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BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Etant donné que je n’ai pas réussi à revoir les ALIEN ENCOUNTERS en live depuis septembre (soit je n’arrivais pas à me caler sur une de leurs dates, soit la fois où j’avais réussi à me caler, c’est eux qui n’ont pas pu jouer), cette date là, je ne voulais absolument pas la louper. Et ce, d’autant plus que sur l’affiche ce soir, il y a deux autres groupes que je voulais revoir : les lyonnais de TALVIENKELI et les parisiens de BENEATH MY SINS. Cette affiche est vraiment très attrayante… enfin pour ceux qui aiment le prog’ metal, of course !

Bon, pas de neige à l’horizon – en ce moment, c’est le nerf de la guerre – donc direction le Blogg à Lyon ! C’est cool, la voiture sait y aller automatiquement. Garage sur le parking lui aussi automatique. Et, en cette fin d’année, il y a comme un miracle de Noël : je ne suis pas en retard et je suis même en avance !

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Bon le temps de dire bonjour aux copines bien présentes ce soir, de papoter un peu avec mes copains ALIEN et c’est parti pour ma découverte de la soirée, un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam avec un nom à coucher dehors même en plein hiver, LIGHT COMES FROM THE ABYSS.

LIGHT COMES FROM THE ABYSS @ le Blogg – Lyon

Heu… c’est normal qu’ils ne soient que deux ? Une fille aux claviers et un gars à la guitare… Heu, c’est normal que l’intro ne s’arrête pas et qu’il n’y ait pas de chant ? Ah, c’est du métal prog’ instrumental ! Ah bon ! Heu, sauf que les sample, ce n’est pas trop mon truc.

En plus, on sent que c’est un groupe qui est jeune, voire très jeune, donc Ti-Rickou ne tire pas sur l’ambulance, il faut bien commencer un jour mais là ça se sent vraiment. Ils sont concentrés sur les notes qu’ils jouent. Je ne sais pas si la lumière vient du fond des abysses mais en tout cas moi, ce soir, elle ne m’a pas trouvé. 

En revanche, elle m’a indiqué la voie pour aller me commander un mega hamburger du Blogg !… Et en musique d’ambiance pour manger, c’est pas mal.

Le temps que je finisse mon méga succulent hamburger avec mes frites (pas chers !) – et non je ne suis pas sponsorisé par le Blogg (dommage !) mais c’est vraiment la salle de concert où, dès que je peux, je me garde une place pour leurs hamburgers – et ils ont terminé de jouer.

ALIEN ENCOUNTERS @ le Blogg – Lyon

Ca va être au tour des ALIEN ENCOUNTERS d’envahir la place. Coucou, on est là ! Allez, une petite intro et c’est parti. Bon ceux qui suivent le webzine savent que je ne suis pas forcément impartial avec eux. J’adore leur dernier album et les revoir en live, c’est toujours un moment que j’apprécie.

Allez, ils commencent leur set par des morceaux du premier album avant, bien-sûr, d’attaquer sur des morceaux du petit dernier. Bon de toute façon moi, je les aime tous.

J’apprécie leur ambiance. En plus, ils ont un bon son et comme je le dis souvent, pour le genre de musique qu’ils jouent, c’est vraiment important. La salle est bien remplie ce soir et comme moi profite du set des ALIEN ENCOUNTERS.

Comme d’habitude, ça le fait musicalement et scéniquement. On est transportés dans leur univers et on s’y sent bien. Bon bien-sûr, tout a une fin – sauf la banane qui en a deux (en cette fin d’année, je peux me la permettre celle-là !). Bien content de les avoir revus, surtout que normalement c’est la dernière fois que je les verrais avec cette formation vu que c’est un des derniers concerts du bassiste. Sniff !

TALVIENKELI @ le Blogg – Lyon

Allez, petite pause avant de retrouver TALVIENKELI. C’est marrant, la dernière fois que je les avais vus, c’était déjà ici ! Mais je suis bien content de les revoir avec des morceaux de leur nouvel album, eux-aussi.

Bon, pour eux il y a des petits problèmes sur la voix. Dommage. Jusque là le son était bon, mais là effectivement, il y a un problème sur la chanteuse. Mis à part ça, eh bien moi j’aime bien leur univers musical et j’aime bien leurs nouveaux morceaux.

Comme la première fois, scéniquement ça passe bien, l’ambiance dans la salle est bonne. On se laisse emporter par leur musique. Je trouve que scéniquement ils ont progressé. Leur line up fonctionne bien. Bref, un bon moment passé avec eux… sauf bien-sûr ces problèmes de voix qui m’ont un peu gâché le truc mais bon, ce n’est pas de leur faute !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Allez, dernière petite pause de la soirée avant de retrouver les BENEATH MY SINS. C’est le moment pour les allergiques au chant lyrique d’aller faire un tour sur l’autoroute. Moi, au contraire, je me précipite au premier rang. Et c’est parti ! Bon là eux, c’est clair, la scène ils maîtrisent à donf’. D’entrée de jeu, on prend une grosse baffe.

Scéniquement ça finit d’achever sa mère-grand dans la cage d’escaliers au cas où elle respirerait encore ! Là, ça bouge, ça pose, c’est du show ! Bon, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif, j’adore la voix de la chanteuse, je la trouve sublime. J’aime le style et en plus, j’adore leurs morceaux. En live, ça éclate comme des bulles de champagne dans ta bouche. C’est superbe !

Ils nous font une set list basée sur leurs différents albums. Le son est redevenu bon. Pas de problèmes sur la voix – heureusement ! Moi, je suis au paradis des petits hardos… J’entends les anges chanter ! Ils sont sympas cette année, ils ont un beau décolleté !

Bon allez, mon dernier concert de l’année – normalement – prend fin. Juste le temps de papoter un peu avec les groupes avant de reprendre la route. C’est donc sur une note de metal symphonique que je clos l’année 2017 et cette cinquième année d’existence du webzine. 

Long live Rock’n’Roll my friends !

BENEATH MY SINS @ le Blogg – Lyon

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez où je me rends ce premier samedi du mois de septembre. Pour les autres, je vais à Leyment (dans l’Ain) pour l’édition 2017 du désormais incontournable Leym’Fest.

Le grand avantage de faire tous les ans le même fest, c’est qu’on sait y aller et où se garer. Heu… sauf que cette année, je dois me garer plus loin que d’habitude. Et qu’il y a plein de gens devant la grille. Ca veut dire que : 1) ce n’est pas encore ouvert – Ti-Rickou est en avance, qu’on se le dise !! – et 2) qu’il va y avoir du monde. C’est cool vu le temps incertain… et le fait que même les warriors n’aiment pas quand ça mouille !! Bref, ce n’était pas gagné.

Le temps de commencer à dire bonjour aux copains devant la grille et on vient me dire que je peux rentrer (cool, le traitement V.I..P. !!). Du coup, ça me laisse du temps pour récupérer mon bracelet pass et de dire bonjour aux orgas ainsi qu’aux représentants des autres webzines et aux photographes.  Ce soir, le pit photographes va être bien fourni. C’est un signe que le fest grandit car lors des premières éditions, on était deux.

JEEP MONGOVER, le manager de ÖBLIVION, NOW OR NEVER, etc, me dit que le concert de ce soir sera filmé. Cool, le Leym’Fest immortalise ! Je rencontre aussi mon copain ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE) avec qui je papote un peu. Tiens, il a un bracelet musicien… « Heu, tu joues avec qui ce soir ? ». « Ah, tu filmes le concert d’ÖBLIVION ?! ». Décidément cet ABEL, il peut tout faire !

Pendant ce temps, les portes ont été ouvertes et le public prend possession du site. Perso, je le trouve grandiose ce site, c’est une ancienne caserne. En plus, il est bien exploité : un disquaire (CHRISTIAN d’ADIPOCERE fait son retour !!), des stands de bijoux, etc. De l’autre côté de la scène, les stands merch’ des groupes et des stands pour la promotion des fest régionaux qui auront lieu bientôt (Grosses guitares, Rock in Grigny, Le Péage du Rock, Beast in Bresse, etc.). C’est ce que j’aime ici, ils ouvrent la porte aux copains et participent à la promotion d’autre évènements. Chapeau bas AMM, belle mentalité !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, ça bouge sur scène. C’est le signe que ça va commencer. Les gens présents s’approchent de la scène. Ca part fort ce Leym’Fest car les aliens débarquent dans l’Ain ! Heu non, je ne délire pas, c’est à ALIEN ENCOUNTERS que revient l’honneur d’ouvrir le bal.

Moi, je suis méga content de les revoir en live car depuis la dernière fois où je les ai vus, ils ont sorti un putain d’album et j’ai hâte de découvrir les morceaux en live. En plus, je suis curieux d’entendre comment ils ont transposé le son studio en live.

En tout cas, ils attaquent le set avec un plaisir de jouer qui est immédiatement communiqué au public. Les ALIENS ENCOUNTERS, en plus d’être des super-musicos savent faire participer le public. Leur setlist est bien-sûr un mélange entre anciens et nouveaux morceaux. Le son est bon, ce qui n’est pas évident sur un fest open air, et les nouveaux morceaux sont superbes en live.

Pas évident du tout de restituer ce genre de morceaux en live. Je suis aux anges. Les ALIENS ENCOUNTERS nous délivrent un très bon set. Ce qui est cool au Leym’Fest, c’est que même les premiers groupes qui passent bénéficient d’un bon temps de show. Et vu le niveau des groupes à l’affiche, il aurait été dommage de les faire jouer seulement vingt minutes ! Les ALIEN ENCOUNTERS repartent en ayant récupéré des fans. Dommage pour ceux qui les ont loupés !

Bon tour au bar obligé. Tiens, cette année, il y a un food truck en plus ! 

WEDINGOTH

Le temps passe vite et c’est encore un groupe que je connais et que j’aime bien, les WEDINGOTH, qui monte sur scène. Là, on passe dans du heavy prog’. Et c’est parti ! Eux aussi très fort ! Le son est aussi très bon. Ouah, sur une grande scène, ça le fait !

Il y a deux filles dans le groupe, une chanteuse et une bassiste. Ils sont pour la parité, moi aussi, c’est cool pour les photos ! Les musicos profitent de la grande scène pour bouger et la chanteuse l’exploite très bien. Je trouve qu’elle est de plus en plus à l’aise scéniquement. Vocalement j’adore, donc forcément, je ne suis pas impartial !

Les morceaux font mouche dans le public, l’ambiance est méga bonne. Les musiciens sont à fond les manettes, ils s’éclatent vraiment et ça se ressent dans la fosse. Deuxième groupe et deuxième baffe. 

Allez, il est l’heure pour moi de me restaurer avant le prochain groupe. Direction la tente pour les musicos, bénévoles et presse pour un poulet basquaise. Eh oui, chez AMM, ils nous chouchoutent ! Je mange avec des musiciens que je ne connais pas. Heu, comme HOLOPHONICS doit être en train de se préparer et que je connais les autres musicos, ce doit être les membres de BLAZING WAR MACHINE… Gagné ! Ils rigolent quand je leur dis que DAGOBA c’est trop extrême pour moi. Ils sont même morts de rire quand ils me disent que BLAZING WAR MACHINE, c’est vraiment plus brutal. Là, j’avoue que je blêmis.

HOLOPHONICS

Bon pas le temps de finir la papote ni de boire un café, les grenoblois d’HOLOPHONICS montent sur scène. Première découverte de la soirée pour moi. Alors, comment définir leur style ? On va dire du rock, metal moderne avec un relent de stoner sur quelques morceaux. C’est une bonne surprise. Vraiment sympa. La voix est superbe. Plus les morceaux passent et plus je craque sur elle.

Il y a deux ou trois morceaux que je trouve en plus excellents. Scéniquement, ça tient vraiment la route. On voit qu’ils ont l’habitude de la scène. Agréable surprise partagée par le public de plus en plus nombreux.

Trois groupes et rien à jeter. Tous d’un excellent niveau. Et ce n’est pas fini !

Allez, je vais me faire un café pour me réchauffer car il commence à faire frisquet. Petit papotage avec FRANKY COSTANZA. J’en profite car je ne pense pas être encore là quand il aura fini de jouer (je ne sais pas pourquoi, juste une impression, lol !!).

OBLIVION

Et c’est reparti. Retour vers la scène et retour en terrain connu car c’est au tour d’ÖBLIVION avec les frères JO et DAVID AMORE (ex-chanteur et ex-batteur de NIGHTMARE), STEPH RABILLOUD (URGENT et ex-NIGHTMARE lui aussi), MARKUS FORTUNATO (FORTUNATO, FURY AGE, ex-MZ) de monter sur scène. Que du beau monde !

Heu, je disais en terrain connu, oui car on va avoir droit sur une partie du set à un certain nombre de morceaux de leur ex-groupe NIGHTMARE. En revanche, l’autre partie est bien composée de leurs nouveaux morceaux. Leur CD devrait sortir prochainement et il y aura aussi un DVD live. DVD qu’ils tournent ce soir si vous vous rappelez bien. Eh oui ! Et comme ils sont filmés, ils sont forcément aux taquets. Comme d’habitude, vous me direz.

Tout ce petit monde bouge à donf, s’amuse avec les copains, prend des poses, se lâche. MARKUS qui pour une fois ne tire pas la langue (lol !) fait aussi le spectacle.  Même DAVID derrière sa batterie participe à ce que le public en prenne plein les yeux… comme les oreilles. Que dire de JOE AMORE ? Il est fantastique ! Moi, encore une fois, je suis fan de sa voix, de son timbre et de son attitude sur scène.

Les nouveaux morceaux sont bien-sûr dans la continuité du style et plaisent aux fans. J’ai vraiment hâte d’écouter leur album !… et de voir le DVD, of course ! Les trois cent cinquante personnes présentes n’ont plus froid, ça saute, ça bouge. Yes, trop trop bien ! Et évidement trop trop court. Mais bon, pas grave, on aura le DVD ! 

Whaou, quatre groupes, quatre baffes et toujours rien à redire !

BLAZING WAR MACHINE

Bon, dernière pause de la soirée. On se détend, on se prépare psychologiquement et on pense aux boules Quiès… Même pas peur, j’ai survécu à JINJER !!!

Allez, c’est parti ! Fumigènes, groupe maquillé. Je comprends pourquoi les photographes aiment les groupes extrêmes. En plus, ça bouge grave sur scène. Ca prend des attitudes différentes. Bref, il y a du visuel.

Musicalement, au début, ça va. C’est puissant, fort mais mélodique. Ou ça se corse pour moi, c’est quand la voix arrive, une voix qui passe du méga grave à l’hyper-aigu (pire que DANY de CRADLE OF FILTH ! ). Heu, je croyais que c’était une fille au chant, moi… Ah oui, c’est bien une fille mais si je ne la vois pas, je ne sais pas, moi !

Bon, c’était clair avant, je ne vais pas jouer les vierges effarouchées qui ont cherché le loup et qui crient quand elles le voient, mais ce n’est vraiment pas mon truc !!! Ca ne me touche pas et en plus, ça me stresse. Mais bon, il y en a qui aiment et qui apprécient. Les premiers rangs sont comme des dingues… surtout quand FRANKY COSTANZA prend le micro et fait faire un wall of death au public. Je me trompe peut-être mais si j’ai bonne mémoire, c’est le premier au Leym’Fest. Rien à dire sur les musiciens, ils se donnent à fond. Et que dire de FRANKY COSTANZA, impérial derrière ses futs ? A donf ! Quel putain de batteur ! Il est encore une fois à la hauteur d’une réputation qu’il est loin d’avoir usurpée !

J’ai vu mais là je craque. Ce dernier groupe, c’est des pains dans la tronche qu’il m’a mis ! Et même si c’est loin d’être mon truc, c’est encore un groupe de qualité encore sur cette prog’ sans failles.

En plus, je commence à avoir vraiment froid. En trois jours, on passe du bermuda/T-Shirt au sweat/blouson et je caille encore. C’est pas humain !

Je dis au revoir et je ne suis plus là ! Heu… c’était sans compter sur ma rencontre avec JOE AMORE qui me rappelle qu’on a une interview à faire… Je monte donc dans les loges pour une interview d’ÖBLIVION pas triste du tout à cette heure de ma soirée (interview que je fais avec un autre téléphone que le mien car la batterie a rendu l’âme… Vous la verrez donc si on me l’envoie… STEPH, si tu nous lis !).

Bon allez, j’ai dit au revoir à tous ceux que j’ai croisé, bénévoles, musicos, JEEP, CHRISTOPHE GINET à qui je redis un grand merci pour cette soirée et je (ne) suis (pas) parti car je rencontre BOOM le batteur de VITAL BREATH qui me parle de leur nouvel album et de leurs dates de concert. Là, il est vraiment très tôt le matin et je pars. Je croise des copains arrêtés sur le bord de la route avec des gens en bleu marine et je me dis que, de toute façon, même si je ne bois que du Coca Zéro, je ne serais pas rentrés plus tôt même si j’étais parti avant…

En conclusion, une superbe édition du Leym’Fest, le fest qui monte années après années et qui n’est plus petit. Merci à toute l’équipe d’AMM et à CHRISTOPHE GINET en particulier. 

Long live Leym’Fest et à l’année prochaine !!

ALIEN ENCOUNTERS

Report by Steve*74 et Seb 747

 

Ce soir, c’est la foire d’empoigne pour les concerts, je ne sais pas où aller. Ma tête me dit d’aller à Genève ré-écouter la énième reformation de TRUST. Mon coeur lui me dit d’aller au BDZ pour ALIEN ENCOUNTERS. Et encore j’évacue d’un revers de la main AVATAR à Lyon ou CAPDEVIELLE à Chambéry (mais là, je sais que notre rédac’ chef représente le webzine dans ce lieu). Allez, je vais opter pour le plus simple et partir à la découverte de nouveaux horizons au Brin de Zinc !

NORWALK

A peine avons nous franchi la porte d’entrée que les lumières s’éteignent pour l’arrivée sur scène de NORWALK. Je suis plus que surpris car il est à peine 21h. Depuis quand commencent-ils les concerts à l’heure ici ??? Toujours est-il qu’il n’y a pas foule au début du set de nos amis grenoblois. Heureusement et comme souvent la salle va progressivement se remplir au fur et à mesure que le concert avance.

Mais revenons à nos moutons, le premier morceau est fortement influencé par METALLICA et encore c’est peu de le dire. Sur le deuxième morceau, un passage me fait irrémédiablement penser à du BLACK SABBATH. Ensuite, pour être honnête, les compos seront plus personnelles. Avec de telles références, vous vous doutez bien amis lecteurs qu’ils ne font pas dans le hard FM. Ils voguent comme vous pouvez vous en douter sur des eaux allant du heavy au thrash.

En réalité, c’est surtout au niveau du chant que le côté thrash est le plus présent. Sur leur site, ils sont catégoriés dans la rubrique thrash progressif. N’étant pas vraiment fan de ce style de musique, je n’ai pas toutes les références en tête pour vous donner un avis objectif. Moi, je n’ai pas forcément trouvé le côté progressif, mais j’ai peut-être mal cherché. J’ai trouvé le chant de JOHN un peu trop répétitif à mon goût avec des fins de phrasés un peu trop similaires mais j’aime bien chipoter, vous le savez bien….

Sinon musicalement, le groupe composé de BYFF à la guitare (et non, ce n’est pas le BIFF de SAXON !!!), BANS à la basse et de JEFF derrière la batterie nous offre une musique pleine de passion, de fougue et envoie du bois pour tout l’hiver. Le public, lui, visiblement apprécie et c’est là le principal ! Il est bien aidé par un trio de filles qui chantent à plein poumons certains passages. Je les soupçonne d’ailleurs fortement d’être les petites amies des musiciens. C’est de bonne guerre et normal… Et en plus, elles participent à l’ambiance générale qui est bon enfant.

NORWALK

Pour vous faire une idée, faites comme moi, allez sur internet pour écouter leur deuxième EP « Rebirth ». Et là, tel un croyant égaré dans la nuit, la lumière fut… une révélation me saute aux yeux. Ici les morceaux sont plus travaillés et la voix moins linéaire. Le côté progressif est en effet présent alors que sur scène, le côté rentre- dedans prend le dessus.

En conclusion, un groupe à potentiel qui doit travailler quelques détails pour franchir un seuil qui lui tend les bras.

Comme vous le savez, l’union fait la force et c’est sur ce principe que très souvent mes expéditions musicales se font avec Seb 747. Aussi, après cette entrée en matière décapante et vigoureuse, je laisse le stylo, la plume ou le clavier (c’est au choix) à Seb pour vous conter le show des BLACKDUST, le groupe suivant.

BLACKDUST

Après cette bonne entame de concert relaté par Steve*74, c’est donc au tour de votre serviteur de raconter la suite. Voici que les BLACKDUST investissent le plancher. Vu le T-Shirt de PARADISE LOST porté par le chanteur, je m’inquiète pour la suite… D’autant plus que ce n’est guère le genre que j’écoute tous les jours !

Mais c’est étrange, il me semble reconnaître certains des musiciens. Mais oui, bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Ce sont les musiciens – du moins en partie – de HELLORWINE, un tribute grenoblois à HELLOWEEN. Cependant, ils s’apprêtent à nous interpréter leurs propres morceaux. Comme quoi, il existe encore des tribute bands qui savent composer ! L’espoir est permis. Et quelles compos, mes amis !

Bon, ils appellent ça du métal moderne. Oui, je veux bien l’admettre, mais pour moi, j’ai plus l’impression d’être dans un heavy prog’ des familles. A la HELLOWEEN justement, mélangé par moments à du SYMPHONY X, notamment dans le timbre de DADOU le chanteur.

On est dans un registre beaucoup moins thrash que NORWALK, le précédent groupe, mais toujours rentre-dedans. Ce n’est pas déplaisant, loin de là. La foule n’est pas trop compacte et j’arrive à me déplacer facilement – ce qui n’est pas forcément le cas de chaque concert dans cette salle ! Mais évidemment, il n’y a que des passionnés de notre musique préférée ce soir. Les BLACKDUST jouent vite, fort mais bien. Les titres défilent à une vitesse qui ferait faire un torticolis à une vache regardant passer un TGV.

BLACKDUST

C’est fou ce qu’on peut découvrir comme groupes intéressant en se laissant guider par son instinct. Enfin, plutôt celui de Steve sur ce coup-ci !

Le groupe finit par nous achever sur deux covers, dans un registre plus métal moderne cette fois. En premier sur un titre d’AVENGED SEVENFOLD, et pour finir sur un « Refuse/Resist » de SEPULTURA… mais en beaucoup plus mélodique que la version originale. C’est marrant, pour une fois j’ai compris les paroles !

Seb 747 ayant rempli sa mission, je reprends le flambeau pour vous narrer avec lui, le show des vedettes de la soirée, les ALIEN ENCOUNTERS. Partons d’un pas joyeux à la rencontre de ces gentils extra-terrestres.

ALIEN ENCOUNTERS

E.T. sort de ce corps et empoigne ta guitare pour convertir la planète terre au rock !! Telle pourrait être la devise du groupe et ce pour notre plus grand plaisir, bien entendu. En effet, tous les morceaux ont pour dénominateur commun un rapport avec la cosmologie, l’ufologie, la conquête spatiale, l’astrophysique, etc, etc. Ce voyage intersidéral est le parti pris par les musiciens et il sert de liant et de fil conducteur entre les différents morceaux.

Et la musique me direz-vous ?? Eh bien avec de telles influences, on pourrait s’attendre à un remake plus ou moins bien fait de HAWKWIND, par exemple. Que nenni ! Ici pas de space rock à tendance hard, mais bel et bien du métal prog’ mâtiné avec du heavy comme univers.

ALIEN ENCOUNTERS

Le premier morceau qui sert d’intro est un instrumental de métal prog’ pur et dur. Tous les stéréotypes du style y sont présents et cela nous inquiètent un peu.

Heureusement sur le deuxième titre tout change, tout s’accélère. FABRICE GARCIA, le vocaliste du groupe, lunettes de BONO (U2) sur les yeux, monte sur scène à l’entame du second morceau. Chose surprenante, il était juste à côté de nous dans le public. Un bonnet de DIO vissé sur le crâne, gant sur la main droite qui s’allume sur certains morceaux en raccord avec son T-Shirt, c’est un Alien ! Nous sommes envahis, c’est certain !

ALIEN ENCOUNTERS

Dès le début du set, nous nous rendons vite compte que la musique jouée va être plus mûre. Les musiciens sont dans la force de l’âge et cela se voit. Leur musique est énergique et donnerait envie à un cul de jatte de se lever pour danser. Le décollage se fait à la fois dense et mélodique, c’est chaleureux, et souvent entraînant.

Incroyable groupe venu d’on ne sait où ! C’est une vraie révélation, un ovni musical car totalement inattendu pour nous.

La diversité des titres vient s’ajouter à cet élément. Chaque morceau ouvre sur un univers encore plus complet que le précédent. FLORENT CHATELIER nous fait partir au fin fond de l’univers avec ses nappes de clavier soutenu par la basse d’ALEX COLLARD et les solos de AYMAN MOKDAD. Laurent BOURGIN n’est pas en reste derrière son kit et nous assène à grands coups de butoir une présence indispensable.

ALIEN ENCOUNTERS

Nous voilà embarqués dans l’espace à bord du vaisseau ALIEN ENCOUNTERS. Un voyage sans retour car nous sommes face à une musique céleste si compacte que l’intensité de son champ gravitationnel empêche le public de s’en échapper. Nous sommes au bord du fameux trou noir, d’autant que la température a monté de plusieurs degrés dans la salle. La décompression à la fin du concert et le retour à la réalité vont être difficiles.

Le dernier morceau est une reprise de DREAM THEATER « Pull me under », un titre loin d’être facile à reprendre. En principe, le concert devrait s’arrêter là. La set-list posée devant les pieds d’AYMAN le confirme mais le public manifeste son mécontentement. Il en veut encore ! Pour lui faire plaisir, nous aurons droit, non pas à un mais à deux titres supplémentaires ! Deux morceaux de RAINBOW.

ALIEN ENCOUNTERS

J’apprends à la fin du set que certains des musiciens du groupe jouent aussi dans des tribute bands. Comme quoi, certains peuvent se faire plaisir de différentes manières et jouer sur les deux tableaux.

Un public aux anges, des musiciens manifestement heureux d’être là, il n’en fallait pas plus pour que tout le monde sorte avec le sourire aux lèvres. D’autant plus que les musiciens prendront beaucoup de temps pour discuter avec tous ceux qui le désirent. Adorables et abordables, tout simplement.

Nous avons passé une excellente soirée avec un vrai coup de cœur pour ALIEN ENCOUNTERS, un groupe que nous allons suivre car il mérite une plus grande reconnaissance et une notoriété accrue !

ALIEN ENCOUNTERS

Bon ce soir c’est une destination inédite pour les concerts. C’est à Givors, entre Lyon et Saint-Etienne, et au Moulin de Madiba que se dérouleront les festivités. Même pas galère pour trouver la salle… ni même pour me garer ! En plus, comme je suis à l’heure, j’ai le temps de dire bonjour aux nombreux copains qui on fait le déplacement. 

Voilà une soirée qui commence sous de bons hospices !

D-CAD

D-CAD

Et c’est déjà l’heure pour le premier groupe de monter sur scène. D-CAD est un groupe qui m’est carrément inconnu.

Au tout premier abord, je me demande pourquoi ils sont sur l’affiche ce soirPas que ce soit mauvais, mais je ne m’attendais pas à ça. Le trio officie dans du rock français et du coup, j’avoue que je sors vite pour aller au bar. Peut-être trop vite même car plusieurs personnes viennent me dire que c’est vraiment bien et qu’elles aiment ! Que ce n’est effectivement pas du hard-rock mais que c’est vachement bien.

Du coup, je rejoue. J’y retourne. Et là, je me focalise sur les paroles et la musique.

Et qu’est ce que j’ai bien fait de revenir ! C’est vraiment bien fait et en plus les paroles sont carrément bien ! Dans le style rock français, ça le fait et ça joue vraiment. Les D-CAD ont une présence en live qui fait que ça fonctionne et le public ne s’y trompe pas. Bref, un bon moment inattendu mais que je ne regrette pas.

ALIEN ENCOUNTERS 1

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, une petite pause avant qu’ALIEN ENCOUNTERS ne monte sur scène. Vu que je ne les ai encore jamais vus et que du coup ils sont une des raisons pour lesquelles je suis là ce soir, je me mets devant la scène.  

Et je vais avoir bien raison car ALIEN ENCOUNTERS joue carrément un de mes style de prédilection, du hard-rock mélodique influencé RAINBOW, DEEP PURPLE.

Et non seulement c’est bien fait, mais la voix est belle, les morceaux sont vraiment bons et les musicos ont une bonne prestance scénique.

Bref, c’est réussi ! Depuis le temps que je voulais les voir en live, je ne suis vraiment pas déçu !  Tout ce qu’il faut pour passez un bon moment.

Allez, un petit cover de DEEP PUPLE et puis voilà, c’est fini. Sniff !!

Heu bon c’est malin mais maintenant il faut que je retrouve ma femme car je ne sais pas pourquoi, mais comme par magie, dès le début, Oups, disparition !! Mais moi, je connais le secret du tour de ré-apparition : direction le bar !!

BACKROADS 2

BACKROADS

Allez, on finit la soirée avec les copains de BACKROADS. Les mêmes BACKROADS que je n’ai pas pu voir hier lors de leur concert avec MESSALINE aux Arts dans l’R à cause du concert de NASHVILLE PUSSY qui passait à Mâcon… Et puis surtout à cause du fait que je n’ai pas encore acquis le pouvoir de me dédoubler, lol !!

Bon enfin je suis là et je suis prêt à prendre ma dose de hard-blues.

Et je vais être gâté car bien qu’ils n’aient pas beaucoup dormi, ils nous offrent un set fidèle à leur habitude en nous donnant tout. Bien sûr, la setlist est comme d’hab’ constituée de morceaux de leur album et de quelques covers… Mais des covers à la sauce BACKROADS, of course !!!  Une fois de plus, j’adore leur version de « Rock’n’roll » de LED ZEP. 

Bref, BACKROADS, ce n’est que du bonheur !

BACKROADS 4

BACKROADS

Mais il se fait tard et comme la fatigue me rattrape et que j’ai un peu de route, je ne prends même pas le temps de papoter encore avec les copains. Donc « On the road again » !!!

Un grand merci aux orga pour cette soirée et pour la découverte de cette salle qui, je l’espère continuera à nous servir de terrain de jeux !

Long live rock’n’roll, les copains !

BACKROADS 1

BACKROADS