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Du Heavy qui bastonne, mega fun. Un CD à écouter très fort. Pour fans de Heavy Metal. Un seul défaut, il est trop court !

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VARIATIONS

Nador

Attention, on parle là de Hard Rock 70 tendance psychédélique, donc on flirte plus avec un Rock barré qu’avec du Heavy. 

Les morceaux sont variés, passant du Hard Rock à du Pop Rock avec des super musicos. Moi perso, j’adore la voix de  Marc TOBALY.

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Vampire rock

Une fille qui chante du hard ? Si, c’est possible ! Bon, on est dans du Rock Hard. J’adore la voix de Fabienne SHINE. Et en plus, « No time to lose » est un de mes classiques.

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Un EP 5 titres de Hard Rock mega bien fait. Un régal pour les oreilles avec des morceaux top et une voix qui colle bien à la musique.

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Astral Deliverance

Un CD qui va droit au but. Du Heavy Metal mélodique avec la voix de Jo AMORE qui n’est pas sans rappeler celle de DIO. Un CD que j’aime vraiment.

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FISC

Handle with care

Du Hard FM made in France très bien fait musicalement. Très belle pochette. En plus le CD a un extra track !!

 

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FISC

Too hot for love

J’adore toujours leurs pochettes ! Leurs morceaux aussi ! Toujours dans du Hard FM à la BON JOVI premier album. Super album. J’adore « Tokyo nights ».

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EP 4 titres. Pour un début, les Grenoblois ont frappé fort avec un Heavy Metal de haute volée. Un CD à écouter très fort.

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SQUEALER

Squealer’s Mark

Une voix râpeuse pour du du Hard Metal avec des petits airs de ACCEPT. Très sympa.

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SWEET LIPS

Xoxo

Du Hard mélodique à la Y&T. Un putain d’album et un groupe qui avait tout pour réussir avec cet album car c’est un petit bijou de Hard mélodique FMisant.

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MYSTERY BLUE

Claws of steel

Du Metal mélodique avec chanteuse. J’adore l’intro qui débouche sur un délire et un morceau qui a bien la pêche.

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EP 4 titres pour ce groupe parisien composé de 2 filles et de 2 garçons. Les morceaux top et efficaces avec une voix magnifique. Du Hard Rock comme on l’aime.

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DEBORAH LEE

Déborah Lee

Album produit par Renaud HANSTON.. avec Renaud HANTSON à la batterie, Renaud HANTSON au synthé et Renaud HANTSON qui fait les chœurs ! Après, la voix de DEBORAH LEE sur ce disque est spéciale. Chant en Anglais et en Espagnol. Un CD à part des autres mais qui a bien sa place dans ma collection !

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Premier EP des Grenoblois. Du Hard Rock sans compromis qu’on se prend direct in the face. C’est brut, ça nique la nuque et ça fait du bien aux oreilles !

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Face to face

Le groupe français avec un chanteur. Le groupe qui a fait ce putain d’album de Hard mélodique. Du Hard mélodique mais pas mou. En plus, il n’a pas trop vieilli !

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Du Heavy qui déboîte à donf’. Un groupe français bizarrement un peu méconnu avec un album que j’écoute encore souvent.

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EXCESS

Shut up your Face , Open your Ears

Trois titres d’accord mais trois putains de morceaux de Hard Rock ! Une belle ballade et deux morceaux qui le font bien. J’en aurai bien aimé plus, moi !!!

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BONESHAKER

Start the race

Dans un style plus Hard Punk Rock, les BONESHAKER envoient le bois. Les morceaux très « in the face » le font grave. Un CD Ovni !

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Du Hard Rock Blues avec une super chanteuse et un guitariste de haute volée. Des morceaux qui restent en tête et qu’on réécoute souvent à travers le temps.

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THE ELDERBERRIES

Nothing ventured Nothing ganed

Dans la famille Hard Rock à la HELLACOPTERS, les ELDERBERRIES, ça le fait ! Vous pouvez aussi trouver des morceaux de leur disque sur la B.O. du film Hellphone.

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TRACY GANG PUSSY

Du Hard Punk Rock ‘n’ Roll  qui ne se prend pas la tête. Des morceaux bien faits, un CD très agréable. Un vrai groupe à part.

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Ce groupe de Clermont-Ferrand nous ont fait un album superbe de Hard Rock Classieux avec de très beaux morceaux. J’adore la voix d’Olivier COSTES et ce disque tourne souvent chez moi.

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THE BLACK KING

The Black King

Des petits jeunes qui savent déjà bien faire parler la poudre ! Du vrai Hard Rock old school. 6 titres qui le font grave !! « Born to break your Balls »… heu, c’est pas moi qui le dit !!

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AESTHESIA

Serious conspiracy

Du pur Sleaze qui déménage grave, des morceaux qui déménagent grave, un putain de chanteur et des mégas musiciens. Un album à avoir pour tout fan de Sleaze Glam. Eh oui, ils viennent de Paris, mais leur Sleaze est universel !!

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STICKY BOYS

This is rock ‘n’ roll

Ils sont trois, ils font du Hard Rock Boogie et ce CD, il faut l’avoir dans sa collection ! Un album qui fait du bien de la pointe des cheveux aux bouts des pieds.

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STEEL RANGERS

Full X Ess

Du Glam Sleaze bien fait. Une pochette très GUNS ‘N’ ROSES. Un CD avec des morceaux sans prise de tête et avec des morceaux qui passent bien.

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Ce groupe du Pas de Calais aurait pu être classé dans la rubrique Hard Boogie car ils font du Hard Rock en mode « on est les fils d’AIRBOURNE ». Un EP 3 titres mais 3 putain de brûlots !

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BLACKRAIN

Licence to thrill

Bon que dire de cet album que je n’ai pas déjà dit ? Une pure merveille de Sleaze, des morceaux qui cassent tout sur leur passage, un groupe qui ne se la joue pas Rock ‘n’ Roll mais qui l’est vraiment. J’en ai presque oublié du coup qu’ils sont français.. Made in la Haute-Savoie, mon brave monsieur !!!

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J’adore ce groupe qui nous vient de Sète. Cet album est une tuerie intégrale avec un putain d’hymne, « Brotherhood », le genre de morceau que tu écoutes le dimanche et que tu chantonnes toute la semaine.

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FURIOSO

Furioso

Ce CD marque le retour de Renaud HANTSON dans le Hard Rock avec pleins de copains guitaristes : NONO, Patrick RONDAT, Michel AYME, Christophe MARQUILLY et pleins d’autres. Donc bien sûr, de belles parties de guitare et des morceaux sympas. Ca fait du bien d’entendre la voix de HANTSON qui s’éclate à nouveau.

 

WHISKY OF BLOOD

Six Six Sex

La pochette donne le ton : sexe, alcool and Rock ‘n’ Roll ! Du Hard Rock sans prise de tête, à l’ancienne. De la musique qui donne la pêche en mettant la banane. Du Hard Rock made in Grenoble ; bref : un Hard qui secoue les noix !!

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YVES CHOIR

By prescription only

Dans la famille « les chanteurs ça pue du cul donc je n’en mets pas », je voudrais Yves CHOIR. Un putain de CD instrumental avec Billy SHEEHAN à la basse, la participation de Steve LUKATHER à la guitare et de Jeff PORCARO aux drums.. Vous vous dites que ce n’est pas forcément un gage de réussite, ben là si. A avoir pour tous les amoureux de la guitare. Un bémol, il faut maintenant casser sa tirelire pour le trouver !!

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Un groupe qui nous vient de Franche Comté pour nous distiller un Hard Rock Heavy comme on l’adore. Un CD à avoir dans sa collec’.

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Amphibia

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Ce groupe de Lyon fait dans le Hard Heavy et ce « Tequila » dépote méchamment. La voix est top. Un album à écouter à donf’ !

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Album unique de ce groupe d’Annecy, né des cendres du groupe BRONX. Superbe album de Hard Rock avec des paroles qui tapent. Très difficile à trouver en 1ère version. Dispo en réédition avec bonus sous le label Steel Shark Records.

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BORN AGAIN

J’ai rencontré les bisontins (oui, oui, on parle bien de Besançon) juste après leur prestation au Rising Fest 2019. On a papoté un petit moment et finalement ça c’est transformé comme de juste en… interview !

Bref, BORN AGAIN, moi j’ai aimé et c’est avec plaisir que je vous les fais découvrir ou, plus modestement, découvrir autrement que sur scène.

Interview réalisée le 05 octobre 2019 lors du RISING FEST de Longvic (21)

TITAN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Report et Photos by Ti-Rickou

La nuit a été courte, le réveil difficile, mais j’ai un sourire banane car c’est le deuxième jour du Rising Fest et, si cette journée est du même tonneau que celle d’hier, ça ne va être que du bonheur. Je prends quand même le temps de faire un repas dans un resto thaï – qui malheureusement n’avait de thaï que le nom – et direction Longvic.

OK, la devise des deux jours est : « Quand tu pars à la bourre, à la bourre tu arriveras ! ». Comme hier, je loupe le premier groupe, SACRIFIZER. Sniff, ils viennent de finir.

CITADELLE @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

En revanche, j’ai le temps de dire bonjour aux copains et même de voir pour les interviews de la journée avant que CITADELLE monte sur scène. Ca tombe bien, je ne voulais pas les louper… et en plus, trop hâte de les revoir en live ! Le line up a bougé de moitié et je suis perplexe. Mais rassurez-vous, il n’y a pas de quoi parce que ça fonctionne toujours très bien ! Le nouveau batteur est très démonstratif et impliqué dans le set.

Bien-sûr, leur hard-rock à l’ancienne avec chant en français – héritage de BLASPHEME, SORTILEGE, etc fait toujours mouche, surtout sur des die hard patchés 80. Les paroles de leur EP cassette (épuisé) sont reprises par un public bien présent à cette heure quand même bien matinale (pour un petit hardos qui a fait la teuf avec ses brothers hier of course !!). CITADELLE porte haut le flambeau de la relève.

L’ambiance est déjà chaude dans la salle, les cheveux bougent en rythme. Les morceaux s’enchaînent et au fil du set, le groupe récupère de plus en plus de fans. Moi je suis aux anges. Putain, c’est trop bon ! Musicalement et scéniquement. En plus, j’adore la voix du chanteur, les textes, les mélodies. Bref, je vais encore me faire engueuler car j’ai headbangué en prenant les photos et les photos elles n’aiment pas que je headbangue !

Mon premier groupe de la journée et ma première claque. Voilà un deuxième jour qui commence bien.

Allez, je vais aux nouvelles pour mes interviews. Ambiance fun en backstage aussi. Des bénévoles méga cool et aux taquets, des groupes pas rock-stars pour un sou mais impatients de monter sur scène et de voir les autres groupes à l’affiche jouer. Bon, interview de BORN AGAIN calée. La chargée d’accueil groupes (qui me fait office de traductrice, quel veinard ce Ti-Rickou !)) est avec des italiens et me dit que c’est OK pour ULTRA VIOLENCE. C’est bizarre, je n’en reconnais pas un…

Bref, c’est cool. A tout à l’heure car pour l’instant c’est retour dans la salle pour les THRASHBACK. Heu… si je n’étais pas trop réveillé, c’est fait d’un coup ! Putain, ils avoinent sec leur grand-père dans les vignes !! Ca déménage sévère, du thrash de chez thrash. Les fans de METALLICA du début sont aux anges.

En plus les mecs sont à donf’ dans le style « je te déboîte la tête ». C’est méga rapide, méga fort et c’est très bien fait.

Par contre, pas du tout mon truc ; trop violent pour moi, même si la voix est claire. On est dans du thrash old school et pas dans du death mais je craque assez vite.

Je laisse les fans du style s’éclater et je vais vérifier s’il y a encore beaucoup de sandwiches. Heu… 16h, c’est très tôt quand même ! Bon, je reviendrai ! Allez, papotage avec les copains, un tour aux stands CDs d’Adipocère et de Metal Zone, histoire de tenir compagnie à Christian et à Steph mais je vois qu’ils sont bien occupés, les hardos complétant leurs collections perso.

BORN AGAIN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

THRASHBACK a terminé. Changement de plateau rapide – au top – et c’est au tour des Francs-Comtois de BORN AGAIN de monter sur scène. Changement d’ambiance. Eux nous distillent un hard-rock heavy avec des influences BLACK SABBATH, JUDAS PRIEST et consorts. Bref, là je suis plus dans mon élément.

En plus BORN AGAIN, ça balance quand même sa mère-grand dans la cancoillotte. C’est bien heavy. La voix du chanteur a un méga grain, un peu rauque. Leurs morceaux sont très bons et ressortent méga bien en live. On voit que les musicos ont l’habitude du live et comme ils jouent pas loin de chez eux ils sont, bien-sûr, aux taquets. Ils font participer le public qui rentre dans leur univers facilement. Méga ambiance dans la salle. Moi, je kiffe grave de les voir et d’entendre les nouveaux morceaux du dernier live.

C’est un très bon moment qui passe malheureusement trop vite. BORN AGAIN, un groupe à voir en live.

ULTRA VIOLENCE @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Bon petite pause et c’est à nouveau le moment des thrashers d’être au premier rang car c’est au tour des italiens de ULTRA VIOLENCE de jouer. Et là ça envoie le bois ! Heu, non même pas peur sur ce coup-là. Je les ai découverts cette année au Lyon Metal Fest et bizarrement j’avais bien aimé.

C’est parti ! ULTRA VIOLENCE n’est pas venu pour faire du tricot mais pour nous démolir la tête avec leurs riffs speed. Bon, c’est bien speed quand même… même si c’est mélodique et que j’aime bien la voix et qu’ils ont leur style à eux… Comme la dernière fois, j’apprécie leur présence sur scène, leur capacité à mettre le public dans leur poche, leur fougue, leurs compos mais c’est quand même très thrash et à la longue et ben, je décroche. Rien à faire. Et même si je préfère largement ce groupe à d’autres du même genre, ce n’est pas mon truc.

Bon allez, on ne joue pas plus longtemps : quatre sandwiches jambon persillé, s’il vous plait !! Voilà je me sens mieux ! Miam miam pris et le reste mis de côté dans la voiture pour plus tard, Hors de question que je quitte le Rising Fest sans manger un méga c’est bon à eux !!!

Heu, comment Aude ? Ce n’est pas avec ULTRA VIOLENCE que tu m’as calé l’interview mais avec NANOWAR OF STEEL ?! Oui, ils sont italiens aussi ! Oups, là si ça ne me plait pas je suis dans la daube grave car NANOWAR c’est du métal parodique dans le style des ULTRA VOMIT qui feraient leur délire sur du métal façon MANOWAR. Et donc ça peut plaire… ou pas. Du coup, je vais manger une crêpe pour me remettre. Oui monsieur, c’est pour une bonne oeuvre… et puis c’est bon, les crêpes !!!

NANOWAR OF STEEL @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Allez interview de BORN AGAIN faite et c’est le moment de vérité avec NANOWAR OF STEEL. Là, j’ai la pression tout d’un coup.

Et c’est parti pour le show, le grand délire, la parenthèse enchantée ! Ils sont gravement barrés : leurs costumes roses, le tutu, les bouées flamands roses… Et musicalement, putain c’est méga bon ! Ca joue grave. En plus, ils ont deux chanteurs avec des timbres différents mais tous les deux sont excellents.

Ils vont à donf’ dans la parodie mais en proposant des morceaux méga bons et méga fun. Putain là, c’est une chouette méga méchante, lol (un peu le terrible monstre de Sacré Graal des Monthy Python.. le lapin !!). Tout le monde met les bras en l’air et c’est délire. Comment est-ce que j’ai pu passer à côté de ce groupe, moi ?! Et je persiste : leurs morceaux sont excellents.

C’est vraiment du MANOWAR, version délire gay pride. Carrément barré ! Les mots me manquent pour qualifier leur prestation, leur délire no limit comme avec la « Macarena » version QUEEN heavy metal. Je prends une énorme tarte dans la tronche. Bon, c’est une tarte à la chantilly, bien-sûr !

Ouah, énorme parenthèse hors du temps et des codes ! Les gens dans le public s’amusent comme des petits fous et s’éclatent sur cette musique. Il y a une méga ambiance dans la foule !

NANOWAR OF STEEL @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Les NANOWAR OF STEEL sont venus, ont joué et ont gagné plein de fans et tant pis pour les quelques ronchons qui trouvent que c’est du cirque et qu’il fallait mettre un groupe de thrash en plus ! Moi je dis ! « Quelle idée de génie » ! En plus, deux jours après le fest, Napalm Records a annoncé qu’ils les avaient signés… Du coup, ça ne va plus être les mêmes tarots (Nath, tu as eu le nez fin !) !

Heu, c’est qui qui va faire une interview à NANOWAR ?!!!!! Une énorme bise à Aude !! Je suis tellement content que je retourne faire un petit tour au stand crêpes. Eh oui, quand c’est pour la bonne cause, Ti-Rickou toujours là ! Et puis comme je vous l’ai déjà dit ; « c’est bon, les crêpes »!

TITAN @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Le moment que j’attendais se profile ; TITAN va jouer. Eh oui, je parle bien du TITAN des années 80, de « Popeye Le Road », live bien connu des fans de hard français. Le groupe s’est reformé et le bouche à oreilles m’a dit que ce n’est pas pour faire tapisserie ou parce que le club de belote ne voulait pas d’eux et que c’est reparti comme en 14… heu en 87 plutôt !

Je ne suis pas le seul à attendre ce moment. La salle entière est aux taquets et c’est un énorme accueil qui leur est fait à leur entrée sur scène.

Go, c’est parti ! Oui je le confirme, les copains n’ont pas exagéré, les TITAN sont en grande forme et ils viennent nous retourner la tronche avec leurs morceaux qu’on connait par cœur et qu’on est super contents de reprendre avec eux. « La Loi du Metaaaaal » ! Ouah, je ne suis pas déçu. Ce n’est vraiment pas une reformation à deux balles pour prendre de la maille avec un chanteur a demi-capacité.

La voix de PATRICE LE CALVEZ est nickel. Tout le groupe va bien et ils sont méga heureux de revenir jouer. La preuve de cette envie ? On va avoir deux nouveaux morceaux ! Si, si et ils sont bons ! En plus, ils nous font « Délire de mort », le morceau culte qu’ils n’ont jamais joué sur scène ! J’en connais un qui doit encore en pleurer de joie dans son lit (n’est-ce pas Lionel ?).

Je suis vraiment trop content ! Je croyais être trop déçu mais non j’ai un putain de sourire banane !! C’est normal, j’ai retrouvé mes vingt ans pendant le set ! En tout cas, grosse prestation des basques et je reverrai personnellement TITAN avec un énorme plaisir. Merci le Rising !!

CRYSTAL VIPER @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Bon, ce n’est pas tout, j ai une interview de NANOWAR à faire, moi ! Je me magne un peu car je ne veux absolument pas louper le prochain groupe, les polonais de CRYSTAL VIPER, avec MARTA GABRIEL au chant bien-sûr !

Je suis donc archi-prêt pour le début de leur set. J’adore leur heavy power métal et j’adore la voix de MARTA. Un concert de ce groupe, c’est un bonheur pour les oreilles et pour les yeux. Ca bouge et ça joue grave. Si, je suis objectif !!

Re-heu… bon OK, c’est un peu plus mou que d’habitude. Mais pour moi, la cause en est la set list qui a le mérite de mettre la voix de MARTA en valeur. Quelle énergie ! Ils communiquent avec le public et leurs morceaux sont trop beaux. Vive la Pologne !!!

Quelle ambiance encore dans la salle ! Le public est au top à Longvic, pas un public bobo mais de vrais headbangers, pas des métalleux mais des hardos purs et durs. Je kiffe ! Je suis sous le charme. Je n’écoute pas les langues de vipères qui n’aiment pas. Moi, je trouve que c’est juste trop court, na !

A la fin de leur set, ils vont – comme tous les groupes du fest d’ailleurs – signer des autographes et se faire prendre en photo avec les fans. Le Meet and Greet au Rising Fest, c’est free et c’est sans modération !!!

BULLET @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Dernière pause et dernier groupe. Celui-ci nous vient d’Allemagne. Le Rising Fest est vraiment un fest international. En l’espace de deux jours, on aura vu des italiens, des polonais, des allemands, des anglais, des finlandais et même des français ! C’est le fest international true heavy métal en France.

Pour ceux qui suivent le webzine, vous savez que BULLET, je les aime vraiment et je suis donc aux taquets again lorsqu’ils arrivent pour nous mettre la dernière baffe du fest. Et ça commence en mode « les freins, c’est pour les lâches » avec leur heavy mêlé de hard binaire qui envoie bouler mère-grand dans les prés. J’adore leur heavy classique dans lequel il y a une touche australienne et la fougue de la jeunesse. Ca joue grave !

Le chanteur de BULLET a une voix top pour le style. Ils ont une putain de présence et ils font le show sans être des poseurs. Ca sent le bio, le sincère, l’envie de partager.

Et bien-sûr, ça fonctionne ! Le public est à donf’ avec eux. Quelle ambiance une fois de plus dans la salle. Pas de gros bœufs qui font du close combat en forme de danse mais que du headbanguing, du respect du voisin. Pas de stage diving non plus ou de crawleurs sur foule. Bon, il faut dire qu’on a bloqué Christian d’Adipocère à son stand, lol !!

Ouah, c’est trop bon !! Leurs morceaux sont des teuries ! Quel final, quel week-end !! Dire qu’il va falloir attendre un an, sniff !

Allez, ce n’est pas le tout mais j’ai pas mal de route à faire, moi. Le temps de dire au revoir aux copains, ami(e)s, bénévoles et on the road again Ti-Rickou mais avec encore une fois des souvenirs plein la tête. Et au final, c’est ça l’essentiel !!

BULLET @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

P.S. : un énorme merci aux groupes pour leur gentillesse, leur participation à mes interviews, aux photos et au papotage (il paraît que je suis bavard… Même pas vrai, lol).

Merci à toute la team qui fait un taff de ouf’ sur ce fest, aux bénévoles qui sont adorables et très pros. Mention spéciale à Aude sans qui certaines interviews n’auraient pas pu se faire. Sans oublier Nath, la présidente du Phoenix Rising Asso, qui a réussi à faire de Longvic la capitale du heavy metal le temps d’un week-end et du Rising Fest le festival incontournable du genre.

Long live rock’n’roll !

Long live le Rising Fest !!!

STICKY BOYS

Il y a quelques années de ça, JOE DASSIN nous vantait dans une chanson à succès « l’Eté indien ». Cette année l’été indien, comme une partie de la société, est en grève. L’automne est en avance sur le calendrier et nous avons plutôt de la pluie et du froid que du soleil… Aussi lorsqu’un concert pointe le bout de son nez à l’horizon, l’esprit pluvieux fait place au soleil… surtout si à l’affiche vous avez les STICKY BOYS ! Alors, comme souvent ces derniers temps, direction la Suisse pour aller à l’Undertown de Meyrin.

Pour une fois, nos cousins suisses sont en retard sur l’horaire annoncé. Eh oui, tout fout le camp ma brave dame, même les institutions…. Nous avons donc du temps libre pour visiter la place –  vide à cette heure-ci – située devant la salle. Chou blanc pour nous :  c’est moderne certes mais il n’y a rien à voir ni à en attendre, à part attraper un bon rhume car la température est fraîche.

DASHING DIVAS

Quand les DASHING DIVAS arrivent sur scène, la salle est loin d’être pleine. C’est dommage pour les groupes qui vont se produire ici ce soir. Amis métalleux, bougez-vous car il y a souvent une bonne programmation dans cette salle et il serait dommage qu’elle ferme ou qu’elle arrête de programmer des concerts métal !

Mais revenons à nos moutons avec les DASHING DIVAS. Non, non, ce n’est pas la marque de produits cosmétiques, mais bel et bien un power trio franco-suisse, groupe formé en 2013. Nos fringantes divas ont déjà pas mal bourlingué dans la région en assurant une petite trentaine de concerts. C’est donc un groupe soudé et cohérent que nous voyons aujourd’hui.

DASHING DIVAS

Le premier morceau est un instrumental qui nous plonge tout de suite dans leur univers. Contrairement à beaucoup d’autres formations, ils ne revendiquent aucune influence. Leurs inspirations viennent du hardcore 90’s mêlées à du psychobilly. En gros sur des riffs à tendance psyché, vous rajoutez un zeste de hardcore avec une ambiance flirtant bon le grunge. Difficile de définir vraiment le style pratiqué par nos trois énergumènes.

DASHING DIVAS

La guitare et le chant sont assurés par un seul homme, JULIUS MAXIMUS.  Ce nom d’artiste sonne comme un empereur romain. Pour le porter, il faut élever son jeu de guitare vers les cimes afin de ne pas paraître ridicule. Chose faite aisément par notre homme, même si techniquement il ne revendique pas sur sa page web un super niveau. Eh oui, il existe des musiciens avec un ego non hypertrophié…. (je viens de me faire quelques amis, là !). Il est efficace, sympathique et c’est largement suffisant.

DASHING DIVAS

Il est aidé dans sa tâche par JAZEY JACKSON à la batterie, et le remuant PAUL DORY à la basse. Les morceaux défilent sans à coup et de façon énergique. C’est bien fait et agréable à écouter. Le morceau de fin, qui est lui-aussi un instrumental, est peut-être le seul bémol de cette setlist. Pas qu’il soit mauvais, mais à mon humble avis, on ne termine pas par un instrumental.

Pendant l’entracte au lieu d’acheter des esquimaux comme au cinéma, nous, nous allons au stand merchandising visualiser de probables dépenses. Pour vous raconter ça, je laisse la place à mon compère Seb 747.

Comme souvent lorsque nous faisons des virées ensemble, mon partenaire de virées me laisse la main pour finir les reports. Bon, comme j’ai oublié mon appareil photo, j’ai pu me concentrer sur les groupes. Ça ne devrait pas être trop difficile, mdr !

BORN AGAIN

À peine le temps de jeter un œil au merchandising des STICKY et de me poser l’éternelle question « T-Shirt or not T-Shirt ? » que les premières notes de BORN AGAIN résonnent dans l’Undertown.

Les Bisontins ne sont pas venu pour faire de la figuration, et ça se voit. Pour avoir jeté une oreille sur leur premier album, je sais déjà que ça va dépoter.

Comme dirait Ti-Rickou : « ça déboîte bien sa mère-grand dans les orties !! ».

BORN AGAIN

THIERRY, le chanteur, a une belle voix caverneuse. Elle est à la limite de ce que je peux écouter mais j’apprécie le côté compréhensible des paroles. Pour une fois qu’un chanteur à la limite de l’extrême ne grogne pas plus qu’il ne chante, ça fait plaisir à entendre. Il faut dire ici qu’avant d’être dans BORN AGAIN, il officiait au sein de BROKEN EDGE, un groupe thrash, alors ça laisse des traces.

CHRIS SAVOUREY à la guitare nous envoie des riffs à la JUDAS PRIEST et consorts. Cet homme est particulièrement connu dans le paysage métal français. Il est l’heureux papa de trois albums solo sous son nom et a participé à des groupes comme HEAVENLY, SILVER DIRT ou encore KARELIA. Excusez du peu, le CV du bonhomme est impressionnant ! CHRISTOPHER, le bassiste, et PICH, le batteur, font une sacrée paire rythmique.

BORN AGAIN

Le fait est que même s’ils se sont formés l’an passé, nous avons affaire à des jeunes vétérans qui, à mon humble avis, n’ont plus le temps ni l’envie de jouer les midinettes. D’où le côté un peu rentre- dedans du groupe. Plus de fioritures, aller à l’essentiel, surtout vocalement, telle pourrait être la devise de BORN AGAIN. Ce mélange détonnant de hard-rock classique et de virulence vocale à tendance à me fasciner. En plus, les refrains sont faciles à retenir et traînent encore au fin fond de votre cerveau plusieurs heures après.

Le son, excellent au demeurant, est massif, voire abrasif. C’est « coup de boule balayette » plutôt que « câlins et bisous ». Nous ne sommes pas dans le pays des Bisounours ici. Ça pulse grave, ça bourrine vocalement parlant… et ça surprend musicalement. Quand vous vous prenez des brûlots tel que « Betrayal », ou « Deal with the Devil », ou pire encore « Preachers of the Night » dans les cages à miel, il y a de quoi rester sourd pendant plusieurs heures.

BORN AGAIN

Pour terminer le show, ils assènent « No class », une reprise de MOTORHEAD. On pourrait citer ce groupe comme parrain pour son influence sur BORN AGAIN ainsi que BLACK SABBATH pour certains riffs lourds.

Nous ne sommes pas nombreux ce soir et, même si on pourrait reprocher aux BORN AGAIN un côté trop brutal (un peu plus de mélodie serait selon mon goût personnel, le bienvenu), ils ont su par leurs coups de butoir déboîter les nuques des spectateurs présents.

On reprend nos esprits en allant taper la discute avec THIERRY qui, de prime abord, parait impressionnant mais qui est en fait un musicien tout à fait abordable.

STICKY BOYS

Mais pas le temps de s’attarder, voilà que les STICKY BOYS montent sur les planches.

Impossible de rater une miette de ce concert, notre rédacteur en chef, fan absolu du groupe, nous en voudrait. Et comme nous ne voulons pas d’ennuis avec lui (mdr), nous courons vite devant la scène dès les premières notes du trio. Pour ne rien oublier, nous ferons le report des STICKY BOYS à deux, l’union faisant la force parait-il.

STICKY BOYS

Dès les premières notes, on sent que les garçons ne sont pas là pour cueillir des fleurs. Que nous soyons une vingtaine ou une centaine, ils lâchent les freins. Et les hits ? En veux-tu ? En voilà ! De « She won’t let me in », tiré de leur dernier album « Calling the Devil », à « Better Days », en passant par « Ready to go », ils y sont tous passés. Des plus anciens tels que « Bang that head », « Big thrill » ou « Bad reputation » aux plus récents, comme « The future in your hands », « Girls in the city », « Calling the Devil », tous sont acclamés par le public de connaisseurs.

STICKY BOYS

Et voilà qu’on secoue la tête de « droite à gauche, de haut en bas » comme dirait Dora l’exploratrice. C’est monstrueux ! Les morceaux défilent à une vitesse phénoménale. En plus, comme la setlist est dans leurs têtes, il m’est bien impossible de me souvenir de tous les titres joués ce soir.

Le vieil adage « c’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes » sert d’annonce à ALEX KOURELIS, le guitariste chanteur leader (j’en passe et des meilleures) pour annoncer sans le nommer le morceau suivant. Les connaisseurs vont vite reconnaître une reprise de CLASH. Titre un peu surprenant je trouve et étrange pour l’univers musical des STICKY… même s’il ne dépareille pas trop.

STICKY BOYS

ALEX n’a de cesse de haranguer le public présent avec des « Ca va, Genève ? » entre chaque morceau. Il est super content d’être là et ça se lit sur son visage. TOM BULLOT, le batteur complètement frappé, assomme l’Undertown à grands coups de charleston et soutien ses camarades en n’hésitant pas à doubler les chœurs. JB CHESNOT à la basse, campé sur ses deux jambes, assure les chœurs tout en exhortant, lui aussi, les Meyrinois.

« Fat boy Charlie » clôt ce show monumental.

STICKY BOYS

A peine les dernières notes distillées que les STICKY BOYS se présentent à leur stand sans passer par les loges. Il est toujours agréable de constater la disponibilité de certains musiciens.
Nos douleurs cervicales redoublent lorsque nous leur parlons, tellement ils sont grands… Et pourtant, nous ne sommes pas des nains, lol !!

Comme d’habitude, les absents ont eu tort de rater cet excellent concert dans la ville du créateur du web. Vivement le prochain !!!

Un grand merci à Denis pour les photos !!

STICKY BOYS