Tagged: CRITIQUE D ALBUM

BERIEDIR, Liminal Spaces

BERIEDIR, Liminal Spaces
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Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Rockshots Records

Sortie : 10 janvier 2025         

Euh, sérieux, pourquoi j’ai ce type d’album à chroniquer, moi ? Je suis gentil ! Alors oui, je vois bien le côté Prog’, le côté Power, mais je vois surtout le côté moderne avec (oui) la voix claire, mais surtout avec une voix de Mickey gonflée à l’hélium ! Ca on ne m’avait pas prévenu. Et ce genre de truc, je déteste grave.

Alors on résume : quand c’est du chant clair (même poussé), ça va, mais quand c’est poussé façon Grind, ce n’est plus bon pour moi. Même si je comprends la démarche de faire un contraste. Bref, j’ai juste ressenti cet album de BERIEDIR plutôt comme un électrochoc qui tourne mal. Un album déconseillé aux allergiques de Metal Prog’ moderne agressif.

Malgré tout, je suis un peu embêté par le fait de réduire cette chronique à ça car c’est bien fait, bien produit et que c’est original. Peut-être un peu trop pour moi. Point positif, la pochette est classe mais elle ne laisse présager à aucun moment que le chanteur va vomir son goûter de temps en temps ! Alors je vais essayer d’être impartial dans ma notation et c’est… 2 pics.

MAGNUM, Live at KK’s Steel Mill

MAGNUM, Live at KK`s Steel Mill
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Label : Steamhammer SPV

Sortie : 10 janvier 2025

Pour les fans du groupe, voilà du nouveau ! Bon, c’est un live, faut pas rêver non plus. Et, comme vous le savez, les lives ce n’est pas ce que j’aime le plus  chroniquer. Je dis bien « chroniquer » car pour ce qui est de les écouter, c’est vraiment mon truc. D’ailleurs j’ai grandi avec les meilleurs double live de l’histoire du Hard Rock. Si, si ! J’aime entendre le public, l’ambiance. Mais, pour une chronique, à part dire si le son est bon, si le live n’est pas trop mixé, si la setlist est top, si le rendu est bon, c’est assez compliqué, surtout quand c’est un groupe que j’aime beaucoup comme MAGNUM.

Je vais essayer d’être objectif (j’ai bien dit : « essayer »). Le son est très bon, l’interprétation aussi, la setlist me convient même s’il n’y a pas mes morceaux préférés et le public participe bien. Leur Hard Rock classieux passe mega bien la barre du live.

Si vous ne connaissez pas le groupe, ce « Live at KK’S Steel Mill » est une bonne occasion de les découvrir et si vous êtes déjà un afficionado du groupe, vous n’allez pas être déçus. Quant à moi, je me le remets très fort, surtout « Kingdom of Madness », mon morceau préféré avec ici une superbe interprétation. Voilà, ça vaut bien 4 pics.

DOMINUM, The Dead don’t Die

DOMINUM, The Dead don’t Die
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Label : Napalm Records

Sortie : 27 décembre 2024

Cool, voilà le 2e album de DOMINUM, « The Dead don’t Die » avec une pochette qui donne le ton : du Metal Zombie, de la musique pour faire danser les zombies pour Halloween !

Je suis fan du groupe et de ce genre donc je rentre directement dans leur monde. Welcome to Zombie Land ! J’adore l’atmosphère de cet album, la voix. Les morceaux te donnent envie de bouger la tête et de reprendre les refrains avec le groupe. Eh oui, DOMINUM fait dans le Zombie Metal joyeux. Si, si. Après le Metal Pirate, venez découvrir le Zombie Metal, les amis !

Tout est top. Cet album est un pur petit bijou, du zombie qui te fait du bien. Moi je sais qu’après avoir écouté ce disque, j’avais un sourire banane. Et puis tiens, même joueur rejoue, play again ! Vive Halloween, vive les zombies et vive DOMINUM ! Et donc 4 pics.

SUBWAY TO SALLY, Post Mortem

SUBWAY TO SALLY, Post Mortem
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Label : Napalm Records

Sortie : 20 décembre 2024        

Alors, vue la pochette mega flippante et un poil malsaine, je n’aurais pas connu SUBWAY TO SALLY, jamais je ne me le serais mis en écoute. J’aurais eu trop peur de me retrouver avec du gros Black ou Death Metal qui tâche. Mais là, c’est quand même le 15e de ce groupe Allemand donc je sais que leur came à eux, c’est le Folk Metal chanté en Allemand. Pour la petite histoire, leur album précédent avait été annoncé comme celui qui mettrait fin à leur carrière mais, contre toute attente, voilà les SUBWAY TO SALLY de retour.  

Et ce « Post Mortem » nous prouve qu’ils sont bel et bien là. Normalement, je devrais me sentir très loin de ma zone de confort de par le style et la langue mais là, j’adore. Que ce soient les morceaux, l’ambiance, la voix ou les refrains, cet album me donne la pêche et me donne envie de faire la fête avec une pinte de boisson houblonnée.

Je suis content qu’ils n’aient finalement pas raccrochés les médiators, les baguettes et les micros car c’est un groupe à part mais qui me manquera quand il arrêtera pour de vrai. En plus, un groupe qui chante en Allemand et que j’aime, c’est assez rare pour être signalé ! Ce « Post Mortem » est un album à avoir dans sa collection. 4 pics pour eux.

HELLOWEEN, Live at Budokan

HELLOWEEN, Live at Budokan
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Label : Reigning Phoenix Music

Sortie : 13 décembre 2024

Il me faut bien l’avouer, j’avais pendant longtemps décroché de ce groupe qui m’a énormément déçu après les deux volets des “Keepers” de 1987 et 1988. Il aura fallu les très bons “Better than Raw” (1998) et “The Dark Ride” (2000) pour m’y intéresser à nouveau, d’autant que l’album de reprises “Metal Jukebox” m’avait particulièrement amusé. Le problème, c’est que l’incapacité du groupe à se montrer régulier, qualitativement parlant, m’avait passablement gonflé, au point qu’il aura fallu l’excellent “Helloween” (2021) pour me ré-intéresser sérieusement à ce groupe. HELLOWEEN est désormais composé de sept membres (depuis 2017 en fait) et on compte parmi eux le retour combiné de Kai HANSEN et de Michael KISKE. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il est vrai que la période des Citrouilles que j’affectionne particulièrement reste celle de Kai HANSEN, entre 1983 et 1989 et ce ne sont sûrement pas des albums comme “Chameleon”, “Pink Bubbles go Ape”, “Rabbit don’t come Easy” ou le ratage total de “Unarmed” qui allaient me faire changer d’avis. Malgré la qualité des “Better than Raw”, “The Dark Ride” ou même “Gambling with the Devil” (2007) voire “7 sinners”, je n’arrivais plus à me passionner pour les Allemands comme ce fut le cas lors de l’exponentiel “Walls of Jericho” que je m’écoute encore régulièrement.

En revanche, la prestation du septuor au Hellfest le 23 juin 2022 a été pour moi purement époustouflante. Je découvrais enfin en live le groupe version les trois téno… euh… chanteurs. En plus de nous montrer des artistes on ne peut plus souriants et heureux d’être sur scène, ils ont démontré qui étaient les patrons du Speed / Power Metal teuton.

Et là, pour le coup, on se prend un nouveau double live, cinq ans seulement après le déjà très bon “United alive in Madrid”. Il a été, cette fois-ci, enregistré au Japon, au mythique Budokan de Tokyo lors du premier passage de leur carrière dans cette salle, le 16 septembre 2023. Ce live renferme dans un ordre différent la quasi-totalité de la setlist du Hellfest 2022, le magnifique “A Tale that wasn’t Right” en moins. Autant dire que l’écoute de ce nouveau live d’HELLOWEEN réveille d’excellents souvenirs.

Et le mieux, c’est que la quasi-totalité de la setlist contient des titres que j’affectionne particulièrement, la période Kai HANSEN étant la plus représentée. Quel régal de se remettre entre les oreilles les formidables “Eagle Fly Free”, “Future World”, “Save Us” “Dr. Stein”, “I want Out” ou le plus récent et bourré d’ondes positives “Perfect Gentleman”. Et surtout, n’oublions pas le phénoménal “How many Tears”, sans omettre de parler du point d’orgue de cet album, le “Kai’s medley” qui regroupe à lui tout seul ce qui représente pour moi l’argument de vente de ce double live. Voyez plutôt : “Metal Invaders”, “Victim of Fate”, “Gorgar”, “Ride the Sky” et “Heavy Metal (is the Law)”… Il ne manque qu’un “Phantoms of Death” voire un “March of Time” et c’était la totale !

Promotion oblige, on a droit à quatre titres du dernier album éponyme en date. D’entrée, on se prend l’enchaînement de l’intro instrumentale “Orbit” avec le long et puissant “Skyfall” qui pose de suite les jalons prometteurs d’un spectacle haut en couleurs, en décibels et en puissance. Et ce ne sont pas les “Mass Pollution” et “Best Time” qui feront descendre l’intensité du show. En revanche, on pourra déplorer quelques longueurs, notamment lors de la partie instrumentale de “How many Tears” ou lors d’un “Keepers of the Seven Keys” qui s’étale sur une vingtaine de minutes, là où les treize initiales auraient largement suffi !

Malgré tout, on ne décroche pas une seconde à l’écoute de ces deux heures de pur régal. Face à une telle setlist, on ne trouvera rien d’autre à redire que le groupe a quand même fait l’impasse sur les albums “Pink Bubbles go Ape” (1991), “Chameleon” (1993), “Better than Raw” (1998), “The Dark Ride” (2000), “Rabbit don’t come Easy” (2003), “Keeper of the Seven Keys – The Legacy” (2005), “Gambling with the Devil” (2007), “7 Sinners” (2010), “Straight out of Hell” (2013) et “Mister God – Given Right” (2015)…

On ne va pas se mentir, ce “Live at Budokan” fait d’ores et déjà partie des meilleurs lives enregistrés aux côtés des “Made in Japan” (DEEP PURPLE), “Live after death” (IRON MAIDEN), “World wide live” (SCORPIONS) ou “Unleashed In The East” (JUDAS PRIEST).

Et on annonce un nouvel album pour 2025…