Tagged: DOWN TO THE BUNKER

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Comme la veille je n’ai pas pu aller au Roche ‘n’ Roll Fest pour cause de SWEET NEEDLES, je décide aujourd’hui de m’y rendre. L’affiche étant annoncée plus rock que métal, je pars serein, il ne devrait pas trop y avoir de bourrin. Du coup, j’emmène un peu de ma famille avec moi. Ça va être sympa un concert en famille, ça change des habitudes. En plus, il y a deux groupes que j’ai déjà vu en concert et je sais qu’ils sont bien. Pour les autres, eh bien, cela sera une découverte !

Euh, c’est bizarre, ça, il n’y a pas grand monde, pour ne pas dire personne sur le site. Commet ça, ils ont changé d’endroit ? Mais fallait le dire !! Ah bon ? Ils l’ont dit sur le net ? Mais on me dit jamais rien à moi !

C’est sur le site de la Foire des Expositions, le ROCHEXPO, qu’ils ont déménagé et ce n’est pas trop loin du précédent site. Après quelques minutes de recherche, j’arrive sur place et découvre un grand parking. C’est un point positif. Comment ça, il faut un ticket pour rentrer ? Ah, non, c’était une blague du vigile. Sympa comme ambiance ! 

Tiens, j’entends des grosses guitares ? Aurait il déjà commencé ? Non, se sont juste les balances de DOWN TO THE BUNKER. Ouah, ça joue fort ! Cela va faire mal aux esgourdes !

Mais avant parlons un peu du nouveau site. En terme de places de parking, c’est beaucoup mieux mais je trouve toutefois le nouveau site un peu court. Il se situe sur deux niveaux et les deux scènes, assez conséquentes pour les groupes, sont toujours l’une à côté de l’autre. Même la petite scène est correcte et d’ailleurs, personnellement, je la préfère car les groupes y sont plus proches des spectateurs. En revanche, la profondeur de l’ancien site permettait aux gens de pouvoir prendre un peu de recul quand les groupes ne leur plaisaient pas, et ça ce n’est plus possible. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !

DOWN TO THE BUNKER @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les premiers riffs du vainqueur du tremplin, DOWN TO THE BUNKER, retentissent sur le site. C’est sous une chaleur caniculaire que nous accueille le groupe. Les grosses guitares de tout à l’heure sont bien présentes mais dès que le chanteur attaque, mes oreilles saignent ! Ce n’est pas mauvais dans le fond, ça déménage les araignées planquées dans ton grenier, seulement, j’ai un peu de mal avec la voix de JO, trop criarde pour moi.

Les spectateurs qui s’agglutinent devant la scène n’ont pas l’air de penser la même chose. Ils semblent apprécier le groupe, surtout lorsque JO n’hésite pas à descendre de la scène et passer les barrières pour les faire participer à la fête. Moi, je préfère m’éloigner, c’est trop pour mon petit cœur sensible !

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en profite pour m’hydrater et manger un bout. C’est étrange, dans la sono ils passent de la bonne musique. Tiens, pourquoi le public se rue devant la seconde scène ? Ah ben merde alors ! Je n’avais pas vu que AND THE KILLER IS… avait commencé ! 

Leur musique est un stoner métal rempli de groove et plus mélodique que le précédent groupe. D’ailleurs, ils arrivent à accrocher une plus grosse partie du Roche ‘n’ Roll Fest. 
La chaleur, qui ne nous quitte pas, a envahi la scène. Les musiciens suent à grosses gouttes et les verres de bière se multiplient sur la scène. Heureusement qu’ils sont en short et T-shirt, voire en chemise… Sauf notre ami FROG, le chanteur, qui transpire dans un costume taillé sur mesure !

Un chanteur en costard cravate, un bassiste qui joue pieds nus, un guitariste en chemise hawaïenne, casquette vissée sur le crâne, qui se plie en deux quand il joue, un deuxième guitariste avec une superbe guitare décorée latino et des riffs de tueurs, un batteur tout en nuances… Cela pourrait, en partie, résumer la définition du groupe, seulement ce serait un peu rédhibitoire, d’autant plus que j’ai beaucoup apprécié leur set.

La musique des annéciens de AND THE KILLER IS… est fun et leur stoner est assez rentre-dedans. Il démarre en douceur et s’alourdit au fur et à mesure. Dans le genre de colère et de haine, celle-ci est totalement contrôlée. Musicalement, la pesanteur des morceaux associé à cette voix criarde et rocailleuse font bon ménage, même si les hurlements de FROG sont réguliers, notamment sur les refrains, mais heureusement pas longs. Et surtout, il sait varier les plaisirs. Il sait se faire plus calme lorsque le morceau le demande. C’est un vrai showman maintenu dans un costume cravate.

A un moment, il échange sa cravate avec un fan et tout le long du set, il tient les spectateurs en haleine par son attitude sur les planches. Lui aussi, descend de scène pour hurler le refrain d’un titre à l’oreille d’un afficionado. Je me demande s’il n’est pas devenu sourd avec ses conneries. Lol ! Lui, n’avait pas l’air de s’en plaindre en tous les cas.

Au bout d’un moment, la chaleur étant toujours de la partie, une fan lance son soutien-gorge sur la scène, suivi de près par un caleçon. Le chanteur accroche le balconnet à son micro et le garde tout le long du set, mais laisse soigneusement le caleçon par terre… Etrange. Lol !

Le groupe à la main lourde et assène son public à grands coups de riffs lents et mélodieux, surchargeant un peu plus le sentiment d’étouffement qui semble s’asseoir sur le site du Roche ‘n’ Roll Fest en ce début de soirée. Heureusement que leur humour nous aère un peu parce-que pour trouver un coin à l’ombre pour se rafraîchir, c’est plutôt compliqué.

AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’en tombe de haut, tellement le groupe est bon. J’adore !

Cela fait bien une quarantaine de minutes que le groupe est sur scène, il serait temps de finir ce show. Tiens, ils s’arrêtent en plein milieu du dernier morceau ? FROG a enlevé ses chaussures depuis un bout de temps et n’avait réussi qu’à en remettre une, alors il en profite pour aller chercher l’autre au fond de la scène. Puis d’un coup de pied magistral, il renvoie le caleçon à son propriétaire en disant « Tiens ! ça, j’en veux pas ! Remets-le ! ». Mais comme le fait remarquer un fan, il a en revanche bien gardé le soutien-gorge ! 

Et le voilà qui réattaque le refrain en trombe, puis headbangue avec des fans près de la barrière, les emmenant avec lui pour pogoter devant la scène avant de remonter sur les planches, aussi vite qu’il en était descendu. C’est de la folie au Roche ‘n’ Roll Fest ! Quelle prestation !

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Pas le temps de trop se rafraîchir, que les GWAPPS s’installent sur la grande scène. Qu’est-ce que c’est que ces énergumènes ? Ils ont un look qui déchire ! Habillés en paysans avec bottes de caoutchouc et marcel sur le dos, ils n’ont pas l’air de se prendre au sérieux. Sur le backdrop, il est indiqué : punk métal agricole. C’est bien la première fois que je vois ça ! 

En forme de trio, venu de la vallée verte, le groupe se compose de JACKY LA COUENNE le bassiste, de MOISSBAT batteur de son état, et d’un guitariste au doux nom de GRANDBLOCHON. Celui-ci a des faux-airs de DIMEBAG DARREL, l’ex guitariste de PANTERA. Il joue même sur une Dime, c’est dire la ressemblance ! 

GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018

Musicalement, nous sommes bien en compagnie d’un groupe punk à l’humour potache sur fond de métal. Mais n’est pas ULTRA VOMIT qui veut.

Certes, c’est bien fait, marrant par moment, mais au bout d’un temps, personnellement, je m’ennuie un peu. C’est un peu répétitif et certains morceaux en version gros thrash limite death sont assez insupportables pour moi.

Le public, lui, a l’air de bien accrocher et c’est bien ce qui compte. Moi, je préfère regarder de loin et retourner finir mon assiette de frites.

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

J’attends avec impatience les grenoblois de HOLOPHONICS, à ne pas confondre avec THE HOLOPHONICS qui sont eux originaires de Dallas et qui jouent du ska. J‘avais vu le groupe lors du MétalGrésifest il y a deux ans et, à l’époque, j’avais pris une bonne claque.

Aussi, dès que « Fault Line », un titre de leur nouvel album, démarre, je prends mon pied. STEF PICOT est un chanteur charismatique et possède un chant lancinant que j’adore. ALEX CORDO et YANN BIJON aux guitares, LUDO CHABERT à la basse et MIKE PASTORELLI à la batterie complètent le line-up des grenoblois.

Les compositions sont énergiques et plus abordables que les groupes précédents. Leur musique te prend aux tripes et ne te lâche plus. C’est le groupe le plus mélodique de la soirée, c’est une certitude ! 

J’ai l’impression que le public, qui s’est massé autour, aime bien aussi. Cela me rassure, j’ai de bons goûts musicaux à priori.

STEF a une super attitude sur les planches. Il est à fond sur tous les titres. Il vit littéralement les morceaux. Les titres ont une sensibilité d’écorché vif et je kiffe comme un gamin. Je me surprends à dodeliner de la tête et remuer mon popotin. Pas facile de prendre des photos dans ces conditions. lol !

Sur scène, pas de bières mais du Château la Pompe. Oui, d’accord, de l’eau fraîche ! Pas très rock‘n’roll tout ça, mais c’est plus sain. Bon, en cherchant un peu, il y a deux, trois bières quand même, reléguées en fond de scène. Je précise que la chaleur qui nous a accompagnés toute la journée n’est toujours pas partie, malgré la nuit qui tombe. Mais ce n’est pas ça qui va empêcher nos copains grenoblois de mettre le feu !

HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018

LUDO va se frotter au public, n’hésitant pas à poser le pied sur la barrière, au plus près des spectateurs qui en redemandent. YANN, tel un kangourou, saute de partout guitare en mains. ALEX est plus en retrait mais ses riffs sont incisifs. MIKE fait parler la poudre, on en sent déjà l’odeur dans la fosse. Les compos sont ciselées et hypnotise le Roche ‘n’ Roll Fest. Même les gens attablés viennent devant la scène.

Quarante-cinq minutes plus tard, le groupe quitte les planches et moi, j’ai encore pris une mandale dans les gencives ! HOLOPHONICS a développé tout le long de son set, une musique percutante et aérienne. Ses compositions sont hyper efficaces et le groupe délivre de l’énergie pure. J’ai adoré.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

A peine ai-je le temps de me remettre de mes émotions qu’il me faut me diriger vers la scène principale. OPIUM DU PEUPLE ne va pas tarder. Ils sont en pleine promotion de leur nouvel album et de leur film (disponible sur internet) qu’ils viennent à peine de sortir, et portant le doux nom de « 7 Salopards ».

Tiens, une procession débarque sur scène sur un « Ave maria ». C’est le groupe entier qui fait son entrée, costumes noirs de rigueur. Nous sommes à un enterrement ou quoi ? En fait, c’est leur façon à eux de rendre hommage à JOHNNY HALLIDAY. D’ailleurs, c’est sur « Que je t’aime », en version keupon bien évidemment, que le groupe entame son set.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Comme il y a deux ans, je prends une grande claque. Même si, SLOBODAN à l’air moins en voix que la première fois. Les standards de la variété française retravaillés en version métal et punk, sont toujours aussi géniaux. Que ce soit le morceau de GOLD ou celui de DESIRELESS, ils font un tabac dans un public remonté comme jamais et qui réserve un accueil bouillonnant au groupe.

Les circle pits ne manquent pas et le crowd surfing est en plein essor. A tel point qu’un fan en fauteuil roulant, se voit porté par la foule, ou même qu’elle lui tourne autour. Est-ce la chaleur qui n’est toujours pas partie qui insuffle cet élan au public, ou est-ce le groupe et sa bonne humeur ? Dans tous les cas, c’est de la folie ce soir. Totalement démentiel !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Les titres s’enchaînent et déchaînent un Roche‘n’Roll Fest en feu.
MACHINE qui fête son anniversaire ce soir, se voit obligé de venir chanter devant le public, délaissant sa batterie pour GIL DE LA TOURNANTE, son instrument étant récupéré par le K, le bassiste, la basse reprise par CONSTANCE, FRANCIS QUEUTARD gardant la sienne. Cela démontre que dans OPIUM DU PEUPLE, les musiciens sont interchangeables.

Sur « Le lion est mort », JOEY VICES nous prouve une fois de plus, qu’elle n’est pas qu’une simple choriste ; elle joue de la cornemuse et ça ce n’est pas à la portée de n’importe quel quidam ! 

Évidemment, ce sont les Opiumettes qui font le show, MADEMOISELLE Cœur n’hésitant pas à monter sur les retours et JOEY à descendre dans le public, changeant régulièrement de tenues entre les morceaux.

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Que ce soit déguisés en mariachis jouant sur de fausses trompettes ou en bondage pendant « Fais-moi mal, Johnny », le spectacle est sur la scène. On en prend plein les yeux et plein les oreilles. C’est aussi géant que la dernière fois ! Ils ont même invité le chanteur des RAB avec lequel une des Opiumettes s’est engagée. C’est à un concert de folie auquel nous avons droit, exactement comme il y a deux ans.

C’est génial. Mais, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine son show, non sans avoir rappelé à son public qu’ils ont un film qui est disponible sur internet et qu’il faut qu’ils le regardent. Forcément, une fois rentré à la maison, je me jette dessus !

Je n’ai même pas le temps de dire ouf que les FULL THROTTLE BABY entament leur set. Et là, une grosse déflagration sonore m’accueille. Les musiciens sont tous habillés en chemise hawaïenne – décidément, c’est la mode ce soir – et coiffés à la ELVIS. Ils jouent comme des fous furieux. Le groupe ne plait pas à tout le monde, une grande part des festivaliers est déjà sur le point de partir, mais force est de constater que celui-ci ne se démonte pas et joue son va-tout devant un petit public massif.

Pour moi, j’ai l’impression qu’une guerre sans merci s’est déclarée et c’en est trop pour mes oreilles sensibles. Alors, comme l’heure est déjà bien entamée et que ma famille m’attend dans la voiture, je me sens obligé de faire une croix sur les deux derniers groupes.

Cependant, on dirait que mon véhicule a décidé de rester sur place, lui : il est en panne. Alors, en attendant le dépanneur, je peux entendre jouer HEADCHARGER depuis le parking. Dommage, ça avait l’air bien. Bah, je les reverrai un jour !

Une fois mon véhicule réparé (merci les mômes de m’avoir nické ma batterie !), je rentre à la maison avec le dernier album d’OPIUM DU PEUPLE dans la voiture. Très rock‘n’roll comme soirée. Je reviendrai !

OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018

Incoming search terms:

  • concert la roche sur foron

SLEEKSTAIN 5-

SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

DOWN 3

DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-

SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur « Mama’s Dead Body », un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-

SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit « Dead Scared ». Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album « Hard » datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

SLEEKSTAIN 4-

SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels « Call Me God » et « Shoot », les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : « Ace of Spades ». Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

SLEEKSTAIN 6-

SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !