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DYNAMITE

Bon allez, direction Lyon, mais pour un lieu que je ne connais pas encore : le Hard-Rock Café. Hé oui, il y a un Hard-Rock Café à Lyon ! Pas depuis longtemps mais il y en a un. Et depuis son ouverture, je n’ai pas encore eu l’occasion d’y mettre les pieds – et les oreilles, of course – donc quand j’ai vu que les suédois de DYNAMITE allaient y jouer, impossible de résister !!

Bon, je sais où est le Hard-Rock Café et le parking n’est pas full. Yes, 20h tapantes, je suis arrivé ! Et en plus je ne suis pas à la bourre car un van sur lequel est écrit DYNAMITE s’arrête pile devant moi et qu’une bande de chevelus en sort.

Pile-poil dans les temps. La première partie, les suisses de SNURFU, n’ont pas commencé à jouer et je peux même papoter avec eux avant qu’ils montent sur scène.

La salle avec la scène est sympa, plein de souvenirs au mur (eh oui, on est dans un Hard-Rock Café !!), des objets ayant appartenu à des musiciens plus ou moins rock et bien-sûr des objets de musiciens métal : la guitare de SLAYER, les baguettes de IAN PAICE (heu, elles iraient bien avec ma peau de batterie signée elle-aussi par IAN !!)..

SNURFU

Bon allez, SNURFU attaque et déjà le son est méga bon !!! Les lights sont cool, bref ça commence bien. Les suisses attaquent fort, c’est méga bon. Ils ont une putain de présence en live.

Le chanteur a une méga voix et il emmène tout le monde avec lui.

Le public bien présent (mélange hétéroclite de touristes, de jeunes et un peu de fans des GUNS ou d’AC/DC, mais bizarrement pas les têtes que je croise habituellement en concert. Il y a beaucoup de filles aussi – on voit qu’on n’est pas dans un concert de métal extrême !! Ca saute, ça bouge, ça chante, c’est méga fun.

SNURFU

En revanche, pour vous dire le style musical de SNURFU, je suis vachement embêté. C’est un mélange de hard-rock, de métal moderne (sans la grosse voix. Là, c’est chanté), de stoner avec des pointes de blues… Bref, on va dire du rock et c’est vraiment très bien ! C’est varié tout en étant homogène et quand un morceau se termine l’autre commence différemment mais forment un tout auquel j’adhère. Bon, si vous ne captez rien, allez les écouter ! Quant-à moi, j’ai passé un très bon moment et j’ai découvert un groupe suisse de plus. Eh oui, pour ceux qui ne le savent pas, la Suisse c’est l’autre pays… du hard-rock !

Bon, petite pause qui me fait naviguer dans le Hard-Rock Café, les yeux sur les murs pour regarder à qui est le blouson, à qui est la guitare… Bref, pas pratique pour pas se vautrer ! Il est très bien fait ce Hard-Rock Café, moderne et lumineux, bien dans la norme de l’enseigne.

DYNAMITE

Je n’ai malheureusement pas le temps de faire un tour à la boutique ni de dévorer un monstrueux burger car les DYNAMITE arrivent sur scène. Je quitte le bar et MOTLEY CRUE (ça c’est du hard !!), je passe le sas et je rentre dans la salle avec la scène. Parfait, j’arrive juste pour le début des suédois !

Et là, tel un gang de motards arborant leurs couleurs dans le dos et leurs écussons sur le devant de leurs blousons, les DYNAMITE démarrent sur les chapeaux de roue. J’ai comme une onde qui me traverse le corps des orteils aux cheveux – cheveux qui bougent tout seuls sous l’effet Kiss Cool d’un hard-rock boogy qui te lave la tête et te nique la nuque. Bref, du fuckin’ rock’n’roll à la AC/DC, AIRBOURNE et consorts. Un mélange de morceaux énervés et de hard-rock binaire. C’est basique mais bigrement efficace… et à la sauce suédoise, s’il vous plaît !! Leurs morceaux sont purement excellents. Les musicos sont à fond et non seulement ça joue grave mais ils font le show et se donne à 200 pour cent !

Le chanteur a une putain de voix, le batteur et le bassiste font la paire, le guitariste est top… Que demander de plus ? Le public est chaud bouillant, ça chante, ça saute, ça s’éclate dans la bonne humeur. Très festif comme ambiance ! Pas de lourdingues bourrés qui slamment ou pogotent, c’est vraiment une ambiance magique. Je suis aux anges.

DYNAMITE

Le groupe nous plonge dans leurs deux albums et je découvre en live des morceaux qui font du bien à mes esgourdes. Je suis sous le charme, hors du temps.

« Quoi, c’est fini ? Noooon !! Allez, un rappel ! Heu non, une photo. Il faut croire que je suis trop gourmand quand il s’agit de mes cages à miel, moi !

Du coup, direction leur stand merch’ pour récupérer les CD de DYNAMITE. Heu… Il n’y en a plus du tout du premier album ! Dégoûté. Heureusement qu’il en reste du dernier !!

Un peu de papotage avec le groupe et voilà, c’est terminé pour ma première soirée au Hard-Rock Café de Lyon. En espérant qu’il y en ait beaucoup d’autres car des concerts dans ces conditions, c’est quand ils veulent ! Et puis, même sans ça, il y a des mégas putains de hamburgers et de sandwiches à venir dévorer, et en semaine c’est top parce que ça reste ouvert tard et qu’il n’y a pas la foule. Le bon plan !!

Allez, direction la voiture et DYNAMITE à donf pour la route, Oh yeah !!!

PS : heu, les copains, DYNAMITE c’était énorme et il y avait plein de filles. Vous étiez où ce soir ????

DYNAMITE

 

QUIET RIOT 1

QUIET RIOT

Report by Seb 747

Lorsqu’un bon ami à moi me parle de cette date, je me pose des questions ; plus de 6 heures de routes aller/retour de chez moi, ça fait une trotte. Mais quand on aime on ne compte pas… Et que ne ferais-je pas pour faire plaisir à mon Ti-Rickou préféré, lol !! Et puis, je suis en vacances, alors…

BRIENZERSEEFESTJe sacrifie donc ma journée du vendredi pour faire la route jusqu’à Brienz, en Suisse, où sce tient ce festival qui dure 3 jours. Malheureusement je ne peux faire qu’une seule journée sur les 3, mais quelle journée ! Il y a les suisses de BACKFACE, puis les Suédois de DYNAMITE et ceux d’ECLIPSE (avec le guitariste de W.E.T.) puis les américains de QUIET RIOT (avec JIZZY PEARL – ex-LOVE/HATE et RATT – au chant, CHUCK WRIGHT à la basse, FRANKIE BANALI à la batterie et ALEX GROSSI à la guitare) pour finir par les suisses de TIMELESS. Bref que du bon !

Le temps n’est malheureusement pas au beau fixe, ce qui semble être le cas pour beaucoup de festivals cet été. Malgré cela, et après une longue route à travers les paysages helvétiques, j’arrive sur le site. Quelle vue mes aïeux ! Ils sont incroyables ces suisses ; un festival rock à l’autre bout du pays dans une ville située entre 2 lacs et au bord d’une plage, il fallait oser le faire !

BRIENZDès mon arrivée, on nous oblige moi et mes copains, à nous garer dans un champ plus que boueux moyennant un petit billet de 10 CHF. Dur retour à la réalité, on est en Suisse alémanique ici et malheureusement pour nous, tout se paie. Ils ont même une navette qui passe toutes les 10 minutes pour nous emmener sur le site. Mais comme nous sommes d’excellents marcheurs et que le site est à 5 minutes, nous décidons de nous y rendre à pied. Il faut dire que même si apparemment la navette est gratuite, je me méfie un peu !

Là, je me dis qu’on va pouvoir rentrer facile, qu’il suffira de montrer nos tickets et qu’on nous laissera rentrer. Eh non, il faut changer son billet par un joli bracelet fluo de couleur orange, histoire de ne pas se perdre, mdr ! 

Du coup, on rate la fin de la prestation des suisses de BACKFACE. Bah, on est plutôt venus pour les autres groupes alors… La pluie fait son apparition mais, ouf, le concert se déroule sous un immense chapiteau blanc. Même pas peur ! C’est devant une imposante foule attablée (restauration oblige !) sur d’immenses tables en bois que nous découvrons la scène.

DYNAMITE 1

DYNAMITE

A peine le temps d’observer les lieux que les hostilités démarrent avec DYNAMITE. Ce groupe issu de la ville de Växjö en Suède, et composé de MATTIS KARLSSON au chant et à la guitare, SEBASTIEN HED-PLIKAS à la guitare rythmique, JONAS HAGSTROM à la batterie et ADAM BUTLER à la basse, s’est formé en 2012 et a déjà 2 albums dans sa besace.

Lorsqu’ils démarrent, je constate qu’il y a une forte communauté de fans suédois sur le devant des barrières. Composé de copines de tous âges (de 20 ans à 60 ans en gros) avec leurs compagnons respectifs (sniff, impossible de draguer !), ils sont à fond sur le groupe. Portant des vestes sans manches à son effigie, ils manifestent d’entrée de jeu leur enthousiasme et affichent un drapeau de la Suède sur la barrière devant de la scène.

Ne connaissant pas les efforts musicaux du groupe, j’y vais sans appréhension. Aïe ça fait mal ! Bon sang ! Quel style ! C’est très similaire à AC/DC mais avec une légère touche suédoise (forcément). Le beau MATTIS avec ses yeux verts nous démontre qu’il aurait largement pu remplacer BRIAN JOHNSON sur la dernière tournée d’AC/DC. C’est un grand frontman, de par sa taille et de par son talent.

DYNAMITE 2

DYNAMITE

SEBASTIAN, quant-à lui est plus discret, contrairement à son compagnon ADAM qui bouge de partout. Jonas, lui, en grand nounours qu’il est, semble prendre un plaisir sans fin à tourmenter sa batterie.

Les rythmiques à la AC/DC font mouche à tous les coups et le public, très hétéroclite répond aisément aux sollicitations du groupe. Nos amis suédois nous montrent l’étendue de leurs talents avec des refrains qui s’incrustent dans votre tête pour ne plus en sortir sur des titres comme « Hail Rock‘n’Roll », « Midnight Lady » ou « Dynamite ».

C’est vraiment excellent, je ne regrette pas mes 3 heures de route.

Tiens ? Le groupe s’arrête au bout d’une demie-heure. Quoi, déjà ? Non, en fait ils font une pause car tous les groupes présents ce soir jouent 1h30. Oui, j’ai bien dit tous. Pas de groupes vedettes ce soir, tout le monde est logé à la même enseigne… Et c’est tant mieux pour le rock !

DYNAMITE 3

DYNAMITE

On en prend plein la tête. Et paf, un petit « Blackout Station » dans les dents. Et boom, c’est « Burn it Down » qui déboule. Quelle claque mes aïeux ! Un petit blues avec « Streetfighting Blues », inquiétant de groove. C’est du pur AC/DC ! Que d’excellents titres !

Après un « Lock‘n’load » et une seconde pause de quelques petites minutes, le groupe redémarre sur les chapeaux de roues pour finir par trois excellents titres. Et c’est sur « Gone Wild » que DYNAMITE nous fait ses adieux. Un groupe à revoir c’est certain !

Nous faisons un petit tour sur les bords du lac afin de voir les différents stands et d’apprécier la vue… Même si la pluie à décider de nous mouiller ! Décidément, les « open air » sont humides cet été ! Après avoir entraperçu CHUCK WRIGHT et ALEX GROSSI qui se baladent comme nous, on se dirige vers le stand des DYNAMITE histoire de les saluer et de remercier ADAM de m’avoir donné sa setlist. Quand on leur dit qu’on a fait plus de 3 heures de route pour venir les voir, eux nous rétorquent qu’ils en ont fait 21 et qu’ils ont un peu mal au dos. Respect !

ECLIPSE 3

ECLIPSE

Changement du kit de batterie qui est sur roulettes – c’est plus pratique – et voilà que ECLIPSE débarque sur scène. Le groupe fondé en 1999 par ERIK MARTENSSON et son copain d’enfance (comme il nous le dira plus tard) MAGNUS HENRIKSSON possède déjà 6 albums à son actif. Avec leur titre « Runaways », ils ont même participé aux qualifs de l’Eurovision suédois en février 2016. Bon, ils ont fini 5e et n’ont pas été retenus…

Dès que les premières notes commencent, on monte d’un cran. Le niveau musical des suédois de Stockholm est nettement plus élevé. DYNAMITE était très bon dans son style, mais musicalement ECLIPSE, c’est tout autre chose !

Producteur de W.E.T. (WORK OF ART ECLIPSE TALISMAN), GIANT, JIMI JAMISON (SURVIVOR) pour n’en citer que quelques-uns, ERIK le beau chanteur blond qui joue également avec ni plus ni moins que JEFF SCOTT SOTO au sein de W.E.T., nous démontre qu’il est aussi un excellent compositeur. Ces compos sont tous autant de brûlots qu’on ne peut l’imaginer ! Non seulement ils rentrent dans votre tête pour ne plus en sortir, mais il suffit d’une seule écoute du refrain pour que vous vous surpreniez à le reprendre en chœur. Et ce, même si vous ne connaissiez même pas les chansons ! Impressionnant.

ECLIPSE 5

ECLIPSE

ECLIPSE 4

ECLIPSE

Et que dire de MAGNUS HENRIKSSON son grand copain guitariste si ce n’est qu’il est lui aussi un super gratteux. Il nous abat de super solos qui n’ont rien à envier à personne. Il jouera même à genoux et n’hésitera pas à utiliser une bouteille de bière en guise de bottleneck.

Le registre melodic-rock dans lequel ECLIPSE évolue est tout simplement monstrueux. Ce qui étonne le plus, c’est qu’ils ont l’air très jeunes mais qu’ils ont une maîtrise impressionnante de leur art.

PHILIP CRUSNER batteur du groupe depuis 2015 qui avait remplacé MAGNUS ULFSTEDT est devenu depuis le nouveau bassiste (on ne peut pas faire plus compliqué ?) est un taureau furieux. Malgré la forte dose de mélodicité du groupe, il fait pulser les morceaux avec ses frappes ce qui permet de donner une sacrée énergie aux titres.

MAGNUS ULFSTEDT, lui, prend souvent les chœurs. Il est le pilier zen du groupe.

Petit coup d’œil sur les spectateurs où nos copains suédois de tout à l’heure, sont toujours à fond. Ils ne sont qu’une petite dizaine, mais font un barouf d’enfer !

ECLIPSE 2

ECLIPSE

ECLIPSE 1

ECLIPSE

« Les suédois aiment le rock mais pas autant que vous aimez le rock » nous dit ERIK en nous rappelant leur amère participation à l’Eurovision. Les titres menés à bâtons rompus sont repris en chœurs par le public présent. Il y a du monde sous le chapiteau, les mélodies et les rythmes saisissants du groupe entraînent les spectateurs dans une magique mélopée mélodique. « Vous savez, Stockholm c’est beau mais pas aussi beau que chez vous » rappelle Erik au public. Et la foule hurle son bonheur. C’est vrai qu’en réfléchissant bien, même si je ne connais pas Stockholm, je crois qu’il n’a pas tort.

C’est vraiment très bon et je suis de plus en plus séduit par leur musique. Leurs titres n’arrêtent pas de trottiner dans mon crâne. Je headbangue comme un fou (ma nuque ne me remercie pas, bouh !), je fais comme tous les autres, je reprends en chœurs les refrains alors que je ne connaissais aucun morceau du groupe auparavant. Ils sont très forts. Les quatre musiciens se donnent à 1000 pour cent. Je me demande comment ils tiennent encore debout après tout ce temps… Surtout ERIK qui nous offre un sacré spectacle en tournoyant sur lui-même avec son pied de micro lorsqu’il n’a pas sa guitare en mains.

Ils ont déjà joué bien une heure et demie quand même et ils ne sont même pas essoufflés, moi par contre… Ce soir, ECLIPSE nous a prouvé qu’ils ne sont pas les plus brillants espoirs du hard rock mélodique mais bel et bien une solide valeur du melodic rock et que dans l’avenir, il va falloir compter sur eux.

QUIET RIOT 2

QUIET RIOT

Le temps de récupérer de ces deux concerts intenses que QUIET RIOT installe son matériel. Ça y est, voilà pourquoi j’ai fait plus de trois heures de route !

Evidemment, il n’y a plus les célèbres membres originaux, CARLOS CAVAZZO (qui a arrêté sa carrière il y a deux ans après avoir joué avec RATT en 2010), RUDY SARZO (qui a récemment rejoint le groupe DEVIL CITY ANGELS) et évidemment KEVIN DUBROW, le chanteur charismatique (malheureusement décédé). Mais qu’à cela ne tienne, FRANKIE (batteur des débuts) et CHUCK (bassiste sur l’album « Metal Health » de 1984 ainsi qu’ALEX (qui a tourné avec QUIET RIOT entre 2004 et 2006) ont décidé de continuer le groupe pour rendre hommage à KEVIN, disparu tragiquement en novembre 2007 suite à une overdose de cocaïne. Après plusieurs essais de chanteurs, ils se sont focalisé sur JIZZY en 2010 et personnellement, je pense que c’est celui qu’il fallait tellement sont timbre est proche du sieur DUBROW.

Et c’est partit pour plus d‘1h30 de show. Et quel spectacle ! QUIET RIOT, c’est des hymnes du hard-rock interprétés à la perfection par un JIZZY remonté comme une horloge helvétique.

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QUIET RIOT

Dès « Run for Cover », on sent qu’on va avoir droit à un super show. JIZZY anime la scène et ne tient pas en place. Ça va être coton pour prendre des photos, teins ! D’autant plus qu’après un « Slick Black Cadillac » c’est « Mama we’re all Crazee Now », la fameuse reprise de SLADE qui débarque. Et on n’en est qu’au troisième morceau !

D’un seul coup, je remarque que la foule est devenue massive. J’avais repéré tout à l’heure un groupe de jeunes adultes atteints de trisomie qui s’éclatait pendant les prestations d’avant. Sur les barrières, ils headbanguent à tout va, au grand étonnement du groupe qui les salue humblement. Evidemment, les baguettes sont pour eux et les médiators aussi. Respect.

Trois titres s’ensuivent avant le hit « Condition Critical ». La foule est en délire. Ça secoue la tête de tous les côtés. Et dire que ça va être comme ça pendant une heure et demie !

C’est alors que FRANKIE décide de sortir de derrière son kit de batterie afin de rendre hommage à RANDY RHOADS (1er guitariste du groupe avant d’intégrer le OZZY OSBOURNE BAND) et KEVIN DUBROW. Il nous parle de ses deux anciens amis et demande une minute de silence en leur honneur. Devant la scène tout le monde s’est tu. Impressionnant ce calme.

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Passer ce moment de recueillement, c’est « Party all Night » qui nous arrive en pleine poire. Et c’est reparti à fond la caisse pour les hits des 80’s ! FRANKIE nous en fait des tonnes derrière son kit, CHUCK et ALEX s’éclatent à fond et profitent de ces moments en accumulant l’énergie que leur donne le public. « It Sucks to be You » nous chante un JIZZY hyper heureux d’être là.

Deux tires plus tard, c’est la ballade « The Wild and the Young » qui est jouée. Enfin un moment de calme ! «  Do you wanna be crazy ? » nous demande JIZZY ? Hein ?… Moi qui pensais pouvoir me reposer un peu ! C’est « Let’s go Crazy » qui nous arrive, et justement, c’est de la folie côté public. Quasiment toutes les tables sont vides.

Et c’est la fin du show. Déjà ? Evidemment non ! JIZZY revient sur scène et nous demande « Do you wanna make some noise ? ». La seconde reprise de SLADE arrive avec « Cum’on Feel the Noize » qui sera suivi d’un « Metal Health (Bang your Head) » de folie.

Ça y est, c’est fini ! Le groupe salue la foule, serre des mains et s’en retourne dans les loges, content d’être venu. Seulement voilà, le public en redemande, et pas qu’un peu ! Normalement, le show est fini, mais devant tant de ferveur, le groupe revient pour nous jouer un « Highway to Hell » de toute beauté. Tout le monde est aux anges, ébahi par ce show du groupe. Et tous sont unanimes : ce soir, QUIET RIOT a mis le feu au lac !

QUIET RIOT 3

QUIET RIOT

Comme il n’est déjà pas loin d’une heure du matin et qu’il nous reste plus de trois heures de route, nous décidons de ne pas assister au concert de TIMELESS, même si le camping à l’air de bien se remplir. Perso, passer la nuit dans la boue, très peu pour moi. D’autant plus que la pluie a décidé de redoubler d’efforts !

En tout cas, je ne regrette en rien le trajet pour venir ici, j’ai pu assister à un concert de folie sur un site à couper le souffle.

Vivement l’année prochaine !