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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
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ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

Me voici de retour au Brin de Zinc de Barberaz pour, what a surprise, un concert. C’est un groupe français, ARTHUR DART & THE WISE EGOS, un groupe français, qui passe ce soir. ARTHUR qui ? ARTHUR DART, l’ancien chanteur de l’excellent groupe qu’était les 58 SHOTS. Souvenez-vous, W.T.R. en a fait quelques reports ! Comme personnellement j’avais adoré sa voix à l’époque, je me suis décidé à emmener mes moitiés avec moi, histoire de leur faire découvrir un extraordinaire chanteur.

Lorsque j’arrive sur place, je me rends compte que le public est un peu épars. C’est vrai que je suis un peu en avance, mais tout de même. Il faut quand même dire que le lendemain, au même endroit, il y a les MOJOTHUNDER, un groupe de Blues américain. Personnellement, ayant déjà fait un report sur ce groupe aussi, je préfère aller voir notre Frenchie. Le temps passe et j’en profite pour discuter avec les copains que je croise régulièrement dans la salle.

Un trio de musiciens traverse le BDZ pour s’installer sur scène. Je reconnais ARTHUR, le chanteur, l’ayant vu l’an dernier à Guitare en Scène et lorsqu’il jouait dans 58 SHOTS, mais aussi le bassiste aussi me dit quelque chose. Il me semble bien l’avoir déjà vu quelque part. Quand et où, c’est une bonne question… Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! Ah ben non, ce n’est pas ça… J’ai beau me creuser les méninges, ça ne vient pas. Je trouverais plus tard.

J’arrête là mes réflexions parce que c’est déjà parti. Le tout premier morceau est un peu grunge, avec quand même des relents rock‘n’roll. Un mélange étonnant et intéressant qui dépote grave. Ca me surprend un peu, ayant déjà vu plusieurs fois les 58 SHOTS, mais j’apprécie l’idée. ARTHUR, qui a formé son groupe très récemment, est très à l’aise sur scène et on découvre un trio hyper en place et qui prend son pied. Tout comme nous d’ailleurs. Certes, le public est clairsemé – normal, il faut le temps au groupe de se faire un nom – mais ce sont des fans qui ont fait le déplacement jusqu’au Brin de Zinc.

« Vous savez pourquoi les WISE EGOS ? demande le leader. Parce qu’ils ont un âge avancé et qu’ils ont bien compris collectivement comment on fait de la musique. ». En entendant les musiciens, je ne peux qu’acquiescer. Mes moitiés ne restent pas insensibles au charme du chanteur. Je suis rassuré, il est en couple. D’ailleurs, ARTHUR dédicace un morceau à sa chérie, AXELLE, qui est dans la salle.

Avant d’entamer « I’m in need of your Help », il nous rappelle qu’il était le chanteur des 58 SHOTS, un groupe en plein essor. Lorsque le groupe s‘est, d’un commun accord, séparé ARTHUR nous explique qu’il était aux trente sixième dessous et qu’il voulait arrêter la musique. Cependant, grâce à sa compagne devenue sa manager, sa styliste, sa conseillère, sa coiffeuse, etc… Il a réussi, heureusement pour nous, à reprendre le dessus et à trouver deux excellents musiciens. DENIS, derrière la batterie, est tout en précision, en feeling. Très aérien, comme BRUCE LEE l‘était aux arts martiaux, il maltraite ses fûts comme il se doit.  FRANCK est très présent avec sa basse aussi ronflante qu’entêtante. Euréka, je me souviens enfin dans quel groupe je l’ai vu ! C’est le bassiste de l’excellent BACK ROADS !!!

Les morceaux inédits s’épuisent et les covers commencent à pleuvoir. Evidemment, comme nous l’explique le leader, ce n’est que le quatrième concert du groupe, et son existence est très récente. Après un petit JIMMY HENDRIX, suivi par un “War Pigs” de BLACK SABBATH, nous continuons sur “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN, ce qui est un peu normal lorsqu’on sait que notre copain ARTHUR a aussi un tribute band à ce groupe. Il nous démontre son talent guitaristique et vocal. Puis après un “Highway Star” qui lui va comme un gant – à tel point qu’on a l’impression d’entendre IAN GILLAN dans sa jeunesse – ils nous interprètent deux titres de STONE TEMPLE PILOTS, un groupe que les musiciens aiment beaucoup.

Les WISE EGOS attaquent ensuite un nouveau morceau “This World of Fool”. A cet instant, le chanteur nous prouve qu’il n’a rien perdu de sa superbe et nous démontre, une fois de plus, qu’il a bien fait de continuer la musique. C’est un super morceau.

“Merci le Brin de Zinc, annonce le leader, on arrive au dernier morceau, Close your eyes.”.  C’est un morceau bien lourd en rythme et bien sombre qui comporte un solo de folie.

Alors que le concert est sur le point de se terminer, le public ne semble pas vouloir en finir alors ARTHUR nous rappelle que son répertoire est limité, dû au fait que ce n’est que leur quatrième show et nous rejoue donc « I’m in need of your Help », le second titre de la soirée. Et c’est la fin ? Bien sûr que non ! Les spectateurs se manifestent une fois de plus et ARTHUR DART & LES WISE EGOS nous font honneur en rejouant leur 1er titre.

Et voilà, c’est fini. Sur les quatorze morceaux joués ce soir, un peu moins de la moitié sont des covers, alors que le groupe est relativement récent, et les titres inédits sont absolument géniaux. J’ai hâte de découvrir leur futur album !

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

A peine sorti de scène, sans une goutte de sueur – on sent que tout est naturel chez lui – ARTHUR vient discuter avec tout le monde. Il vient nous parler de l’arrêt des 58 SHOTS et de la suite qu’il va donner avec ses WISE EGOS. Son futur album sera dans une veine Grunge assez sombre, mais avec des riffs bien Rock. Lorsque je lui demande quel effet ça fait de jouer sur scène avec MARCO MENDOZA, il nous explique toute l’histoire derrière l’hymne de Guitare en Scène qu’il a interprété l’an passé. Excusez du peu, mais jouer avec MARCO MENDOZA comme bassiste lors de la première mouture de ton groupe, ça en jette !

Conclusion, nous avons passé un super moment avec un chanteur humble et content d’être revenu sur les planches. Notez bien ce nom : ARTHUR DART & THE WISE EGOS. Je peux vous assurer que ce sera le groupe de l’année en 2025.

Encore un grand merci à Thomas du Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

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SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC

SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC
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A peine le temps de me remettre de mon concert des LOOKING FOR MEDUSA que me revoilà de nouveau sur la route. Ce soir, c’est au BDZ que je me rends en compagnie de mon copain de concert Steve*74. Nous allons voir un groupe de Hard-Rock américain qui s’appelle SPREAD EAGLE. Il est  composé de RAY WEST derrière le micro, de ROB DE LUCA – qui a rejoint UFO en 2008, après avoir ouvert pour les GUNS en compagnie de SEBASTIAN BACH – à la basse, de RIK DE LUVA, le cousin de Rob, aux fûts (mais non, pas de bière !!! Mais arrêtez avec ça, ce n’est pas possible, pfff !) et de GIANMARIA « JOMMY » PULEDDA, l’Italien de la bande, à la guitare. Le groupe venu tout droit de la Grosse Pomme, New York pour les novices, vient poser ses valises en Savoie pour une de leur toute première date en France. Alors qu’ils existent depuis 1989, ils ne sont, en effet, jamais venus dans notre pays. Ce qui est un peu logique étant donné qu’ils se sont séparés en 1995 et qu’ils ne se sont remis, tel un vieux couple, ensemble que depuis 2018.

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Il est 21h13 lorsque la formation, qui vient à peine de monter sur les planches, pose tout de suite les choses en bon ordre et sans ménagement, avec « Subway to the Stars », un titre sorti tout droit de leur album le plus récent datant de 2019. Les sons de guitare graves et groovy d’un riff qu’on entend en tendant l’oreille, donnent tout de suite le ton, un Hard-Rock bluesy et sexy. L’impression que nous allons passer un moment magique commence à me titiller l’esprit.

“Make some noise !”, hurle d’entrée de jeu RAY, lunettes de soleil sur le nez, après ce premier titre. Après avoir poussé un cri, histoire de décompresser, il nous annonce qu’il est heureux d’être là ce soir. Euh… ben nous aussi ! “Rhythm Machine”, le titre qui suit est plus ancien puisque venu du “Open To The Public”, leur second opus datant de 1993. On voit le chanteur, tambourin en main, s’ambiancer sur les infrabasses de ROB, qui n’a de cesse d’arpenter la scène de long en large et d’aller se frotter au public. Les frappes de RIK et les incendiaires riffs de JOMMY transcendent le tout.

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“Merci (en Français dans le texte) ! Make some noise !!”, nous dit le leader. ”I like it !”,  répond- t-il après la manifestation du public. “We are SPREAD EAGLE from New York, Planet Earth and we play rock ‘n’ roll !”, conclut-t-il.

Et voilà qu’un autre titre de 2019 nous est offert. Un morceau phare de “Subway To The Stars”, le rapide “Sound Of Speed”, qui nous fait passer à la cinquième vitesse. Ce titre est devenu l’hymne d’une écurie australienne de Dragster, le temps d’une saison. Rien que ça.

La basse lourde de ROB martèle notre tête comme un marteau-piqueur. Il a un style unique qui crée l’épine dorsale du groupe de nos nouveaux copains rockeurs New Yorkais. Ses chœurs fournissent les harmonies toujours importantes à des moments choisis. Quant à RIK, il maintient vraiment tout en place à merveille. Il montre un style bien diversifié sous les descentes de manches incessantes de JOMMY avec sa guitare Evh 5150.

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Après un autre titre bien diabolique, “Devil’s Road”, tiré du second album “Open to the Public”, nous basculons directement sur le tout premier LP avec “Back on the Bitch”. Nous sommes gâtés. Le morceau qui suit, “More Wolf than Lamb”, démarre avec un joli groove bien lourd avant que RAY ne pose sa voix rêveuse sur les couplets avant de frapper plus fort dans le refrain. Cette chanson est une véritable tuerie. Innovante, originale, agressive et torride, voilà ce qu’est la musique de SPREAD EAGLE.

“Maintenant un titre de notre vieille ville, “Broken City”, nous annonce RAY. Le début est très soul puis d’un coup, sans prévenir, il part dans un Hard-Rock furieux. JOMMY nous fait un petit solo en tapping à la VAN HALEN en plein milieu du morceau (EDDIE, sort de ce corps !!!!) avant que RAY ne reprenne le chant. Quel titre ! “Suzy Suicide” qui suit, donne vraiment un coup de fouet. Il démarre, une fois de plus, en groove avant que RAY n’accélère à fond en poussant des cris déchirants. Il continue le morceau en nous berçant de sa voix douce et apaisante avant de déchirer tout de sa voix puissante et de ses cris à glacer le cœur. Ca vous transperce comme une balle à travers une vitre ! “King of the Dogs” est un rock percutant qui continue de nous faire bouger l’arrière-train.

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Nous passons un moment démentiel qui me fait penser que “les absents ont toujours tort.”

Puis, c’est le moment de la petite jam. RAY présente ses musiciens un par un et commence à compter “One, Two, Three”, puis il s’éclipse vers RIK laissant ROB et JOMMY prendre les devants pour un morceau instrumental. Et le voilà qui prend deux baguettes et joue avec le batteur, chacun se répondant sous les regards amusés des guitaristes !! Une vraie jam, quoi.

Pour le premier et seul cover de la soirée, RAY se coiffe d’une casquette et ROB reprend le devant de la scène à côté du chanteur pour un petit UFO, “Push to the limits”. Encore une fois, le chanteur se donne à fond. Il semble bien à l’aise dans ses baskets, Converses All Star. Pas dans ses bottes, c’est ROB qui les porte, lol !

“Switchblade Serenade” clôt le set. RAY remercie le Brin de Zinc et les spectateurs venus les voir. “Peut-on avoir une bière ?, demande t’il. Et un Red Bull pour RIK…. Ah, il n’y en a pas. Un café ? Un café pour notre batteur !”, se marre-t-il après qu’une tasse soit amenée sur scène. “Normalement, c’est le moment où on termine le set et où on boit une bière. Mais on va la boire ici, avec vous !”, nous raconte RAY. “C’est le beer break !”, conclut-t-il en faisant rire l’assemblée.

Le break fini, SPREAD EAGLE reprend là où il s’en est arrêté, avec “Thru These Eyes” tiré de leur premier opus. Et, cette fois-ci, c’est bien la fin du set. “Good night mother f..kers !! », lance RAY en saluant son public.

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Oui mais voilà, le public du BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame une autre chanson. “OK, OK, on va vous en faire une autre. Vous en voulez une ?”, demande le leader aux spectateurs. “Mais non, répond ROB, c’est lundi et demain ils vont travailler”, rigole-t-il. “Fuck that !”, répond le chanteur avant d’entamer le dernier morceau, “Scratch Like a Cat”, un véritable hymne qui reste dans la tête.

A peine le temps de finir que ROB, RIK, RAY et JOMMY se baladent dans le BDZ et prennent des photos, serrent des mains et discutent avec les fans à leur stand de merch’. Ils sont d’une gentillesse incroyable et remercient chaleureusement les spectateurs. Un grand moment que nous venons de passer avec des musiciens chaleureux et hyper cool.

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DUEL au Brin de Zinc

S’il est un groupe pour lequel j’ai construit une affection particulière au fil des années, c’est bien du groupe Texan DUEL qu’il s’agit. Découvert quasiment par hasard en ce même lieu (au Brin de Zinc) un soir de novembre 2017, le coup de foudre avait été immédiat.

Signés chez les excellents Heavy Psych Sounds Records qui ne cessent de me surprendre de par la qualité des groupes qu’ils ont dans leur écurie, DUEL continue son petit bonhomme de chemin avec l’incapacité totale de faire un mauvais album : il faut dire que leur petit dernier, « Breakfast with Death », successeur du non moins excellent « In Carne Persona » (2021), est une véritable bombe atomique, confirmant tout le bien que je pense du groupe depuis cette soirée.

Depuis ? J’ai eu la joie de les revoir, une seule fois, au Hellfest 2022 où ils ont foutu un bordel du feu de Dieu pendant leur set. Comble du bonheur, ils ont eu la merveilleuse initiative de l’immortaliser en nous le proposant en tant qu’album live.

Difficile de décrire cette soirée autrement qu’au moyen de superlatifs, mais toujours est-il que le quatuor a délivré, une fois de plus, un set en tous points parfait ! D’aucuns se permettront de dire que ce sont les paroles d’un fan absolu qui manque d’objectivité, je les invite à les découvrir sur scène : une telle mauvaise foi ne serait que celle de quelqu’un qui ne les a jamais vus.

Un show de DUEL, c’est intense, authentique, un pur moment de rock ‘n’ roll alliant Stoner, Doom Metal et Psych Rock. Et au milieu de cette fournaise de sonorités incandescentes, on a même eu droit à un titre qui a frôlé les limites du Thrash Metal !

En clair, la soirée s’est voulue brûlante, sans compromis, autour d’un public qui savait pourquoi il se déplaçait ! Puisse DUEL continuer à nous fournir des albums aussi excellents et des prestations scéniques aussi intenses encore longtemps ! Quelle baffe !

HARD BUDS au Brin de Zinc

HARD BUDS au Brin de Zinc
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Ayant, depuis un moment déjà, coché cette date du Brin de Zinc, je suis heureux d’aller voir ce que les Catalans de HARD BUDS ont prévu de développer pour nous. Accompagné de ma chère et tendre, je passe chercher mon co-concertiste Steve*74 et direction Barberaz. En chemin, les actualités plus ou moins anxiogènes vont bon train, ce qui nous motive encore plus pour aller à un concert.

Arrivés devant la salle, nous nous garons facilement et entrons dans le Brin de Zinc. Je remarque directement le superbe dessin qui trône sur la grosse caisse. Cette illustration est issue du dernier album de HARD BUDS – album datant de l’an passé. Je me dis que s’ils ont un T-Shirt avec le même croquis, je me laisserais bien tenter mais, pour le moment, à part des cartes de visite qui trainent un peu partout, et contrairement à d’habitude, il n’y a pas de merchandising visible. Il y a quand même deux gros cartons stockés sur le stand de merch’. Bref, on verra bien à la fin.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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Comme souvent, nous rencontrons les copains de l’autre Savoie et papotons un peu en attendant le début. Un petit quart d’heure après vingt et une heure, le quatuor catalan monte sur les planches. “Salou barre beuh Râ “, nous dit avec plein d’entrain le chanteur et guitariste rythmique, ROBERT GARCIA, en démarrant “No Turnin Back” le tout premier titre de la soirée après une petite intro pas dégueu.

Avec sa voix de rogom, il séduit largement le public qui remplit petit à petit le BDZ. Accompagné par MARK RULLO derrière les fûts, d’ALEX ROCHA à la basse et de DAVID FERNANDEZ à la guitare solo, il est, comme ses musiciens, déjà à fond. C’est dingue, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas là pour enfiler des perles, mais plutôt pour secouer les crinières des spectateurs !

HARD BUDS au Brin de Zinc
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ROBERT continue sur sa lancée et remercie, une fois de plus en Français, le public avant de lancer “It’s Never Too Late”. La musique de HARD BUDS est très influencée par AC/DC période BON SCOTT, la meilleure selon certains. Dès le démarrage du titre, ROBERT se frotte au public en allant l’invectiver avec une rage qui lui fait se révulser les yeux. Impressionnant de justesse, les Catalans sont dans leur élément en se faisant plaisir sur scène et en ravissant un public acquis à leur cause dès les premières notes.

Après l’excellent “Thunderstorm”, ROBERT, bière à la main, invective les spectateurs : “Are you ready ? Are you ready for rock ‘n’ roll ?!!!”. Et il entame le titre tambour battant. L’influence du groupe australien cité plus haut se fait bien ressentir sur ce morceau. Au moment où ils me font penser à AC/DC, comme par hasard, nous avons droit à notre premier cover de la soirée : “Riff Raff”. Ce n’est pas un des titres des Australiens les plus connus et des plus faciles à jouer, mais nos nouveaux copains de Girona s’en sortent à merveille. Les guitares sont puissantes et mélodiques, les refrains sont accrocheurs et conçus pour le live, tout semble naturel chez eux. C’est fou !

Et on continue la sérénade avec “Fire” qui continue le travail de sape avec son rock survitaminé sans relâche et ses riffs délivrés à la mitraillette. “Big Hot Night Alone” calme un peu l’intensité avant de repartir avec “On the road again” qui nous fait taper du pied. Nos copains Catalans séduisent en étant proches du public avec un ROBERT qui continue de discuter régulièrement en Français avec les spectateurs, histoire de se mettre le public Français dans la poche. MARK frappe ses fûts avec une rythmique effrénée pendant que DAVID, une Gibson SG rouge chère à ANGUS en mains et ALEX qui depuis le début joue sans médiator, croisent le fer. En apercevant un jeune spectateur qui assiste au show, ROBERT le montre du doigt et lui dit en Anglais : “You’re the future of Rock” puis il le lui redit mais en Catalan. Il est très fier de voir la jeune génération assister au concert, comme il l’explique au public.

“Do You wanna break the world ? Vous voulez changer le monde ? Break the world mother fucker !”, clame le chanteur en brandissant sa Les Paul couleur ébène. Quel morceau ! Il est  rapide et incisif et vous remet au parfum du Rock puissant à la AC/DC voire à la AIRBOURNE.

HARD BUDS au Brin de Zinc
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Les vibrations musicales font mouche à chaque titre en agissant sur notre cerveau avec ces mélodies accrocheuses comme des hymnes qui unissent le groupe et le public. Avec plus de la moitié des 16 titres que comporte la setlist, l’accent est mis sur le dernier LP de 2023 et qui porte le doux nom de “Fire”. Le feu est évidemment de mise avec HARD BUDS, le groupe enchaînant les brûlots “Get out of my way », “Another Step”. Leur philosophie ce soir : profiter de la musique et faire ressentir au public leur passion.

“If You Want It” et “Fireballs”, deux titres interprétés sans temps mort, mettent fin au set de ce soir. Oui, mais le public ne veut pas en rester là. Alors le groupe attaque d’abord a capella, c’est-à-dire juste avec le chant, “It’s Rock And Roll” puis les musiciens remettent les guitares et font chanter le refrain au public. Après ce titre, on pourrait penser que c’est fini, mais que neni, ROBERT et ses potes ne veulent pas en rester là et enchaînent coup sur coup un “Runnin’ Wild” de AIRBOURNE et un petit “Ace Of Spades” de MOTÖRHEAD.

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“Merci ! Merci beaucoup”, nous dit en Français le guitariste chanteur. « Merci beaucoup pour ce soir. On se voit après, nous avons plein de choses et on se boit une bière ensemble, et on se fait un câlin. Après que je change de T-Shirt sinon vous serez tout mouillés. A tout de suite !”, continue le musicien dans un Français très correct.

Mais qu’est-ce que c’était bon. D’ailleurs, lorsqu’on se met à en parler tous ensemble, tout le monde est unanime pour dire à quel point nos nouveaux copains Catalans nous ont mis une claque. Simple mais efficace. Sans prise de tête.

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En pleine discussion, nous voyons arriver ROBERT qui vient serrer la main de tout le monde et nous remercier d’être venu. Il s’empresse de demander à chacun son prénom afin de s’en souvenir la prochaine fois qu’il nous verra. Il parle toujours dans un Français très compréhensif et continue de discuter avec nous comme si nous étions potes depuis longtemps. Il nous explique les difficultés qu’ils ont à trouver des dates de concerts, et nous parle de sa langue natale plus proche du Français (d’où sa facilité à communiquer dans la langue de Molière) que l’Espagnol. Il nous laisse pour aller au stand merch’, non sans continuer à remercier les spectateurs restants.

Nous retrouvons les musiciens à leur stand, où ils prennent des photos avec les spectateurs et signent à tout va leurs CDs. Comme tout à l’heure, il n’y a pas de T-Shirt affiché, mais en cherchant dans les gros cartons ils les trouvent et j’en profite pour me faire plaisir avec ce fameux T-Shirt. J’ai en plus l’explication du pourquoi du comment : en fait, quand les HARD BUDS sont arrivés, ALEX ne trouvait pas de cintres pour exposer les T-Shirt et c’est finalement en fouinant pour moi dans les cartons qu’ils en ont trouvé un ! Autant vous dire qu’ils se font dévalisés !! Il faut dire que les tarifs de leur merchandising sont très abordables, comme les musiciens eux-mêmes. ROBERT, très affable, se souvient de tous ceux avec qui il vient à peine de discuter, en se forçant à retrouver les prénoms de chacun.

L’heure passant, nous prenons congé du groupe qui nous remercie chaleureusement en nous serrant une nouvelle fois la main et en plaquant des bises aux femmes (oui ROBERT, en France on peut faire la bise). Les experts de la musique continuent de prédire que le Hard-Rock en tant que tel va tout simplement dépérir, et ils le font non pas depuis des années, mais depuis des décennies. Eh bien, cela ne sera pas pour ce soir non plus ! Non seulement il est toujours là, mais avec de nouveaux noms qui apparaissent constamment, il semble même prendre de l’ampleur, et HARD BUDS fait partie intégrante de ce mouvement.

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FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc

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Ce soir, je vais revoir FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc. Je ne les ai pas revus depuis plusieurs années. Un premier constat en arrivant : il y a une grosse affluence ce soir et la salle va très vite être complète ! Je ne suis pas étonné car la renommée du groupe avec leurs  compositions originales, mélange harmonieux de rock progressif et de rock aux influences psyché, et leurs shows saisissants attirent de plus en plus de monde.

Le groupe, qui a fait un intermède dans sa tournée, rode son nouveau show. Et ils ne vont pas nous la faire à l’envers avec pas moins de 2h de show bien remplies !  

Avant que le show ne commence, une bande son donne une grosse ambiance très Rock ‘n’ Roll. On a droit à tout un tas d’extraits musicaux de quelques secondes déroulant toutes les époques du rock, passant d’un « Jailhouse Rock » à un BEATLES, à un DOORS, à un STONES avec des excursions vers LADY GAGA et MICKAEL JACKSON pour finir par un QUEEN ou un « Ace of Spades » de vous savez qui. De quoi nous mettre dans l’ambiance !

FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc
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L’intro de concert se fait avec un son très rock ‘n’ roll qui me fait penser à du LENNY KRAVITZ ayant flirté avec AEROSMITH.

FRANCK CARDUCCI a toujours le même charisme. C’est le leader incontesté de ce « Cirque Rock ’n’ roll », comme il se plait à l’appeler.

Il est épaulé par MARY  REYNAUD dont la présence scénique, les danses et la voix séduisent le public, de BARTH SKY, le tout aussi charismatique guitariste solo qu’on dirait échappé d’un groupe de heavy metal, de CEDRIC SELZER et ses nappes de claviers expressives, de LEA FERNANDEZ sa batteuse qui, tout sourire, gère le tempo de main de maître.

Pour cette soirée un peu particulière, ils nous font des morceaux longs – à l’instar d’un « Achilles » de 15 mn ou d’un « Artificial Paradises de 14 mn – dont certains qu’ils ne jouaient plus depuis longtemps et ce, à la demande de MARY REYNAUD. Du coup, FRANCK lui enjoint de se coller au chant vu que c’est son idée. C’est le cas pour « Ecstasy of Gold », le son du film « Le Bon, la Brute et le Truand » qu’ils empruntent à ENNIO MORRICONE.  

FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc
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FRANCK CARDUCCI & THE FANTASTIC SQUAD au Brin de Zinc

Pendant « The Betrayal of Blue » qui est une pierre angulaire du set, MARY joue du Thérémine, un drôle d’instrument en forme d’antennes qui émet des sons électroniques par vibrations. Les sons se forment en rapprochant les mains – et parfois la poitrine ! – de l’instrument et apporte une espèce de jeu sensuel à l’ensemble. C’est un moment assez intense.

FRANCK CARDUCCI poursuit avec « The Limits of Freedom », un nouveau titre que j’ai bien aimé.

Il y a comme d’habitude des changements de costumes et ce soir, tout est mis en valeur par de superbes lights. En plus, le son est très, très correct mais, me direz-vous, pour ce genre de musique, c’est vital. 

Arrive le moment émotion avec un « Wish you were here » chanté par FRANCK CARDUCCI avec la salle qui chante en choeur le titre avec lui.

Le show continue de se dérouler avec beaucoup de précision.

Arrive enfin le fabuleux « Alice’s Eerie Dream  » issu du 1er album « Oddity » datant de 2011 que le groupe effectue avec son brio habituel. Sur ce titre, FRANCK se transforme en chapelier fou et MARY en dominatrice masquée. On est pas mal loin du « Alice au Pays des Merveilles » de Lewis Carroll mais le groupe sait savamment nous faire oublier ces écarts en faisant le show devant une foule acquise à leur cause. FRANCK nous raconte d’ailleurs une petite anecdote à propos de ce morceau. Alors qu’ils tournaient avec STING il y a deux ans, ce dernier leur a dit qu’il ne comprenait pas trop le concept de la chanson, ce à quoi FRANCK CARDUCCI a répondu : « Tu vois ton « Roxanne » ? Eh bien c’est pareil ! ».

La fin du set arrive vitesse grand V. C’est le moment du traditionnel morceau a capella sur lequel tout le monde se tait pour communier au mieux avec le groupe suivi par une version sur-vitaminée du « Rock and Roll » de LED ZEPP. La salle est en ébullition. Et c’est fini.

Il est temps pour moi de profiter encore un peu de la fin de soirée pour boire un coup avec les potes et parler du concert. Et nous sommes tombés d’accord, FRANCK CARDUCCI AND THE FANTASTIC SQUAD est l’un des tout meilleurs groupes live français ! Donc si vous avez vécu au fond d’une grotte depuis 10 ans et que vous ne les avez encore jamais vus, foncez sur leur prochaine date !

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