Date du concert : 03 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !
Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!
Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.
Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.
Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.
ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.
Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.
Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !
Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.
Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.
« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.
Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.
A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !
Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.
KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !
LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.
Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.
Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.
Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».
Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.
« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!
La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.
A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.
Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !
Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !
Incoming search terms:
- https://lewebzinedeti-rickou com/adam-bom-harsh-live-report-le-brin-de-zinc-de-barberaz-73-03-septembre-2022/