Waouh ! Quel putain d’album !! La guitare d’Alvin LEE, les morceaux Blues Rock mortels.
Et bien sûr, il y a « I’m going Home » !!!!!
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CREAM
Live cream
CLAPTON créa CREAM et le Blues Rock deviendra Hard Rock. Un putain de live ! Une tuerie cet album. Je craque pour cette version de « Rollin and Tumblin » !
Dieu a un nom sur Terre : c’est Eric CLAPTON à la guitare !
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CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL
Live
Du blues-rock d’anthologie ce live. A avoir ab-so-lu-ment !
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JANIS JOPLIN
In concert
Un des rares disques qui me fait embuer les yeux. Une putain de chanteuse, une putain de voix. Elle chante en donnant tout comme si le seul truc qui compte c’est le morceau qu’elle interprète.
Ce disque sent les tripes et l’alcool. Culte.
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JIMMY HENDRIX
Live at Woodstock
Ben voilà, c’est fait ! J’ai mis un HENDRIX dans une de mes listes. Mais pas n’importe lequel : l’enregistrement à Woodstock ! Du Blues Rock torturé, maltraité, joué sous acide.
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RORY GALLAGHER
Irish tour 74
Une véritable tuerie cet album live. Un best of d’enfer du Monsieur. Bien sûr, un indispensable !
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SAVOY BROWN
Shake dowm
En Angleterre, on aime le Blues Rock, et on sait le faire.. avec la English Touch ! Des reprises de standards qui, du coup, tapent fort !
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WEST, BRUCE & LANG
Why dontcha
Ou quand le Blues Rock flirte méchamment avec le Hard Rock. Un grand album !
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CACTUS
Cactus
Du Blues Rock qui déménage grave avec Carmine APPICE à la batterie. Immanquable !
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CACTUS
Ot ‘n’ Sweaty
Une partie en live, l’autre en studio. Mais dans l’une comme dans l’autre des morceaux qui balancent grave !!
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JEFF BECK, TIM BOGERT, CARMINE APPICE
Same
Tim BOGERT et Carmine APPICE de CACTUS plus Jeff BECK, forcément ça fait un putain d’album de Blues Rock. Magnifique !!!
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BLUE CHER
Vingebus Eruptum
Il y a des gens qui, avec cette version de « Summertime Blues », leur attribue la paternité du Hard Rock. En tout cas, ça date de 1967 et waouh, quel album ! Du Blues Rock sur-vitaminé et acide !!!
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J. GEILS BAND
Live full House
Du Rock Blues et Soul, mélange détonant qui fonctionne vraiment. Une vraie tuerie ce live.
Ce groupe est différent des autres avec sa touche soul. Moi, j’aime !
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LIVIN BLUES
Rocking at the tweed mil
Du vrai Blues Rock avec des reprises de Blues passées à la machine à baffes du Rock. Méconnus mais vraiment trop bons.
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DIAS DE BLUES
Dias de blues
Du Blues Rock chanté en Espagnol, du Blues Rock made in Amérique du Sud.
Magnifique et vraiment à posséder (Heu, pas facile à trouver quand même !).
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TRAPEZE
Live at the Boat Club 1975
Encore un live qui déménage. Encore un groupe méconnu à posséder !!
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FRANK MARINO & MAHOGANY RUSH
Whay’s Next
Du Blues Rock revu à la sauce Hard Rock avec un côté « HENDRIX est mon papa ».
Vraiment intéressant ce CD.
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FOGHAT
Fool for the city
J’aime trop cet album pour être objectif. Hard Rock, Blues Rock, Sudiste, Boogie, il peut être partout, et il y sera chez lui.
Un CD monstrueux par la qualité de ses morceaux et de ses musiciens !!
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FOGHAT
Live
FOGHAT en live, c’est tout simplement monstrueux et ce n’est pas la version démentielle de « I just Want to Make Love to You » qui prouvera le contraire.
« Love truck baby » donne le ton : du blues-rock à lui avec son toucher de guitare inimitable. Un must !!!!
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JEFF HEALEY
Live at the Electric Ladyland
Oui un live, mais un putain de live ! Les morceaux tapent, la voix fait mouche… sans parler de son putain de toucher de cordes. Bref à avoir dans sa collection.
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BBM
Around the Next Dream
Le batteur et le bassiste de Cream et Gary Moore dans le rôle de Clapton, ça donne un bon album de blues-rock !
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GEORGE THOROGOOD & THE DESTROYERS
The baddest of
Une tuerie ce CD ! « Bad to the bone » (B.O. du film « Christine ») donne le ton. Du rock plus du blues égal un putain de blues-rock qui fait taper du pied !!!
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GARY MOORE
Blues alives
Gary Moore a arrêté de jouer du hard-rock pour faire du blues et putain, c’est une véritable tuerie ! Sa guitare, sa voix.. Gary ne fait pas du blues, Gary est le blues. Bon OK, le blues-rock ! Un CD indispensable !!!
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PAT TRAVERS
Makin’ magic
Rien que pour « Rock ‘n’ roll Susie », ça vaudrait le coup d’avoir ce disque, mais en plus les autres morceaux sont aussi des bombes de hard-blues-rock.
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GWYN ASHTON
Feel the heat
Du blues-rock made in Kangourouland. Un putain de guitariste, une putain de voix forgée au tord-boyaux. J’adore ce CD et « Ain’t got time for that stuff » est un véritable bijou !
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JOHN CAMPBELL
Howlin mercy
Un putain de CD blues-rock fait par un putain de guitariste. Obligatoire dans sa collection !
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DAVE MENIKETTI
On the blue side
Lorsque le guitariste chanteur de Y&T, groupe de hard-rock mélodique 80 se met à faire du blues, ça donne juste un vrai petit bijou de blues-rock. Un seul mot : magnifique !
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THE PAT MC MANUS BAND
In my own time
Dans la famille reconversion dans le blues, le guitariste de MAMA’S BOYS est vraiment à son aise. Un super album de blues-rock moderne. Trop bon !!
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BERNIE MARDSEN
Green and blues
Quoi de plus normal pour l’ex-guitariste de Whitesnake période blues-hard que de jouer du blues-rock ? Voilà. C’est fait et… c’est bien fait ! Très bon CD.
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JOE BONAMASSA
The ballad of John Henry
Joe fait partie de cette nouvelle génération de blues-rocker avec qui il faut compter. Et cet album est géant !!
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ERIC SARDINAS
Treat me right
Son chapeau, sa guitare, Éric la joue blues-rock à la texanne et putain, c’est trop bon. J’adore ce mec !!! Un CD à avoir absolument !
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KENNY WAYNE SHEPHERD BAND
Trouble is
Du blues-rock dans la grande tradition. Encore un guitariste à ne pas louper dans la famille « Oui, Hendrix est mort mais on est là » !!!
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KENNY WAYNE SHEPHERD BAND
Live on
Ca commence très fort et c’est parti pour 14 morceaux de tueur ; du blues-rock qui respecte le genre en le modernisant. Ca frappe entre les deux yeux. Un must !
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EDDY SHAVER
Baptism of fire
Du blues-rock made in Texas. Un putain de CD à avoir d’urgence pour amoureux de blues-rock à gros riffs et voix râpeuses comme une bouteille de Jack !!
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ERIC MC FADDEN
Bluebird on fire
Du blues-rock moderne qui fait du bien. Les amoureux du style ne vont pas être déçus !
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THE SAVOY TRUFFLE
The Savoy Truffle
Du blues-rock qui balance juste, de belles ballades et des morceaux plus musclés. Un CD à avoir, bien sûr !
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BLIND SIDE BLUES BAND
Messenger of the blues
Bon, entre le nom du groupe et le titre, on a bien compris qu’ils aiment le blues !! Vue la pochette « chapeaux de cowboys sur la tête », on va avoir un putain de blues-rock teinté sud. Eh oui ! Et c’est vraiment un album à avoir pour tout fan de blues-rock qui envoie la purée de patates douces.. ou pas !!!
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THE GREG BILLINGS BAND
Do overs
Du putain de blues-rock qui balance grave !! De belles ballades et des morceaux qui réveille. Bref, à avoir !!
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JOHN CAMPBELLJOHN
Good to go
Oh yeah !!! Du blues avec une grosse dose de rock, des histoires en musique, de la slide qui envoûte. Trop bon ce CD !
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JAY HOOKS
Red Line
Du blues-rock dans la lignée Stevie Ray Vaughan, Jeff Healey. Bref, ça touche un peu à la six cordes, lol !!! Un album à écouter… et à garder !
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BLUETHUNDER
Blues and beyond
Bon, avec Micky Moody à la gratte, on pouvait s’attendre à un album de blues-rock et on ne va pas être déçu. Ce CD alterne les ballades belles à pleurer avec des morceaux qui pètent. Super CD.
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HANGOVER SUBJECT
Little men
Une voix râpeuse comme dix bouteilles de Jack, une guitare qui déchire grave, des ballades qui tuent, des morceaux rapides qui t’achèvent. Un album qui tourne depuis des années sur ma platine. Un vrai bijou de blues-rock. En plus made in chez nous ! Oh yeah !!
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Commentaires fermés sur THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Samedi 11 mai 2024 à Barberaz (73)
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Me voilà de retour dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz, pour découvrir une fois de plus, un vrai coup de cœur de Thomas, son grand chef. Nous partons à trois, comme souvent en ce moment, avec mon acolyte Steve*74.
Venus de Croatie, THE SCREAMING WHEELS sont en Savoie pour faire vibrer les spectateurs avec leur blues alternatif. Formés en septembre 2018, le duo Denis MAKIN, guitare et chant, et Leo ANDJELCOVIC, chant lead et guitare, s’est entouré de Erie DJURDJEVIC aux fûts (non pas de bière, bande de pochtrons !) et de la Slovène Slavica TUCACOV à la basse. Le groupe fait sa toute première date dans notre pays, et au Brin de Zinc, s’il vous plaît ! Cela force d’entrée le respect.
Dans l’antre de la bête, nous retrouvons les copains et papotons un peu en attendant le début du set qui ne saurait tarder. Un peu moins d’une centaine de personnes se sont déplacées ce soir, ce qui n’est pas si mal pour un groupe encore peu connu en France.
Une petite demi-heure plus tard, un type en fauteuil roulant arrive devant les planches. C’est Denis, le guitariste de THE SCREAMING WHEELS qui arrive. Et à cet instant, la question qui me taraude depuis tout à l’heure, prend tout son sens, Comment va-t-il faire pour monter sur la scène qui est tout de même assez haute. Eh bien, tout simplement. Il se place de dos, Slavica se positionne devant lui et Erie qui est monté derrière prend les poignées du siège et fait glisser les roues le long des planches. Pas de quoi se prendre la tête, tranquille quoi !
LEO est déjà sur la droite de la scène, Denis s’installe en son milieu, Slavica sur sa gauche et Erie derrière lui, prêt à en découdre. C’est Leo qui prend le chant en premier, jouant sur une guitare sèche électrifiée. Personnellement, c’est la première fois que je vois un tel instrument. Cheveux attachés, il entame le premier titre “Space Shuffle” et d’entrée de jeu, je suis conquis par le blues alternatif des Croates. Et j’ai bien l’impression de ne pas être le seul !
Denis et Leo, qui sont amis depuis l’enfance et qui ont collaboré sur de nombreux groupes et projets musicaux, s’entendent comme larrons en foire. Ils aiment tous les deux le blues, et cela se ressent dans leur jeu respectif. « Merci ! nous dit Leo après ce premier titre, nous sommes THE SCREAMING WHEELS et nous allons vous jouer quelques morceaux de rock ‘n’roll !”.
Et c’est reparti. Pas le temps de digérer la première baffe qu’ils enchaînent titres sur titres. Leurs morceaux sont intenses et prenants. Il faut dire que les Croates et la Slovène sont hyper souriants et ne lâchent pas les spectateurs des yeux.
Après quelques covers de Blues Rock et d’anciens morceaux du duo, THE SCREAMING WHEELS tape dans le dur avec un morceau de leur seul et unique album pour l’instant : « Poor are Pure ». C’est le moment pour Leo de lâcher ses cheveux et les chevaux aussi, bien accompagné par Denis qui fait vibrer sa guitare pendant que les frappes incessantes tout en groove de Erie tiennent le rythme sous les infrabasses de Slavica qui ne tient pas en place. Elle secoue la tête de droite à gauche et headbangue même par moments. Elle prend appui d’un pied sur les roues de Denis et arbore un sourire tout au long du set.
La machine est lancée pour ne pas s’arrêter. L’univers Blues Rock Alternatif des SCREAMING WHEELS est puissant et corsé. C’est absolument génial ! Je prends mon pied comme jamais. Leo est celui qui parle le plus et qui présente les morceaux. « C’est notre première date en France et vous êtes une super audience, merci ! », nous dit il. Évidemment, il rallie l’approbation de tout le Brin de Zinc.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
DENIS, de sa voix grave et soul, prend aussi le chant et fait régulièrement les chœurs. La complicité entre les deux guitaristes est palpable. D’ailleurs, Leo n’hésite pas à se mettre à la hauteur de son copain, de même que Slavica qui ne tient toujours pas en place. Même Erie quitte ses fûts à un moment donné. Bon d’accord, c’est pour boire une gorgée de bière dans le verre de Denis, mais quand même, lol !
Et on continue en enchaînant perles sur perles. Les morceaux sont parfois lents, parfois lourds, parfois rapides mais toujours envoûtants. THE SCREAMING WHEELS enchante les oreilles et le cœur du public du Brin de Zinc. Et toujours et encore ce sourire qui ne quitte pas le visage des musiciens qui se font plaisir sur scène. Denis joue avec ses pédales à portée de mains et fait frémir les riffs de sa guitare en faisant traîner régulièrement le son qu’elle produit. Personnellement, je trouve ça absolument génial et j’adore cette façon de jouer. Certes, il ne peut pas marcher, mais ça ne l’empêche pas de jouer comme un Dieu.
« Nous allons vous jouer encore quelques titres et après nous reprendrons une vie normale. », nous dit Leo avant d’entamer le superbe “Before the Sun” et son intro western. C’est un must absolu qui rend encore mieux en live, notamment lorsque Denis accompagne Leo au chant et continue de faire vibrer les cordes de sa guitare jusqu’à plus soif. On s’approche même du Stoner parfois, c’est incroyable !
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Les titres qui s’enchaînent les uns après les autres passent comme une lettre à la Poste et certains spectateurs sont envoûtés par la musique de ces gars (et de cette nana, évidemment), venus des rives de l’Adriatique. Certains spectateurs ne se retiennent pas de danser et par moments, c’est un peu limite. Mais bon, comment résister à ce Blues qui frôle le Stoner, si profond qu’il rentre dans votre crâne pour ne plus en sortir. Et puis avec ce sourire ravageur des musiciens qui ne lâchent pas du regard les nouveaux fans, comment voulez-vous rester de marbre ?
« On va vous jouer notre premier single. Vous pouvez le trouver sur YouTube mais c’est avant qu’elle ne soit là », dit le leader en regardant Slavica (qui se marre) et en lançant un clin d’œil complice à son pote de toujours. Et c’est l’excellent « Willy The Wimp » qui sort des enceintes du Brin de Zinc. Ce morceau annonce la fin du set et les remerciement des musiciens. « Vous en voulez une autre ? », demande Leo. « Comment dites-vous en France ? ». « Une autre ! », hurle le public. « Ok, we’re back ! », continue Denis avant d’entamer « Chicken catcher », un morceau hyper fun qui tranche un peu avec le reste du set.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Et c’est la fin. Leo, Denis, Slavica, suivis de Erie, saluent le public avant de commencer à sortir de scène. Le petit souci, c’est que régulièrement au BDZ, on ne veut pas laisser tomber une musique aussi belle. Du coup, ce sont Denis et Leo qui restent seuls sur les planches pour nous interpréter une superbe version du « Only human » de RAG’N’BONE MAN. Quelle belle reprise tout en passion, en interprétation et en énergie brute de Rock ! Slavica et Erie remontent sur scène parce que, une fois de plus, le Brin de Zinc en veut encore une. « One more ? Ok, one more ! », annonce Leo. Et le groupe en entier nous joue un tout dernier titre qui achève le public.
Et voilà, cette fois-ci, c’est bel et bien fini. La musique de nos copains Croates est Blues, certes, mais ils ont leur propre expression du blues qui ne ressemble pas aux standards et c’est complètement hallucinant. Et en live, cela se ressent encore plus. C’est un véritable feu d’artifice de Rock et de Blues en version moderne et puissante. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait qu’il vous faut absolument faire l’expérience de THE SCREAMING WHEELS en live. N’hésitez pas s’ils passent près de chez vous, vous m’en direz des nouvelles.
THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
Passée cette petite claque, nous retrouvons les musiciens en pleine discussion dehors. Ils signent leurs CDs, prennent des photos et serrent les pognes de leurs nouveaux fans, tout en profitant du bon air savoyard. Ils sont une fois de plus souriants au possible.
L’heure passant, il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains et de retourner dans ma Yaute natale. Une chose est sûre, il faut faire confiance aux coups de cœur du Brin de Zinc !
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Commentaires fermés sur JARED JAMES NICHOLS au Brin de Zinc
Vendredi 04 octobre à Barberaz (73)
Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Après un petit mois de repos, il fallait reprendre le boulot. Me revoilà de retour dans mon antre préféré, j’ai nommé le Brin de Zinc de Barberaz. Ce soir, accompagné par mon binôme de concert qui va faire le photographe, je vais voir un guitariste que j’ai vu il y a huit ans déjà avec mon copain Steve et cela quasiment jour pour jour.
A l’époque, JARED JAMES NICHOLS débute à peine et fait la première partie de GLENN HUGHES. A noter que le rédac’ chef l’avait également vu à la même période. Mais si, souvenez-vous, il y avait eu un report ! Bon, je vous l’accorde, ça ne date pas d’hier, alors vous êtes pardonné si vous avez oublié, lol.
Lorsque nous partons, la voiture est pleine. En effet, ma femme et ma fille, ainsi que celle de Steve sont du chemin. Connaissant la route comme notre poche (qui a dit trouée ?) nous arrivons à l’heure prévue, plus ou moins comme d’habitude, même si les travaux à l’entrée du tunnel nous obligent à prendre un peu de retard. Heureusement que nous sommes partis assez tôt !
Une fois garé, je constate que trouver de la place s’avère un peu difficile. Cela veut dire que le Brin de Zinc est blindé. Ça fait plaisir de voir que beaucoup de monde a décidé de se déplacer. En revanche, retrouver le devant des planches va être compliqué. Mais vous connaissez l’adage : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. D’autant plus que les copains sont déjà devant.
JARED JAMES NICHOLS fait une nouvelle tournée européenne mais, cette fois-ci, c’est lui qui est en tête d’affiche. Depuis début octobre il est en France et ce soir c’est sa deuxième date en Gaule après celle de La Rochelle il y a deux jours. Il est venu se roder avant d’aller secouer nos voisins helvétiques et bousculer les parisiens en fin de semaine avant de passer le tunnel sous la Manche pour une semaine.
Le guitariste de 34 ans, né dans le Wisconsin et résidant à Nashville dans le Tennessee depuis quelques années, a bien évolué depuis la fois où je l’ai vu. Il est devenu une légende du blues-rock moderne, en étant l’un des premiers à infuser du hard-rock et du grunge dans sa musique blues. Après deux EP et trois albums – dont le dernier éponyme sorti il y a quelques mois – le musicien a pris du galon et est venu satisfaire ses fans français qui l’attendaient depuis une éternité (enfin, surtout moi, mdr).
L’énergie qui règne dans le pit est palpable. Serrés comme des “Sardines au fond de cette boite” (oui, on connaît la chanson, lol), nous ne tardons pas à voir les musiciens traverser la salle (comme souvent dans le Brin de Zinc) afin de s’installer sur les planches de Barberaz. C’est d’abord le batteur qui grimpe en premier, suivi du bassiste, chacun prenant son instrument au passage. Puis c’est au tour de la vedette de ce soir. Il monte sur scène avec un grand sourire en tenant « Dorothy » – une Gibson Les Paul de 1952 qui a gagné son nom après avoir survécu à une tornade.
JJN, pour les intimes, lance le show avec « Easy Come Easy Go », un titre de son tout dernier album éponyme. Dès le 1er titre, le géant et musculeux bluesman fait le show et n’hésite pas à se frotter au plus près du premier rang en faisant du shred. « Merci », nous dit-il en Français à la fin du morceau avec un grand sourire.
Il présente ses musiciens : le bassiste LOUIS COLLINS et le batteur RYAN RICE. « My name is JARED JAMES NICHOLS and we are here to rock ! », nous dit le musicien avant d’entamer, telle une tornade du blues rock, son deuxième titre de la soirée « My Delusion ».
Que de chemin parcouru depuis que je l’ai vu à Soleure ! Première constatation, il n’a pas rapetissé d’un millimètre et il a pris du muscle car il a fait de la muscu pendant tout le confinement. Ensuite, il a toujours cette puissance palpable qu’il déverse par le biais de riffs chirurgicaux, sans parler de cette incroyable fougue qui avait déjà séduit l’audience de l’époque.
Cependant, il y a un je ne sais quoi de plus qui s’imprègne durablement dans la tête du public. Certains ferment les yeux pour ressentir au plus profond d’eux-mêmes la passion musicale du guitariste. Personnellement, je suis tenté, mais après, comment ferais-je pour vous décrire l’ambiance qui règne dans le BDZ ?
Suivent rapidement des morceaux monstrueux comme le grungy « Down the Drain », clapotant dans un maelstrom de guitare blues suivi du sauvage « Hardwired » qui enchante le Brin de Zinc avec des riffs envoûtants et un style de jeu unique que le guitariste interprète sans médiator, s’il vous plaît.
La performance sur scène devient une source de divertissement illimitée. RYAN a une frappe de sourd et LOUIS est bouillonnant de puissance pendant que JARED va plus loin et devient nucléaire en se nourrissant de l’énergie de la foule pour offrir une performance électrisante.
Le succinct et parfaitement exécuté « Threw Me to the Wolves » avec sa petite touche de rock sudiste émouvant calme un peu le jeu avant de repartir de plus belle avec « Skin N Bone » puis « Bad Roots ».
Dès le départ, tout est énergivore et capillaire, ne serait-ce que pour la crinière de lion de JARED qui flotte férocement dans le vent de Barberaz et la superbe tignasse de LOUIS. Un T-shirt de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit) pour JARED, chemise 70’s pour LOUIS et RYAN. Le trio assure comme une bête son répertoire avec une facilité immédiate et une maîtrise évidente de la musicalité. « Honey, Forgive Me » voit un RYAN devenir fou, frappant à une vitesse incroyable ses fûts. J’ai une pensée, tout de même, pour les peaux de ses toms qui doivent souffrir le martyre, mdr !
Le sourire qu’affiche JNN depuis tout à l’heure, n’a toujours pas quitté son visage. Outre ses riffs de guitare, le musicien possède un autre atout pour séduire le public : sa voix. Elle est une présence dominante à part entière, à la fois bien agencée et unique ; un beuglement sauvage pour rendre fier les Dieux du rock.
Depuis tout à l’heure, je me rends compte que le son est hyper fort, mais du coup, j’entends super bien la basse et la batterie. J’enfonce un peu plus les bouchons dans les oreilles, et voilà que JARED lit dans mes pensées. « Is it too loud ? », nous demande-t-il. Euh… comment dire… si en plus, on ne peut même plus penser tranquillement maintenant ! Evidemment, le public répond par la négative.
« Thank you for coming. It’s our first time in Barberaz, isn’t it ? », continue-t-il avant d’entamer « Shadow Dancer ». Sur ce titre, le guitariste fait pleurer Dorothy, qu’il brandit souvent comme une arme mortelle, avant de hurler le refrain au micro. Chaque note résonne d’émotion brute et de finesse technique. Mais quelle claque nous prenons ce soir ! C’est carrément un assassinat en règle. Tué par des riffs de guitare, avouez qu’il y a pire.
RYAN est une vraie centrale électrique et insuffle ses rythmes puissants au groupe tandis que LOUIS en véritable chirurgien de basse vrombissante, harangue le public en arpentant de long en large la scène. Il fait appel au public pour taper des mains. « One ! Two ! Three ! Clap ! ». Et c’est tout le Brin de Zinc qui collabore avec le bassiste pendant que JARED continue avec « Good Time Girl ». Ce morceau enchante le Brin de Zinc.
Puis, avec un grand sourire, le guitariste demande à la foule : « Are you ready ? ». Et d’un coup le voilà qui descend de la scène pour continuer son morceau dans le public !! C’est complètement dingue étant donné le nombre de spectateurs présents ce soir. Cependant le guitariste se fraie un chemin parmi les fans qui le dévorent des yeux. On peut distinguer sa crinière blonde bouclée flotter au-dessus des têtes, avant qu’il ne rejoigne l’épine dorsale rythmique de son band, juste à temps pour entonner une dernière partie du refrain de la chanson. Re-grosse claque à travers la figure !
Après un « Keep Your Light On Mama » de 2018, le leader de la soirée reprend la parole « Two more. Its OK ? After the show, we will drink here and if you want come to see us. We’ve got some CD’s to sell and we will signed everything you want. ». Le musicien présente une fois de plus les membres de son gang sous les acclamations méritées du public.
JJN semble avoir des difficultés à accorder Dorothy. « It’s an old guitar. Seventy three years old. », plaisante le guitariste avant d’entamer le sombre et orageux « Nails in the coffin », le point culminant du set.
« One more ? This one calls « War Pigs » ! ». C’est un morceau qu’il va interpréter de façon sismique et qui a pour effet d’assommer le Brin de Zinc. Il va même carrément chanter le refrain dans sa guitare. Le concert tire à sa fin avec ce superbe cover de BLACK SABBATH.
Le groupe quitte les planches mais ils ont à peine le temps de descendre que le public réclame encore un morceau. Les musiciens reviennent sur scène : « One more ? », nous redemande JARED toujours aussi souriant. C’est avec un morceau reconnaissable entre mille avec son intro à la Cowbell que les musiciens vont terminer leur show. Un « Mississippi Queen », morceau du tout premier album de MOUNTAIN, repris en son temps par MOLLY HATCHET, puis OZZY OSBOURNE qui fera entrer le titre à la 10ème place du Billboard américain en 2005. Ce nouveau cover, non prévu sur la setlist, va finir de mettre le feu au Brin de Zinc.
Une super soirée, un spectacle fantastique et un enfer de musiciens charismatiques. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si ! Comme il nous l’avait promis, JARED nous attend au stand de merch’ afin de discuter avec les fans, prendre des photos et signer son dernier album. Brian et Louis déambulent aussi dans le Brin de Zinc et prennent volontiers des photos avec les fans.
Un grand merci à Thomas pour nous avoir calés bien que la soirée soit sold out.