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Date de l’interview : 11 juillet 2019 – By Ti-Rickou

Ils faisaient partie des 3 finalistes du tremplin Guitare en Scène, et je ne les connaissais pas ! Impensable !

J’ai donc demandé à rencontrer ce groupe lyonnais de blues, rock, folk (ne cochez pas la mention inutile, tout y est !) après leur prestation lors du festival.

Action découverte !

Interview réalisée le 11 juillet 2019 – Festival Guitare en Scène 2019

Report et Photos by TI-RICKOU

Allez, je suis content ! Un an que j’attends. Ben oui, il y a un an entre deux éditions. Editions de quoi ? De Guitare en Scène bien-sûr, banane ! Tout le monde le sait que c’est mon fest pèlerinage annuel.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, ça se situe à Saint-Julien en Genevois, à quelques battements d’aile de la frontière suisse, côté Genève. C’est un festival à taille humaine où en plus d’une programmation au top, il se passe toujours des jams et des rencontres entre musicos. Bref, le genre de chose que forcement j’adore ! Enfin trêve de bavardage, je laisse le petit hardos qui est en moi à la maison car ce soir c’est plus rock que hard-rock, et direction Guitare en Scène.

L’avantage d’y aller tous les ans, c’est qu’au moins je ne me perds plus. Je ne perds pas non plus de temps pour me garer et donc je suis à l’heure pour le groupe qui ouvre l’édition 2019 sur la scène village (eh oui, à GES il y a deux scènes) : NICO CHONA AND THE FRESHTONES. Pour ceux qui ne le savent pas (again), tous les soirs jusqu’à samedi, le festival ouvre avec un des trois finalistes de son tremplin. Et donc ce groupe est l’un des trois finalistes.

Alors là, je suis dans l’inconnu total. J’espère juste que ça va me plaire car j’ai une interview prévue avec eux tout à l’heure et si je déteste, je suis dans la daube.

Visuellement déjà, ils ont leur look à eux ; look de garagistes américains des années 60. Ca part bien. Musicalement, on est dans du… on va dire blues rock un peu typé années 60. Et putain, c’est bien ! Leurs morceaux sont sympas et ce que je vois sur scène, c’est cool. Le public déjà présent rentre directement dans leur univers.

A un moment, ils nous annoncent qu’ils vont nous faire un blues et font venir un copain à l’harmonica. Même leur blues est bien couillu quand même !

Le reste de leurs morceaux, je les apprécie vraiment. Pas forcément ma tasse de houblon habituelle mais c’est vraiment sympa. C’est ce que j’aime dans ce fest, le tremplin propose toujours des découvertes très intéressantes. Du coup, je ne regrette pas d’avoir une interview à leur faire, moi !

Allez, première pause de la journée avant de me diriger, cette fois-ci, vers la scène principale pour JOHN BUTLER TRIO. Eux, je connais. Je ne les écoute pas tous les jours mais je suis très curieux de les voir en live.

Heu… ça commence bien… il a une sorte de guitare couchée sur ses genoux. Je pense que ça va démarrer calmement.

Il y a une fille au clavier – en plus, elle a un beau chapeau. Ils sont, bien-sûr, accompagnés d’un batteur et d’un bassiste.

Premier morceau, sympa. Deuxième morceau, JOHN BUTLER passe a la guitare sèche et moi, je rentre bien dans leur univers. Il a beaucoup de fans dans le public. Ils connaissent bien les morceaux.

J’apprécie personnellement le son et les lights toujours top à Guitare en Scène. Pour le troisième morceau, re-changement d’instrument. Cette fois-ci, il passa à l’électrique. Youpi, je suis content !

Heu bon c’est clair, les morceaux sont beaux et sympas mais j’ai comme une impression de somnolence (pas la tête !). Je vais en profiter pour aller faire l’interview de NICO CHONA.

Retour sur la grande scène pour l’arrivée du célèbre groupe de rock australien (non ce n’est pas AC/DC, bande de bananes, j’ai dit rock), MIDNIGHT OIL. Voilà encore un groupe que je ne serais pas forcément allé voir s’ils jouaient tout seuls mais que je suis très curieux et content de voir en fest.

Le chapiteau est blindé. on voit qu’une grande partie du public n’est pas venue par hasard mais bien pour supporter MIDNIGHT OIL. Et d’entrée de jeu, ils vont en avoir pour leur argent !

Eh oui, MIDNIGHT OIL qui rentre sur scène, ça se voit.. surtout le chanteur ! Il a une chemise, dire colorée, c’est un euphémisme ! En plus avec des spots de couleur, ça en jette grave. Physiquement, il est grand et imposant. Il a une gestuelle et une présence qui attirent forcément le regard sur lui.

Le public connait la plupart des morceaux par coeur. L’ambiance est vraiment superbe. Bon moi, je découvre. Je m’aperçois que je connais quand même trois ou quatre titres. Ben oui. Il y en a même deux que je chante (si, si) et je ne m’ennuie pas une seconde. La preuve, je ne suis même pas parti m’acheter un sandwich !

Je comprends mieux tout le bien qui est dit sur ce groupe et leur longévité.

En plus, ils défendent une cause qui est quand même bien noble : la défense de la planète (petit moment écolo !). Ca me change des adorateurs de Satan ! Quand je vous avais dit que je laissais le petit hardos à la maison, ce n’est pas pour rien.

Musicalement, on ne peut rien dire, c’est très bien fait, c’est harmonique. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont vendu plusieurs millions d’albums et je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir.

Bon, il est tard. Mais ce n’est pas fini. Il est temps de passer ou de repasser à la scène village pour le dernier groupe de la soirée que, cette fois-ci, je connais bien et que j’ai hâte de revoir en live. Ce sont les écossais de KING KING !!

Allez, là la guitare va se faire blues, je suis aux taquets. Le premier qui me dit que ça ne fait pas longtemps que je les ai vus, même s ils n’ont pas tord, je leur répondrais que quand on aime on ne compte pas et que de toute façon à Guitare en Scène, ce n’est jamais pareil qu’ailleurs ! D’ailleurs, la foule massée devant la scène village à cette heure tardive prouve bien que je ne suis pas le seul à penser qu’il ne faut pas les louper.

Et voilà, c’est parti ! Ils déboulent sur scène avec des sourires banane, des morceaux qui sentent bon le blues mais envoient quand même et des refrains qu’on a envie de chanter avec eux.

Que dire de plus ? Ils ont tout pour eux. Musicalement, c’est très bon. Scéniquement aussi. En plus, le plaisir qu’ils prennent est communicatif.

Et que dire de ALAN NIMMO ? C’est un putain de guitariste, il a une putain de voix, un charisme fabuleux. Tout pour être une des futures stars de ce courant. Il m’épate toujours. Il y a tant de joie sur son visage et les notes ont l’air tellement faciles quand c’est lui qui les fait que ça donnerait presque envie d’abandonner la hair guitar !

C’est dingue, je suis tellement plongé dans leur univers que je ne vois même pas l’heure passer. J’apprécie encore plus leur show que la dernière fois où je les ai vus, c’est pour dire !!

Allez, malheureusement le concert tire à sa fin. C’est fini, sniff. Et non, ce n’est pas fini ! Même s’il est bientôt l’heure d’aller acheter des croissants, ils reviennent sur scène pour un rappel !

Et bien-sûr si vous avez suivi, il se passe toujours quelques chose à Guitare en Scène ; pour ce morceau, ils ne sont pas seuls, ils font venir STEVIE NIMMO, le frère de ALAN (qui joue avec lui dans les NIMMO BROTHERS). Là, on va avoir droit à un putain de solo à deux guitares (si, si, c’est possible un solo à deux) d’anthologie. Allez, c’était le chocolat sur le chocolat, là c’est vraiment fini.

Ce n’est pas tout mais j’ai de la route à faire, moi. En plus, je reviens tout à l’heure, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle !

Je vous le dis, foi de Ti-Rickou, l’édition 2019 de Guitare en Scène commence bien !