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FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Je suis mega content ! Ca c’est des soirées concert comme je les aime : un groupe que j’adore juste à côté de ma maison. Je peux même y faire un saut dans l’après-midi après les balances pour faire une interview de FRANCK CARDUCCI et revenir juste à l’heure pour l’ouverture des portes.

En plus, le concert a lieu dans un endroit que j’adore, les Arts dans l’R de Peronnas,… et où il y a de la place pour garer ma voiture.

Bonne surprise en arrivant, il y a déjà pas mal de véhicules, ce qui est le signe qu’il devrait y avoir pas mal de monde ce soir.

MARY REYNAUD @ Les Arts dans l’R – Peronnas

La première partie est assurée par MARY REYNAUD. Marrant de la voir avec une guitare sèche  et une robe à fleurs toute sage. Bon perso, j’adore la voix de MARY et même si son répertoire n’est pas forcément ce que j’écoute tous les jours, j’ai toujours du plaisir à la voir en live.

En plus, sur la scène des Arts dans l’R, c’est vraiment parfait, ça colle parfaitement.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Allez, il va y avoir un temps très court avant l’arrivée d’une bande son qui mélange pas mal de hits musicaux, c’est l’intro du FRANCK CARDUCCI BAND. Moi, c’est clair que ça me fait drôle car la dernière fois où je les ai vus, la scène était de la taille de la salle et il y avait la mer. Mais bon, eux-aussi dans cette salle, ça devrait le faire grave.

Même moi qui ai vu le groupe il n’y a pas longtemps, j’ai droit à une surprise. Sur le premier morceau, deux des filles du prochain clip montent sur scène et se joignent à MARY pour se jeter sur ARYON SUPERSTAR. Vous ne comprenez rien ? C’est normal, le clip n’est pas encore sorti, wouarf, wouarf, wouarf !

Pour ceux qui ne connaissent encore absolument pas le FRANCK CARDUCCI BAND, c’est non seulement un concert mais c’est aussi un spectacle non stop où les morceaux sont comme des nouveaux tableaux sur une pièce ; changements de costume, jeux de scènes… Parfait encore une fois pour une salle qui est faite pour mettre en valeur le jeu des comédiens.

On va même avoir droit au papillon lumineux porté par MARY REYNAUD. Cette scène ressort encore mieux là qu’en plein air. Bref, visuellement ça tape à donf’ ! 

Musicalement, les anglais les classent dans du classic-rock et, à la réflexion, ce n’est pas con car leur musique c’est à la fois du prog’, du metal et du rock. Les morceaux sont diaboliques. On n’a qu’une envie, c’est de plonger dans leur univers ! Le public de ce soir qui les découvre en prend non seulement plein les yeux mais aussi plein les oreilles.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

Le son est très bon, la lumière nickel. En plus, c’est le dernier concert du groupe pour un petit moment. Eh oui, il faut bien qu’ils enregistrent le prochain album ! Tout le monde est aux taquets et franchement heureux d’être là. On va avoir droit comme à Saint-Palais à un moment a capella. Là, ils descendent carrément de la scène pour le faire. J’adore ce genre de séquence, surtout quand le public participe !

Bien-sûr, un concert de FRANCK CARDUCCI ne serait pas complet sans mes fabuleux morceaux préférés (tu as compris FRANCK ? Interdiction de les enlever de la set list !!!), c’est-à-dire « Torn apart » et « Alice’s Eerie Dream » ou la vraie histoire d’Alice au Pays des merveilles revue et corrigée par cette bande de fous furieux.

FRANCK CARDUCCI BAND @ Les Arts dans l’R – Peronnas

La soirée est passée comme une fusée. Moi, j’ai retrouvé mon sourire banane. Je peux même rester le temps que je veux à papoter avec les membres du groupe et avec les copains car pour une fois, je n’ai pas des bornes à faire pour rentrer. Ce n’est pas parce que je les adore, mais cette fois encore, ils nous ont prouvé que c’était vraiment le groupe classic-rock à suivre et à soutenir.

Et moi, je suis content d’avoir eu raison, les Arts dans l’R et FRANCK CARDUCCI étaient vraiment faits pour se rencontrer ! C’était encore une fois une soirée à ne louper sous aucun prétexte.

JUDAS PRIEST RIDEAU

Live Report de STEVE*74

Une semaine après les terribles attentats de Paris et les trop nombreuses victimes du concert au Bataclan, la vie reprend ses droits. Surtout ne pas rester enfermé chez soi dans ses peurs, reprendre goût à la vie et repartir sur le chemin des concerts.

C’est décidé, l’occasion d’entrer en résistance et de repartir sur de bonnes bases est trop belle et trop tentante avec le concert de JUDAS PRIEST à l’Arena de Genève.

Quand je franchis les portes d’entrées et ensuite le grand rideau noir qui sépare le hall de la salle, je suis surpris par le monde présent, la salle est bondée. Je me rapproche à coups de coudes de la scène, et là stupeur, une fois les premiers rangs passés je m’aperçois qu’en réalité la taille de la salle a été réduite. La scène a été avancée pour réduire l’espace et les sièges au balcon ne sont remplis que sur les premiers blocs. Du coup nous sommes, à vue de nez, à peu près 2.500 personnes, ce qui est peu vis-à-vis de la capacité de l’endroit.

Je ne sais pas si c’est le prix des places –  c’est super cher même pour un suisse, alors que dire pour nous, pauvres français ! – ou un manque d’intérêt pour le groupe ? Pour ma part, je ne sais pas quel est le cachet du groupe, mais je crois que l’organisateur devrait peut être revoir ses prix à la baisse s’il désire remplir à nouveau cette belle salle.

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JUDAS PRIEST

Pour débuter cette soirée qui s’annonce sous les meilleurs auspices, les BLACK STAR RIDERS prennent place sur scène. Pour ceux qui auraient migré sous d’autres cieux ou hiberné ces derniers temps, ce groupe s’est formé autour des cendres encore chaudes du dernier THIN LIZZY. Formé autour du charismatique guitariste SCOTT GORHAM, le line up est composé de musiciens ayant tous joué au sein de grands groupes. En 2013, ils se lancent dans l’inconnu avec cette nouvelle formation. Enfin, quand je dis dans l’inconnu, c’est plutôt un euphémisme.

Il suffit de fermer les yeux et d’écouter RICK WARWICK au chant pour avoir l’impression d’entendre PHIL LYNOTT. La similitude est frappante et troublante. Sur leur premier disque le mimétisme fonctionne à fond, mais pour être honnête c’est un peu moins vrai maintenant. En effet, sur leur deuxième album, sorti cette année, ils se démarquent un peu de l’emprise THIN LIZZY pour voler vers des contrées nouvelles pour eux.

Ce soir, leur hard-rock bon enfant très classic-rock pioche dans le répertoire du groupe mais aussi chez son illustre parrain. Le son est excellent et permet d’admirer la virtuosité des musiciens ainsi que la complicité qui règne dans la bande de copains.

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JUDAS PRIEST

RICK épaule de temps en temps ses camarades en jouant lui aussi de la guitare. Il est posé et concentré sur son chant. Depuis son précédent groupe, THE ALMIGHTY, sa voix a évolué : elle est moins rocailleuse, plus mélodieuse. Il ne cherche pas à imiter PHIL LYNOTT, mais il s’en inspire fortement. Et l’exercice est plus que concluant ! En entendant par exemple, « The boys are back in town », des souvenirs me reviennent et me font repenser au concert de LIZZY en 82 au Palais d’Hiver de Lyon. Eh oui, c’est vrai que je ne suis pas tout jeune !!

DAMON JOHNSON, s’il n’a pas l’étoffe ni l’aura d’un JOHN SYKES à la guitare, est tout de même un musicien plein de talent. Sourire aux lèvres, il livre une prestation brillante et se montre un impeccable alter-ego à SCOTT GORHAM.

Bref, bonne prestation des BLACK STAR RIDERS qui reçoivent un très bon accueil d’un public qui n’hésite pas à entonner certains refrains.

L’entracte est toujours l’occasion de croiser des têtes connues et de prendre des nouvelles des groupes présents. C’est aussi le moment de s’hydrater et de reprendre des forces avant d’aller affronter les godfathers du heavy métal !

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JUDAS PRIEST

Dès les premières notes de « War pigs » de BLACK SABBATH, le public quitte le bar et reflue vers la scène, cachée par un énorme backdrop avec le logo du groupe écrit dessus. On peut se demander pourquoi ils débutent le concert avec cette intro, mais n’oublions pas que ROB HALFORD a joué l’intérimaire de luxe pour eux en 1992 et pour un concert de l’Ozzfest en 2004. Et puis, comme ses illustres copains, il est lui aussi né à Birmingham !

Et lorsque « Battle cry », la véritable intro retentit, tout le monde est dans les starting-blocks, prêt à recevoir sa dose de heavy métal !

Ce soir, le premier morceau joué est « Dragonaut », il est issu du dernier album en date « Redeemer of souls » sorti en 2014.

Le chant n’arrive pas tout de suite car ROB est resté dans les coulisses. Et c’est d’ailleurs de cet endroit qu’il commence à chanter pour ensuite faire son apparition sur scène. Il marche lentement en s’appuyant sur une canne. Je prends peur et je me demande si c’est un accessoire de scène ou s’il en a réellement besoin pour se déplacer… Crainte vite envolée car dès le deuxième morceau, ce chanteur mythique posera définitivement sa canne ! Ouf !!

Même inquiétude pour le chant. Sur les premières mesures, TROB HALFORD est très bas et plutôt rauque, mais là encore le bougre va nous prouver qu’à soixante quatre ans, il a encore des ressources et que ses poumons fonctionnent bien !

Les mauvais coucheurs nous diront que « c’était mieux avant, qu’il avait plus d’octaves à son actif, que sa voix était moins trafiquée et qu’il y avait moins de reverb’ que ce soir… ». Je répondrais qu’ils ont raison, mais dans la catégorie des chanteurs des 80’s, il assure encore grave !! Croyez-moi, il a encore de belles années devant lui et l’heure de la retraite n’a pas encore sonnée !

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JUDAS PRIEST

Comme d’habitude, la rythmique est sans faille. Fidèle à son habitude IAN HILL, le bassiste, reste toujours sagement dans son périmètre à headbanger en rythme. Perso, je ne l’ai jamais vu marcher. Et encore moins courir !

Pour cette tournée, il est accompagné par SCOTT TRAVIS à la batterie. Ce dernier ne se gêne pas pour faire tourner ses baguettes dès qu’il le peut ! L’assise du groupe est imparable et laisse le champ libre aux autres.

JUDAS PRIEST, c’est aussi un duo de guitaristes qui se rendent coups pour coups. GLENN TIPTON, après plus de quarante ans de tournées communes s’est retrouvé quasi orphelin après le départ de KK DOWNING en 2011. Ce dernier a été remplacé par le tout jeune RICHIE FAULKNER… qui pourrait être son fils ! Il leur a fallu apprendre à se connaître, créer une complicité pour arriver à une vraie osmose entre eux. En quatre ans, l’alchimie a eu le temps de se faire et c’est une formation bien huilée qui déroule un show sans failles ce soir.

Le virevoltant et souriant RICHIE nous gratifie d’un long solo sur « You’ve got another thing comin’ » comme preuve de son intégration et implication totale dans le groupe.

Côté visuel, entre chaque morceau, ROB sort se changer et revient avec une veste ou un manteau différent. Il a une garde-robe impressionnante ! On n’échappera pas non plus à sa traditionnelle arrivée pétaradante sur scène en Harley-Davidson.

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JUDAS PRIEST

Le décor est composé – comme souvent de nos jours – d’écrans où sont projetées des animations et les pochettes des albums d’où sont extraits les morceaux joués. Pour les néophytes, ça permet de suivre et pour les autres, de réviser la discographie du groupe. Et il y a de quoi faire !

Il ne faut pas oublier que c’est JUDAS PRIEST qui a généralisé le port du cuir et des perfectos dans le milieu métal des années 80. Ce look viril, toujours présent se ressent aussi dans la musique comme lors du puissant « Painkiller » qui a l’époque avait marqué les esprits.

Il faut attendre la seconde partie de la setlist pour voir arriver les classiques avec des morceaux que tout le monde attend et qui font monter la température dans la salle. Comment rester impassible sur « Breaking the law » ?!

JUDAS PRIEST termine en apothéose avec le morceau que j’attends depuis le début, un « Living after midnight » qui permet au public de chanter son amour au groupe une dernière fois.

Si c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe, c’est avec les vieux groupes qu’on passe les meilleurs moments. Pas de doute, les vétérans du métal ont encore leur place au panthéon des légendes encore en activité !

Allez, c’est terminé et il ne me reste plus qu’à rentrer… Et à braver les intempéries sur la route parce qu’il fait quand même un temps de chien dehors !

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JUDAS PRIEST

Pour finir, un grand merci à Isabelle pour les photos. J’ai une pensée particulièrement émue pour tous ceux qui ont perdu la vie vendredi dernier. Je vous dédie ce report, les amis.

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Profitant de leur concert au Thunderbird, je n’ai pas pu m’empêcher de papoter avec les BERTIE PAGE CLINIC. Ma façon à moi de vous faire découvrir mieux ce groupe hors normes.

 

 

 

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Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? « Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert » ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! « Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ? »… « Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!! ».

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

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Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

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En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête ! Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connais un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr ! Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!! … Made in le pays des kangourous, of course !!!!

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