Tagged: 02 septembre 2017

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.

Le grand avantage de faire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.

Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes.  Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.

JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… « Heu, tu joues avec qui ce soir ? ». « Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?! ». Décidément cet ABEL, il peut tout faire !

Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.

Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé le son studio en live.

En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.

Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !

Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus ! 

WEDINGOTH

Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !

Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !

Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe. 

Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.

HOLOPHONICS

Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.

Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.

Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !

Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).

OBLIVION

Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !

Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.

Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle.  Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.

Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD ! 

Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !

BLAZING WAR MACHINE

Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!

Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.

Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !

Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !

J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.

En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !

Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).

Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…

En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM et à CHRISTOPHE GINET en particulier. 

Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!