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NICK OLIVERI
  • Tu n’as pas chaud, chérie ?
  • Ah si, il fait vraiment trop chaud !
  • Heu… tu ne crois pas qu’il ferait meilleur à Chambéry ?
  • Ben si évidement ! Mais tu veux y faire quoi au juste…
  • Ben, t’aurais pas envie d’aller au Brin de Zinc, par hasard, toi ?Heu… C’est une idée comme ça… Parce qu’il fait meilleur là-bas et que ça fait un bail qu’on n’y est pas allés… Et qu’en plus, il y a NICK OLIVERI qui y passe !
  • NICK quoi ?
  • NICK OLIVERI… KYUSS… QUEENS OF THE STONE AGE… le fou furieux ! 

Et voilà comment on se retrouve devant le BDZ, yes !! Même moi, je suis étonné par le monde qui attend devant la salle un dimanche ! Etonné aussi par le manque de têtes connues pour cet événement. Quand un copain me demande si Steve*74 vient, je lui répond que l’acoustique et Steve ça fait deux. Oups, j’avais peut-être oublié un petit détail, c’est de préciser à ma femme aussi que c’était en acoustique !

Sauvé par le gong ou plutôt en l’occurrence par NICK OLIVERI qui est dehors et qui vient papoter avec moi. Ca c’est méga cool de faire connaissance avec lui !

Je ne vois le temps passé que quand on vient le chercher pour qu’il monte sur scène. Tout seul avec sa guitare. Heu ça aussi, je ne l’avais pas forcément précisé. Mais avec lui un simple show acoustique, c’est forcément du death acoustique car comment décrire autrement ce à quoi on a droit ? Il est tout bonnement hallucinant !! Sa performance est époustouflante. Il est comme possédé et chaque morceau, il le vit intensément.

NICK OLIVERI

Après je ne reconnais pas tous les morceaux qu’il interprète mais il pioche dans tout son énorme répertoire. Une grande partie du public – dont certains sont venus de très très loin pour cette date – reprend les refrains avec lui. Il y a une mega ambiance dans un BDZ bien fourni. Et même quand certains dépassent les limites de la bienséance en montant sur scène et en le perturbant pendant son morceau, il reste zen et cool… Plus qu’une partie du public qui en ferait bien de la chair à pâté ! Mais il en faudrait plus que cet intermède pour perturber NICK OLIVERI. 

Moi, je suis impressionné par son énergie, ses expressions de visage, ses changements de voix. C’est vraiment une grosse baffe. Et en plus, je n’ose imaginer ce que ça pourrait donner en version électrique avec un band avec lui. Bon, il a été assez calme aujourd’hui, il n’a pas terminé naked… au grand désarroi des copines présentes ! Eh oui, ça lui arrive, il a des tendances naturistes, le monsieur !  

Allez, comme je le dis souvent, tout a une fin sauf la banane qui en a deux. On sort prendre l’air, papoter avec les potes, échanger nos impressions entre ceux qui ont adoré et ceux qui ont adoré les deux premiers morceaux. Mais le sentiment général est que c’était un show vraiment intense, à ne pas louper. Ce mec est, dans le bon sens du terme, carrément barge.

Et bien-sûr après le concert, il se plie au jeu des photos et des autographes. C’est impressionnant de voir le contraste entre le personnage sur scène et en off. Il est adorable et dégage l’impression qu’il est quelqu’un de foncièrement bon. En espérant que je puisse enfin le voir avec une de ses formations en électrique. Sur Lyon, ce serait vraiment top ! 

Allez, le temps de prendre congé de THOMAS, le gérant du Brin de Zinc, qui me dit de revenir le 10 août pour le concert de NASHVILLE PUSSY. Malheureusement, ce ne sera pas jouable pour moi mais W.T.R.* sera bien-sûr présent. Tu peux y aller Steve, ce n’est pas en acoustique, lol !!

NICK OLIVERI

 

Ce Samedi soir, je suis de retour au Bouffon de la Taverne de Genève. Et pour assister à quoi ? Eh bien, le Bouffon reçoit le tremplin du Festival Guitare en Scène qui se déroulera en juillet au Stade des Burgondes de St Julien en Genevois. Et l’affiche va me permettre de découvrir de nouveaux groupes. Au nombre de trois, ceux-ci sont : MELATONIN, ÖBLIVÏON (avec les frères AMORE, ex-NIGHTMARE) et AM-PM.

Comme il est compliqué de se garer à proximité de la salle, qui se situe en plein centre-ville et juxtapose l’opéra de Plainpalais, j’essaie de partir relativement tôt, mais quelques impondérables me font démarrer plus tard que prévu.

ÖBLIVÏON

La route, comme d’habitude, se passe à merveille, cependant, il m’est quasiment impossible de trouver où me garer étant donné l’heure tardive. Je pense de plus en plus que le syndrome Ti-Rickou va me rattraper ce soir ! Au bout d’un bon quart d’heure, je trouve enfin une place et je coure vers le Bouffon en souhaitant que l’horloge suisse ait du retard.

Le peu de monde devant la taverne m’inquiète un peu, d’autant plus que je suis largement à la bourre. Cela veut donc dire deux choses : soit ils ont commencé sans moi (les vilains !), soit il n’y a pas grand monde. Je rentre dans le bar et croise, entre autres, JO AMORE et RICKY MARX le guitariste de NOW OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS aussi. Euh, ne me dites pas qu’ÖBLIVÏON a déjà joué ! A première vue, ça n’a pas l’air, ouf !!

Une fois descendu dans l’antre du Bouffon, la présentation du concept est en cours. Je n’ai donc rien raté. Et à priori, il y a quand même du monde. Je suis quand même étonné qu’ils commencent avec une heure de retard par rapport à l’horaire annoncé. Pour des suisses c’est surprenant, quand on connait leur sens de la ponctualité. Mais ça m’arrange bien quand même ! En fait, je suis persuadé qu’ils m’ont attendu ! lol. L’un n’empêchant pas l’autre, je l’avoue volontiers, si je suis ici ce soir c’est pour découvrir sur scène ÖBLIVÏON. Aimant bien JO AMORE au chant dans NOW OR NEVER et n’ayant jamais eu l’occasion de le voir en live avec cet autre groupe, j’ai hâte de le découvrir.

Mais auparavant, il y a MELATONIN. Ce groupe lyonnais, composé de quatre membres, est très atmosphérique. La musique que joue ces gars-là me surprend de prime abord, puis me séduit. Mais rapidement, me lasse un peu. Ce n’est pas que ce soit mauvais, musicalement, ça le fait, cependant, c’est un peu trop éthéré pour moi.

Le chanteur guitariste a une belle voix cristalline avec des petites intonations à la JIM MORRISSON, la rythmique est sympa, mais, pour moi, il me manque un côté plus hard. Il n’y a pas de bassiste, remplacé par un séquenceur. C’est peut-être à cause de çà que je suis déconcerté. En plus, le peu de lumières, tirant essentiellement sur le blanc et le bleu, et la machine à fog qui fait son entrée, mis bout à bout, tout cela à tendance à rendre l’atmosphère quelque peu irrespirable.

Donc, dès le troisième morceau, je remonte de l‘antre du Bouffon, histoire de m’aérer un peu et de satisfaire ma soif. Je préfère finalement regarder sur l’écran situé à l’intérieur du bar la suite de ce show qui a l’air de séduire du monde.

A force de discuter avec les copains, voilà que j’en oublie ce pour quoi je suis venu : ÖBLIVÏON. Encore un report sur ce groupe, me diriez-vous ! Et vous auriez entièrement raison, sauf que contrairement à mon rédac chef vénéré (un peu de lèche ne fait de mal à personne, lol), je ne les ai pas vu maintes fois. Je vire ma cuti ce soir. Et perso, je ne suis pas déçu du voyage. MARKUS FORTUNATO à la basse, STEFF RABILLOUD et FLORIAN LAGOUTTE aux guitares, JO et DAVID AMORE, respectivement au chant et à la batterie, tout ce beau monde forme un groupe homogène.

L’ambiance qui règne dans l’antre du Bouffon est bouillonnante. Les spectateurs, revenus en masse, ne tiennent pas en place. Dès l’entame de « Evil Spell », on sent un JO remonté (oui, comme un coucou suisse). Et, pince sans rire, il annonce d’entrée de jeu, que c’est ÖBLVÏON qui va gagner le tremplin de ce soir. Évidemment, un grand fou rire emplit le Bouffon.

Les lights sont, comme précédemment, bleus, et pour les photos ce n’est pas top mais ils s’amélioreront au fur et à mesure du show. Et puis, ce n’est pas ce qui va empêcher ÖBLIVÏON de démarrer sur les chapeaux de roue. Les morceaux dépotent le dentier de ta grand-mère et redonne le sens de la marche à ton grand-père. Il pourrait même se mettre à headbanguer comme dans sa prime jeunesse ! C’est dire si les titres sont bien !

ÖBLIVÏON

La voix de JO est parfaite pour le style pratiqué et les musiciens, ultra motivés, démontent une taverne qui n’en peut plus. DAVID, régulièrement debout derrière ses fûts, fait raisonner le Bouffon. Quant au jeu de MARKUS, il m’épate. Avec sa basse à six cordes et reprenant régulièrement les chœurs, il fait le show ce soir. J’ai l’impression qu’il a autant de doigts à sa main droite qu’il a de cordes à son instrument tellement il joue vite. Et bien en plus. C’est impressionnant. Florian, à première vue le plus jeune de la bande, n’hésite pas à descendre de scène pour donner des médiators à des copines qu’il a repérées un peu plus tôt, tout en nous concoctant des riffs assassins. STEFF, quant-à lui, est bien ancré sur ses appuis et motive bien le public et ses partenaires. JO n’est pas en reste et fait remuer un public tout acquis à sa cause.

ÖBLIVÏON

La machine à fog fait son grand retour et on ne voit plus à deux mètres. Pour preuve, je suis collé à la scène et j’ai du mal à distinguer qui que ce soit. Heureusement que JO se frotte régulièrement à ses fans. D’ailleurs il me semble reconnaitre RICKY et même RONZO, le batteur de NOW OR NEVER et de ROADFEVER. L’étouffante chaleur du Bouffon n’empêche pas un JO de haranguer la foule et de plaisanter entre chaque morceau.

La bonne ambiance sur scène reflète l’atmosphère de la salle ce soir. Les musiciens sont surmotivés et, malgré la chaleur régnant dans la Taverne, ils font le show… même si quelques petits larsens viennent le perturber. Le prompteur, situé sur le côté gauche de la scène, voit défiler les titres et les paroles des chansons. C’est cool, çà permet de pouvoir reprendre les refrains sans trop se tromper. 

Mais, toute bonne chose ayant une fin, il est temps pour ÖBLIVÏON de finir le concert. Les musiciens saluent comme il se doit le public, et JO nous donne rendez-vous à Guitare en Scène, puisque de toute façon, ce seront eux les gagnants. C’est lui qui le dit ! Mdr.

AM PM, le dernier groupe venu du coin, est connoté death sur l‘affiche. Remarque, s’appeler AM-PM pour un groupe de death, c’est bizarre. C’est peut-être histoire de ne pas faire fuir tout de suite les spectateurs ! Cependant, l’heure tardive (il n’est pas loin de l’heure du crime – oui, oui, minuit) ne me permet pas d’assister à leur prestation. Et puis, le côté growl et « je m’arrache les cordes vocales », ce n’est pas pour moi, désolé.

ÖBLIVÏON

Si vous voulez assister à un concert au Bouffon, partez tôt, si vous voulez avoir une chance de trouver une place pas trop loin pour vous garer. Et surtout, n’oubliez pas de prendre des baskets, c’est plus facile quand il vous faut marcher des kilomètres.

Pour en revenir au concert, MELATONIN c’était sympa, manquait juste un côté hard pour moi. J’ai assisté à une belle prestation d’ÖBLIVÏON et je ne manquerais pas de retourner les voir si l’occasion se présente.

 

Bon, pendant que bon nombre de copains et copines prennent la direction du Stade de France pour le concert des GUNS ‘N’ ROSES version reformation (STEVE ESTATOF, si tu me lis), moi je prends la direction de la montagne et plus exactement de La Roche-sur-Foron. Heu, pour une fois, ce n’est pas pour aller voir BLACKRAIN, mais pour le Roche’n’Roll Fest. Ce festival se tient depuis trois ans à la même époque, mais je n’ai pas pu me rendre aux deux précédentes éditions cause départ en vacances et risque d’arrachage de mes yeux à moi par ma chérie adorée si je persistais. En plus, cette année, non seulement c’est possible mais l’affiche sur les deux jours me branche vraiment. Je suis donc aux taquets.

Bon, comme ce n’est pas sur la route des plages, je n’ai pas de difficultés particulières. Petite pause au point de base des deux jours et, vous n’allez même pas y croire, je suis en avance !… Même s’il a fallu comprendre où on pouvait se garer !

Je découvre enfin le site. C’est très grand (c’est un stade en même temps !), avec deux scènes côte-à-côte, ce qui augure normalement de changements de plateaux très courts. Vu le nombre de groupes qui doivent passer chaque soir, ça ne paraît pas con ! Et vue la chaleur même à cette altitude, ça paraît encore moins con de ne pas avoir beaucoup de chemin à faire. Important à signaler, pour un fest gratos, le prix des boissons et de la nourriture ne sont vraiment pas excessifs. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire que je vais dépenser moins de sous… Heu… d’accord, chérie, ça me fera plus de sous à dépenser dans le merch’ ! CQFD !

MATE’S FATE

Ca doit être la proximité avec la Suisse, ou l’esprit helvète qui est passé par là, car le fest commence à l’heure.

Ce sont les lyonnais de MATE’S FATE, gagnants du tremplin, qui ouvrent ce festival. Il est content le Rickou, c’est du metalcore ! Donc je pense que j’ai tout dit, hein ? C’est un jeune groupe, ils font un style que j’apprécie beaucoup (uh uh !) et en plus, le public n’est pas forcément bien arrivé. Tiens, le batteur me parle… Allez faisons travailler la mémoire super-active de Ti-Rickou. Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideaux ! C’est NICOLAS AMMOLLO, le batteur des excellents BACK ROADS qui est derrière les fûts. Bon, j’avoue, j’ai un peu triché, c’est lui qui me l’a dit après !

Je remarque que le son est bon mais fort. Vue l’affiche de la première journée, je pense que ça promet !

NOW OR NEVER

Allez, il est temps d’aller faire un petit glouglou avant l’arrivée du premier groupe que je veux voir ce soir : NOW OR NEVER. Et pourquoi je veux vraiment les voir ? Parce que, tout simplement, je ne les ai pas revus depuis qu’ils ont changé de bassiste. C’est désormais mon copain, le célèbre ABEL CABRITA, qui a le poste. De toute façon, je n’avais pas le choix car il m’avait encore menacé de ne pas jouer si je ne venais pas ! J’espère qu’il me menacera toujours s’ils vont faire une croisière sur un bateau-concert dans les Caraïbes !

Je suis un peu inquiet car JO AMORE, le chanteur, a été hospitalisé il y a quelques jours et donc qu’il soit là, c’est déjà presque miraculeux. Mais bon, la volonté de JO à ne pas louper un concert est un bon moteur. Bon allez, d’entrée de jeu, je vais être rassuré, je ne l’aurais pas su, je ne m’en serai pas aperçu. Il est comme un Jack in the box. Dès qu’il est sur scène, il faut qu’il bouge ! En plus ce soir, il va même nous la jouer JOEL de AIRBOURNE, en grimpant sur les pylones de la structure métallique qui soutiennent la scène pour aller voir en hauteur quelle vue on a ! Le public qui commence à arriver en nombre est enchanté.

NOW OR NEVER

NOW OR NEVER

Son compère RICKY MARX est aussi impressionnant en termes de présence scénique et notre copain ABEL est parfait pour compléter les deux compères. ABEL, dans la famille « je fais le show », eh ben, je voudrais le fils ! Heu, ABEL tant qu’à faire le show, fais attention où va ta basse parce que si elle atterrit encore une fois dans la tête de JO, il ne sera peut-être pas content à tous les coups… Et si tu l’assommes vraiment, tu vas être obligé de chanter, mdr !

Au niveau de la setlist, on va avoir droit à des morceaux de NOW OR NEVER, of course, de l’ancien groupe de RICKY, c’est-à-dire PRETTY MAIDS et bien-sûr de l’ancien groupe de JO AMORE – qu’il ne nommera pas –  NIGHTMARE. Moment un peu tendu car NIGHTMARE nouvelle formule passe deux groupes après. Et c’est vrai qu’un morceau de NIGHTMARE avec JO qui chante, même si ce n’est pas sous le nom de NIGHTMARE, eh ben forcément ça le fait.

Enfin bref, NOW OR NEVER est vraiment excellent en live et du coup, leur prestation me paraît vraiment trop courte. Il n’y a pas qu’à moi que ça paraît court, JO et les siens ont du mal à quitter la scène. Ils profitent du dernier moment de leur présence sur scène pour faire rapprocher tout le public pour faire une photo et garder un souvenir de ce moment. Première grosse baffe de ce festival.

DUST IN MIND

Moment de détente de courte durée. Juste le temps de re-boire un peu d’eau. Non, non, je ne goutte pas au breuvage houblonné vert (mais il y en a qui le goûte pour moi !). Ca me laisse quand même le temps de retrouver mes deux acolytes Steve*74 et Seb 747. W.T.R. est dans la place et en force ! En plus, je dois avouer que je compte sur Seb pour faire le report des derniers groupes de la soirée qui, je le sais par avance, risquent d’être trop violents pour moi !

Bon allez, c’est parti. Vu qu’on parlait des groupes un peu violents, c’est DUST IN MIND, un groupe de metal strasbourgeois, qui arrive. Tiens, c’est bizarre, je m’attendais à un style un peu plus agressif. La chanteuse chante en chant clair et il n’y a pas beaucoup de voix growl. C’est plutôt bien fait.

JENNIFER, la chanteuse, a une bonne présence scénique. En plus, elle est plutôt agréable à regarder et je vous avoue que ça me change des barbus chevelus.

Leurs morceaux passent vraiment bien en live même si, comme je le disais au début, le son est fort. Une découverte totale pour moi qui ne me fait pas dresser les cheveux sur la tête, c’est plutôt une bonne nouvelle !

NIGHTMARE

Petite pause très courte vu que le changement de plateau fait à peu près dans les cinq minutes. Je prends le temps d’observer le site qui s’est fortement rempli, mais il est assez difficile de savoir combien on est car les gens cherchent l’ombre. On en voit pas mal sur les côtés dans la pelouse ombragée… ou dans les files d’attente pour les stands de ravitaillement ou dans les files pour les tickets de bar !

Allez, NIGHTMARE va nous regrouper une très grande partie de ce monde devant la scène car c’est parti ! Voilà le deuxième groupe que je voulais absolument voir sur cette journée car, lui aussi, a subi des changements de personnel. Depuis l’arrivée de MAGGY LUYTEN à la place de JO au chant et du batteur qui remplace DAVID AMORE, je ne les ai pas vus en live. Tiens, ils ont changé MATT ! Ah non, il s’est fait couper les cheveux, j’ai eu peur, lol !

Bon, NIGHTMARE a subi une cure de rajeunissement et d’entrée de jeu, je sais que ça va me plaire. Leurs nouveaux morceaux sont effectivement différents de ce qu’ils faisaient avant mais c’est très efficace. MAGGY a une superbe voix et scéniquement elle assure. MATT ASSELBERGHS court de partout, YVES CAMPION semble avoir trouvé un nouveau souffle. Le NIGHTMARE nouveau est un très bon cru.

NIGHTMARE

NIGHTMARE

Personnellement, je suis vraiment content de les voir en live. OLIVIER CASULA, le nouveau batteur est très bien et on ne peut que constater que c’est vraiment un gros cogneur. Avec les autres membres du groupe c’est, du coup, très homogène. Allez, je viens de me prendre ma deuxième tarte du fest.

NIGHTMARE va aussi faire une petite photo souvenir avec le public avant de quitter la scène. Décidément, ce soir les musiciens sont vraiment très heureux de jouer et n’ont pas envie de partir. Il faut dire qu’on est vraiment dans une mega ambiance. Le public est venu pour écouter les groupes, pas pour se faire voir ou pour foutre le barouf donc effectivement l’ambiance s’en ressent. Ce serait top que ce soit toujours comme ça !

Allez, encore une fois, la pause sera de courte durée. Heu, dès le début de VOICE OF RUIN, je vais vraiment la trouver trop courte, moi ! Parce que là, on est dans ce que j’attendais et que je redoutais : du brutal ! Et en plus, comme je l’ai répété tout au long de ce report, le son est méga fort. Je vais donc trouver le temps très très long.

VOICE OF RUIN

Alors, je comptais sur Seb 747 pour en faire le report car je pensais qu’il serait plus à même que moi de chroniquer ce style on va dire… musical mais le fourbe s’est lâchement désisté. Il faut même dire qu’il s’est réfugié encore plus loin que Steve*74 et moi. Donc je vais essayer d’être impartial.

Les musiciens sont vraiment dans leur truc, ils ont envie de jouer, ils aiment ça, ils ont envie d’être violents et puissants et ils y arrivent très très bien ! La partie du public qui n’est pas parti au fond du site a l’air d’apprécier. En plus, ils font le premier wall of death du fest. Moi évidemment, je trouve que musicalement, avec la puissance sonore, ça fait un peu brouillon et que le chant – que ce soit en growl ou en voix en peu plus claire – m’est autant supportable que de la techno. Ne me jetez pas de cailloux, ce n’est que mon avis et mon goût personnel. Ca ne remet pas en cause la qualité des musiciens.

Je décide donc d’en profiter pour faire une interview de NO OR NEVER. J’ai dit essayer car, même à l’autre bout du site en zone VIP, ce n’est pas possible, on ne s’entend pas. Donc du coup, vous n’aurez pas d’interview de JO AMORE pour NOW OR NEVER. Je ne suis même pas sûr qu’à un kilomètre du site, on aurait pu la faire, lol !

Bon, ça y est, VOICE OF RUIN en a terminé. Pour moi ils viennent de faire un exploit car vu le nombre de concerts que j’ai à mon actif, on est dans les rares fois où j’ai regretté de ne pas avoir de bouchons d’oreilles. Brrr, j’en suis encore tout stressé !!

JINJER

Allez, ça va être le moment pour JINJER de monter sur scène. Même si je sais qu’ils ne font pas forcément dans la dentelle eux non plus, j’ai vraiment envie de voir ce que les ukrainiens donnent en live. Heu non, ce n’est pas forcément parce que la chanteuse est plutôt mignonne ! C’est juste parce que c’est un groupe qui fait beaucoup parler de lui en ce moment et que je suis curieux. En plus, je n’ai pas vraiment le choix car Seb a encore déserté et que Steve lui a emboîté le pas !

Bon, comment dire ? JINJER en live, eh ben, ça le fait. Les musiciens assurent vraiment scéniquement. C’est très bien fait et efficace. Après, si je ferme les yeux et qu’on me demande si c’est un garçon ou une fille qui chante, je vais être à mille lieux de dire que c’est une fille car lorsque TATIANA SHMAILYUK prend sa voix – growl de chez growl – c’est vraiment impressionnant de voir comment elle a la voix grave. Après, ils ne font pas que des morceaux avec une voix growl. Sur les morceaux plus mélodiques, sa voix me convient largement mieux. Mais quand même, visuellement quand elle se met à chanter en growl, je suis un peu comme devant le film l’Exorciste, j’ai l’impression qu’elle va avoir la tête qui se met à tourner toute seule !

Le public devant la scène s’éclate bien même si vue l’heure tardive, la foule s’est un peu clairsemée. Il reste quand même pas mal de monde sur le site. Bon il faut dire aussi que même s’il est plus de minuit et demie, on est très bien en T-Shirt, on a juste à peine frais !

Bon, j’ai voulu voir, j’ai vu. Même si pour moi ça n’a rien a voir avec le groupe d’avant, c’est quand même trop violent pour moi. Ti-Rickou trop vieux pour ces conneries-là !

JINJER

Même si je suis très curieux, je pense que j’ai atteint ma limite de résistance à la violence musicale pour ce soir. J’espère que je ne me trompe pas mais bon, je ne vais pas prendre le risque de rester pour HYBRID SHEEP le dernier groupe de la soirée. Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées, je savais que la fin de soirée n’allait pas forcément me plaire. Et je suis déjà content d’avoir résisté aussi longtemps !

Allez, le temps de dire au revoir aux copains, aux gentils organisateurs, d’apprendre qu’on était un peu plus de 900 sur le site et je prends congés avec le sourire car pour une fois je sais que je n’ai pas deux plombes à me taper pour rentrer. J’ai hâte d’être à demain pour une affiche plus globalement dans mes cordes.

En tout cas, je ne regrette absolument pas de ne pas être monté à Paname dans la fournaise car ici, non seulement l’air est respirable, mais en plus l’ambiance est vraiment bon enfant et l’organisation est  irréprochable. En plus, l’équipe des bénévoles est vraiment aux taquets. Et pour ceux qui l’auraient oublié, le fest est totalement gratuit !

Un grand coup de chapeau à l’organisation et à demain les copains !

DAGOBA 3

Avant que les parisiens ne nous envahissent l’autoroute, direction Chambéry et le Brin de Zinc pour un concert de glam-rock… Hein, quoi, chérie ? DAGOBA ne fait pas de glam-rock ? On m’aurait menti ? Bien sûr, je déconne, je viens pour la première partie… Non, je re-déconne (on en reparle plus tard) ! Non, la vérité, c’est que si je vais ce soir à Chambéry, c’est pour prendre une bonne dose de soleil avec les marseillais de DAGOBA.

Bon, arrivé au Brin de Zinc, j’ai la confirmation que la première partie a bel et bien déclaré forfait et qu’elle n’a pas été remplacée (comme ça, au pied levé c’est un peu compliqué..).

DAGOBA 7

Donc 21H30 et des brouettes, DAGOBA monte sur scène en remerciant la première partie d’avoir chauffé la salle. MDR ! Tout le monde a le sens de l’humour ce soir.

De toute façon, le BDZ est plein comme un oeuf (un jeudi soir ?:!!!!) et n’a pas besoin d’être chauffé car le public est déjà à donf. En parlant de ça, Monsieur le chanteur, ce n’est peut-être pas la peine d’en rajouter en leur disant que ce soir il faut tout exploser !!! Pour le coup, pour prendre des photos, c’est pas pratique. L’ambiance est bon enfant, mais devant la scène, c’est la guerre !

DAGOBA 4

Au niveau morceaux, DAGOBA se sert dans sa discographie, en n’oubliant pas bien sur leur petit dernier qui sera bien représenté ce soir.

Les musicos sont heureux d’être là et du coup l’alchimie est parfaite.

Musicalement, perso, quand le chanteur ne prend pas sa voix death, ça va. Je trouve même qu’il y a des morceaux avec des superbes mélodies. Après, vous me connaissez, je suis beaucoup moins client des grosses voix qui me font peur. Mais bon, de toute façon, ils ne sont pas là pour moi.

DAGOBA 1

Est-il besoin de préciser que le batteur assure méga grave. Lui et ses copains savent vraiment tenir une scène et faire participer le public. Il y en a d’ailleurs qui n’auront pas besoin de faire un régime : avec un concert de métal comme celui-là, ils vont perdre dix kilos ce soir ! Et en plus, ils se sont éclatés à les perdre ! A quand les concerts de métal remboursés par la Sécu ?! Loool !

DAGOBA 8

Le public, malgré le fait qu’il n’y ait pas eu de première partie en aura eu pour son argent car DAGOBA ne nous a vraiment pas fait un show au rabais ! 

En plus, une fois le show terminé, les musiciens vont venir faire des photos, signer et papoter avec leurs fans qui, pour certains, sont venus de loin !

DAGOBA 2

Encore une fois, le BRIN DE ZINC a eu le nez fin de nous faire passer DAGOBA pour la dernière date de leur tournée. Moi aussi, j’ai eu le nez fin, car ce soir, il faisait vraiment chaud à Chambé !! Bon on est OK, ce n’est pas le style de métal que j’écoute tout le temps, mais je ne regrette vraiment pas de les avoir vu en live car ça vaut vraiment le coup et, à mon sens, DAGOBA mérite amplement sa position de leader de la scène métal en France.

DAGOBA 9

DAGOBA 6