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Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, ça va faire un an bientôt que je n’ai pas revu MISS AMERICA (c’était au mois de juillet dernier lors du festival Guitare en Scène à Saint-Julien en Genevois !). Depuis, il y a eu des changements de line-up. La partie rythmique féminine, basse, batterie, est partie. Sniff ! Bon, ils ont rejoué la parfaite parité et le groupe a repris deux filles et je suis impatient de voir ce que donne ce nouveau line-up. Bien sûr, lorsque j’ai vu qu’ils jouaient au BDZ, j’ai sauté sur l’occasion. Direction Chambéry !!!

Ce soir, pas de marge d’erreur pour arriver, il n’y a pas de première partie. En plus, il y a gros à parier qu’il va y avoir du monde donc il faut que j’assure ! Ca va être juste mais nickel, les portes ne sont pas ouvertes.

Et quand je disais qu’il allait y avoir du monde, j’avais raison, c’est marqué « full » sur la porte. C’est un peu la panique dans le public qui arrive sans billet ni réservation. Eh oui, MISS AMERICA, même s’ils n’ont pas encore d’album attire le public ; public qui vient parfois même de très loin pour les suivre : Montpellier, Strasbourg, Nice, Toulouse, Bretagne. Le groupe a une fan base très fidèle.

Le plus difficile, c’est de réussir à bien se placer pour les photos sans se faire arracher les yeux par une fan, mais j’y arrive juste à temps pour l’arrivée de MISS AMERICA sur scène !

Première impression visuelle. Déjà, le look de la batteuse, ça me fait tout drôle. Je ne m’attendais effectivement pas à ce qu’elle porte elle-aussi un perf’ rouge et un bandana mais là, avec sa robe, ça ne fait vraiment pas rock. La bassiste, elle, a un look bien à elle. Pas de problèmes. En ce qui concerne les garçons, RAS.

Allez, on parle du plan musical maintenant. Les filles se sont très bien adaptées. Elles forment une partie rythmique très efficace. J’aime bien la frappe de la batteuse et la bassiste est nickel. Les morceaux sonnent comme avant, avec même une pointe de pêche en plus.

Le Brin de Zinc est chaud-bouillant. Le public communique avec le groupe. Ce soir, c’est une ambiance énooorme !! Il faut bien dire que les morceaux de MISS AMERICA sont de vraies pépites, que le chanteur a un méga charisme et une voix chaude à souhait et que leur rock à la BRUCE SPRINGTEEN vitaminé fonctionne mega bien. Bref, le tout déclenche une alchimie qui marche à merveille ! On ne voit pas le temps passer. Ce qui est top, c’est qu’ils prennent vraiment du plaisir à jouer et qu’ils ont du mal à s’arrêter.

Alors évidemment, même quand le concert est fini, ils prennent du temps pour faire des photos, signer leurs EPs ou tout simplement papoter avec leurs fans. Pour ma part, je suis rassuré, MISS AMERICA  poursuit son ascension. Il manque juste un petit ajustage à faire sur le look de la nouvelle batteuse et ça devrait rouler.

En tout cas, j’ai encore une fois passé une superbe soirée au BDZ avec les copains et un public qui se bouge pour découvrir des groupes et qui ne vient pas uniquement pour voir des potes massacrer les morceaux d’un groupe au nom de dirigeable ou le groupe australien que tout le monde connait. Le Brin de Zinc est l’un des rares lieux en France où la notion de découverte est hyper-importante et où le public joue le jeu.

Long live au BDZ, à Thomas et à toute son équipe !!!

Report et Photos by Ti-Rickou

Tiens, ça fait un bon moment que je ne suis pas allé faire un tour au Brin de Zinc, moi. Je commence à être en manque. Et ça tombe bien car ce soir, il y a IRON BASTARDS qui y passe. Heu si chérie, on les a bien vus à Besançon mais il y a longtemps (note de ladite chérie : le 16 mars 2019, c’est sûr, c’est loin ! Pfff…), leur nouvel album n’était même pas sorti ! Ok, je suis un tout petit peu de mauvaise foi !!!

En tout cas, c’est parti direction Chambéry !!! J’arrive bien-sûr en… avance ! J’ai même le temps d’aller manger un bout au K7 juste à côté, trop cool ! Je m’aperçois juste maintenant que je n’ai même pas cité le nom des deux groupes qui doivent passer avant les strasbourgeois. Mea Culpa, pas bien. Donc, il y a MAMA’S GUN que je ne connais absolument pas et PARANOID CATS qui me parle.

Bon, on va bientôt être fixé, le BDZ a ouvert et MAMA’S GUN ouvre les hostilités. Déjà, c’est un trio. Ils sont fortement influencés 70, rock psyché, blues, hard, « HENDRIX est mon tonton et LED ZEPP sont mes parrains ».

C’est bien fait et c’est une bonne découverte, d’autant plus que les musicos assurent en live. Du coup, on ne s’ennuie pas du tout. Même mieux : mes cheveux bougent tous seuls, mes pieds battent la mesure.

Bref, c’est très bien ! Voilà une première partie qu’il ne fallait pas louper.

Allez, il est temps de faire une pause avant PARANOID CATS. Heu, je ne me rappelais pas que c’était juste un groupe composé uniquement par un bassiste et un batteur. C’est le bassiste qui chante. Heu… comment dire, là ?

On est dans du garage, grunge, punk qui envoie le bois. Les deux musiciens sont impressionnants  par leur débauche d’énergie. Le bassiste m’impressionne vraiment.

Après, au bout d’un moment les morceaux tournent malheureusement toujours un peu pareil et, à vrai dire, c’est un peu trop punkisant pour moi. En plus, même si c’est très bien fait, putain la guitare me manque !! Minimaliste d’accord, mais on ne vire pas le guitariste !

Allez, dernière pause et c’est le moment de retrouver les IRON BASTARDS. Le Brin de Zinc est déjà sous influence MOTORHEAD et l’esprit de LEMMY est là pour accueillir comme il se doit les trois fous furieux venus de Strasbourg exprès pour nous.

Et c’est parti à donf’ en mode ta grand-mère en short sur des skis. Allez hyper vitesse Mr Spock, sors le Jack et les amphèt’ ! Amis du fuckin’ rock ‘n’ roll, vous allez être servis. Les cheveux ont déjà décollé ! La cohésion et la puissance du power trio vous coiffe gratos. Ambiance de dingue au BDZ !!! Oui, LEMMY est mort mais grâce à IRON BASTARDS, il avoine encore ! Et les BASTARDS sont vraiment dans ça, pas de la copie mais du spirit.

Et putain, encore une fois ça fonctionne grave ! Les nouveaux morceaux, même s’ils ont des touches de STATUS QUO et consorts sont de purs brûlots de fuckin’ rock ‘n’ roll qui te bastonnent la tête pour te remettre le cerveau à l’endroit !!!

Et cette voix passée au papier de verre et au Jack !!! Allons bon, voilà grand-mère qui veut arrêter ! Vas-y, mamie, le sapin c’est bien ! Les freins c’est pour les lâches… et donc l’arrêt est brutal. Et oui le set est fini, sniff, trop triste !!

Bon allez, on papote un peu,  histoire de redescendre avant de reprendre la route  avec MOTORHEAD et IRON BASTARDS comme compagnons de route. Il faut quand même que je fasse gaffe à ne pas ramener une photo souvenir du voyage, quand même !!!!

EVE’S BITE

Pour le premier concert de l’année, c’est mon ami Steve*74 qui m’en fait la proposition :
– Tu fais quoi ce samedi ?
– Heu, rien pourquoi ?
– Ca te dit un concert de glam au BDZ ?
– Ouais, y’a qui ? 
– BLACKBURST, MONKEY BIZNESS et EVE’S BITE
– Ouais ! Allons-y !

Comme je ne suis pas toujours au fait de ce qui se passe dans les groupes régionaux, je ne connais que les stéphanois de EVE’S BITE sur les trois groupes mais bon, je fais entièrement confiance à Steve lorsqu’il me propose des concerts… D’autant plus qu’il m’annonce qu’on doit y représenter W.T.R… Là, la question ne se pose même plus !

Départ tranquille et sans stress en direction de Barberaz sous un froid hivernal. Décidément, ces temps-ci, à chaque fois que je fais des concerts, le temps est sibérien. Du coup, la prochaine fois je prendrais ma petite laine, Mdr ! 

Après un petit détour chez un copain qui s’est lancé dans le pari fou de recenser tous les groupes de hard mélodique français (des années 80 à nos jours) ayant publié au minimum une démo et nous voilà de retour au BDZ.

BLACK BURST

Les concerts commencent à l’heure ici. A peine le temps de rentrer que les BLACKBURST commencent. Tiens, mais je reconnais le bassiste ! C’est CYRIL du magasin ROCK AZYLUM de Voiron ! Marrant de le voir sur scène alors que d’habitude, il est avec nous dans le public. A la fin du concert, il nous dira d’ailleurs qu’il rêvait de jouer dans cette salle où il a vu tant de concerts.

PHIL, le chanteur guitariste qui arbore un joli T-Shirt MOTORHEAD, a emprunté la voix de LEMMY.

Le groupe n’a que six semaines d’existence, mais ils n’en donnent vraiment pas l’impression.

Vous vous doutez bien qu’avec si peu d’activité, nous allons avoir droit ce soir, essentiellement à des covers. De FU MANCHU pour les cinq premiers, et de – je vous le donne en mille – MOTORHEAD pour les quatre dernières. Mais celles-ci sont interprétées à leur sauce, bien évidement. D’ailleurs, durant tout le début du set, je n’avais même pas reconnu FU MANCHU, c’est pour dire ! Alors vivement qu’ils se mettent à composer, parce qu’avec de tels musiciens je pense que ça va être génial.

PHIL, tatoué et tatoueur à plein temps, a piqué la guitare de ZAKK WYLDE et fait résonner sa voix. CYRIL, le bassiste, n’hésite pas à prendre les chœurs, ce qui est loin d’être évident lorsqu’on n’est pas chanteur. BIRDY, le guitariste soliste porte bien son surnom, il fait voler les notes de sa gratte comme personne. Quant à AXEL, le batteur, il sait bien donner le ton lorsqu’il maltraite (encore un) ses toms.

Pas de doute, ces gars-là savent ce qu’est le rock‘n’roll !

MONKEY BIZNESS

Place maintenant à MONKEY BIZNESS, groupe formé en avril 2007. PIERRE, le batteur, nous annonce d’entrée que le groupe joue sa biennale ce soir. Eh oui, ils n’ont pas joué depuis deux années et leur dernière date s’était déroulée exactement au même endroit. Qui a dit à la même heure ? Mauvaises langues !

Musicalement, on est plus dans du glam rock à la MOTLEY CRUE et c’est très sympa. En plus, je reconnais encore un des musiciens, puisque PIERRE joue aussi dans un groupe que j’avais vu l’an passé, les CHARLIE’S FRONTIERS FUN TOWN.

Ce soir, ils sont venus nous présenter leur nouveau bassiste, DIDIER qui officie dans URGENT. Ils n’hésitent pas à le chambrer régulièrement mais il ne semble pas en vouloir à ses potes et montre qu’il sait jouer en faisant vibrer sa basse dans l’enceinte du Brin de Zinc.

Le guitariste FRANCK sait se faire incisif avec des riffs qui font mal. MISTIF le chanteur, bonnet vissé sur la tête, lunettes de soleil sur les yeux, fait le pitre à longueur de titres. C’est un vrai showman qui sait tenir son public. D’ailleurs, celui-ci le lui rend bien et participe à ses facéties. PIERRE assure les backing vocal, tout en doublant souvent le chant et frappe ses fûts comme un fou furieux.

Le show passe relativement vite… aussi vite que MISTIF bouge sur scène. On passe un bon moment. Les tires sont assez explicites et ils n’hésitent pas à dédicacer un titre à la femme d’un certain Emmanuel M, décidément très en vogue en ce moment. Le style pratiqué est très enjoué. Ca déménage bien et le public du Brin de Zinc commence à mettre le feu.

La voix de MISTIF n’est pas toujours facile à aborder mais on s’y habitue vite, d’autant plus que la voix de PIERRE se marie bien avec la sienne. MISTIF nous fait un petit jeu de scène très sympa en s’emparant d’une petite caméra pour filmer ses comparses et le public en même temps.

L’ambiance est festive et bon enfant. Le public rigole souvent lorsque le groupe interagit avec lui. C’est un moment très agréable et, cerise sur le gâteau, musicalement c’est très bien fait.

EVE’S BITE

C’est maintenant au tour des gars de Saint-Etienne, les EVE’S BITE d’investir la scène. Fort de leur premier EP sorti en 2015, les quatre musiciens sont venus faire le show. Pour beaucoup de chambériens, le groupe est une découverte mais pour moi, qui les avais déjà vu l’an passé ce n’est pas le cas.

« EVE’S BITE se situe entre le heavy metal bien gras et le hard-rock subtil. C’est de l’énergie pure, balancée par quatre gars déterminés à jouer de la bonne musique et à vous faire prendre votre pied. », voilà ce que j’ai dégoté sur le net. Et il faut bien dire que je suis entièrement d’accord avec ça car mon pied, je l’ai réellement pris !

Pour un début d’année, c’est chouette. OLIVIER, le chanteur et guitariste, ROB le batteur fou, « King Size » BER le bassiste géant et TONY STRINGS, le second guitariste sont quatre musiciens enflammés venus faire rocker la Savoie.

Après une petite intro bien sentie, les stéphanois entament leur set à la vitesse d’un TGV. D’entrée de jeu, je suis agréablement surpris par les progrès effectués par OLIVIER, et notamment au niveau du chant. J’adore le timbre rocailleux de sa voix qui part dans un petit air doux pour mieux nous retourner ensuite par une accélération dont lui seul connaît le secret.

Après « Rock‘n’Roll « , deux titres de leur dernier EP s’enchaînent et passent bien la scène. Puis, vient la reprise de MOTORHEAD (et encore une !) avec « Born To Raise Hell ». Comme c’est un morceau que j’adore, je suis largement emballé, d’autant plus, que c’est à la sauce stéphanoise qu’ils l’interprètent.

Le Brin de Zinc est en feu et nous n’en somme même pas à la moitié du set. Les métalleux présents ce soir s’emballent. L’alcool aidant, les pogos sont de plus en plus virulents, mais toujours dans une ambiance bon enfant et c’est loin de déplaire au groupe, trop content d’être là. BERANGER et sa basse qui résonne dans la salle est aux taquets et OLIVIER a la banane tout le long de son set. TONY est plus discret, laissant ses deux copains faire le spectacle.

« Salut les amis ! Vous allez bien ? Vous êtes chaud ce soir ! », nous dit OLIVIER dans son micro, et c’est évidement pour nous annoncer  » Hello dear friend ». Lui qui est relativement modeste lorsqu’on discute avec lui, est un furieux sur scène. Il va se frotter de près à son public, le laissant s’amuser avec son instrument. Et c’est « King of the Wind » suivi de « Ultraviolence » qui déboule dans les enceintes du BDZ.

Bien évidemment, en arrivant en fin de set, OLIVIER, toujours sourire aux lèvres, nous annonce « Party never Ends » et il devient quasiment impossible de rester debout tellement ça se bouscule. « Every one gets Warm » clôt le set bouillonnant de nos copains stéphanois.

Avant de ranger, ils décident de faire la photo de fin, dos au public. Celui-ci ne se prive pas pour hurler et se battre pour être sur la photo.

FIN. Comment ça fin ? C’est que les chambériens ne l’entendent pas de cette oreille et veulent encore un titre avant de les laisser partir. Du coup, ils sont obligés de jouer un autre morceau, et c’est « 666 Dance of Metal » qui clôt enfin le concert.

Ce soir, j’ai pris mon pied avec un grand P. C’était excellent. Une bonne soirée rock‘n’roll comme on les aime. Et comme d’habitude, les absents ont eu tort, ce soir c’était magique.

Report by Seb 747

ALIEN ENCOUNTERS

Report by Steve*74 et Seb 747

 

Ce soir, c’est la foire d’empoigne pour les concerts, je ne sais pas où aller. Ma tête me dit d’aller à Genève ré-écouter la énième reformation de TRUST. Mon coeur lui me dit d’aller au BDZ pour ALIEN ENCOUNTERS. Et encore j’évacue d’un revers de la main AVATAR à Lyon ou CAPDEVIELLE à Chambéry (mais là, je sais que notre rédac’ chef représente le webzine dans ce lieu). Allez, je vais opter pour le plus simple et partir à la découverte de nouveaux horizons au Brin de Zinc !

NORWALK

A peine avons nous franchi la porte d’entrée que les lumières s’éteignent pour l’arrivée sur scène de NORWALK. Je suis plus que surpris car il est à peine 21h. Depuis quand commencent-ils les concerts à l’heure ici ??? Toujours est-il qu’il n’y a pas foule au début du set de nos amis grenoblois. Heureusement et comme souvent la salle va progressivement se remplir au fur et à mesure que le concert avance.

Mais revenons à nos moutons, le premier morceau est fortement influencé par METALLICA et encore c’est peu de le dire. Sur le deuxième morceau, un passage me fait irrémédiablement penser à du BLACK SABBATH. Ensuite, pour être honnête, les compos seront plus personnelles. Avec de telles références, vous vous doutez bien amis lecteurs qu’ils ne font pas dans le hard FM. Ils voguent comme vous pouvez vous en douter sur des eaux allant du heavy au thrash.

En réalité, c’est surtout au niveau du chant que le côté thrash est le plus présent. Sur leur site, ils sont catégoriés dans la rubrique thrash progressif. N’étant pas vraiment fan de ce style de musique, je n’ai pas toutes les références en tête pour vous donner un avis objectif. Moi, je n’ai pas forcément trouvé le côté progressif, mais j’ai peut-être mal cherché. J’ai trouvé le chant de JOHN un peu trop répétitif à mon goût avec des fins de phrasés un peu trop similaires mais j’aime bien chipoter, vous le savez bien….

Sinon musicalement, le groupe composé de BYFF à la guitare (et non, ce n’est pas le BIFF de SAXON !!!), BANS à la basse et de JEFF derrière la batterie nous offre une musique pleine de passion, de fougue et envoie du bois pour tout l’hiver. Le public, lui, visiblement apprécie et c’est là le principal ! Il est bien aidé par un trio de filles qui chantent à plein poumons certains passages. Je les soupçonne d’ailleurs fortement d’être les petites amies des musiciens. C’est de bonne guerre et normal… Et en plus, elles participent à l’ambiance générale qui est bon enfant.

NORWALK

Pour vous faire une idée, faites comme moi, allez sur internet pour écouter leur deuxième EP « Rebirth ». Et là, tel un croyant égaré dans la nuit, la lumière fut… une révélation me saute aux yeux. Ici les morceaux sont plus travaillés et la voix moins linéaire. Le côté progressif est en effet présent alors que sur scène, le côté rentre- dedans prend le dessus.

En conclusion, un groupe à potentiel qui doit travailler quelques détails pour franchir un seuil qui lui tend les bras.

Comme vous le savez, l’union fait la force et c’est sur ce principe que très souvent mes expéditions musicales se font avec Seb 747. Aussi, après cette entrée en matière décapante et vigoureuse, je laisse le stylo, la plume ou le clavier (c’est au choix) à Seb pour vous conter le show des BLACKDUST, le groupe suivant.

BLACKDUST

Après cette bonne entame de concert relaté par Steve*74, c’est donc au tour de votre serviteur de raconter la suite. Voici que les BLACKDUST investissent le plancher. Vu le T-Shirt de PARADISE LOST porté par le chanteur, je m’inquiète pour la suite… D’autant plus que ce n’est guère le genre que j’écoute tous les jours !

Mais c’est étrange, il me semble reconnaître certains des musiciens. Mais oui, bon sang ! Mais c’est bien sûr ! Ce sont les musiciens – du moins en partie – de HELLORWINE, un tribute grenoblois à HELLOWEEN. Cependant, ils s’apprêtent à nous interpréter leurs propres morceaux. Comme quoi, il existe encore des tribute bands qui savent composer ! L’espoir est permis. Et quelles compos, mes amis !

Bon, ils appellent ça du métal moderne. Oui, je veux bien l’admettre, mais pour moi, j’ai plus l’impression d’être dans un heavy prog’ des familles. A la HELLOWEEN justement, mélangé par moments à du SYMPHONY X, notamment dans le timbre de DADOU le chanteur.

On est dans un registre beaucoup moins thrash que NORWALK, le précédent groupe, mais toujours rentre-dedans. Ce n’est pas déplaisant, loin de là. La foule n’est pas trop compacte et j’arrive à me déplacer facilement – ce qui n’est pas forcément le cas de chaque concert dans cette salle ! Mais évidemment, il n’y a que des passionnés de notre musique préférée ce soir. Les BLACKDUST jouent vite, fort mais bien. Les titres défilent à une vitesse qui ferait faire un torticolis à une vache regardant passer un TGV.

BLACKDUST

C’est fou ce qu’on peut découvrir comme groupes intéressant en se laissant guider par son instinct. Enfin, plutôt celui de Steve sur ce coup-ci !

Le groupe finit par nous achever sur deux covers, dans un registre plus métal moderne cette fois. En premier sur un titre d’AVENGED SEVENFOLD, et pour finir sur un « Refuse/Resist » de SEPULTURA… mais en beaucoup plus mélodique que la version originale. C’est marrant, pour une fois j’ai compris les paroles !

Seb 747 ayant rempli sa mission, je reprends le flambeau pour vous narrer avec lui, le show des vedettes de la soirée, les ALIEN ENCOUNTERS. Partons d’un pas joyeux à la rencontre de ces gentils extra-terrestres.

ALIEN ENCOUNTERS

E.T. sort de ce corps et empoigne ta guitare pour convertir la planète terre au rock !! Telle pourrait être la devise du groupe et ce pour notre plus grand plaisir, bien entendu. En effet, tous les morceaux ont pour dénominateur commun un rapport avec la cosmologie, l’ufologie, la conquête spatiale, l’astrophysique, etc, etc. Ce voyage intersidéral est le parti pris par les musiciens et il sert de liant et de fil conducteur entre les différents morceaux.

Et la musique me direz-vous ?? Eh bien avec de telles influences, on pourrait s’attendre à un remake plus ou moins bien fait de HAWKWIND, par exemple. Que nenni ! Ici pas de space rock à tendance hard, mais bel et bien du métal prog’ mâtiné avec du heavy comme univers.

ALIEN ENCOUNTERS

Le premier morceau qui sert d’intro est un instrumental de métal prog’ pur et dur. Tous les stéréotypes du style y sont présents et cela nous inquiètent un peu.

Heureusement sur le deuxième titre tout change, tout s’accélère. FABRICE GARCIA, le vocaliste du groupe, lunettes de BONO (U2) sur les yeux, monte sur scène à l’entame du second morceau. Chose surprenante, il était juste à côté de nous dans le public. Un bonnet de DIO vissé sur le crâne, gant sur la main droite qui s’allume sur certains morceaux en raccord avec son T-Shirt, c’est un Alien ! Nous sommes envahis, c’est certain !

ALIEN ENCOUNTERS

Dès le début du set, nous nous rendons vite compte que la musique jouée va être plus mûre. Les musiciens sont dans la force de l’âge et cela se voit. Leur musique est énergique et donnerait envie à un cul de jatte de se lever pour danser. Le décollage se fait à la fois dense et mélodique, c’est chaleureux, et souvent entraînant.

Incroyable groupe venu d’on ne sait où ! C’est une vraie révélation, un ovni musical car totalement inattendu pour nous.

La diversité des titres vient s’ajouter à cet élément. Chaque morceau ouvre sur un univers encore plus complet que le précédent. FLORENT CHATELIER nous fait partir au fin fond de l’univers avec ses nappes de clavier soutenu par la basse d’ALEX COLLARD et les solos de AYMAN MOKDAD. Laurent BOURGIN n’est pas en reste derrière son kit et nous assène à grands coups de butoir une présence indispensable.

ALIEN ENCOUNTERS

Nous voilà embarqués dans l’espace à bord du vaisseau ALIEN ENCOUNTERS. Un voyage sans retour car nous sommes face à une musique céleste si compacte que l’intensité de son champ gravitationnel empêche le public de s’en échapper. Nous sommes au bord du fameux trou noir, d’autant que la température a monté de plusieurs degrés dans la salle. La décompression à la fin du concert et le retour à la réalité vont être difficiles.

Le dernier morceau est une reprise de DREAM THEATER « Pull me under », un titre loin d’être facile à reprendre. En principe, le concert devrait s’arrêter là. La set-list posée devant les pieds d’AYMAN le confirme mais le public manifeste son mécontentement. Il en veut encore ! Pour lui faire plaisir, nous aurons droit, non pas à un mais à deux titres supplémentaires ! Deux morceaux de RAINBOW.

ALIEN ENCOUNTERS

J’apprends à la fin du set que certains des musiciens du groupe jouent aussi dans des tribute bands. Comme quoi, certains peuvent se faire plaisir de différentes manières et jouer sur les deux tableaux.

Un public aux anges, des musiciens manifestement heureux d’être là, il n’en fallait pas plus pour que tout le monde sorte avec le sourire aux lèvres. D’autant plus que les musiciens prendront beaucoup de temps pour discuter avec tous ceux qui le désirent. Adorables et abordables, tout simplement.

Nous avons passé une excellente soirée avec un vrai coup de cœur pour ALIEN ENCOUNTERS, un groupe que nous allons suivre car il mérite une plus grande reconnaissance et une notoriété accrue !

ALIEN ENCOUNTERS

DANCE LAURY DANCE, FLAYED et RAB au Brin de Zinc
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Pour ceux qui suivent le Webzine de Ti-Rickou et ont lu le report de UNCLE ACID, vous savez où je me rends ce soir et pourquoi je m’y rends. Pour les autres, je vais être gentil, je vais éclairer votre lanterne. Si ce soir, je vais au Brin de Zinc voir l’un des shows de DANCE LAURY DANCE c’est tout simplement parce qu’il y a deux jours je suis arrivé au Blogg de Lyon un peu en retard… Le groupe venait tout juste de finir son set ! Bêta ? Bah oui !!!

Du coup, je suis obligé d’aller faire un peu de tourisme du côté de Chambéry !

Bon, d’un autre côté, j’adore le BDZ et en plus ce soir, les DANCE LAURY DANCE partagent l’affiche avec des groupes que je suis content de voir.

Yes, je suis trop fort ! J’arrive même en avance tellement je suis pressé. Et en arrivant, devinez qui je vois sur le parking ? Mes copains de DLD ! Heureusement pour moi, ils y sont cette fois-ci en attendant de jouer et non pas parce que leur show est fini !

DANCE LAURY DANCE, FLAYED et RAB au Brin de Zinc
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Le temps de rigoler un peu avec eux et de les voir goûter de la vieille prune comme s’ils buvaient de l’eau de Vittel et le premier groupe RAB (RIEN A BRANLER) monte sur scène.

Comme j’ai bien travaillé mon sujet, je n’ai aucune idée de ce que ce groupe lyonnais fait comme style musical. Et la surprise va s’avérer une bonne surprise car ce qu’ils font c’est bien !

Bizarrement ils ont deux albums et je n’avais jamais entendu parler d’eux. Et pourtant leur style gros rock burné est fait pour me plaire. En plus, il est évident qu’ils ont l’habitude du live et vraiment ça le fait.

Juste un petit bémol, le son méga fort, mais bon c’est histoire de chipoter, leur prestation est vraiment très bonne. A revoir et à écouter sans modération.

Allez, une petite pause bien méritée pour choper la crève car dehors il commence à ne pas faire bien chaud. En revanche dedans, vu que le BDZ se remplit de façon rapide, il commence à faire… caliente !

Ca tombe bien, il faut y retourner. Les viennois, pas le chocolat ni les autrichiens mais bien le groupe de Vienne FLAYED, vont à leur tour monter sur scène et comme ça fait un bon moment que je ne les ai pas vus en live, je ne vais certainement pas louper ça.

Alors c’est vrai que j’aime tout particulièrement ce groupe, mais là c’est encore meilleur. A force de jouer, ils ont encore gagné en assurance. Le chanteur explose littéralement sur scène ! Outre sa voix très particulière que j’adore, sa bonne humeur est communicative et le public apprécie.

En plus, les morceaux issus de l’album qui doit sortir lundi sont particulièrement efficaces.

Le son cette fois est parfaitement adapté, la salle commence à être particulièrement bien chargée – très surprenant pour un jeudi – c’est vraiment cool.

Ceux qui ont fait le déplacement ne vont pas le regretter car on a droit ce soir à une grande prestation de FLAYED… Bien sûr, cet avis n’est valable que pour ceux qui ne sont pas allergiques au clavier version 70 ! Tiens c’est bizarre, mais je ne retrouve pas ma femme, moi ! Tant pis, pour l’instant – et je dis bien, pour l’instant – ce n’est pas mon problème.

Moi en tout cas, je ne perds pas une miette de la prestation de FLAYED. Wah, c’est trop bon ! Allez, petit tour à leur stand merchandising où on peut avoir, en avant-première, leur nouveau petit CD.

DANCE LAURY DANCE, FLAYED et RAB au Brin de Zinc
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DANCE LAURY DANCE au Brin de Zinc

Je n’ai même pas le temps d’aller prendre un coup de froid que c’est au tour de nos copains de DANCE LAURY DANCE de monter sur scène. Cariboooouuu !

Et DANCE LAURY DANCE sur scène, dès le début ça met le feu ! En plus la salle, surchauffée par les groupes d’avant, va s’embraser au quart de tour. Mais comment voulez-vous résister à ces phénomènes qui en plus de faire le show sur scène font les zouaves, nous racontent des histoires canadiennes du style « Savez-vous ce que c’est de fourrer un loup ? » (merci Max, maintenant on sait ce que ça veut dire !). Encore une fois DLD est à fond et nous aussi.

Même un problème de basse ne va pas les arrêter et personnellement je suis content car, du coup, on va avoir droit à un de mes morceaux préférés. Ce morceau dont la traduction française est « Je veux être saoul » est méga festif et permet à la salle de hurler à tue-tête et de communier avec le groupe. Le temps qu’on ramène une basse au bassiste et le show reprend son cours. Il est assez difficile de décrire l’ambiance et la musique d’un concert de DLD à des gens qui ne peuvent pas imaginer à quel point c’est puissant.

Bien sûr, ils vont nous achever par un petit cover de nos kangourous préférés. Ca y est, c’est fini, la messe est dite. Moi perso, j’ai kiffé grave et je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu me passer d’un des shows de DANCE LAURY DANCE !

A peine le concert terminé, ils vont à leur stand merch’. Hourra, cette fois-ci, ils ont des disques à vendre ! Je ne sais pas pourquoi ils ont un mauvais souvenir de la Poste française (serait-ce parce que l’an dernier ils ont fait toute la tournée, ou presque, sans CD et que non seulement la Poste les leur a livrés avec beaucoup de retard mais qu’en plus ils étaient aux trois-quarts détruits ?!!).

Bon allez, l’heure est vraiment tardive, mais c’est dingue, j’ai du mal à prendre congé de mes copains… Même si mon petit doigt me dit qu’on ne va certainement pas attendre un an pour se revoir cette fois-ci !

 Bilan de la soirée

Je suis méga content d’être venu ce soir !!

RAB : très bonne découverte. Il va falloir qu’on les référencie dans les groupes de Lyon, nous !

FLAYED : toujours une valeur sûre. J’ai vraiment pris une bonne tarte ce soir. Même ma femme a aimé, c’est pour dire !

DANCE LAURY DANCE, FLAYED et RAB au Brin de Zinc
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DANCE LAURY DANCE : ben, je ne sais plus quoi dire comme superlatif. Non seulement leur musique est efficace et festive, leurs prestations live sont énormes mais en plus humainement, ce sont des mecs adorables. En un an, leur prestation s’est encore étoffée. Les morceaux du futur album sont excellents. Bref, comme toujours, une énorme tarte. En plus, le buzz est vraiment en train de se faire sur ce groupe, ce qui est amplement mérité. La seule chose qui m’emmerde un peu, c’est que si je ne me trompe pas, la taille des salles où ils devront se produire dans un futur proche risque d’augmenter sérieusement et du coup l’ambiance en sera bien moins conviviale. Comment je suis égoïste ? Ce sont MES canadiens, trouvez-vous les vôtres !!!

Un special thanks à Nico le manager de DLD, qui a le bon goût de nous les amener régulièrement et qui prend de grands risques financiers pour ça.

Merci également au BDZ qui est toujours là pour accueillir les groupes qu’on aime.

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