Tagged: 10 FEVRIER 2019

Report et Photos by Hi’Twist

Quelques mois après le super concert des DEAD DAISIES au CCO de Villeurbanne, leur chanteur est de retour en Europe. Point G Productions fait venir JOHN CORABI pour un show acoustique en terres suisses,  la veille d’un autre show au Rock’n’Eat de Lyon.

GUMBOOTS, duo avec JEAN RIGO (le chanteur/guitariste des INFIDELES) et DIDIER GRIS (au violon) démarrent cette soirée dédiée à la guitare acoustique. Ils revisitent des titres comme « Is she really want to go ? » de JOE JACKSON, le « Billie Jean » de MICHAEL JACKSON, « Human nature », « Golden Brown » des STRANGLERS mais aussi des chansons et airs connus irlandais et québécois avant d’entonner le « Relax » de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD. Tout un registre qui a séduit le public, confirmé par des applaudissements soutenus.

Petit répit et voilà que JOHN CORABI arrive sur scène et se pose sur un tabouret avec sa guitare. Il nous annonce qu’il a bien une set list mais que chaque soir, c’est suivant l’humeur du moment.

JOHN a sévi dans le groupe UNION, de 1997 à 2005, juste après son éviction de MOTLEY CRUE, avant d’entamer « Love (I don’t need anymore) ».

Il va nous faire le lien par une petite histoire en rapport avec le titre puis, avant d’entonner « If I never get to say goodbye », il aborde la problématique des armes aux USA et de la violence subie par son manager de ce fait. Vient une histoire sur le fameux EDDIE KRAMER, producteur de cinq albums de HENDRIX, des Alive de KISS… mais aussi ingé son.

JOHN CORABI attaque alors le registre de The Scream avec « Father, mother, son ». En préambule d’une cover d’AEROSMITH, « Seasons of wither », il nous parle alors de sa rencontre avec STEVEN TYLER, chanteur qu’il adule. C’était en studio où MOTLEY CRUE enregistrait en même temps qu’AEROSMITH. Chemin tout tracé vers le registre des DEAD DAISIES avec « Dead and gone ». JOHN s’étend un bon moment sur son intégration dans MOTLEY CRUE via TOMMY LEE, avec la présence des financiers du groupe chacun avec son attaché case. « Misunderstood » puis « Loveshine », tiré du seul album de MOTLEY (1994) auquel il a participé durant les cinq ans passés avec le groupe (1992/1997) s’enchaînent.  Quelle voix et pour un très bon album injustement mésestimé !  

Petit intermède à parler de l’écriture d’un titre avant d’aller dans l’univers du groupe UNION  avec « Robin’s song » puis les DEAD DAISIES avec « Something I said ». Il nous conte son adolescence et ses héros comme BOWIE, les WHO, les STONES mais aussi de ses tensions d’ado avec son père. Superbe version du « Lady stardust » de BOWIE.  

Ce qui est fabuleux dans cette configuration acoustique, c’est ce contact où JOHN voit presque chaque visage dans le public. Il repart chez les furieux de MOTLEY CRUE avec « Hooligan’s holiday ». Son set acoustique se terminera par « Man in the moon » de THE SCREAM.

On se quitte après un superbe moment de partage, « comme à la maison ».  Le public est radieux et JOHN complète cette belle soirée en poses et en dédicaces autour d’un petit stand de merchandising improvisé. Les connaisseurs en plus d’un T-shirt vont raffler les quelques exemplaires du CD de THE SCREAM.

Ceux qui ne connaissaient pas l’artiste en solo auront découvert un chanteur et un musicien à la voix chaude et au talent indéniable. C’est aussi un homme attachant ; j’aurai  le privilège, en comité restreint, de passer le reste de la soirée avec lui, autour d’une bonne bouteille de vin, à parler musique mais aussi de Trump. Amusant et à la fois consternant sous l’angle du rocker américain !!!

JOHN CORABI @ le Champmeslé – Carouge (ch)

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Report + Photos : Ti-Rickou

Je suis mega content aujourd’hui : non seulement je vais voir un guitariste que j’adore – KIKO LOUREIRO – mais en plus, je vais dans un endroit que j’adore, le Hard-Rock Café de Lyon. Trop top !

Bon, je vais essayer de ne pas louper la première partie, les lyonnais de POPPY STREET, un groupe de prog’ instrumantal. Heu, j’ai dit essayer… A Lyon, je me perds toujours. Pas de ma faute, même mon GPS n’est pas à l’aise dans cette ville !!! Du coup, quand j’arrive enfin, ils sont en train de jouer. Le temps que je sorte mon appareil photo et le morceau est fini… Sauf que leur set aussi ! Sniff. C’est bêta car le peu que j’ai entendu m’avait l’air pas mal du tout.

La bonne nouvelle, c’est que je suis à l’heure pour KIKO ! La salle est bondée. Il faut dire que le concert est full ! Le public est très mélangé : des musicos, des fans d’ANGRA et même des fans de MEGADETH (si, si) car KIKO LOUREIRO est le guitariste du groupe depuis 2015. Je suis pas sûr que les fans de MEGADETH aient bien compris le thème de la soirée. Enfin… j’espère… car si KIKO se met à jouer du MEGADETH tout le long de la soirée, je vais moins rigoler, moi !

Ouf, il est accompagné par FELIPE ANDREOLI à la basse et par BRUNO VALVERDE à la batterie, tous deux membres d’ANGRA. Yes, j’ai tout bon sur ce coup-là, moi !!

Eh oui, d’entrée de jeu, on est dans le ton de l’instrumental où la guitare de KIKO peut s’exprimer pleinement. Du style « le Paris Dakar est mon copain ». Non, non, ce n’est pas chiant du tout ! C’est mega beau, bien fait et exécuté avec maestria. Entre les morceaux KIKO LOUREIRO communique avec le public. Il nous parle en français, nous raconte des histoires avant de nous ramener au paradis où la guitare est reine (et où il serait roi).

Bref, je m’éclate à donf’ ! En plus; l’écouter jouer c’est tout simplement magique… enfin quand on n’est pas allergique à l’instrumental bien-sûr !

En plus, il est très taquin. Il demande s’il y a des fans de metal dans la salle, bien sûr les T-Shirts MEGADETH se réveillent. Oui !!!!!… Et il nous fait… une salsa qu’il a composée au Brésil !! La tête des mecs ! KIKO enchaîne avec un morceau de pur metal instrumental, histoire quand même de faire bouger quelques cheveux.

En tout cas, on est bien à un concert pour tous, pas que pour les guitaristes. On n’est pas dans de la pure démo mais dans des morceaux mélodiques appréciables par des néophytes.

KIKO nous raconte qu’il a un mega bon souvenir de la séance de dédicace qu’il avait fait à la Fnac Bellecour la première fois où il était venu en France. Même s’il n’avait pas joué car le groupe n’était là que pour la promo. Du coût, on a droit à un morceau d’ANGRA pour finir cette soirée. Trop top again ! On en réclame encore mais sniff, c’est malheureusement fini.

J’attends un peu pour papoter avec eux mais il se fait tard et je suis vraiment trop naze. J’apprends le lendemain que KIKO LOUREIRO et ses copains ont débarqué à peine dix minutes plus tard pour faire des photos et papoter avec les fans (pour le plus grand plaisir des copines – n’est-ce pas Sosso ?!!).

Encore une super soirée au Hard-Rock Café avec un super son et des conditions d’écoute mega bonnes. Hâte de revenir moi ! De toute façon, je sais que ce sera au plus tard à la rentrée pour une mega soirée glam sleaze avec KISSIN’ DYNAMITE et mes copains de BLACKRAIN !!

Long live rock ‘n’ roll, of course !!!!!