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Commentaires fermés sur JINJER, Duel
Chronique by TI RICKOU
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JINJER – Duel
Label : Napalm Records
Sortie : 07 février 2025
Euh… qui est-ce qui m’a mis un album de JINJER à chroniquer ? Sérieux, je suis gentil, moi ! Et en plus, je ne peux pas, j’ai aqua-poney et j’ai aussi un rendez-vous pour me faire arracher des dents. Comment ? C’est bien, c’est mélodique et la dame a une belle voix ?
Attention, c’est un piège ! Ca va hurler grave et en plus Madame va prendre sa grosse voix !!! Beurk ! Qu’on lui donne deux boîtes de pastilles pour la gorge, elle va finir par se faire mal ! Pitié !!!
Bon, nouveau CD mais même résultat : pour ma part, c’est inécoutable. En plus, elle me fait grave peur. Je ne peux pas chroniquer ça donc je passe la main et je refile le bébé (monstrueux, le bébé en mode « Carrie, le bal du Diable ») aux copains de Soil Chronicles. Eux au moins, ils maîtrisent le bourr.… euh, les groupes extrêmes.
Bien sûr, je ne peux pas faire une notation objective sur ce disque vu que j’ai horreur de ça. Allez, j’arrête et je me mets à donf’ un bon vieil album de Hard Rock. C’est malin, maintenant je vais faire des cauchemars !!!
Il y a parfois dans le « métier » de chroniqueur des découvertes qui surprennent agréablement. Pourquoi dis-je cela ? Eh bien quand j’ai découvert le premier album des allemands de TYRAN, qui a pour nom « Tyran’s Oath », au départ, je n’étais pas très chaud. Ils font dans la gamme du Heavy Metal et je me suis dit que cela allait être du réchauffé.
Quelle erreur ! A son écoute, je me suis pris une grosse claque car, OK, c’est du déjà connu, mais punaise cet album est juste bon !
TYRAN a été créé par Nicolas PETER (BEERHAMMER, INVICTUS) en 2020. Après avoir sorti leurs deux premières démos « Highway Warriors » et « Fists Of Iron » – dont certains titres figurent sur « Tyran’s Oath » – leur galette parait en avril 2024 sur le label berlinois Iron Shield. En janvier 2025, le groupe est repris par le label français Listenable Records. Et franchement, ils ont eu raison de le rééditer car cette offrande sent la passion à plein nez !
On y trouve du Speed Mélodique Epique sur des titres comme « Lightning Strykes » et l’empreinte de HELLOWEEN illumine des morceaux tels que « Highway Warriors » ou des refrains comme « Fists of Iron ». Il a aussi un léger parfum à la JUDAS PRIEST pour « Bomber » et « Fists of Iron ». On pourrait penser aussi à SAXON sur « Assault » ou également sur « Riot in the Streets » avec un refrain assez typé DEF LEPPARD ! Quant à « Thrill of the Chase », ACCEPT aurait pu le composer.
Attention toutefois car ils ne font pas dans le copié/collé. Ce sont juste des influences qu’on ressent entre les lignes. Une voix assez particulière (pas mal dans les aigus), des solos de guitare qui vous envolent, des riffs accrocheurs, une section rythmique qui sait aussi bien jouer la carte du speed que du mid tempo, font de leur Heavy une machine à remonter le temps, accrocheuse aux refrains qu’on reprend comme des hymnes. En concert, cela doit donner.
En fait, outre la passion, ils font montre d’un talent certain pour être capable de faire revivre un genre musical éculé jusqu’à la moelle, mais qui dans leurs mains brille de nouveau. Franchement beaucoup aimé et je le conseille vivement aux fans de ce qu’on nommait la NWOBHM. Je pense que certains ne seront pas déçus !
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Commentaires fermés sur THE HELLACOPTERS, Overdriver
Chronique by TI RICKOU
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THE HELLACOPTERS – Overdriver
Label : Nuclear Blast
Sortie : 31 janvier 2025
Pour commencer cette chronique, je dois vous dire que je suis mega fan de THE HELLACOPTERS ; fan du groupe, fan de leur High Energy Rock ‘n’ Roll. La première fois que je les ai entendus, j’ai pris une putain de baffe ! C’était énergique et fait par de véritables fous furieux. Je suis devenu accro à ce groupe, jusqu’à faire pas mal de bornes pour les voir en live. Et là aussi, la claque ! En live, ça déchirait tout. Et puis, DREGEN a quitté le groupe pour se concentrer sur un autre groupe de fous furieux, les BACKYARD BABIES et là, il faut l’avouer, j’ai un peu moins accroché. Quelques temps après, bah le groupe a splitté. Sniff. Sauf qu’en 2016, il s’est reformé. Et là, début 2025, avant de partir en tournée et de jouer cet été dans des manifestations comme le HellFest, etc, ils nous sortent un nouveau bébé au titre très prometteur : « Overdriver ».
Alors, on est toujours dans du Hard Rock, Glam, High Speed Rock ‘n’ Roll. C’est peut-être un peu plus sage que leur premier album – d’autres diraient plus mature – même s’il y a toujours des morceaux qui te font sauter dans tous les sens et repousser les cheveux. En tout cas, c’est du HELLACOPTERS comme on l’adore. Ca sent bon le Jack et le Hard 70 et putain, ça fait un de ces biens !
Rien à jeter sur cet album, même la pochette est cool et Rock ‘n’ Roll. Qu’on se le dise, THE HELLACOPTERS is back… et la musique qu’on aime se sent tout de suite mieux ! 5 pics obligatoires ! Et bien-sûr, on en reparle à la fin de l’année.
P.S. : Une dédicace spéciale à mon ami Billy (RIP) avec qui j’étais allé voir les HELLACOPTERS et GLUECIFER à Clermont-Ferrand.
L’ombre côtoie la lumière. C’est par ces mots que j’avais envie de commencer ma chronique sur le dernier album du groupe AVATARIUM qui a pour nom « Between You, God, the Devil and the Dead ». Fondé en 2013 par Leif EDLING (CANDLEMASS), ce dernier ayant quitté la place pour raison de santé, c’est la paire Jennie-Ann SMITH (chant) et Marcus JIDELL (guitare, clavier), présents depuis le début du groupe, qui continue le combat.
Cette nouvelle galette, se démarque pas mal de leur dernier méfait « Death, Where Is Your Sting » sorti en 2022. Il était plus éclectique avec ses effluves de prog’, ses instants planants, ses relents Classic Rock. Ici, les musiciens recentrent les rangs, car on assiste à un pur retour au Doom et les influences citées plus haut, même si elles sont encore présentes, pimentent leur inspiration sous forme de petites touches, laissant la part belle au Doom. Pour ma part, je trouve que c’est tant mieux.
Ça commence avec le long titre « Long Black Wave » qui vous immerge dans un Doom pur souche dans la tradition d’un CANDLEMASS, profond et majestueux. J’adore ces instants instrumentaux, les envolées de guitare et la belle voix de Jennie-Ann qui apporte un plus à leur musique. D’habitude les vocaux dans ce genre musical sont soit linéaires (à dessin), soit growlés, alors qu’ici, le chant féminin est limpide et émotionnel. S’ensuit « I See You Better in the Dark » typé Classic Rock des 70’s, assez enjoué.
Arrive ensuite “My Hair Is on Fire (But I’ll Take Your Hand)”. Une intro au piano, une belle mélodie mélancolique avec un aspect théâtral presque néo-classique, avant de partir dans quelque chose de plus Heavy pas loin d’un BLACK SABBATH, nanti de belles envolées de guitare.
Sur « Lovers Give a Kingdom to Each Other », on y entend une guitare acoustique ce qui donne un titre assez ambiancé et léger. Gros riffs à la SABBATH et riffing harmonieux sur « Being with the Dead”. Cette composition est toute en contraste avec son solo de claviers à la DEEP PURPLE, son instant instrumental sur fond de percussion et sa guitare qui rugit.
Tempo lent, une fois de plus, pour “Until Forever and Again”. Quant à “Notes from Underground”, c’est un instrumental soigné et envoûtant dont se dégage des accents orientaux. Tout cela se termine avec « Between You, God, the Devil and the Dead”, un joli titre dépouillé et nostalgique avec ce côté mise en scène venu tout droit, une fois de plus, des 70’s.
Du coup, je trouve que c’est un chouette album où le côté d’habitude anxiogène du style se transforme en mélancolie avec un tas d’instants harmonieux, tout en restant limpide et puissant. Beaucoup aimé.
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Commentaires fermés sur BONFIRE, Higher Ground
Chronique by TI RICKOU
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BONFIRE – Higher Ground
Label : Frontiers Music
Sortie : 24 janvier 2025
Il y a des groupes dont je ne me lasse pas et que je suis toujours heureux de retrouver. Et c’est vraiment le cas avec les Allemands de BONFIRE. Déjà, j’adore la pochette qui a de superbes couleurs et sur laquelle on voit une guerrière des temps modernes avec des zombies en arrière-fond.
Et musicalement, ça donne quoi ? Bah, on est dans un superbe Hard Rock, classieux mais pêchu. On a de superbes morceaux tenus par cette voix à la fois chaude et puissante, des refrains qui tiennent en tête longtemps et qu’on a envie de chanter avec eux. Je kiffe cet album, moi !
A noter qu’on trouve sur ce disque une version 2024 de « Rock ’n’ Roll Survivor ». Bref, de quoi clôturer en beauté cet album !
2025 commence fort pour nous, petits hardos. Et c’est 4 pics pour ce « Higher Ground » !
