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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Report by Seb 747

Lorsque, en mars dernier, avant le concert de DEVON ALLMAN, Arca Blues nous avait annoncé qu’il ferait venir dans notre bonne vieille ville d’Annecy, en ces mêmes lieux, un groupe mythique, nous n’en avions pas cru nos oreilles. Deux concerts de blues-rock sudiste dans l’année ? Tout bonnement incroyable !

Donc ce soir, c’est en direction de l’Arcadium  que nous nous dirigeons pour la deuxième fois cette année.

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

En première partie, la surprise dans le Kinder, c’est notre ami Christophe GODIN (oui, le guitariste du MORGLBL TRIO et de GNO) qui s’attèle au blues avec un tout nouveau groupe créé pour l’occasion, le CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND (Feat . HENRY SERAFINI). Toujours est-il que le répertoire est essentiellement composé de reprises. Bon,  c’est quand même du blues rock, un répertoire inédit pour ces musiciens et ils vont y mettre une grosse touche personnelle !!

D’entrée de jeu, la bonne humeur communicative de CHRISTOPHE nous donne des indications sur leurs motivations. Cependant, il nous fait quelques frayeurs lorsqu’il nous explique qu’ils n’ont eu que deux répétitions avant ce concert étant donné leurs emplois du temps chargés. Mais dès les premières notes jouées, nous sommes tout de suite rassurés, tant le niveau musical est élevé.

C’est qu’il a su bien s’entourer ! Tout d’abord, on retrouve HENRY SERAFINI, autre fine lame de la six cordes, dont le talent n’a d’égal que ses trop rares apparitions scéniques, puis IVAN ROUGNY, le bassiste qui accompagne depuis plus de 20 ans notre copain, et enfin MAXENCE SYBILLE à la batterie (ex-METAL KARTOON, autre groupe de GODIN).

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

Des reprises, certes il y en a, mais dès le troisième titre, ils nous annoncent qu’ils ont une compo à eux, composée par HENRI et qui porte le doux nom de « By the River ». Un titre qui aurait très bien pu être écrit par n’importe quel bluesman tellement il groove.

Plus les morceaux défilent, plus une cohésion d’ensemble se fait ressentir. Les musiciens se lâchent et on découvre un tout nouveau groupe prêt à faire du bruit. CHRISTOPHE tout en retenue, fait pleurer sa gratte et démontre qu’il n’est pas qu’un guitariste technique tout en démonstration mais qu’il est capable de jouer de tout. HENRI quant à lui, prend régulièrement le chant et les solos à la place de CHRISTOPHE GODIN et fait preuve d’une grande abnégation par rapport à sa capacité guitaristique. Bref, il laisse tout le plaisir à CHRISTOPHE de faire le show – et le pitre par la même occasion !

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

IVAN, sur sa basse à 5 cordes, groove à mort en fond de scène et s’éclate comme ses deux camarades, même s’il semble préférer leur laisser le champ libre pour mieux s’exprimer.
Si on devait parler du jeu de MAXENCE, je dirais qu’il rend hommage au blues, reprenant avec sagesse et tout en subtilité les morceaux, sans vouloir en mettre de partout.

Déjà bien un quart d’heure de passé et pas de temps mort. Les titres s’enchaînent comme un train à grande vitesse glissant sur les rails et le temps passe vite. CHRISTOPHE GODIN se fait plus mordant sur « Maybe it’s Time », la reprise de FRANCK MARINO du temps de son MAHOGANY RUSH, et on retrouve le métalleux qui sommeille en lui ce soir.

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

Malheureusement, il nous annonce qu’ils arrivent déjà à la fin de leur set. Les premières notes de « Mistreated », la reprise des DEEP PURPLE datant de 1974, retentissent dans l’Arcadium. Les deux guitaristes se font plaisir en se partageant les solos du morceau et le reste du groupe démontre leur goût pour le hard mélangé au blues.

Le temps de remercier le public et le staff, « c’est une Rolls sur scène » nous dit CHRISTOPHE et le groupe quitte la scène. Toujours aussi pince-sans-rire, le voilà qui se met à remercier son ostéo sans qui il n’aurait pu jouer ce soir et nous donne rendez-vous au bar. La salle est évidemment morte de rire. En 20 petites minutes de show, ils laissent leur auditoire hébété par tant de panache. Dommage que c’est été aussi court car on aurait bien voulu en reprendre encore un peu, nous !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Pendant le changement de plateau et juste avant le début du groupe vedette de ce soir, Arca Blues, l’organisateur, nous rappelle les sempiternelles complications des intermittents du spectacle. Il en profite pour nous annoncer les nouvelles programmations. Le 1er avril avec SARI SCHORR et en novembre, non pas une, mais deux soirées de blues ! Les groupes n’étant pas encore signés, il n’a pas pu nous en dire plus, mais cela promet. Evidemment, il nous incite à faire du bruit et à en parler autour de nous afin qu’un jour, il puisse afficher « Sold Out » sur la porte.

La parenthèse étant posée, retour à la musique avec le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD. Il paraîtrait que lorsque vous parlez de ce groupe au fin fond d’un club du sud de la Nouvelle Orléans, vous forcez le respect des rednecks du coin. C’est dire si le groupe est encensé là-bas ! Donc c’est tout bon pour nous !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Cette formation menée par CYRIL NEVILLE qui a traîné ses guêtres chez les METERS et le NEVILLE BROTHERS, est appuyée par l’unique paire de guitaristes BART WALKER (récompensé d’un Best Guitarist Award à l’IBC de Memphis à tout juste 20 ans) et TYRONE VAUGHAN (fils de JIMMIE et neveu du légendaire STEVIE RAY). Ils sont épaulés par YONRICO SCOTT (qui a collaboré avec – excusez du peu – DEREK TRUCKS BAND ou encore RAY CHARLES) à la batterie et DARRELL PHILLIPS (JOHN FOGERTY, WIDESPREAD PANIC) à la basse 6 cordes. Dans tous les Saloons du Mississippi au Maryland, on parle des frères NEVILLE et des frères VAUGHAN, alors imaginez la rencontre entre ces deux grandes familles du blues !

Le groupe vient nous présenter son tout nouveau LP sorti au mois de juin intitulé « The Royal Gospel ». Ils vont nous en jouer plusieurs morceaux ce soir, partageant leur set list avec leur précédent album « Don’t look Back ».

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

C’est sur « Reach my Goal », titre de ce LP qu’ils entament un set qui va durer pas loin de deux heures. De suite, nous comprenons que le blues que font ces gars-là, va faire appel à leur riche expérience. Il sera mélangé à du funk, du hard-rock, voire même à du reggae.

Moi, je suis vite conquis par cette musique venue du fin fond des marécages de la Nouvelle Orléans. Quel style ! Quelle maîtrise incroyable de leurs instruments ! Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie. BART est un peu plus bluesy que TYRONE, qui, à mon avis, à un héritage plus rockabilly.

Deux titres s’ensuivent avant un superbe « Magic Honey », un titre d’un album de CYRILl, qui nous démontre qu’il est vraiment un grand chanteur, avec son timbre de voix si caractéristique des bluesmen du delta. Il a une façon de murmurer les phrases avec un feeling toujours présent qui remue les tripes.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Les titres s’ensuivent et ne se ressemblent pas. C’est une rencontre des rythmes agités de la Nouvelle Orléans et de ce que l’on appelle communément le rock sudiste. C’est vraiment excellent.

YONRICO et sa batterie réduite à deux toms – c’est plus facile pour passer la frontière, on paie moins de taxes – emmène le groupe dans une cadence impressionnante.

Qu’il s’agisse de ballades ou de morceaux plus énervés, le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD fait la part belle à son état du sud, et comme nous le dit régulièrement CYRIL : « We’re the sound from Louisiana, New Orleans ! ».

La passion et le partage sont les maître-mots de cet heureux mélange des genres, et ils nous le font savoir. Le public se met à danser dans la salle, il est tombé sous le charme des membres du combo. Les trois frontmen que sont CYRIL, BART et TYRONE prennent le chant à tour de rôle. CYRIL fait régulièrement appel à ses talents de percussionniste pendant qu’il ne chante pas. Les solos sont partagés entre les deux guitaristes. DARRELL et sa basse 6 cordes nous fait du slapping typique des groupes de funk et de blues, et tout ça avec un grand sourire.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

« Fire on the Mountain », la reprise des GRATEFUL DEAD présente sur leur premier album est jouée ce soir tout en perspicacité. On a du mal à reconnaître le titre tellement il diffère de l’original. Le combo all stars enchaîne les jams, rallongeant de plus belle les morceaux. On frôle quand même parfois le jazz. D’un bout à l’autre, subsiste une certaine nonchalance caractéristique de la moiteur du grand sud des États-Unis. En plein automne, on croirait voir les moustiques tourner autour de nous, tellement le groupe suinte le blues.

Et voici qu’arrive « Favorite Colour », un titre qui ressemble à s’y méprendre à du JAMES BROWN. C’est fou ce que ce morceau aurait pu être interprété par le maître de la soul !

Le groupe déclenche l’euphorie dans le public venu en nombre voir ce groupe de bluesmen black and white, mais voilà, c’est la fin. Le public en redemande et le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD ne se fait pas prier pour remonter sur scène afin de nous asséner le coup de grâce avec « They don’t make’em like You no More », tiré de leur avant-dernier album. Le groupe nous quitte sur ce titre funky en diable, non sans nous avoir fait auparavant les salutations de rigueur.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

J’ai personnellement beaucoup apprécié la sublime performance musicale du RSB. Certes, ce ne sont pas des métalleux, ni des hardos, mais c’était hyper bien structuré, et même si les morceaux tiraient en rallonge, j’ai pris une bonne claque de blues ! D’ailleurs, j’ai réussi à tuer les moustiques qui me tournaient autour depuis tout à l’heure. Sales bêtes !!!

 

CONCLUSION

CHRISTOPHE GODIN n’a pas démenti son talent, et en s’associant avec HENRI SERAPHINI il nous a montré une facette qu’on ne lui connaissait guère.

Quant-au ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, avant même de plaquer un accord, il attire votre attention. On aurait été en droit de penser que la lignée de ses membres leur serait un avantage mais au final, celui-ci ne repose pas sur leur arbre généalogique mais bien sur leur talent, comme j’ai pu le constater. Dans le sud des Etats-Unis où la musique est une religion, deux lignées du blues et du rock‘n’roll ont dépassées toutes les autres et c’est le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD qui les incarne !

Un grand merci à l’association Arca Blues pour cette superbe soirée ainsi qu’à la Ville d’Annecy et promis, l’année prochaine on remplira l’Arcadium !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

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DEVON ALLMAN

Report par Seb 747 & Steve*74

Quand un concert est annoncé par miracle dans la douce cité lacustre d’Annecy, comment le rater ?? Ce concert est à marquer d’une pierre blanche car il sera malheureusement l’un des seuls de ce style cette année.

Saluons tout de suite l’organisateur local qui prend le risque de programmer une soirée rock. Ces considérations étant dites, direction l’Arcadium pour DEVON ALLMAN, le fils de qui vous savez si vous aimez la musique blues-rock sudiste…

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ONE SHOT

En première partie, petite surprise avec un groupe totalement inconnu au bataillon. Ce groupe appelé ONE SHOT est composé de musicos issus de la région annécienne. Ils se sont formés juste pour cette occasion et on ne les verra plus en principe sous cette forme. Bizarre, je connaissais les magasins éphémères mais pas les groupes ! Grave erreur ! D’où l’intérêt d’être présent ce soir et d’avoir les photos !

D’entrée de jeu, ça groove à mort. Le chanteur, tout en costard, virevolte dans tous les sens. Petit à petit l’oiseau fait son nid, et la foule parsemée, se fait de plus en plus dense au fur et à mesure que la mayonnaise prend.

Bluesy à mort, c’est vachement bien fait, et le plaisir que prennent ces musiciens à jouer ensemble fait plaisir à voir. Le répertoire est composé de standards du rock revisités à leur sauce avec par exemple un THIN LIZZY.

Voilà c’est fini, le chanteur nous annonce que le meilleur est à venir et que DEVON ALLMAN est un vrai gentleman, ce que nous découvrirons à la fin du concert.

A l’entracte, l’organisateur nous fait un petit speech sur les difficultés du statut des intermittents du spectacle. Il en profite aussi pour nous annoncer la philosophie de cette nouvelle programmation avec en novembre la présence dans cette salle de ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD. Tiens, tiens, c’est le groupe où officiait DEVON ALLMAN avant de voler de ces propres ailes… Mais est-ce vraiment une coïncidence ?

Nous profitons du moment de libre pour saluer tous les copains et une bonne partie de la vieille garde annécienne.

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DEVON ALLMAN

Tiens un peu de monde sur la scène. Deux petits jeunes chevelus, un barbu chapeau noir vissé sur la tête, et un homme à la casquette et lunettes noires. Les lumières s’éteignent, le concert commence.

Première remarque, le bassiste et le second guitariste sont très jeunes par rapport à DEVON. Le batteur est un chouïa plus vieux, mais pas beaucoup plus.

Jouant sur une Gibson Les Paul, DEVON joue souvent les yeux fermés, alternant son jeu entre son médiator et de temps en temps ses doigts, c’est dire le niveau de jeu du Monsieur !

Et côté compagnons nous demanderiez-vous ? Eh bien « ça joue grave » comme disent les jeunes. Certes ils ont la vingtaine, mais ils ont un certain bagage.

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DEVON ALLMAN

Sa Fender étant certainement beaucoup plus âgée que lui, BOBBY SCHNECK Jr, le jeune prodige guitariste nous assène régulièrement des solos à décorner les bœufs, ce qui prouve que DEVON ne règne pas en maître absolu et sait déléguer ! Son compère le bassiste aux lunettes noires, jouant sur Fender fait lui aussi ronfler sa basse aux coups de métronomes du batteur. On en prend plein les oreilles… dans le bon sens du terme !

La guitare de DEVON porte une petite signature. En regardant de plus près, on s’aperçoit que c’est le célèbre guitariste et inventeur américain de cette guitare, j’ai nommé LESTER WILLIAM POLSFUSS alias « LES PAUL » qui lui a dédicacé. « To DEVON, Keep Rocking, LES PAUL » voilà ce qu’on peut lire sur sa guitare. Il a reconnu un fidèle disciple et porte-drapeau de son instrument fétiche.

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DEVON ALLMAN

Musicalement, on est dans un blues des grands soirs. Ca groove, ça swingue, ça dépote parfois, et quand DEVON se lâche, croyez-moi, ça envoie du bois ! Quelques reprises émaillent le set, dont une fabuleuse version du « No Woman, No Cry » de BOB MARLEY version bluesy.

Bon, ça y’est, la demie-heure allouée aux photographes est terminée et les vigiles nous demandent d’arrêter de prendre des photos. C’est bête parce que plus ça va, plus ça joue bien. DEVON bouge de plus en plus sur scène, tape du pied, fait crier sa Gibson, monte sur l’estrade de la batterie, se déplace de long en large.

DEVON remercie le public d’être venu le voir, lui et ses musiciens ce soir. Il nous encourage vivement de continuer à apprécié la bonne musique (le blues, évidemment) et pas toute la pop musique actuelle avec sa dose d’électronique. Et comme dirait un certain JOHNNY H., qui jouait ce même soir à 40 km de là : « La musique elle vient de là, elle vient du blues ».

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DEVON ALLMAN

Pendant un instrumental, voilà que DEVON s’éclipse. Où peut-il bien aller ? Dans le public, bien sûr !! Il parcourt les travées de la salle et des gradins tout en continuant de jouer devant un public médusé mais aux anges. Ces compagnons sont hilares sur scène. Pour la fin du morceau il les rejoint, et c’est déjà l’heure du rappel.

De retour sur scène, nous avons droit à deux morceaux de plus. Sur le premier titre du rappel, il nous assène, pour la plus grande joie du public, les premières notes du « Sweet home Alabama » de LYNYRD SKYNYRD. Joie de courte durée car au lieu de poursuivre le morceau le groupe enchaîne sur NIRVANA, puis sur « Stairway to Heaven » et ainsi de suite…  « One Way Out », le dernier morceau du set est un cover des ALLMAN BROTHERS BAND. Impossible de renier ses origines, DEVON nous joue un morceau du paternel !

Avant de nous dire au revoir, il nous annonce qu’il nous attend à la fin du concert pour boire un verre et dédicacer son CD. Alors que de plus en plus de groupes se font payer pour rencontrer leurs fans via les « meet & greet », ça fait du bien de savoir que d’autres ne font pas de chichis.

Le concert se termine, direction la sortie. Le merchandising étant à côté du bar, nous allons pouvoir vérifier ce que nous avait dit le chanteur de ONE SHOT.

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DEVON ALLMAN

Le temps de papoter avec les copains, et voilà que DEVON ALLMAN arrive, suivi de près par son bassiste et son guitariste, le batteur arrivant un peu plus tard. Nous avons droit à un véritable gentleman. DEVON ALLMAN signe à tour de bras ses CD, ses affiches, les tickets du concert, prend des photos et discute avec ses fans. Son stand est quasiment dévalisé. En plus, tout sourire, il nous remercie encore d’être venus.

Un grand Monsieur comme ça, cela donne envie d’y retourner, c’est sûr !

Allez, après avoir dit au revoir à DEVON, et pris une dernière photo, nous rentrons à la maison. Et pour une fois, il y en a qui ne vont pas râler parce qu’on rentre tard…. Nous, on n’a pas de route à faire !!!