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ERIC JAYK et STEVE ESTATOF à l’Espace Jean Monnet

ERIC JAYK

Il y a des groupes que je vois plein de fois en live, d’autres rarement et d’autres que je n’ai tout simplement jamais vus. Si, ma fille, il y a encore des groupes que je n’ai pas vus en live ! Et WILDSTREET en est le parfait exemple, même si mes compères de W.T.R. ont eu, eux, la chance de faire un report dessus.  

Je n’ai jamais vu non plus ERIC JAYK, le leader de WILDSTREET, en solo non plus d’ailleurs. C’est pourquoi je suis aux taquets sur toutes ses dates qui sont jouables pour moi. Et là ça tombe : un dimanche après-midi, à une quinzaine de bornes au sud de Lyon et avec mon pote STEVE ESTATOF ! C’est une concentr’ motos et voitures américaines. Bref, inloupable !

En revanche, ça joue tôt, très tôt. A partir de midi. Non, non, je ne déconne pas !  Alors go to Sérézin du Rhône pour une messe dominicale acoustique. Heu… une messe avec des Harleys et des bikers et en parlant de messe, il y a même un stand de bikers chrétiens ! Si, si.

Lorsque j’arrive, il y a déjà une chanteuse sur scène. Bon que des covers, donc je fais le tour des stands. Quoi ? Pas un disquaire !! Il y a des stands de bijoux, de fringues, d’objets design, un stand Easy Rider, une buvette mais pas de skuds, sniff !

Allez, un chien chaud pour me consoler avant qu’ERIC JAYK monte sur scène, avec sa guitare et son tabouret. Heu comment chérie ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas envoyé Steve*74 parce que c’est lui le spécialiste des shows acoustiques pour le webzine ? Pas faux…

Et c’est parti ! Alors, bien-sûr, ce n’est pas évident comme exercice. Il joue seul sur scène dans une grande salle et la majorité des gens présents s’en désintéresse, continue à boire au bar, dos à la scène, ou à être sur les stands. Au final, ERIC joue devant une poignée de personnes mais venues, tout comme moi,  pour le voir.

Malgré la difficulté de l’exercice, il s’en sort plutôt bien. N’oublions pas que sa spécialité à lui est de chanter du sleaze avec son groupe. En tous cas, moi je suis content de le voir en live et en plus, l’acoustique ça passe bien à midi, lol ! 20 minutes après, c’est fini.

STEVE ESTATOF

Un câble à rebrancher et mon pote STEVE ESTATOF monte sur scène. Lui aussi est seul avec sa guitare et assis sur un tabouret. STEVE ESTATOF, celui qui court et saute partout ?!! Ca fait bizarre. Mais je m’en fous car je suis trop content de le revoir. On a droit à des compos et à des covers. Et, même s’il y a un peu plus de monde devant la scène, le même sort qu’ERIC lui est réservé : les bikers, ils écoutent (ou pas) mais de loin.

Ca donne une ambiance bizarre mais finalement c’est cool un concert en début d’aprèm. Là, il est moins de 14 heures et je vais pouvoir aller faire une petite sieste dominicale. Ou pas car bien que les musiciens – que ce soit ERIC ou STEVE – aient rangé leurs guitares, on vient me dire qu’ils vont rejouer. Loupée  ma sieste !

Bon, un tour au bar et à l’extérieur pour voir les Harleys et les vieilles Américaines, pendant que CECILIA PASCAL, la chanteuse du début, repart pour un petit tour de covers. Elle a une belle voix, c’est toujours bien fait mais ce n’est résolument pas ma came. Son set ne dure pas longtemps mais ça me laisse quand même le temps de papoter avec des copains et des copines qui habitent ici ou dans les environs, et notamment, Sylvain, le patron de l’OVER EIGHTEEN MOTORS.

ERIC JAYK remonte sur scène. Il semble plus détendu. Bizarrement, je préfère ce deuxième passage. Peut-être le choix des morceaux, peut-être que je suis plus réveillé aussi !!

Cerise sur le cake, STEVE ESTATOF le rejoint pour faire un morceau – morceau qui sortira en vidéo et qui sera sur le prochain album de  WILDSTREET. Putain, il est mega bon ce morceau ! Vivement la version électrique.

ERIC sort de scène et c’est parti pour le deuxième set de STEVE, lui aussi sans tabouret. Avec STEVE, je suis difficilement impartial, je l’avoue, car il est toujours vrai et intense quand il est sur scène. Il ne joue pas à être quelqu’un. Il est lui et se donne sans retenue, que ce soit sur un show télé, devant plusieurs milliers de personnes ou une petite cinquantaine.

Bien-sûr, perso, je préfère quand il joue ses morceaux à lui mais ses set lists sont toujours équilibrées.

Allez là, c’est fini. Le temps de taper la bise aux potes, de dire à très bientôt à STEVE et à ERIC avec son groupe pour un concert sleaze électrique et on the road again. On ne va pas se coucher trop tard sur ce coup-là, lol !!! En tous cas, c’est vraiment mieux que de regarder Jacques Martin à la télé. Comment ça, il est mort ? On ne me dit jamais rien, à moi !!!!

RICK WARWICK au Brin de Zinc

Report et Photos de STEVE*74

A peine le temps de respirer et de me reposer un peu que me revoilà parti sur la route de Barberaz et du BDZ. Le hasard faisant parfois les choses de façon mystérieuse, c’est un deuxième concert acoustique où je me rends en deux jours successifs !!

Je lance une idée à Thomas, le patron du lieu, pourquoi ne pas créer un bed & breakfast pour ceux qui viennent d’un peu plus loin. Cela éviterait des allers-retours et ferait gagner de l’argent et du temps à tout le monde…  Bon, plaisanterie mise à part, j’arrive tranquillement en avance ce qui permet de parler avec les connaissances ou amis de concerts.

Ce soir, RICK WARWICK attire plus de monde que JOEL HOESKTRA & BRANDON GIBBS la veille. La carrière et la discographie de RICK doivent y être pour quelque chose il me semble. Comme hier aussi, RICK a un cursus musical imposant. En revanche,  contrairement à hier, RICK est seul sur scène avec sa guitare. Ce n’est pas vraiment le style de musique qui à priori m’emballe, et d’habitude j’évite soigneusement de me déplacer pour ce genre de show, mais j’aime le risque !!

Hier, je dois avouer que j’ai bien apprécié la prestation  du duo JOEL et BRANDON, donc maintenant que je suis présent dans la salle, allons y gaiement et écoutons attentivement ce que RICK va nous proposer ce soir.

Comme de coutume ici, après avoir traversé la salle RICK monte enfin sur les planches du BDZ. J’ai oublié de vous préciser que, contrairement à hier, aujourd’hui il n’y a pas de première partie. Côté positif, en principe, je devrais rentrer chez moi plus tôt.

Dès le premier titre, l’ambiance est mise avec « The killer instinct », extrait de l’album éponyme de BLACK STAR RIDERS sorti en 2015. Toute la set-list va s’articuler autour des différentes formations auxquelles il a participé. « Fighting love », le deuxième morceau vient,  lui, du dernier disque solo de RICK sorti en 2021. Pour continuer avec un « Southbound » tout droit issu de l’album « Bad reputation » de THIN LIZZY.

Bon vous l’avez compris, je ne vais pas vous énumérez tous les titres, mais il revisite en version acoustique les chansons qu’il a chanté et fait son succès par le passé. Le public est aux anges et chante avec lui certains des refrains que nous n’entendons plus beaucoup de nos jours, à part les nostalgiques d’une époque révolue.

Ente deux chansons, RICK prend le temps de nous expliquer une partie de sa vie. Pour vous résumer un peu ses explications, RICK est né en Irlande du Nord à Newtownards. Son père avait une ferme où il élevait des poulets. Toujours d’après lui, il y régnait une odeur nauséabonde, ce qui l’aurait empêché d’avoir des relations sexuelles avec les filles jusqu’à l’âge de 19 ans !! Il dégageait une odeur repoussante de ferme et de poulets pour la gente féminine !! Je veux bien le croire…

Il raconte toutes ces anecdotes avec humour et cela fait sourire ou rire le public. Personnellement, je suis content pour lui d’apprendre qu’il a perdu sa virginité et pu vivre sa vie d’homme mais je suis surtout venu pour l’entendre chanter !!

Progressivement, il revient sur ce sujet en nous narrant un peu l’ambiance familiale. Heureusement, pour compenser un peu les manques qu’il ressent, son père aimait bien la musique même s’il ne chantait pas ni ne jouait d’aucun instrument. La fièvre de la musique commence à germer en lui, il ne travaille pas pour son père et écrit et compose de la musique lors de ses moments libres.

Après un passage chez les NEW MODEL ARMY, un groupe new-wave, se carrière décolle vraiment avec THE ALMIGHTY. Il n’a pas oublié cette période et nous interprète plusieurs titres dont, par exemple, « Bandaged knees » sorti en 1991.

Il va vraiment alterner avec parcimonie tous les morceaux sans préférence notoire pour un groupe au dépend des autres. C’est vraiment une large revue de son répertoire auquel nous avons droit. Pour ma part, les reprises de THIN LIZZY sont celles que j’apprécie le plus. Comment ne pas réagir en entendant « Jailbreak » ou encore « The boys are back in town », je vous le demande ?! Et puis, en fermant les yeux, la voix de RICK se rapproche de celle de PHIL LYNOTT de façon assez troublante.

Sur scène, il ne se passe pas grand-chose. Debout derrière le micro, RICK ne bouge pas beaucoup. Il recule un peu lorsqu’il ne chante pas et c’est tout. Il n’y a donc rien de spécial à relater ici. C’est ce qui me dérange le plus lors de ces prestations en acoustique avec un seul participant. Bon, il reste la musique et c’est bien évidement dans ce cas précis le plus important.

La soirée se termine avec une autre reprise d’un standard que tous les metalleux connaissent et qui peut surprendre car elle ne figure pas dans le répertoire habituel de RICK : « Ace of spades » de MOTORHEAD !! Je suis, bien entendu, content d’entendre ce classique mais joué de cette façon cela me laisse, je dois le dire, dubitatif. Difficile je trouve de retranscrire la fougue et la hargne de ce titre en acoustique, mais ce n’est que mon avis et autour de moi tout le monde a l’air content. C’est le principal !!

Comme toujours ici, on retrouve RICK quelques minutes plus tard au stand merchandising pour les traditionnelles photos et dédicaces. Encore une soirée surprenante et intéressante au BDZ avec une personnalité du métal. Vivement le prochain concert !

JOEL HOEKSTRA, BRANDON GIBBS au Brin de Zinc

Dimanche 15 octobre 2023 à Barberaz (73)

Aujourd’hui et ce n’est pas courant, j’ai un gros dilemme : vais-je aller au Brin de Zinc ou vais-je rester chez moi pour assister au quart de finale de rugby entre la France et l’Afrique du Sud ? Etant fan de rugby, j’hésite – surtout que cet événement n’a lieu que tous les 4 ans – mais voir et écouter JOEL HOEKSTRA n’arrive pas non plus tous les jours. Alors direction Barberaz et replay un peu plus tard pour le rugby !

Faire des concerts le dimanche n’est pas toujours une chose aisée et certains potentiels spectateurs renâclent à y aller à cause de la semaine de  travail qui débute quelques heures plus tard. En revanche, pas de travaux sur les tunnels de la voie rapide à Chambéry donc je gagne plusieurs minutes et j’arrive tranquillement devant la salle.

Ce soir, il y a une première partie. C’est un duo acoustique qui se nomme THE SPIDER ACCOMPLICE. Il est composé d’un homme, ARNO NURMISTO à la guitare, et d’une femme, VK LYNN à la guitare et au chant. La parité est ainsi respectée. Ils viennent des Etats-Unis et plus précisément de Los Angeles. Au cours des cinq dernières années, ils ont accumulé les récompenses avec pas moins de 12 Los Angeles Music Critic’s.  Alors soit ils sont hyper pistonnés soit ils sont bons, lol !

La première chose qu’on remarque, c’est la magnifique tignasse rose de VK LYNN. Ensuite passer du rock électrique à de l’acoustique ce n’est pas évident pour tout le monde. Ce soir, ce sera à peu près une fois sur deux de l’acoustique avec deux guitares ou de l’acoustique à une seule guitare, VK LYNNE délaissant son instrument au profit du chant.

Ca commence bien avec une reprise de SKID ROW « I remember you ». Une bonne partie du public connaissant ce titre, cela démarre fort. Pour le deuxième morceau, elle pose sa guitare et communique avec le public en nous disant qu’elle parle peu le Français. Ce n’est pas grave,  le plus important étant bien entendu la musique !

Plusieurs disques sont déjà sortis mais aucun n’est signé par un label, ils sont en auto-production. Difficile dans ces conditions de reconnaitre les titres joués aujourd’hui. VK LYNNE qui en est certainement consciente, veut nous faire plaisir et termine une chanson par le refrain de « Dansons sur le pont d’Avignon » !!!  Incongru car je ne pensais pas ce titre connu des américains… Autre originalité, elle garde ses médiators en réserve dans son soutien-gorge, ce qui impressionne tout le monde. Et c’est une chose que je n’avais personnellement encore jamais vu !

Le show se termine avec « Atmosphere » et « Butterflies in the beehive », extraits tous les deux du premier effort vinylique du combo.

Pour résumer,  j’avais bien aimé les titres écoutés sur internet en version rock mais là ce soir,  j’ai un peu de mal même si c’est bien joué et qu’ARNO maîtrise parfaitement son instrument. Je pense qu’il faut absolument que je les revoie dans une configuration électrique pour apprécier à leur juste valeur ces musiciens. Ce style d’acoustique est très restrictif à mon avis. Du coup, je suis un peu inquiet pour le duo suivant.

Angoisse vite envolée. Le duo sait y faire fort d’une grande expérience de  la scène. Il faut dire que le CV de ces messieurs est impressionnant. JOEL HOEKSTRA est surtout connu pour sa participation à WHITESNAKE mais il a aussi des albums à son nom, joué avec ICONIC ou encore REVOLUTION SAINTS pour ne pas tout citer. BRANDON, lui, s’est fait connaitre en 2015 avec l’album de DEVIL CITY ANGELS mais aussi car il remplace de façon épisodique BRETT MICHAEL dans POISON quand ce dernier n’est pas disponible.

La dernière fois que j’ai vu WHITESNAKE, c’était en Suisse dans une salle bondée et là,  ce soir, être à moins de deux mètres de JOEL HOEKSTRA, c’est totalement improbable pour moi. Nos deux compères du jour jouent de la guitare, ce qui étoffe le son et fait des rythmiques quand un solo pointe le bout de son nez.

BRANDON va chanter presque toute la set-list et ne laissera le micro à JOEL qu’à de rares occasions. Ils vont assurer une prestation sans faille, même pour moi qui ne suis pas particulièrement attiré par l’acoustique.

Le répertoire du duo pioche allégrement dans tous les groupes avec lesquels ils ont joué. Le premier temps fort sera « Every rose has its thorm » de POISON, bientôt suivi par d’autres standards. BRANDON fait à lui tout seul le spectacle, il met de l’ambiance avec une visible bonne humeur. Il n’hésite pas à descendre de scène pour aller se frotter de plus près au public. JOEL, lui, est nettement plus statique et se concentre sur son instrument.

Les personnes présentes venues au BDZ pour voir ce deuxième duo acoustique ne regrettent absolument pas d’être là.  Pour les reprises de  WHITESNAKE, ils connaissent les paroles et les musiciens n’ont pas besoin de les encourager à chanter !!  C’est d’ailleurs avec le classique et immédiatement reconnaissable « Here I go again » que nos lascars finissent le show.  

Terminé ? Non, car évidement tout le monde en redemande ! Et c’est reparti avec un autre WHITESNAKE, « Love ain’t no stranger » de l’album « Slide it in », paru il y a tout de même 40 ans !!  Comme le temps passe…

Un des avantages du Brin de Zinc est de pouvoir rencontrer les musiciens à la fin du concert. Il est alors possible de faire des photos, dédicaces ou encore bavarder un peu – et pour ceux qui maîtrisent l’Anglais, avec les musiciens. Malgré un pédigrée énorme, JOEL HOEKSTRA et BRANDON GIBBS se prêtent eux-aussi à ce rituel, pour notre plus grande joie. Il est agréable à l’heure du Meet & Greet d’avoir encore ce genre de rencontres.

Merci à eux et à Thomas de nous proposer de si belles rencontres. Je ne regrette pas d’être venu, surtout que la France a perdu son match d’un tout petit point !! 

CHRISTIAN DECAMPS

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Heu non, je n’ai pas perdu un pari, on ne m’a pas menacé ni même menti du style « ils se sont reconvertis dans le hard FM » ! Je suis bien là de ma propre volonté. Premièrement, parce que j’apprécie vraiment CHRISTIAN, deuxièmement parce qu’un peu de douceur en ce moment, c’est pas mal et troisièmement parce que tout simplement j’adore cette salle Les Arts dans l’R. Voilà donc pourquoi je me retrouve à Péronnas.

Bon, pas possible de louper la première partie, il n’y en a pas !!

Donc on commence directement avec CHRISTIAN DECAMPS ET FILS. Et d’entrée, je suis un peu surpris, je m’attendais à un concert des deux compères mais c’est en fait un par un que ça va se passer… Au moins au début ! En gros, pendant que le premier chante, l’autre attend sur une table à côté. Avec pour compagnie une bouteille de vin et une bougie. Classe !

Et de suite, je prends une claque ! Quelle dextérité a CHRISTIAN DECAMPS avec les mots ! Quel sens du verbe ! Je suis captif.

TRISTAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Et quand son fils TRISTAN prend le relais, re-claque ! Quelle voix ! En plus, il a une présence incroyable. Bref, il n’est pas là pour faire de la figuration.

Le public, lui, participe et apprécie à sa juste valeur ce moment.

Au fil du temps, au cours de la soirée, les deux compères se rapprochent, l’un accompagnant l’autre et vis versa.

Bien sûr, on va avoir droit à des compos perso et à des covers. Je ne citerais que « Le Bal des Laze » pour le fils et « Ces gens-là »pour le père.

CHRISTIAN DECAMPS prend visiblement un grand plaisir avec les libertés que lui offre l’exercice acoustique et nous, on est sous le charme.

Mais bon, il faut bien que ça se finisse. Ou pas car bien sûr il va venir saluer les gens, leur signer des autographes… histoire de prolonger un peu le moment peut-être.

Mega fin pour un moment d’exception où tout est parfait, le son, les artistes le public… Encore un grand moment passé aux Arts dans l’R avec Raphaël et Laetitia…

Mais comment pourrait-il en être autrement quand on passe une soirée avec deux Anges ?!!

CHRSTIAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

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