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Chronique By TI-RICKOU
EVERGREY – Theories of Emptiness
Label : Napalm Records
Sortie : 07 juin 2024
Est-il encore utile de présenter les Suédois d’EVERGREY après 30 ans de carrière et 14 albums ? Eh oui, 14 albums studio quand même ! Pour ceux qui seraient passé à travers, on est dans du Metal Prog’ moderne, Heavy.
Ce « Theories of Emptiness » est un petit bijou. Heu, je viens de vous vendre la fin de ma chronique, oups ! D’entrée de jeu, je suis entrée dans leur univers, c’est puissant, mélodique, efficace et tout simplement beau.
Je suis déjà bien fan de ce groupe à la base, mais cet album c’est vraiment un must. Il est magique !! Que dire de plus, à part qu’on n’a qu’une seule envie c’est d’appuyer à nouveau sur la touche play pour se le réécouter en boucle. Je fonds sur ce « Theories of Emptiness » ! A découvrir d’urgence. Alors bien évidemment, je lui attribue 4 pics. Son seul défaut serait d’être trop court, lol !!
La dernière fois que l’un de ces groupes est venu pas loin de chez moi, j’ai raté le coche. Aussi, lorsque j’ai appris qu’ils passaient chez nos voisins helvétiques, je me suis précipité pour réserver ma place… D’autant plus que le Pont Rouge de Monthey, c’est quand même à presque deux heures de route ! Comme les concerts ne se ressemblent pas, mais se suivent, je pars avec les mêmes protagonistes que pour FREAK KITCHEN, sauf qu’il y a mon copain traditionnel de concerts Steve*74 à la place de Hi’ Twist.
Étant donné que nous craignons les ralentissements à la sortie de Genève et ceux d’après Lausanne, nous partons le plus tôt possible. Oui, mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu. A peine partis, nous sommes déjà ralentis à cause de travaux sur la route. Oulah, l’ouverture des portes est prévu pour 19h et le premier show pour 19h30 ! Le timing va être serré. Heureusement pour nous, malgré le fait d’avoir perdu environ trois quarts d’heure sur notre trajet initial, nous n’avons pas eu d’autres retards, ce qui fait que nous sommes tout de même à l’heure pour le concert. C’est l’effet du syndrome Ti-Rickou 2019, que voulez-vous. Dorénavant, nous n’aurons plus de craintes d’arriver en retard ! Lol.
Ce soir, c’est Byzance ! Le grand luxe quoi. Trois groupes de haute volée pour un prix dérisoire. VISIONS OF ATLANTIS, EVERGREY et KAMELOT. Le top niveau du métal progressif actuel. La salle est blindée. Je sens que ça va être coton pour faire des photos. Cependant, comme nous avons quand même un peu de place pour bouger, c’est agréable. Nous ne sommes pas serrés comme des sardines, au fond d’une boîte, comme dirait un certain présentateur télé.
Ce sont les VISIONS OF ATLANTIS qui s’engagent en premier sur scène. CLEMENTINE DELAUNEY et SIEGFRIED SAMER, les chanteurs depuis la reformation en 2013, attaquent avec « The deep and the dark ». Dès les premières notes des franco-autrichiens, je suis conquis. Les voix s’harmonisent à merveille et les musiciens complètent bien le tout. La musique, malgré l’absence de claviers, est agréable à l’écoute, même si le son est plutôt fort.
CLEMENTINE, étant française, nous demande dans quelle langue elle doit nous parler. En français ou en anglais ? Comme nous sommes encore en Romandie, c’est dans la langue de Molière que le public lui indique son choix. Elle est trop contente de pouvoir nous parler dans sa langue maternelle.
HERBERT GLOS à la basse et CHRISTIAN DOUSCHA à la guitare assurent le spectacle. Suite à un problème personnel, THOMAS CASER, le batteur et mentor du groupe a dû rentrer chez lui le matin même. C’est donc PIOTR, le drum tech qui a dû apprendre le set en deux heures. Étant donné le boulot qu’il accomplit, j’en reste baba d’admiration. Ce n’est pas pour rien qu’à la fin du set, les musiciens le remercieront en se prosternant devant lui.
Malgré le peu de place allouée au groupe, ceux-ci se sentent à l’aise sur scène et font monter la pression. En une demi-heure d’un show intense et un solo de CLEMENTINE, les musiciens plein de peps ont su chauffer un Pont Rouge qui ne demandait que ça. C’est incroyable la pêche qu’ils nous ont mis ! Personnellement, j’ai beaucoup aimé le mariage des voix des deux chanteurs.
Pendant l’entracte, le changement de batterie est surprenant. Au lieu de remplacer l’instrument, ce qui prend un temps fou, ils ont juste échangé les sticks des pochettes d’album sur les grosses caisses. Ultra-rapide comme changement ! L’avantage, c’est que l’attente entre les groupes est moins longue.
Ce soir, il me faut l’avouer, je suis surtout venu voir EVERGREY, un groupe que j’apprécie Particulièrement. La musique du groupe remplie de spleen te prend aux tripes rapidement et c’est pour ça que je les aime. J’attends donc avec impatience leur venue sur scène.
Seulement, dès le premier morceau, mon sentiment est que le son est beaucoup trop fort, notamment pour une salle de cette dimension. Personnellement, je trouve que ça nous empêche d’apprécier à sa juste valeur la musique des suédois. Le son en façade est trop basé sur les graves et c’est bien dommage. TOM S. ENGLUND, le guitariste chanteur et leader incontesté du groupe demande d’ailleurs à baisser le son des retours. Des lumières psychédéliques s’incrustent sur les premiers morceaux et, pour les photos, c’est plutôt costaud.
TOM ne parle que très peu entre les morceaux. Il laisse la place à sa musique. JONAS EKDAHL, le batteur, frappe fort et ça s’entend dans la salle, couvrant les parties de chant et de guitare. Étant donné que pour moi, l’essentiel dans EVERGREY c’est le chant, je suis un peu dépité.
Au bout du quatrième titre, le bien nommé « Passing through », le son baisse un peu d’intensité et nous laisse entrevoir une partie de la subtilité musicale de nos copains suédois. Ouf de soulagement pour moi. Malheureusement, il ne reste que quatre autres titres pour enfin mesurer la qualité des musiciens.
JOHAN NIEMANN, à la barbe bien fournie, campé derrière sa basse depuis 2010, reprend les chœurs ainsi que RIKARD ZANDER aux claviers. L’instrument de ce dernier est posé sur une enceinte sans fond. Roots à donf ! HENRIK DANHAGE à la deuxième guitare, vient s’approcher du public mais TOM le remet vite à sa place. Chacun essaye de s’attirer les faveurs du Pont Rouge en maltraitant leurs guitares.
TOM a l’avantage de nous séduire avec sa voix dépressive et ses solos. Cependant, comme il communique très peu, le reste des titres passe aussi vite qu’une formule 1. Et c’est donc sur le morceau « King of errors », tout un symbole, que le groupe nous quitte.
Par rapport à VISIONS OF ATLANTIS, il y a un sérieux contraste musical, les suédois étant beaucoup plus lourds musicalement. Je ne suis pas certain que le groupe avait sa place au sein de cette affiche, mais il n’empêche qu’il a donné tout ce qu’il avait pour conquérir le public, dont une bonne partie a été séduite, malgré ce son trop fort.
Le changement de plateau prend un peu plus de temps que tout à l’heure puisque cette fois-ci, il faut enlever la batterie qui servait jusque-là aux précédents groupes. Cela nous permet de papoter entre potes et, pour moi, de défendre la musique de EVERGREY qui n’a pas été vraiment mise en valeur ce soir.
KAMELOT @ le Pont Rouge de Monthey (ch)
Les lumières se font plus sombres. C’est au tour de KAMELOT, la tête d’affiche, de prendre d’assaut la scène. La set list que j’aperçois sur les planches est longue comme le bras. Bon, au moins je sais qu’on n’est pas près d’aller se coucher ! Ça y est, JOHAN NUNEZ, le remplaçant de CASEY GRILLO parti l’an passé, s’installe derrière sa batterie, suivi de près par OLIVIER PALOTAI qui s’installe derrière son clavier.
Et c’est parti pour plus d’une heure trente d’un show intense. Le son est toujours aussi fort mais, étrangement, cela ne me dérange pas plus que ça. Il faut dire aussi que KAMELOT est nettement plus mélodique que EVERGREY. Cela explique peut-être cette impression.
KAMELOT @ le Pont Rouge de Monthey (ch)
C’est avec “ Phantom Divine (Shadow Empire) ” que SEAN TIBBETTS, le bassiste au longues dreadlocks blondes, THOMAS YOUNGBLOOD, le fondateur du groupe à la guitare et TOMMY KAREVIK le chanteur, caché sous une capuche, nous accueillent.
D’entrée de set, le groupe fait un malheur ce soir. C’est LAUREN HART du groupe de death mélodique ONCE HUMAN (avec LOGAN MADER) qui s’occupe des growls, comme sur leur dernier opus. Ils sont effectués avec parcimonie et ne gênent en rien l’idée musicale. Un peu comme une ALISSA WHITE-GLUZ de ARCH ENEMY, elle envoie du lourd et possède un sacré timbre. Mais elle sait aussi chanter en voix claire et en plus celle-ci est superbe !
Évidemment, KAMELOT ne va pas traire les vaches par les cornes. Il sait comment il doit mener son public. Il le charme avec des hymnes qui ne ressortent plus de votre tête une fois entendus, puisant dans leur discographie la plus récente. Avec quatre titres tirés du dernier album et quatre du précédent, KAMELOT séduit son public. Il est vrai que leur métal progressif à tendance gothique symphonique a de quoi plaire aux plus réticents.
La voix de TOMMY étant relativement proche de celle de ROY KHAN, l’ancien chanteur emblématique du groupe, les classiques que sont “ When the Lights are Down “ ou l’incontournable “ March of Mephisto ” ne dénaturent pas avec le reste de la prestation des américains.
Les musiciens sont ultra-motivés et TOMMY n’hésite pas à se rapprocher au plus près de son public, usant de son charme sur la gente féminine, bien présente sur les devants de la scène. THOMAS et SEAN ne sont pas en reste et vont, eux-aussi, se frotter de près au public. Étant donné qu’il n’y a pas de crash-barrière, le contact est plus facile.
Le groupe fait l’impasse sur ses trois premiers albums, privilégiant ainsi, les titres des années 2000. Après un “Center of the Universe” avec LAUREN, nous avons droit à un petit interlude. C’est OLIVER et JOHAN qui se retrouvent seul sur scène pour nous faire un duel clavier/batterie pas piqué des hannetons. Le niveau musical de ces deux lascars est sacrément élevé !
Alors que “Manus Dei”, titre issu de l’album “Silverthorn” – le premier album sur lequel TOMMY officie – se termine, c’est “Sacrimony (Angel of Afterlife)”, qui voit le retour de LAUREN accompagnée cette fois-ci par CLEMENTINE de VISIONS OF ATLANTIS. Ce titre, est chanté originellement par ALISSA WHITE-GLUZ et ELIZE RYD d’AMARANTHE, cependant nous ne perdons rien au change, bien au contraire !
Personnellement, je trouve que nous avons droit à une superbe prestation. Les filles se font face, chacune chantant sa partie, dans un genre de duel. La voix angélique de CLEMENTINE, contraste avec la voix grave, voire démoniaque, de LAUREN. Pendant ce temps, le pauvre TOMMY ne sait plus où donner de la tête, chaque fille se battant pour lui. Chaque chanteur joue un rôle précis. LAUREN, faisant mine de menacer TOMMY alors que Clémentine, beaucoup plus douce, semble lui pardonner. Quel morceau ! L’ambiance est bouillante sous le pont rouge. Pour moi, c’est le moment le plus marquant du set.
Vient ensuite « Burns To Embrace » et le sémillant « Forever » avec ses ambiances et cette voix plaintive. Puis c’est le moment où les musiciens quittent la scène.
KAMELOT ne fait pas languir trop longtemps ses fans en revenant rapidement sur les planches pour nous jouer “Liar Liar (Wasteland Monarchy)”. Durant ce morceau, TOMMY récupère un smartphone d’un spectateur et filme ses camarades de très près avant de le lui rendre. Il y en a un qui doit être content ce soir ! Il est temps pour le chanteur de présenter chacun de ses camarades et, pour le groupe, de brûler sa dernière cartouche, en interprétant le titre « Ministrium (Shadow Key) », datant de leur dernier album en date.
Quel set magique ! Personnellement, je trouve leur prestation meilleure que celle que j’avais vue il y a déjà six ans à Lausanne. TOMMY est super à l’aise sur scène et est un digne remplaçant de l’ancien chanteur.
Nous allons faire un petit tour dans la salle où le merchandising des trois groupes est au complet. Nous discutons avec les membres de EVERGREY et de VISIONS OF ATLANTIS, venus prendre des photos avec les fans et signer quelques autographes. Les musiciens sont hyper-cool et très contents de nous voir si nombreux. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de croiser les membres de KAMELOT, ceux-ci arrivant un peu trop tard. Eh oui, on a un peu de route à faire !
Le retour se fait sous un temps apocalyptique, la pluie et la neige faisant leur apparition, amis au son du dernier KAMELOT ! En tout cas ce soir, on a vu trois groupes d’excellente qualité et personnellement, je les retrouverais bien volontiers en concert !
Allez, pour changer un peu la destination du soir est – eh oui ! – Lyon. Mais c’est du côté de Gerland cette fois-ci car c’est au Ninkasi Kao que ça se passe.Là, j’ai prévu large, voir très large. Ouverture des portes à 19h, début du concert à 19h30. Quand je passe devant la salle vers 18h50, il y a plein de gens qui font la queue. Je suis bon. Tranquille, je me gare, je papote avec des copains et des copines dans la file d’attente et… tiens c’est bizarre pour un soundcheck, ils ne s’arrêtent pas…
Putain de bordel, ils ont commencé à jouer !!! Alors là, je fonce récupérer mon pass et je fonce vers la scène ! Heu… je fonce à la vitesse d’un escargot car malgré le fait qu’il y ait encore beaucoup de monde dehors, la salle est bien remplie. Eh oui, ce soir c’est full avec balcon ouvert !
KOBRA AND THE LOTUS
Tout en avançant, j’ai les oreilles bien ouvertes car je ne veux pas en perdre une miette de KOBRA AND THE LOTUS. Je suis venu en grande partie pour eux, leur heavy metal et leur chanteuse. Je suis carrément hypnotisé ! J’adore leurs morceaux, leur présence sur scène, leurs jeux de scène. Petit bémol : le son qui est largement meilleur au milieu de la salle alors que devant c’est fort et un peu brouillon. Dommage. Mais je m’en tape, c’est trop bon ! Il y a une très bonne ambiance en plus dans la salle. Mais voilà, je suis à peine dans le bain que c’est fini. Le bon côté des choses, c’est que ça aurait pu être pire et que j’aurais pu louper tout le set !
C’est la pause, mais pour une fois je ne bouge pas de place, je reste devant (pas folle la guêpe).
EVERGREY
Je ne vais pas attendre longtemps car après un changement de plateau express, c’est au tour de EVERGREY de monter sur scène. Là, changement de registre car les suédois sont plutôt dans du métal prog’, power metal. En tout cas, ça part assez fort. Yes ! EVERGREY en live, ça le fait.
Les musicos sont des habitués de la scène et ils sont très à l’aise. Ils communiquent d’ailleurs avec le public qui est chaud comme de la braise. D’autant plus qu’il fait méga chaud vu que la salle est blindée. Mais je m’en tamponne, je profite du show. La setlist est très bien choisie, les morceaux sont très efficaces et bien-sûr ça passe très vite, trop même diront leurs fans venus spécialement pour eux. Pour ma part, je pense que – bien qu’une fois encore le son laisse à désirer – c’est la meilleure prestation que j’ai vu d’eux à ce jour.
Bon, tant pis pour moi mais là il faut vraiment que je bouge, hydratation et vidange nécessaire… pas forcément dans cet ordre d’ailleurs. Direction le bar du Ninkasi, plus pratique d’accès. Tiens, c’est plein de monstres, de sorcières et de créatures en tous genres.. Ah mais oui, on est le 31 octobre ! C’est Halloween ! C’est donc pour ça que le concert à commencé si tôt, il y a une soirée Halloween dans le Kao juste après le concert.
En parlant de soirée Halloween, ça me fait tout drôle de ne pas être à Grenoble un 31 octobre car depuis plusieurs années, Julien et la Kheops Project nous offraient des putains de soirées avec des groupes top et une ambiance de folie. Des soirées mémorables. Malheureusement, l’asso a pour le moment stoppé ses activités. Que les forces démoniaques leur fassent changer d’avis !!
DELAIN
Bon, revenons à notre concert. La pause est plus longue car là il y a un changement de matos et un petit soundtest. J’ai du coup le temps de revenir devant la scène et croyez-moi sur paroles, c’est bien plus difficile que d’en partir !
Et c’est parti pour un DELAIN tout en contraste, musiciens et musiciennes très métalleux et CHARLOTTE WESSELS, la chanteuse en robe à paillettes. Mais bon, pas le temps de réfléchir, ça part fort ! Le premier morceau est énergique, ça commence bien.
CHARLOTTE a toujours un putain de charisme et une superbe voix. Perso, je suis toujours moins fan des morceaux trop typés lyrique mais bon, ils en jouent forcément. Ils ont eux-aussi bien équilibré leur setlist. Et pour DELAIN, le son est brusquement bien meilleur. Du coup, c’est vraiment top car évidement sur ce type de musique, je ne le redirai jamais assez, le son est primordial. Je me laisse porter au gré des morceaux, me laissant bercer ou malmener par cette voix et ce groupe.
Il est 22h30 et le concert ne va pas tarder à finir. Allez, encore un morceau et salut du groupe au public. Le groupe est heureux, le public aussi, c’est cool. J’ai vraiment aimé cette performance live. C’est peut-être dû à la setlist ou à mon humeur du soir.
Bon allez, il ne me reste plus qu’à sortir. Heu, facile à dire mais moins à faire car pour une fois la sortie se fait par le bar du Ninkasi et qu’il y a tous les petits monstres et consorts qui veulent entrer dans le Kao. J’imagine la tête d’un pékin moyen passant par hasard par là : « Allo Police, il y a un truc bizarre : des zombies vs des métalleux.. » !! Deuxièmement, sur la sortie de la salle, il y a les stands merch’ des groupes… Et bien-sûr, le petit métalleux aime acheter des souvenirs de concert ! Heu comment chérie ? J’en parle en connaissance de cause !! Bah… En plus, les membres de KOBRA AND THE LOTUS et de EVERGREY sont là pour faire des dédicaces à leurs fans et pour bien-sûr faire des photos avec eux. C’est méga cool mais ça n’aide vraiment pas la foule à s’écouler. Re-heu, comment chérie ? Je n’ai pas fait de photos avec eux, moi ? Ben c’est juste que je suis très gentil. Aïe, pas la tête, c’est pas de ma faute si la chanteuse de KOBRA était disponible quand je suis passé !
Cerise sur le cake, dans le bar retentit la musique d »Une nuit en enfer », le morceau où SALMA HAYEK fait sa danse d’anthologie avec un serpent.. Et bien-sûr sur scène, il y a forcément une copine qui reproduit la même chose… Et donc les petits métalleux comme attirés par un aimant (c’est normal pour des métalleux) opèrent un mouvement de stop/retour en arrière !! Heu… chérie, c’est pas de ma faute, je ne peux pas aller à contre-courant, moi ! Trop dure la vie de TI-RICKOU !!
Bon allez, je finis par sortir. Le temps de dire au revoir et à très bientôt aux copains et copines présents ce soir et c’est parti ! Avec le CD de KOBRA AND THE LOTUS dans l’autoradio, la route sera plus courte… Ben quoi, je vous avais dit que la chanteuse était dispo quand je suis passé !! Je ne pouvais décemment pas partir sans rien !