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Si ça continue, je vais finir par faire l’inverse des autres moi : je vais me prendre une résidence secondaire à Lyon. Aïe ! J’ai pas dit une garçonnière ! Eh oui, encore une fois c’est au Kao que ça se passe.

Heu, je précise tout de suite, on ne m’a pas menacé, on ne m’a pas forcé, je suis là de mon propre chef. Pourquoi je vous dis ça, moi ? Peut-être parce que le groupe que je vais voir ce soir officie plutôt dans du prog’ métal voire du rock prog’. Mais bon, même pas peur.

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas loupé la première partie. Comment je mens ? Je n’ai pas loupé le groupe, j’ai vu les dernières minutes !! C’est vrai quoi, lorsque j’arrive GARY CHANDLER (ex-JADIS) est encore sur scène. Le peu que j’en vois me confirme ce que je pensais : il a une belle voix, c’est bien fait mais…. c’est bon, j’en ai vu assez je pense.

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Tant pis pour vous, vous n’aurez pas de photos car je n’ai même pas eu le temps de traverser la foule. En effet, même si le Kao n’est pas blindé, on est en configuration balcon ouvert, donc pas mal de monde quand même. Et ça, ça veut dire sauna garanti pour la suite !

La suite d’ailleurs commence assez vite avec des énergumènes qui déboulent sur scène, des fous furieux, des explosions…. Heu, bien sûr, je déconne ! N’oubliez pas le thème de la soirée : du rock progressif ! Alors en jeu de scène, à part le guitariste chanteur qui bouge.. un peu… Ah oui, j’oubliais : il y a des effets spéciaux : le clavier, il tourne ! Heu.. pas trop vite quand même ! Mais c’est cool pour les photos.

De toute façon on s’en tamponne, car avec PENDRAGON tout est dans l’interprétation. Et on peut dire ce qu’on veut, mais que ce soit du bassiste au batteur, en passant bien sûr par le clavier et le guitariste, ce sont tous des putains d’instrumentistes. Les morceaux sont magnifiques, la voix l’est aussi.

On est effectivement assez proche de groupes comme MARILLION encore que je trouve que leur nouvelle set list est un peu plus énergique, même si ce n’est pas forcément ce que l’on attend d’eux.

De plus, ce sont de vieux routiers de la scène donc effectivement c’est parfait.

Bon dans la salle, vous l’avez compris, l’ambiance n’est pas au headbanging ni au slam d’autant plus que la moyenne d’âge est un peu élevée. Et bizarrement bien que leurs morceaux soient très « ambiance feutrée », ce n’est pas GOTTHARD et on a plutôt un public à forte majorité masculine. Dont beaucoup de musiciens.

Ils ont eu bien raison de venir car on a droit à un grand concert !

Bien sûr, il y a un rappel. Ben ouais quoi, ils sont trop gentils !

Mais c’est vrai qu’ils sont trop gentils !! A peine le concert terminé, et comme à chaque fois que je les ai vus, ils viennent se prêter au jeu des photos et autographes avec un plaisir non feint. Et ils en font des photos et des signatures !.. Pour le plus grand bonheur des agents de sécu qui aimeraient bien que tout le monde se casse.

Mais bon, en plus ils font des soldes et vendent leurs T-shirts à cinq euros ! C’est d’ailleurs là qu’on s’aperçoit qu’il y a des femmes présentes ! Je rigole. Les hommes aussi en profitent pour parfaire leur garde-robe. Et quand un truc plait à un mec et que c’est pas cher et ben, il en prend 5 exemplaires !! CQFD !

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Bref, une soirée comme je les apprécie avec de la bonne musique, dans la bonne humeur. Enfin voilà, ça fait du bien de se rappeler qu’un concert de prog’ de temps en temps, surtout quand c’est fait par PENDRAGON, c’est vachement cool.

Bon allez, maintenant je vais à la voiture. Et je me mets une dose de MOTORHEAD pour me réveiller ! Ben ouais quoi, j’ai de la route à faire, moi !

PS : Merci Base Productions !!

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Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau « Back on track » qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

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L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! « Gang », « Sister Moon », « Master of Illusion », « Domino Effect »… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de « Smoke on the water », s’arrête et dit à LEONI : « C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!! » Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

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Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de « Hush » retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

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« Lip Service » clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer « Anytime, Anywhere » ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit « Thank you », saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

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Bon, retour à la case Lyon. Mais cette fois, c’est le Ninkasi Kao la destination !
Là, j’ai prévu large pour pas louper le début des hostilités. Non mais, je ne vais pas me faire avoir à tous les coups non plus ! Heu, c’est quoi ces panneaux lumineux qui me disent qu’il y a un match ce soir à Gerland ?!!!!

Ouf, fausse alerte ! Il a du y avoir un bugg !

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JUNSTARS

Donc pas de problème. Je suis pile à l’heure pour le début du set du trio des punk-rockers suédois de JUNKSTARS.

Et c’est in the face ! De l’énergie rock-punk sans fioritures. Le Kao qui se remplit petit à petit est très réceptif à leur musique sans prise de tête. Un très bon groupe pour commencer cette fête au rock énergique.

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SUPERCHARGER

Bon, c’est déjà fini. Le temps de souffler un peu et c’est reparti avec les SUPERCHARGER. Là, on est plus dans du hard-rock’n’roll. La chaleur commence à monter dans le Kao et leurs morceaux bigrement percutants n’y sont pas pour rien ! Les musiciens jouent à donf et sont méga heureux d’être là. Et bien sûr, Lyon y est réceptif. Du coup, ça commence sérieusement à bouger. Le groupe assure vraiment. Bref, on a encore passé un cran. Yes !!

L’attente est un peu plus longue cette fois mais la sono déverse de la bonne musique donc pas de problème.

Ca y est, c’est reparti pour la tête d’affiche, mes suédoise préférées, j’ai nommé les CRUCFIED BARBARA !

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CRUCIFIED BARBARA

Et d’entrée de jeu, le changement est impressionnant ! Les filles on pris de la bouteille – euh, pas dans un sens péjoratif, dans le sens présence sur scène. Jeu plus carré tout en gardant un côté hargneux. Même les anciens morceaux sonnent différemment. Il est vrai que la première fois où je les avais vues en live c’était en 2005 et qu’elles étaient très jeunes !

Pas qu’elles soient vieillies non plus, faut pas déconner quand même ! Mais effectivement les années sur les routes et les enregistrements de nouveaux disques leur ont apporté une expérience et une maturité qui font la différence.

Même la set list  a été bien pensée avec un mélange de nouveaux et d’anciens morceaux. C’est très réussi ! Les CRUCIFIED BARBARA ont une présence sur scène tout bonnement énorme !

Un putain de show que les fille nous ont délivré ce soir ! Le public bouge et il y a une super ambiance. Y’a du monde même si le Kao n’est pas tout à fait rempli. En tout cas, ceux qui sont venus ont bien eu raison de le faire car MIA et ses copines sont vraiment en grande forme !

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CRUCIFIED BARBARA

 

Bref, un gros concert d’un gros groupe ce soir ! Quand ça s’arrête, ça fait tout drôle. On en veut encore du hard-rock de nos copines ! Mais bon, il se fait tard et c’est vraiment fini..

Les gens se précipitent sur le stand merchandising pour acheter albums, T-Shirts, etc.. pour avoir un souvenir de cette soirée .

Voilà, je suis vidé mais vraiment heureux car les CRUCIFIED BARBARA m’ont vraiment mis une grosse, grosse baffe.

Un grand merci à BASE PRODUCTIONS et bien sûr à Roger pour nous avoir permis de vivre ce moment rare avec une affiche de cette qualité !

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EDGUY

 

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

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MESTERPLAN

 

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transdbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao !

holy c

HOLY CROSS

En tout cas, ici c’est bien parti.

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches.

Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié.

D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

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EDGUY

 

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

EDGUY I

EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène.

Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du « Gendarme à St-Tropez »  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur « The Trooper » de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

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EDGUY

 

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau.

Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

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EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du « Gendarme à St-Tropez » !

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EDGUY

 

EDGUY D

EDGUY