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IRON KINGDOM au Brin de Zinc

A peine remis de mes émotions de la veille avec le concert torride de JARED JAMES NICHOLS que me revoici sur la route de Chambéry pour aller voir, cette fois-ci, les canadiens d’IRON KINGDOM. Pas le temps de chômer ou de se reposer les oreilles mais quand on aime il parait qu’on ne compte pas…

Ce soir, moins de monde que la veille, ce qui pour moi est mieux et plus agréable pour prendre des photos mais pour le groupe et Thomas du BDZ, c’est un peu moins cool. Les fidèles habitués sont, eux, présents et prêts à découvrir ce groupe.

Les lumières s’éteignent et les spectateurs se rapprochent de la scène,  le set va débuter incessamment sous peu. Première constatation avant même que la première note ne soit jouée,  nos amis canadiens ont du look ! Tout de suite, on sait qu’on ne va pas assister à un concert de glam !! Moi, j’aime bien les groupes qui revendiquent leur musique avec des tenues de scène adaptées au style joué.

IRON KINGDOM est un quatuor articulé autour de CHRIS OSTERMAN, guitariste et chanteur. Après du changement de personnel, la formation s’est stabilisée autour de CHRIS depuis plusieurs années déjà. Ses compères de jeu sont LEIGHTON HOLMES à la basse et aux chœurs, MAX FRIESEN à la batterie et MEGAN MERRICK à la guitare et aux chœurs.

Sans vouloir être sexiste ou macho, cette dernière attire le regard par son look et son physique. C’est un plus à mon avis pour le groupe et ainsi ils se démarquent de la plupart des autres formations de heavy. Il y a encore trop peu de femmes guitaristes dans le métal mais avec le temps les choses évoluent lentement mais sûrement.

Car oui, je ne l’ai pas encore précisé mais ce soir, nous sommes dans du heavy métal pur jus.  Tous les stéréotypes du genre sont bien présents ce soir sur la scène du Brin de Zinc. Outre l’habillement des 4 musiciens, la musique ne laisse planer aucun doute sur le style pratiqué. Même un néophyte remarquerait que ce n’est pas de l’AOR ou du thrash.

Le groupe a déjà une solide assise musicale avec 5 albums au compteur. Il faut préciser ici que c’est en 2011 à Surrey  B.C que CHRIS a formé IRON KINGDOM.  Après une tournée nord américaine en 2016 en première partie de BLAZE BAYLEY, la formation s’est recomposée en 2019 pour ne plus bouger jusqu’à aujourd’hui… hormis un changement de batteur. Alors forcément, ils se connaissent bien ! L’entente sur scène est bonne et la machine est hyper bien huilée et déboule à tombeau ouvert en 2023.

On reconnait assez facilement les groupes qui ont inspiré certains titres. Certaines rythmiques font immédiatement penser à du IRON MAIDEN et d’autres à du JUDAS PRIEST, mais cela reste des influences et pas du copié-collé !!!

Les parties de guitares sont impressionnantes avec un partage assez équitable des solos entre CHRIS et MEGAN. Quelques fois, ils jouent en twin et proposent des duels de guitares dans le même morceau. Inutile de vous préciser que le public présent apprécie grandement ces prestations de haut vol.

Le jeu de scène est lui-aussi spectaculaire avec des poses étudiées. Ils bougent et alternent les positions de départ, lèvent séparément ou ensemble les manches de leurs  guitares. LEIGHTON se met  souvent  à la limite de la scène et le premier rang des spectateurs doit faire attention et esquiver le monté du manche de sa basse. Ca doit faire mal de prendre un coup de manche dans le visage ! Bon, j’exagère certainement un peu car il fait quand même attention avant d’effectuer ces manœuvres. En tout cas, visuellement, c’est hyper efficace.

Ils ont engrangé de la frustration avec une tournée européenne avortée en 2020 à cause du covid 19. Cette tournée a mis 3 longues années avant de pouvoir se refaire. La joie de la faire est palpable et une certaine hargne musicale l’accompagne. Musicale la hargne car après le concert je rencontre des musiciens charmants et ouverts à la discussion.

Je n’ai pas encore parlé du chant de CHRIS. Il est assez haut, un peu à la ROB HALFORD mais en moins puissant que ce dernier. Un chant rehaussé par ses deux compères de jeu sur certains passages ce qui donne forcément plus de puissance et d’ampleur.

CHRIS, en vrai leader et fort de sa technique avec son instrument, monte sur l’ampli posé devant la scène sur le dernier morceau pour effectuer un solo fait en partie avec la bouche et les dents. La vie est parfois surprenante, cela faisait longtemps que je n’avais plus revu cette manière de faire si chère à JIMMY HENDRIX et voilà qu’après JARED JAMES NICHOLS la veille, je la revois aujourd’hui !!!

Fini ??? Non, car les revoilà pour un dernier titre. Une reprise d’un groupe que j’aime bien, RIOT ! Un concert qui se termine sur une bonne note.

Sur les 5 albums du groupe, un seul est distribué par un label, tous les autres étant sortis en autoproduction. Difficile dans ces conditions d’acheter ces disques et de bien connaitre le répertoire de nos amis canadiens du soir. Heureusement qu’il reste le merchandising à la fin du concert pour remédier à ces manques ! De nombreux fans viennent faire leurs achats avec des prix très attractifs et en profitent pour les faire dédicacer et faire les traditionnelles photos. 

Il est temps de rentrer chez moi et de me reposer, 2 concerts en 2 jours, ce n’est plus de mon âge !! Merci à Thomas et à IRON KINGDOM pour cette bonne soirée et un spécial merci à Mélany, Laurent et Michel…

Note de la rédaction : un grand merci aussi à Metalfreak de « Soil Chronicles » pour nous avoir autorisé la publication d’une de ses photos.

JARED JAMES NICHOLS au Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Après un petit mois de repos, il fallait reprendre le boulot. Me revoilà de retour dans mon antre préféré, j’ai nommé le Brin de Zinc de Barberaz. Ce soir, accompagné par mon binôme de concert qui va faire le photographe, je vais voir un guitariste que j’ai vu il y a huit ans déjà avec mon copain Steve et cela quasiment jour pour jour.

A l’époque, JARED JAMES NICHOLS débute à peine et fait la première partie de GLENN HUGHES. A noter que le rédac’ chef l’avait également vu à la même période. Mais si, souvenez-vous, il y avait eu un report ! Bon, je vous l’accorde, ça ne date pas d’hier, alors vous êtes pardonné si vous avez oublié, lol.

Lorsque nous partons, la voiture est pleine. En effet, ma femme et ma fille, ainsi que celle de Steve sont du chemin. Connaissant la route comme notre poche (qui a dit trouée ?) nous arrivons à l’heure prévue, plus ou moins comme d’habitude, même si les travaux à l’entrée du tunnel nous obligent à prendre un peu de retard. Heureusement que nous sommes partis assez tôt !

Une fois garé, je constate que trouver de la place s’avère un peu difficile. Cela veut dire que le Brin de Zinc est blindé. Ça fait plaisir de voir que beaucoup de monde a décidé de se déplacer. En revanche, retrouver le devant des planches va être compliqué. Mais vous connaissez l’adage : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’autant plus que les copains sont déjà devant.

JARED JAMES NICHOLS fait une nouvelle tournée européenne mais, cette fois-ci, c’est lui qui est en tête d’affiche. Depuis début octobre il est en France et ce soir c’est sa deuxième date en Gaule après celle de La Rochelle il y a deux jours. Il est venu se roder avant d’aller secouer nos voisins helvétiques et bousculer les parisiens en fin de semaine avant de passer le tunnel sous la Manche pour une semaine.

Le guitariste de 34 ans, né dans le Wisconsin et résidant à Nashville dans le Tennessee depuis quelques années, a bien évolué depuis la fois où je l’ai vu. Il est devenu une légende du blues-rock moderne, en étant l’un des premiers à infuser du hard-rock et du grunge dans sa musique blues. Après deux EP et trois albums – dont le dernier éponyme sorti il y a quelques mois – le musicien a pris du galon et est venu satisfaire ses fans français qui l’attendaient depuis une éternité (enfin, surtout moi, mdr).

L’énergie qui règne dans le pit est palpable. Serrés comme des “Sardines au fond de cette boite” (oui, on connaît la chanson, lol), nous ne tardons pas à voir les musiciens traverser la salle (comme souvent dans le Brin de Zinc) afin de s’installer sur les planches de Barberaz. C’est d’abord le batteur qui grimpe en premier, suivi du bassiste, chacun prenant son instrument au passage. Puis c’est au tour de la vedette de ce soir. Il monte sur scène avec un grand sourire en tenant « Dorothy » – une Gibson Les Paul de 1952 qui a gagné son nom après avoir survécu à une tornade.

JJN, pour les intimes, lance le show avec « Easy Come Easy Go », un titre de son tout dernier album éponyme. Dès le 1er titre, le géant et musculeux bluesman fait le show et n’hésite pas à se frotter au plus près du premier rang en faisant du shred. « Merci », nous dit-il en Français à la fin du morceau avec un grand sourire.

Il présente ses musiciens : le bassiste LOUIS COLLINS et le batteur RYAN RICE. « My name is JARED JAMES NICHOLS and we are here to rock ! », nous dit le musicien avant d’entamer, telle une tornade du blues rock, son deuxième titre de la soirée « My Delusion ».

Que de chemin parcouru depuis que je l’ai vu à Soleure ! Première constatation, il n’a pas rapetissé d’un millimètre et il a pris du muscle car il a fait de la muscu pendant tout le confinement. Ensuite, il a toujours cette puissance palpable qu’il déverse par le biais de riffs chirurgicaux, sans parler de cette incroyable fougue qui avait déjà séduit l’audience de l’époque.

Cependant, il y a un je ne sais quoi de plus qui s’imprègne durablement dans la tête du public. Certains ferment les yeux pour ressentir au plus profond d’eux-mêmes la passion musicale du guitariste. Personnellement, je suis tenté, mais après, comment ferais-je pour vous décrire l’ambiance qui règne dans le BDZ ?

Suivent rapidement des morceaux monstrueux comme le grungy « Down the Drain », clapotant dans un maelstrom de guitare blues suivi du sauvage « Hardwired » qui enchante le Brin de Zinc avec des riffs envoûtants et un style de jeu unique que le guitariste interprète sans médiator, s’il vous plaît.

La performance sur scène devient une source de divertissement illimitée. RYAN a une frappe de sourd et LOUIS est bouillonnant de puissance pendant que JARED va plus loin et devient nucléaire en se nourrissant de l’énergie de la foule pour offrir une performance électrisante.

Le succinct et parfaitement exécuté « Threw Me to the Wolves » avec sa petite touche de rock sudiste émouvant calme un peu le jeu avant de repartir de plus belle avec « Skin N Bone » puis « Bad Roots ».

Dès le départ, tout est énergivore et capillaire, ne serait-ce que pour la crinière de lion de JARED qui flotte férocement dans le vent de Barberaz et la superbe tignasse de LOUIS. Un T-shirt de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit) pour JARED, chemise 70’s pour LOUIS et RYAN. Le trio assure comme une bête son répertoire avec une facilité immédiate et une maîtrise évidente de la musicalité. « Honey, Forgive Me » voit un RYAN devenir fou,  frappant à une vitesse incroyable ses fûts. J’ai une pensée, tout de même, pour les peaux de ses toms qui doivent souffrir le martyre, mdr !

Le sourire qu’affiche JNN depuis tout à l’heure, n’a toujours pas quitté son visage. Outre ses riffs de guitare, le musicien possède un autre atout pour séduire le public : sa voix. Elle est une présence dominante à part entière, à la fois bien agencée et unique ; un beuglement sauvage pour rendre fier les Dieux du rock.

Depuis tout à l’heure, je me rends compte que le son est hyper fort, mais du coup, j’entends super bien la basse et la batterie. J’enfonce un peu plus les bouchons dans les oreilles, et voilà que JARED lit dans mes pensées.  « Is it too loud ? », nous demande-t-il. Euh… comment dire… si en plus, on ne peut même plus penser tranquillement maintenant ! Evidemment, le public répond par la négative.

« Thank you for coming. It’s our first time in Barberaz, isn’t it ? », continue-t-il avant d’entamer « Shadow Dancer ». Sur ce titre, le guitariste fait pleurer Dorothy, qu’il brandit souvent comme une arme mortelle, avant de hurler le refrain au micro. Chaque note résonne d’émotion brute et de finesse technique. Mais quelle claque nous prenons ce soir ! C’est carrément un assassinat en règle. Tué par des riffs de guitare, avouez qu’il y a pire.

RYAN est une vraie centrale électrique et insuffle ses rythmes puissants au groupe tandis que LOUIS en véritable chirurgien de basse vrombissante, harangue le public en arpentant de long en large la scène. Il fait appel au public pour taper des mains. « One ! Two ! Three ! Clap ! ». Et c’est tout le Brin de Zinc qui collabore avec le bassiste pendant que JARED  continue avec « Good Time Girl ». Ce morceau enchante le Brin de Zinc.  

Puis, avec un grand sourire, le guitariste demande à la foule : « Are you ready ? ». Et d’un coup le voilà qui descend de la scène pour continuer son morceau dans le public !! C’est complètement dingue étant donné le nombre de spectateurs présents ce soir. Cependant le guitariste se fraie un chemin parmi les fans qui le dévorent des yeux. On peut distinguer sa crinière blonde bouclée flotter au-dessus des têtes, avant qu’il ne rejoigne l’épine dorsale rythmique de son band, juste à temps pour entonner une dernière partie du refrain de la chanson. Re-grosse claque à travers la figure !

Après un « Keep Your Light On Mama » de 2018, le leader de la soirée reprend la parole « Two more. Its OK ? After the show, we will drink here and if you want come to see us. We’ve got some CD’s to sell and we will signed everything you want. ». Le musicien présente une fois de plus les membres de son gang sous les acclamations méritées du public.

JJN semble avoir des difficultés à accorder Dorothy. « It’s an old guitar. Seventy three years old. », plaisante le guitariste avant d’entamer le sombre et orageux « Nails in the coffin », le point culminant du set.

« One more ? This one calls « War Pigs » ! ». C’est un morceau qu’il va interpréter de façon sismique et qui a pour effet d’assommer le Brin de Zinc. Il va même carrément chanter le refrain dans sa guitare. Le concert tire à sa fin avec ce superbe cover de BLACK SABBATH.

Le groupe quitte les planches mais ils ont à peine le temps de descendre que le public réclame encore un morceau. Les musiciens reviennent sur scène : « One more ? », nous redemande JARED toujours aussi souriant. C’est avec un morceau reconnaissable entre mille avec son intro à la Cowbell que les musiciens vont terminer leur show. Un « Mississippi Queen », morceau du tout premier album de MOUNTAIN, repris en son temps par MOLLY HATCHET, puis OZZY OSBOURNE qui fera entrer le titre à la 10ème place du Billboard américain en 2005. Ce nouveau cover, non prévu sur la setlist, va finir de mettre le feu au Brin de Zinc.

Une super soirée, un spectacle fantastique et un enfer de musiciens charismatiques. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si ! Comme il nous l’avait promis, JARED nous attend au stand de merch’ afin de discuter avec les fans, prendre des photos et signer son dernier album. Brian et Louis déambulent aussi dans le Brin de Zinc et prennent volontiers des photos avec les fans.

Un grand merci à Thomas pour nous avoir calés bien que la soirée soit sold out.

KRASHKARMA au Brin de Zinc

Jeudi 21 septembre 2023 à Barberaz Report et photos de Cedric LeMagic

C’est avec une arrivée en fanfare que les KRASHKARMA se présentent à nous en ce jeudi soir ! NIKI SKISTIMAS, la batteuse, y va de bon train avec la caisse claire et nous embarque direct dans son monde à coups de roulements de tambour. RALPH DIETEL, le guitariste/bassiste, n’est pas en reste bien-sûr !  Il se sert d’un mégaphone un peu comme un amuse-bouche pour s’annoncer et nous donner le ton de leur prestation à venir. C’est clair, ça va dépoter, ça va même carrément envoyer du gros !

Pour ceux qui s’en souviennent, les KRASHKARMA sont déjà venus au Brin de Zinc en janvier dernier et ils y avaient d’ailleurs gagné de nombreux fans, époustouflés par leur énergie.

Le public ne s’y est visiblement pas trompé car c’est du coup dans une salle bien complète qu’ils sont accueillis pour leur retour.  Et le public présent ne va pas le regretter car les KRASHKARMA mettent le feu au BDZ !  

Ces deux fous furieux nous offrent deux heures et quart de show où les folies sonores sont  entrecoupées d’anecdotes en tous genres. J’aurais même tendance à dire : trop d’anecdotes parce qu’ils parlent vraiment beaucoup ! Mais bon, c’est bon enfant et nous en profitons un max.

RALPH, qui est d’origine allemande, fait participer le public sur un morceau au titre originel de « Ein Zwei Drei » qui devient pour l’occasion « Ein Zwei Die !».

Il nous raconte qu’en 86, le jour où il est arrivé aux USA de son Allemagne natale, il s’était mis sur son 31 – de metalleux of course – pour aller voir son premier concert de METALLICA dans son nouveau pays. C’était la tournée « Master of Puppets ». Sauf qu’aux USA, cette tournée s’appelait le  « Damage Inc Tour » et il y avait JASON NEWTED à la basse. Cette petite anecdote nous amène naturellement vers le morceau « Damage Inc » qui envoie grave.

Mais ne croyez pas que NIKI soit en reste les anecdotes. Elle nous explique que sa famille est d’origine suédoise et qu’ils ont immigré il y a un moment aux USA. « Heureusement pas sur le Titanic ! », nous dit-elle avec humour.  

Elle chante au bord de la scène pendant que le public doit se mettre à genoux ou accroupi. Perso, j’ai eu un mal de chien à me relever et j’ai ensuite bien dégusté la nuit. NIKI, c’est une tornade vivante. On la retrouve régulièrement debout sur sa batterie où elle fait le show. Sur le titre « Girl With A Hammer », elle exhibe un énorme marteau genre Thor en plastique.

Tout comme ils l’avaient fait en janvier, les KRASHKARMA concluent cette soirée bien metal, avec « Ace Of Spades » (pas besoin de vous dire de quel groupe), qui déchaine irrémédiablement tout le monde.

En résumé, les KRASHKARMA nous ont offert un concert énergique en mode très bonne soirée. Vite une bière, j’ai soif ! Non du coup, ça sera un Perrier… C’est Fou aussi, lol !!

Il est l’heure pour moi de rentrer. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !

HEART LINE et BAPTISTE BRUN au Brin de Zinc

Lundi 04 septembre 2023 à Barberaz (73)

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Deux jours après LOOKING FOR MEDUSA, me voici de nouveau sur la route pour aller une fois de plus au Brin de Zinc, la salle rock incontournable de la région !! Mon coéquipier habituel de sorties métalliques ayant déclaré pour une fois forfait, je fais la route en solitaire jusqu’à Barberaz.

J’arrive juste à l’heure et tout de suite une certaine inquiétude me taraude l’esprit car je trouve facilement de la place pour me garer. Je vais un peu plus tard m’apercevoir que j’avais malheureusement raison. Ce concert programmé un mardi soir n’a pas provoqué chez le public un grand enthousiasme et c’est devant un parterre relativement clairsemé que le concert va se dérouler.

Tout cela est bien joli mais je ne vous ai pas encore dit quel groupe j’allais écouter et regarder en live. HEART LINE, un groupe français que le rédacteur en chef du webzine m’a chaudement recommandé. Il m’a aussi encouragé à me déplacer sur cette date car je dois vous l’avouer, je ne connaissais pas encore cette formation.

BAPTISTE BRUN @ le Brin de Zinc

Ce soir, nous avons droit à une première partie et c’est BAPTISTE BRUN, un guitariste lyonnais, qui ouvre les hostilités de la soirée. J’ai bien dit un guitariste car il joue tout seul avec comme accompagnement un ordinateur pour les rythmiques. D’habitude, je ne suis pas très friand des artistes qui viennent de façon solitaire se produire avec seulement une guitare acoustique et le chant. Et aujourd’hui, avec du recul, je m’aperçois que je ne le suis pas vraiment plus avec cette nouvelle formule.

Musicien autodidacte, BAPTISTE BRUN a joué dans un groupe de métal prog’ et cela se sent tout de suite. Le set dure 30 minutes pendant lesquelles nous assistons à un long, très long solo de guitare (vous l’aviez, je pense, déjà deviné). Alors, c’est très bien fait, BAPTISTE fait preuve d’une grande maitrise de son instrument à 8 cordes, il mêle différentes influences musicales mais je pense qu’il faut soi même être guitariste pour apprécier cet univers musical. Pour info, si cela vous intéresse, il a sorti un Cd nommé « Origin ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Inutile de préciser qu’il ne faut pas attendre très longtemps pour que je voie les musiciens de HEART LINE traverser la salle et monter sur scène. Et c’est parti pour un retour dans le passé ! Plus exactement dans les années 80 pour ceux qui ont eu la chance de vivre à cette période.

Car oui, ils pratiquent un style que l’on qualifie d’AOR. Et ils tiennent à cette dénomination. Pour eux, ce n’est surtout pas du hard FM !! Pourtant ce n’est pas très éloigné de l’AOR ni un genre très répandu en France …

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Né en 2020 juste avant le confinement, le groupe a été fondé par YVAN GUILLEVIC, guitariste de son état. Il collabore ensuite avec son futur chanteur, EMMANUEL CREIS avec qui il compose un premier album. Restait plus qu’à embaucher le reste de la bande soit un clavier, un bassiste et un batteur.

Ils viennent pour la première fois dans notre région pour la promotion de leur deuxième disque. Ils ont la chance d’avoir signé sur un label allemand « Pride & Joy Music » qui est implanté à l’international. Pour la promo, c’est souvent nettement mieux.

Allez, il est temps de revenir à des choses moins abstraites et de parler un peu du concert du soir. Comme souvent lors d’une tournée, petite ou grande, le premier morceau joué est issu du dernier effort vinylique du groupe. Tout juste frais, il est sorti le 23 juin dernier. « I am the night » ouvre le show. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance qui va régner pendant tout le set.

C’est la première date du minitour de septembre alors ils attaquent bille en tête. Ce mélange d’AOR et de rock classique fait tout de suite mouche auprès des heureux élus présents ce soir au BDZ. Pas le temps de respirer car ils enchainent avec « Hold on ».

HEART LINE @ le Brin de Zinc

DOMINIQUE, c’est la force tranquille. Avec sa basse à 5 cordes, il est imperturbable sous sa casquette. Il participe aussi en faisant les chœurs. Etant donné la taille de la scène, il cache JORIS, le clavier, installé entre la batterie et DOM. JORIS et WALTER, le batteur, font aussi des chœurs.

Musicalement, c’est parfait. Les musiciens sont bons et maitrisent parfaitement leurs instruments. C’est un rock classieux joué et proposé mais YVAN survole les débats avec un jeu de guitare qui attire tous les regards et toutes les oreillles. C’est particulièrement vrai sur la reprise de « Edge of the blade » de JOURNEY, un titre revisité à la sauce HEART LINE avec un long solo d’YVAN à la fin du morceau qui démontre, si besoin était, tout son talent. Une reprise qui lui a été demandé par son clavier ! BAPTISTE BRUN, posté sur le côté de la scène, n’en a pas raté une miette !

Le clavier pas trop envahissant. On l’entend bien mais il n’empiète pas sur la guitare. Un clavier comme je les aime dans les groupes de hard-rock. Tout en rythmique, en ambiance ou encore en intro pour créer l’atmosphère. De temps en temps, il est plus en avant mais jamais trop.

Avant JOURNEY, ils avaient interprété une autre reprise pour la plus grande joie d’un ami présent ce soir. Il s’agit de « Front line » du groupe AVIATOR, un groupe  avec un seul disque au sorti en 1986 au compteur. Je connaissais seulement de nom cette formation mais cela va changer car je vais très prochainement l’écouter d’une manière ou d’une autre.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

Pour reposer un peu tout le monde, le prochain morceau sera une ballade, nous annonce EMMANUEL. Ce chanteur met en valeur la musique proposée par ses compagnons de route. Il distille savamment ses notes et vocalise comme un beau diable lorsque le besoin s’en fait sentir. Un bon meneur de meute qui harangue quand il le faut le public.

C’est déjà l’heure des rappels, mais pour les obtenir, ils ne descendent pas de scène, ils attendent sagement les oh ! oh ! oh ! du public. Et c’est reparti de plus belle avec « Call of the wild » avant qu’EMMANUEL ne prenne la parole pour présenter les musiciens, faire les traditionnels remerciements (il n’a oublié personne !!) et même demander des futurs concerts à ceux qui connaissent des endroits ou les bonnes personnes à contacter pour jouer.

HEART LINE @ le Brin de Zinc

« On fire » le bien nommé termine un  show imparable. Ce retour dans le passé m’a fait un bien fou et me donne envie de replonger dans la discographie un peu oubliée de ces groupes en grande majorité américains des années 80. Et surtout d’écouter les 2 albums d’HEART LINE !!

En résumé, HEART LINE rend joliment hommage à un genre qui a façonné tant de vies, de manière indélébile à travers ses notes, ses mélodies et ses tempos qu’ils soient enfiévrés ou plus lancinants ! Du très bon revival des années 80 joué à la sauce actuelle. Que demander de plus ?

LOOKING FOR MEDUSA et FORTUNATO au Brin de Zinc

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.