erreur de ma part, il n’y aura pas d’inédit dans la set-list de ce soir.

Le groupe évolue dans des eaux allant du métal mélodique au hard rock plus traditionnel. Si vous cherchez des nouveautés dans ce style, vous pouvez passer votre chemin, car il n’y en a pas. C’est peut être le seul reproche qu’on peut leur faire.

Vis-à-vis du concert que j’avais vu à Chambéry il y déjà quelques mois, les musiciens ont durci le ton. Le côté heavy power est plus présent sur scène qu’auparavant et c’est à mon avis un plus non négligeable.

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NOW OR NEVER

KENN JACKSON, le bassiste, a la stature d’un viking blond comme on les imaginait durant les conquêtes et invasions de la Normandie à l’époque. Il est aussi le métronome, celui qui sans vraiment bouger insuffle aux autres une énergie contagieuse. RANZO, n’est pas en reste. Voici, mesdames et messieurs un très bon batteur. Et comme il est sympathique et avenant, que désirer de plus ??

Les solos de RICKY sont aiguisés et font mouche à chaque fois mais ils sont toujours courts. Cet homme ne cède pas à la tentation d’en faire des tonnes et d’étaler son talent. Il joue juste et pour le service des autres et du morceau.

Juste un aparté pour préciser que durant tout le concert, les lights seront de couleurs bleues.

Soit le régisseur lumière a eu un problème de table, soit il a opté en toute conscience pour ce choix un peu étrange après avoir lu l’intégrale des Schtroumpfs. Visuellement ce n’est pas traumatisant, mais un peu de variété n’aurait pas nuit à l’ensemble.

Après le slow « An angel by my side », ils interprètent une reprise de « Red, Hot & heavy » des incontournables PRETTY MAIDS. C’est l’occasion pour JO AMORE de faire chanter un public qui n’attend que cela. Un JO qui depuis NIGHTMARE a su changer son registre vocal. Fini le temps où l’ombre d’un DIO planait de façon trop présente au-dessus de notre chanteur. C’est toujours aussi puissant et mélodique mais il a su évoluer au fil du temps et NOW OR NEVER y a gagné.

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NOW OR NEVER

C’est avec « Wind of freedom » que se termine un show rondement mené. Un excellent concert maîtrisé de bout en bout par d’excellents musiciens. Je vous conseille vivement de les écouter afin de vous faire une idée.

Malheureusement, mes soucis de planning vont cruellement reprendre vie. Alors que CHAINER monte sur les planches et attaque son concert, il déjà l’heure pour moi d’aller récupérer ma fille. Oui, dans la vie il y a des priorités à respecter !! Mais ne vous en faites pas amis lecteurs, ce n’est que partie remise car le 15 octobre prochain, CHAINER jouera à nouveau et là vous aurez un report complet de leur prestation avec des photos. C’est promis !

 

Bilan de la soirée

Malgré deux groupes aux prestations tronquées, j’ai assisté à une très bonne soirée avec un groupe promis à un grand avenir s’ils continuent sur cette voie et ne se perdent pas dans les méandres du business.

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NOW OR NEVER

 

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VANDEN PLAS

Allez, c’est sous un déluge de plus que je prends la route pour un fest rock, métal prog’, Le péage du Rock.

Le fest va se passer dans une salle que je ne connaissais pas jusqu’alors. Vu ce qu’il tombe, heureusement que ce n’ est pas en plein air – je suis content sur ce coup-là ! 

Bon, je suis bien en avance pour une fois (si, si !). Le temps de dire bonjour aux copains et de papoter avec certains membres de groupes, d’admirer la superbe salle (grande et avec des gradins) et 16h arrive.

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CREDO

Le premier groupe attaque les hostilités. Ce groupe, c’est CREDO. Ils sont anglais. C’est une totale découverte pour moi. La lumière est top (pas d’excuses pour louper mes photos ) et le son est méga bon. CREDO fait dans du rock prog’ et ils le font très bien. On est dans du rock prog’ énergique et classieux.

Le chanteur me fait penser physiquement à MEATLOAF même si pour la voix, on est plus proche de FISH (MARILLION).

Musicalement, on est dans du ARENA, MARILLION. Bref, le style que j’aime. Tous les musicos ne sont pas en reste, ça joue grave et ça le fait ! Leurs morceaux sont magnifiques.

Et putain la voix du chanteur ! Et ce son ! C’est trop bon !! En plus, malgré l’heure presque matinale pour un concert, il y a déjà du monde. Tout le monde est comme moi, on en prend plein les oreilles. Et on en re-demande !

Une méga bonne surprise pour débuter ce fest ; du prog’ comme je l’aime, beau, puissant et pas chiant. L’heure va donc vite passer.

Allez, première pause d’une demie-heure pour le changement de plateau. J’en profite pour papoter avec CREDO et j’apprends qu’ils sont arrivés de Londres en train ce matin même (hum, mon petit doigt me dit que c’est parce qu’ils sont allés voir un concert hier… un guitariste du flamant rose, si vous voulez mon avis !!). En tous cas, ils ont vraiment assuré leur concert. 

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MONNAIE DE SINGE

C’est maintenant l’heure pour MDS (MONNAIE DE SINGE) qui nous viennent du Cantal. Heu… changement de style. On est toujours dans du prog’ mais moins rock. Le chant est fait selon les morceaux par un chanteur ou par la chanteuse. Perso, j’ai une préférence pour la voix de la chanteuse. Musicalement, ce n’est pas trop mon truc, mais c’est bien fait.

Allez, c’est fini… ou pas. Ils reviennent pour un morceau. Et c’est avec « Hero » de DAVID BOWIE pour lequel ils se font accompagner par une chorale composée d’une vingtaine d’enfants pour les chœurs. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini.

Nouvelle pause pendant laquelle je vais faire un tour au stand de CD en attendant le prochain groupe.

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ANTIMATTER

La pause est finie. L’orga demande aux gens de quitter les gradins car ils sont réservés à la technique. Chouette, il va y avoir plus de monde dans la fosse !

19h40, ça roule tout seul et ANTIMATTER monte sur scène.

Là, c’est encore une autre sorte de prog’ et moi je suis client de leurs morceaux très doux, limite planants. J’adore la voix, la guitare, les musiciens. Ces musiciens qui font passer une vraie émotion avec cette présence passive, tranquille.

Du coup, la salle est baignée par cette atmosphère musicale. Le son est toujours méga bon et les lights sont au top.

Je me laisse aller, emporté par leurs morceaux dans leur monde. C’est un vrai moment hors du temps présent que ANTIMATTER nous délivre. C’est sobre, sombre mais bigrement efficace. Bon d’accord, j’en connais une qui aurait été jouer sur l’autoroute. Oui, oui c’est bien de ma femme dont je parle, mais heureusement pour moi, elle n’est pas là !

C’est un peu noir et pesant comme musique mais moi, je suis aux anges. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

On va même avoir droit à un cover de PINK FLOYD mais version ANTIMATTER forcément.

Allez, avant-dernière pause et un petit chien chaud avant le prochain groupe.

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LAZULI

Bon, le temps de me restaurer et c’est au tour des français de LAZULI de venir sur scène. Et LAZULI, c’est une vraie découverte pour moi. Heu… ça part bizarrement, clavier, guitare bâton bizarre, électronique, chanteur à la sèche.. Du coup, ça fait assez chanson française folk. Pas désagréable mais je suis surpris.

Les autres morceaux voient l’arrivée d’un guitariste électrique et le tempo s’accélère un peu. La voix est belle, c’est bien fait, recherché, en plus il y a des instruments qui viennent se rajouter comme un xylophone – si, si, c’est vrai !

Ils ont un vrai univers musical bien à eux, une présence scénique énorme mais bon, là ça suffit, je craque. Pas du tout mon truc même si c’est méga bien fait que ce soit musicalement ou visuellement.

Je comprends en revanche qu’une large partie du public soit venu pour eux, ils ont vraiment un truc. Mais pour moi, le morceau orientalisant, c’est trop. Moi, je sors ! Il y a une autoroute pas loin ? Je comprend mieux pourquoi ils ont fait la première partie de FISH, c’était dans sa période world musique !

Je prends donc une pause plus longue en attendant les allemands de VANDEN PLAS. Heu, ils jouent vraiment longtemps les LAZULI. Bon, une grande partie du public apprécie et certains sont même venus pour eux. Visiblement, ils ont une grosse fan base. 

Il est déjà 22h40 et ça ne va pas se terminer tôt cette histoire. Le temps de changer le matos, VANDEN PLAS ne va pas commencer avant 23h !!

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VANDEN PLAS

Allez, c’est l’heure. C’est surtout pour eux que je suis venu à la base. Ladies and gentlemen it’s time for the real heavy prog’ made in Germany, I call VANDEN PLAS !! Je commençais à fatiguer, moi !

Voilà le prog’ comme je le préfère : du métal prog’.

D’entrée de jeu, VANDEN PLAS attaque fort. ANDY KUNTZ est dans une très grande forme. Tiens, je ne reconnais pas le bassiste, il a bien changé. Normal, ce n’est pas TORSTEN REICHERT, ce bassiste-là les a dépannés pour ce concert. Mais pas de problème, il ne fait pas de la figuration.  Whaou ! Les morceaux du petit dernier sont parfaits dans la setlist et en live ça dépote.

Du coup, balayée ma fatigue. Je suis, comme le public encore présent d’ailleurs – tiens, c’est bizarre, il y a surtout des T-shirt métal autour de moi – suis aux taquets. Heu… il faudrait rappeler à ANDY que les français en général ne manient pas génialement la langue de Shakespeare, et que donc les longs speechs, ce n’est pas forcément nécessaire !

Mais bon, je mégote car VANDEN PLAS nous livre un très bon set, bien supérieur à celui que j’avais vu à l’Ampérage de Grenoble. C’est peut-être dû à la setlist…

Enfin bref, à la fin du rappel, je suis fatigué, vidé mais heureux !

Je ne vais pas partir comme ça et comme il me reste malgré tout encore un peu d’énergie, je reste pour papoter avec ANDY. Pas trop longtemps quand même car il est 2h du mat’, il flotte encore à verses et il faut que je pense à rentrer.

Donc le temps de dire au revoir aux potes présents – ceux qui n’avaient pas été à Genève pour un fest hard-rock ou ceux qui n’étaient pas allés voir un nouveau petit groupe de jeunes faire des covers à TELEPHONE à la Halle Tony Garnier, mdr ! – et on the road again. Avec le petit dernier de VANDEN PLAS pour me tenir éveiller sur la longue route. Si je mets ANTIMATTER, je crois que c’est risquer l’accident !

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VANDEN PLAS

Bilan du fest

Une programmation de qualité avec des groupes qui évoluent dans des nuances de prog’ différentes. Un large éventail du style a été couvert ce soir et j’ai apprécié les groupes car tous étaient composés de super musicos. 

Dommage que la fréquentation n’ai pas été plus élevée mais comme je l’ai dit plus haut, il y a avait pas mal de choses dans un périmètre raisonnable ce soir.

Donc, messieurs les orgas, merci pour votre accueil et à l’année prochaine pour une quatrième édition du Péage du Rock, j’espère ! 

Long live rock’n’roll !

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VANDEN PLAS