Tagged: 08 JUILLET 2017

EXISTANCE

Report by Seb 747

Après avoir passé la nuit précédente au Roche‘n’Roll Fest en compagnie de Ti-Rickou et de Steve*74, je ne voulais pas me désister pour aller voir HEADLESS CROWN le lendemain à Barberaz. Et ce d’autant plus que je suis un grand fan et qu’ils ont ramené EXISTANCE dans leurs bagages ! Alors, malgré l’affiche prometteuse du samedi à La Roche-sur-Foron, je décide de me rendre sur place, lâchant honteusement mes camarades. 

Et puis, comme il peut s’avérer utile que W.T.R. soit représenté, je me suis volontairement sacrifié, mdr ! Pour une fois que je ne dois pas traverser toute la Suisse pour aller voir HEADLESS CROWN, je suis trop content !

Une fois arrivé, un premier constat m’interpelle : les gens ne se sont pas déplacés en nombre ce soir, même si je retrouve 2, 3 copains qui était présents la veille à La Roche. Il faut dire aussi, qu’à part l’affiche du Roche‘n’Roll Fest, il y a un tribute band très connu dans la région qui ne joue pas très loin. Et, pour couronné le tout, il y a la « fête des éléphants » sur Chambéry. Comme il y a quelques scènes pour les groupes locaux, je suppose que les metalleux sont restés sur place soutenir leurs copains.

HEADLESS CROWN

Avant que les musiciens d’HEADLESS CROWN ne prennent place sur la scène, je sais dès le début que je vais adorer. Et, dès l’entame de « The World Scream » l’exception confirme la règle, je kiffe !  MANU et CED sont toujours de joyeux lurons et de sérieux riffeurs, CARLOS tourmente toujours autant ses fûts – pauvre batterie -, MACK et ses ronds de basse font toujours tout trembler –pauvres murs – et STEPH, le seul sérieux de la bande, bouge sur scène comme un fou, malgré un bras en écharpe. Il est toujours autant en voix et moi, j’adore son timbre.

Même si la chaleur est étouffante voire suffocante, les musiciens usent de tous leurs atours pour séduire. Le son, est tout bonnement excellent. On en prend plein les oreilles. J’apprendrais plus tard, qu’Adrien, un ingé son d’Annecy, a récemment proposé ses services au groupe. D’où l’excellente sonorité de ce soir. Le public, certes est clairsemé, mais composé essentiellement d’amateurs et ça s’entend, il est aux taquets !

Quasiment tous les morceaux de leur premier album sont joués ce soir. Même des titres qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. C’est cool ! De « Be Seeing You » à « Men Or Machine », on secoue la tête comme si un essaim de frelons s’était invité dans notre chevelure. On reprend en chœur les refrains de « Edge Of Sanity », on hurle sa joie lors de « Wratchild » et on prend un malin plaisir à hurler « Evil Rising ».

Le temps passe et repasse puis STEPH prend la parole : « Combien il y a de personnes qui nous connaissent déjà » demande-t-il.
« Une quarantaine ? Ah, c’est déjà pas mal. Alors, pour la quarantaine qui nous connait et pour la dizaine qui ne nous connait pas encore, on a une grosse surprise pour vous, on va jouer pour la première fois un inédit ! Ce titre s’appelle : « Eyes Of The Crow » ».

Ce morceau, est un mélange de TESTAMENT et de MEGADETH musicalement parlant, avec la voix de STEPH par-dessus. Il dépote grave ! Le final de CARLOS est génial ! Ce titre sera présent sur leur futur album, qui d’après les dires du groupe, sera du même acabit. Une chose est certaine, c’est qu’il garnira mon armoire à CD.

HEADLESS CROWN

Les rythmiques heavy d’HEADLESS CROWN sont toujours aussi énergiques, les musiciens n’ont rien perdu en efficacité. Et puis, qu’est-ce qu’on se marre devant les pitreries et les grimaces de MANU et CED ! Mais attention, ne vous méprenez pas ! Ce n’est pas parce qu’ils adorent faire les clowns que leurs jeux s’en ressentent. Non, non, au contraire. Ce sont toujours d’excellents guitaristes et leurs riffs nous ébouriffent toujours autant.

Un petit bémol toutefois avec la présence envahissante de la machine à fogg. Par moments, on ne distingue même plus les musiciens et eux de leur côté ne distingue plus rien non plus. Donc désolé pour les photos, mais sur ce coup-là, ça ne va pas être au top !

A part ça, c’est l’éclate totale. Comme toujours, les HEADLESS CROWN se donnent à fond et s’amusent comme des fous. Même s’ils transpirent à grosses gouttes, il se livrent comme s’il y avait un Brin de Zinc plein à craquer.

Plus d’une heure s’est écoulée et le temps a filé à vitesse grand V. Le show se termine avec des musiciens en sueur, épuisés mais content d’avoir joué ce soir. « Merci pour votre soutien, nous les petits groupes » nous dit STEPH. De rien mon ami, c’est avec un plaisir non feint que nous vous soutenons. La Suisse est l’autre pays du fromage dit-t-on, certes, mais je dirais même plus, c’est l’autre pays du METAL !!! Et paf ! Encore une grosse baffe à travers la tronche !

EXISTANCE

Place maintenant à EXISTANCE. Ti-Rickou ne tardant pas d’éloges sur le groupe, il me tarde de découvrir ce à quoi nous allons avoir à faire.

Les guitaristes installés sur scène sont dos au public. « Heavy Metal Fury » démarre sur les chapeaux de roues, avec toujours cette machine à fogg qui décidément ne s’arrête plus. C’est pire que le brouillard de Londres ! 

Dès le début du set, je suis séduit par la voix de JULIAN IZARD. Il a une puissance dingue et son jeu de guitare est limpide. Il suffit d’écouter ses riffs accouplés à sa voix pour se faire une idée du bonhomme.

Plus le show avance, plus j’apprécie la musique que nous joue EXISTANCE . Un bon heavy métal des familles à la sauce 80’s, mais avec un son moderne. C’est heavy, puissant et mélodique à souhait. Les musiciens headbanguent de chaques côtés de la scène, c’est excellent ! « Le heavy metal dans tes veines, la furie dans ton cerveau », tel est la devise du groupe. C’est sûrement pour ça que EXISTANCE nous délivre une prestation aussi énergique. Ces gars ont tout compris au heavy metal, et ça se voit !

EXISTANCE

ANTOINE POIRET est un jeune guitariste qui a du style. Ses riffs sortis de nulle part décoiffent le Brin de Zinc et sa prestation scénique est sans appel. Je deviens fan !

Julien ROBILLIARD, le bassiste tient une prestation tout à fait honnête. D’ailleurs, il aura droit à son petit solo. Fort sympathique, et tout en groove, celui-ci nous débouchera les esgourdes.

Mais que dois-je dire de Nicolas MARTINEAU, le batteur ? En premier lieu, je voudrais avoir une pensée pour la batterie. Martyrisée comme elle l’a été tout le long de la soirée, je la plains ! Si elle pouvait parler, que nous dirait-elle ? Que ce type a une frappe lourde ? Que c’est un alien né ? Qu’il possède une puissance impressionnante ? Assurément tout ça. Quelle frappe ! Les murs du Brin de Zinc en tremblent encore !! Je crois qu’il est temps de créer un mouvement de soutien aux instruments tourmentés pour leur offrir une vie décente. D’ailleurs, n’hésitez pas à contacter W.T.R. si vous voulez soutenir le mouvement, lol !

Heu… Revenons à la musique. Grâce à l’excellent rendu sonore de la salle, je prends un malin plaisir à crier les refrains. JULIAN éblouit par son charisme et sa simplicité à retourner une audience éparpillée, c’est impressionnant. Tout est parfaitement maîtrisé et équilibré. Le jeu de scène est clichesque à souhait mais tellement bien exécuté que je prends réellement mon pied. Des jeunots qui jouent le heavy metal de leurs parents avec un son tout neuf ? Tout bonnement incroyable ! On se croirait plongé au beau milieu des années 80.

Perfecto sur les épaules, secouant sa crinière de bas en haut, de droite à gauche, hurlant comme un damné à se péter les cordes vocales, « Vous avez chaud ? » demande JULIAN IZARD. « Ça tombe bien, nous aussi !».

Et les titres s’enchaînent dans cette étuve. Que d’énergie déployée malgré, je le répète, une chaleur étouffante ! Les musiciens suent eux-aussi à grosses gouttes. Il fait une chaleur apocalyptique ! C’est l’enfer dans le BDZ ! La moiteur pesante qui règne au sein de la salle a raison de la volonté de pas mal de spectateurs, partis rejoindre le fond, afin de récupérer un peu d’air. N’écoutant que mon courage, je résiste à cette envie de faire de même. Et puis, je ne peux résister à la prestation sans failles d’EXISTANCE.

Ils sont à fond les ballons et prennent un malin plaisir à nous faire secouer la tête ! Ils sont Démoniaques !

Les refrains mélodiques du groupe traînent dans nos têtes à ne plus savoir qu’en faire. Ils se bousculent pour se faire une place parmi tant d’autres. Ils vous reviennent comme des âmes en peine plusieurs jours plus tard. C’est démentiel !

EXISTANCE

D’ailleurs, durant « We are restless », JULIAN fait chanter le refrain aux spectateurs. Ceux-ci ne se dénient pas et reprennent le refrain de bon cœur. Ces paroles resteront ancrées dans mon cerveau tout le long de la soirée. Rien qu’en écrivant cette chronique, les mots me reviennent instantanément : « We are ! We are ! Restless !!! » ! Ce morceau est un futur tube, je vous le garantis.

Après une heure de show et un magnifique « Breaking the rock », titre éponyme de leur dernier full length, le groupe termine son set sous les acclamations du public. Quelle prestation ! Et s’il n’y a pas autant de monde qu’on aurait pu l’espérer, ceux qui se sont déplacés étaient de vrais inconditionnels. Ils étaient là pour se faire entendre.

Je pense que, comme moi, le public a été conquis et c’est tout ce qui importe. Je n’ai qu’une hâte, retourner les voir le 07 Octobre prochain à la MJC de Bourg-en-Bresse !

 

Bilan de la soirée 

HEADLESS CROWN a été impérial, comme d’habitude. Et en plus, ils nous ont fait un nouveau morceau. Vivement la sortie du deuxième album !

EXISTANCE : de jeunes metalleux venus du nord de la capitale et qui décoiffent tout sur leur passage, de véritables Atillas ! Si vous avez l’occasion de les voir sur scène, ne faites pas l’impasse sur ce groupe en devenir !

EXISTANCE

OIL CARTER

Une interview avec les OIL CARTER, ça se mérite, il faut déjà arriver à les attraper… surtout en fest ! Trouver un endroit où on pourrait être audible, ça aussi ça se mérite, sans parler de trouver Steve*74 pour qu’il filme !

Mais sachez que rien ne peut empêcher Ti-Rickou de faire passer la bonne parole du heavy metal surtout que les OIL CARTER méritent vraiment qu’on s’intéresse à leur cas.

Interview réalisée le 08 juillet 2017.

EXXCITE

EXXCITE

J’avais déjà fait une interview d’EXXCITE il y a un bon moment mais depuis le groupe a profondément été modifié. En plus, je ne peux pas résister à un quelqu’un qui menace de ne pas jouer si je ne vais pas les voir (sic ABEL CABRITA).

Je pensais bien que cette interview ne serait pas un long fleuve tranquille mais j’étais très loin de penser que ça allait tourner comme ça, bref voici une interview « young and crazy ». Et je rajouterai fun !

Cette interview montre la joie de vivre du groupe et l’ambiance qui
accompagne ses concerts. Pour l’instant, dans le Top 5 des interviews irréelles.

Interview réalisée le 08/07/2017 au Roche’n’Roll Fest

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EXXCITE

L’avantage quand on dort sur place, c’est qu’on a peu de chance d’être à la bourre. J’ai dit peu de chance… Heu, ne rigolez pas, non seulement je n’étais pas à la bourre mais j’ai même fait le soundcheck… Bon d’accord, des bancs de la piscine distante de quelques centaines de mètres du festival. La pause était nécessaire vu que non seulement la température n’a pas baissé mais qu’en plus elle a encore augmenté ! Et pourtant, on est quand même en pleine montagne !

J’arrive donc juste pour l’ouverture des portes et je suis même en avance par rapport à mon ami Steve*74. Premier réflexe : dire bonjour aux copains et copines que je n’ai pas vu depuis… quelques heures.

Je n’ai même pas le temps de faire le tour des stands merch’ que sur la scène de droite, le premier groupe ouvre cette deuxième journée du Roche’n’Roll Fest. Et cette deuxième journée est, merci mon Dieu, sous le signe du rock-hard ! Pas la peine de vous dire que sur la globalité de l’affiche, je suis plus enthousiaste qu’hier !

BLACK LEMONS

Allez c’est parti ! Ce sont les suisses de BLACK LEMONS qui lancent les hostilités. Bon, j’avais lu – et on m’avait dit – que c’était du punk mais là on est plus dans du punk à roulettes. Le punk à roulettes pour ceux qui ne le savent pas, c’est le style OFFSPRING. Ils sont mega contents d’être là. Ils demandent aux gens de s’approcher de la scène car effectivement en ce début de fest et par cette canicule, non seulement le public n est pas forcément arrivé mais ceux qui sont là sont plutôt vautrés dans l’herbe ou près du bar… eh oui, à la télé et à la radio, on nous dit qu’il faut nous hydrater. Donc, on obéit !

Personnellement, j’aime bien le style des BLACK LEMONS. C’est frais, ça bouge et en plus, c’est bien fait. Totalement le genre de groupe parfait pour ouvrir un fest.

Première pause de cette deuxième journée. Pause qui, comme lors de la première soirée, ne va vraiment pas durer longtemps… L’avantage d’avoir deux scènes et des techniciens hyper-efficaces, c’est que les groupes s’enchaînent très, très vite.

EXXCITE

Même pas le temps de finir ma bouteille d’eau que c’est déjà le tour de EXXCITE de monter sur scène. Première acclamation du public due à la monter sur scène d’ABEL CABRITA, le guitariste. C’est la vraie star du festival. Pour ceux qui n’auraient pas suivi le report d’hier, ABEL est aussi le bassiste de NOW OR NEVER.

Bon allez l’intro se termine. Nouvelle ovation pour ABEL dans un premier temps et pour tout le groupe ensuite ! C’est marrant, j’ai personnellement vu pas mal de fois EXXCITE en live et le webzine a fait pas mal de reports sur eux mais à chaque fois il y a du mouvement dans les musiciens. Cette fois-ci, c’est un nouveau musicien qui apparaît ou plutôt une musicienne car maintenant EXXCITE a une claviériste… Ou pas car, pour le début du concert, il y a bien le clavier mais il n’y a personne derrière !

Ca démarre très, très fort ! ABEL et les siens sont à minima aux taquets et se démènent comme des diables. Ils sont littéralement déchaînés.

CYZO SKYZ, le chanteur bouge autant – voire plus – qu’ABEL, ce qui est un exploit. Il investit complètement la scène. C’est dingue, il a non seulement pris sa place dans le groupe mais en plus il est devenu un mega frontman.

EXXCITE

EXXCITE

Le public qui arrive sur le site se joint à la fête. Il faut dire que les morceaux d’EXXCITE – surtout les titres glam – mettent le thermomètre à dure épreuve, comme si il y en avait besoin ! Il y a même un boys band improvisé avec entre autres RICKY MARX (NO OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS) et JEEP MONCOVER, le tour manager bien connu qui font les midinettes en mimant un refrain qui fait « No, no, no ».  ! Trop drôle ! Les musiciens sont hilares sur scène et le public se régale.

La clavieriste fait son apparition sur un morceau que je connais bien. Et ça le fait. Non seulement ce n’est pas choquant mais ça apporte un plus aux morceaux.

Nos copains sont de plus en plus déchaînés. Je pense qu’on va avoir du mal à les arrêter. La scène, pourtant grande, n’est pas assez grande pour eux, il faut qu’ils descendent dans le public pour nous faire un cover d’EUROPE bien apprécié par la gente féminine. Ils enchaînent avec un BON JOVI pendant lequel le chanteur décide de faire un wall of death… avec lui au milieu !! Alors, un wall of death sur le « Living on a prayer » de BON JOVI,  je doute que qui que ce soit l’ait déjà fait mais en plus que les deux murs s’écrasent sur le chanteur, là c’est du jamais vu !

Allez c’est déjà fini, sniff !! EXXCITE, moi j’aime vraiment et là c’était un grand concert.

Bon, je ne vais même pas avoir le temps de me réhydrater car ABEL CABRITA veut que je leur refasse une interview, chose que je vais faire (enfin essayer de faire) avec grand plaisir. Sauf que, même si le son est moins fort qu’hier, dans la zone VIP ça ne va pas être jouable ! On va la faire à l’extérieur, sur le parking.  Mais c’était sans compter sur le fan club de NOW OR NEVER et le boys band de tout à l’heure qui nous ont suivis ! En clair, ça a été l’interview la plus bordélique ou rock’n’roll, comme vous préférez, que j’ai faite. Pourquoi je vous en parle ? C’est que comme je n’ai pas eu le temps de la visionner cette interview, je ne suis pas sûr qu’elle soit publiable !

NADEDJA

Bon, même pas le temps de passer par la case bar et de prendre une bouteille d’eau que je retourne vers la première scène où les lyonnais de NADEDJA ont déjà commencé à jouer. Euh là, il y un saxo sur scène. Si, si !

Musicalement, ils me mettent un peu dans la merde. On va dire qu’ils font du rock metal blues punk. De la musique à leur sauce, quoi ! C’est surprenant au début. On n’a pas forcément l’occasion d’entendre du sax dans notre style musical (on n’est pas au Mexique !), mais c’est bien fait. Leurs morceaux sont agréables, les paroles sont en français et c’est mega travaillé.

En plus, les musiciens ont une très bonne présence scénique. Le guitariste chanteur a des faux airs à DANKO JONES… en plus beau gosse ! Ils mettent bien en valeur leur différence, ce qui ne les empêche pas de faire bouger le public qui se révèle très ouvert et réceptif à leur musique. Pas surprenant que leur nom soit régulièrement présent sur les affiches dans la région ! Un des groupes découverte de ce fest pour moi.

Bon là, à cette nouvelle pause, il faut que je boive ! Note pour l’année prochaine : s’il fait le même temps, prévoir un jacuzzi ou une douche dans l’espace VIP, les copains ! Bien qu’en parlant de douche, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je suis un peu comme Astérix et Obélix, j’ai peur – bien qu’on m’ait dit que les orages ne devraient pas tomber avant deux heures du mat’ et qu’à priori, à cette heure, je ne serai plus là – que le ciel ne nous tombe sur la tête !

DOG’N’STYLE

Bon, pas le temps de souffler, j’y retourne ! C’est au tour des DOG’N’ STYLE en provenance d’Epinal (mais ils ne sont pas sages comme des images) d’investir la scène. DOG’N’STYLE, c’est un des groupes que je veux absolument voir en live et ce, depuis un bon moment. Je les ai malheureusement loupés lors de leur récent passage au défunt BARACAT (Rémi, si tu me lis..) et là, je suis forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu ! On augmente le son, on monte les potards, leur hard-rock’n’roll va remonter la pression en décibels ! Au premier coup d’oeil, on voit que ce sont des vrais de vrais, des hardos comme on aime et qu’ils sont là pour faire parler la poudre, faire de la musique, boire des bières, bref faire la fête ! 

Leurs morceaux sont des petites bombes atomiques de hard-rock comme j’aime et te font bouger les cheveux et vibrer les orteils ! Le public qui continue à arriver se masse devant la scène. C’est peut-être pour les copines sexy qui occupent la scène…. Heu, elles ne bougent pas, normal ce sont des poupées gonflables ! Au moins, on est tranquilles, elles ne vont pas faire les choeurs !

DOG’N’STYLE

Scéniquement, les DOG’N’STYLE, ça le fait grave. En plus, ils ont les mots pour faire réagir le public, toujours prêt à s’enflammer. Moi je suis aux anges. Je découvre les morceaux que je ne connaissais pas encore vu que je n’ai pas leur album et c’est clair que c’est encore un truc qui va me coûter du pognon. Nouvelle tarte de ce festival.

Moi, je suis triste bien sûr quand ça se termine mais comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps : « Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux ! ». Excusez-moi, c’est la soif !

Yes, pause hydratation… ou pas car OIL CARTER vient d’arriver et donc, direction le parking pour la deuxième interview de la soirée. Je vérifie d’abord que le fan club de NOW OR NEVER ne soit plus là et j’embauche Steve*74 pour filmer car j’ai niqué toute ma batterie avec EXXCITE. Mais bon, je ne pouvais pas laisser passer ce moment, on est rock’n’roll ou pas.

BUKOWSKI

Et évidemment, je n’ai même pas le temps de passer au ravitaillement ! Je me dirige vers la scène où BUKOWSKI vient de faire son apparition. Et BUKOWSKI, c’est clair, je ne vais pas en louper une miette. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus en live et la dernière fois, j’avais pris une bonne claque.

Bon ça doit faire vraiment longtemps que je ne les ai pas vus car je ne reconnais pas le guitariste. Normal, ce n’est pas le même ! Je ne l’aurai pas forcément oublié vu que le nouveau porte des dreads. En tout cas, il a très vite pris sa place dans le groupe et il faut bien dire que scéniquement, il est très impressionnant. Je suis mort de rire parce qu’en plus il n’arrête pas de me tirer la langue ! Ca me fait penser à un bassiste lyonnais aux cheveux blonds frisés et dont les initiales sont MF (non, je ne balance pas, MARKUS !).

BUKOWSKI

Pour ceux qui ne connaissent pas BUKOWSKI, scéniquement c’est terrible. Les musicos ont une présence et un charisme incroyable. Musicalement, on est plutôt dans du hard moderne qui, moi, me transporte grave. Et il n’y a pas que moi, vue la réaction du public très nombreux maintenant qui se masse devant la scène et s’éclate sur les titres qui défilent à la vitesse de ma grand-mère en ski (on est à la montagne, je vous le rappelle !).

Le chanteur fait des explications de texte, il dédicace un morceau en hommage à leur manager décédé il y a six mois et va même jusqu’à faire asseoir les gens en hommage aux victimes des attentats. L’horreur du Bataclan l’a visiblement profondément marqué. C’est un vrai moment d’émotion.

BUKOWSKI

C’est clair que BUKOWSKI, c’est vraiment un groupe à voir en live et ce soir ils sont mega en forme.

Bon allez, ça sent la fin, ils nous disent qu’il y a encore deux groupes à venir dont OIL CARTER avec qui ils ont déjà joué et nous annoncent qu’on va prendre une grosse claque. Moi c’est clair, la dernière fois que j’avais vu BUKOWSKI – en première partie de D.A.D. à Lyon – j’avais pris une bonne claque mais là, c’est carrément un gros pin dans la tronche qu’ils m ont mis !

Là, je vais quand même essayer de boire un peu ! Moi, malheureusement, je n’ai pas le droit de goûter au breuvage houblonné vert qui coule à flots et que les copains ont l’air d’apprécier comme il se doit ! Normal de faire la fête aux produits régionaux et ici, c’est la bière verte au Génépi !

OIL CARTER

Bon allez, c’est reparti ! Vu que je leur ai fait une interview, vous aurez compris que je suis aux taquets pour OIL CARTER. Depuis le temps que je voulais les voir ! Ca va être une découverte scénique de plus pour moi ce soir.

Et ça part sur les chapeaux de roues ! Les toulonnais n’ont pas fait le déplacement pour admirer les montagnes et, eux-aussi, ont décidé de nous démonter la tête à grands coups de décibels. Ils officient dans un style, on va dire classique, mélange de MOTORHEAD, PANTERA, METALLICA et consorts mis dans un shaker. On secoue bien, on rajoute la touche OIL CARTER, et voilà !

Ils ont une présence sur scène qui met tout le monde d’accord. On voit qu’ils ont l’habitude de jouer live et surtout qu’ils aiment ça. Si j’ai pu avoir, à un moment donné, un doute sur le fait qu’ils arrivent d’entrée à emmener la foule en passant juste derrière BUKOWSKI, eh bien ces doutes viennent de s’envoler en fumée ! Rien à redire, ça joue, ça tient la scène.

Visuellement, c’est top et musicalement, dans la famille hard heavy musclé, c’est hyper bon ! Leurs morceaux sont hyper-efficaces. Eux- aussi font le bonheur des ostéopathes car leur musique te nique les cervicales bien comme il faut mais en tout cas, ça fait du bien à l’esprit.

OIL CARTER

Ils vont nous faire un petit cover de METALLICA méga bien fait que je préfère même à la façon dont METALLICA le joue maintenant (non, pas la tête !).

Je découvre leur répertoire vu qu’ils vont nous faire des morceaux de leur premier album et de leur dernier. Mention spéciale pour le morceau en hommage à LEMMY. Je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir pour les voir. Et je ne suis pas le seul, le public très présent malgré l’heure tardive est de mon avis et s’éclate dans un bon esprit. Pas de débordements intempestifs ni de gros lourdingues qui se mettent à slammer entre potes. Bref, le paradis ! 

Bon, il se fait vraiment tard et il reste encore un groupe. Donc malheureusement, ça va me paraître un peu court. Mais encore une très bonne découverte live ce soir et une grosse baffe !

Allez – ça commence à être l’arlésienne ce truc-là mais bon, vue la chaleur toujours présente (il est plus de minuit et on flirte encore avec les 28 degrés) – je vais me re-hydrater. Comme d’habitude, la pause va être courte car les changements de plateaux sont vraiment très efficaces. Mon Dieu, que c’est bien cette double scène !

SIDILARSEN

Allez c’est parti pour le dernier groupe de la soirée et le dernier groupe de cette magnifique édition du Roche’n’Roll Fest. Les toulousains de SIDILARSEN montent sur scène. Là encore, c’est une découverte pour moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live et je ne connais pas forcément très bien leur musique. Ce que j’avais entendu des balances a été un bon teaser.

Bon allez, c’est parti ! Grosse artillerie, écran à droite et à gauche de la scène sur lesquels sont projetées des vidéos, gros lights, gros son, musiciens qui assurent et qui ont l’habitude de faire de grosses prestations live, deux chanteurs (un lead avec la guitare plus un deuxième chanteur).

Alors visuellement bien-sûr, c’est top, ça le fait. Musicalement, heu comment va-t’on dire… ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de dancefloor metal. Et c’est peut-être justement ça mon problème. Ce n’est pas le côté dansant qui me dérange mais ce n’est pas une musique qui m’accroche… en tout cas, pas longtemps. Même si, effectivement, ils ont des morceaux dont j’apprécie surtout les textes. C’est vraiment trop décalé par rapport à ce que j’aime. En plus, j’ai vraiment une préférence quand c’est le chanteur guitariste qui officie.

Soyons clair, c’est loin d’être désagréable et de me donner l’envie de fuir. En plus, la plupart du public s’éclate comme un fou. Ca chante, ça danse. C’est nickel comme image de fin de fest !

SIDILARSEN

… Sauf que là, il est plus d’une heure du matin et que le ciel commence à se zébrer dangereusement.  Je pense que je vais avoir de la lumière et de la flotte sur le long chemin de retour. Je vais donc dire au revoir aux copains et copines, aux organisateurs (tiens c’est bizarre, je n’arrive pas à retrouver ABEL et pourtant j’ai bien crié « Apéro ») !

Je ne peux terminer ce report sans adresser un énorme remerciement aux organisateurs pour l’organisation sans faille de ce festival, une programmation top, un lieu magnifique et des bénévoles vraiment adorables. Un mega festival fait par des gens qui ont envie de faire partager leurs coups de foudre sur des groupes et les rendent accessibles à tout le monde. Pour rappel, le fest est non seulement gratuit mais les boissons et la nourriture sont réellement à des prix plus qu’abordables.

Je le dis haut et fort, le Roche’n’Roll Fest est pour moi le festival à ne pas louper l’année prochaine ! 

Allez see you next time my friends, à l’année prochaine.

Long live Roche’n’roll Fest !!!