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Live Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Aujourd’hui, c’est en famille que je me rends à la quinzième édition du festival rock d’Arare à Genève. Plus précisément à Plan les Ouates, juste à côté de la frontière. En effet, ce soir, il y a SPIT RECKLESS qui joue et j’ai deux fans absolues à la maison. Bon d’accord, elles ne sont pas les seules, j’aime bien aussi. En même temps, cela me permettra de découvrir d’autres groupes et de faire un report pour le rédac’chef, et pour vous aussi chers lecteurs, bien entendu.

L’avantage qu’il y a à faire un concert en Suisse c’est que, bien souvent, ils sont gratuits ce qui, malheureusement, est rarement le cas chez nous. Outre SPIT RECKLESS, il y a trois autres groupes que je ne connais pas : THE RAMONAS, ALCH3MY, et MIGHTY BOMBS. Cela s’avère plutôt intéressant comme soirée.

Ce festival, que je fais pour la seconde fois, se tient en plein centre-ville, sous de grands chapiteaux. Il y a de quoi se restaurer avec des stands de frites et de saucisses et même de hamburgers. C’est le rédac’ chef qui aurait été content ! Lol. Vous pouvez aussi acheter des crêpes, de la pâtisserie faite maison, sans oublier bien sûr, les stands de boissons.

Pendant que je salive sur tous ces mets, plus appétissants les uns que les autres, je retrouve mon compère Steve*74 venu comme moi, assister à ce festival prometteur. Plus on est de fous… vous connaissez la suite !

Bon, assez parlé de copains et de bouffe, et racontons un peu la musique. La grande scène qui se trouve au fond du chapiteau accueille, comme nous l’annonce un organisateur, le premier groupe, en l’occurrence SPIT RECKLESS.

CHRIS WALL, le chanteur guitariste entame « Easy Come Easy Go », le premier titre de leur set, non sans avoir appelé le public, assez nombreux, à se rapprocher de la scène. Et c’est parti pour une heure d’un show toujours aussi intense ! Tous les morceaux sont des hits en puissance, que ce soit « Magic Pills » ou bien « Stop Foolin’ Me Around » qui suit juste après ou encore « Shackle » qui fait chavirer le public avec son histoire d’équipage de bateau et ses “na na na na” repris par le public. Ce morceau teinté de blues, avec une légère pointe de heavy, fait toujours son effet.

Bien évidemment, le groupe ne peut s’empêcher après « Bloodstain », de nous interpréter son incontournable hit « You Make Me Happy ». Les copines hurlent leur bonheur, et le public est en feu. Mais ce n’est pas fini. Après « Growin’ up », c’est « Rock ‘n’ roller coaster » qui se charge de faire fondre les spectateurs… enfin, surtout les spectatrices en l’occurrence. Il y a même des très très jeunes fans, casque anti-bruits sur les oreilles, qui s’éclatent devant les planches. Ils sont à fond. C’est les parents qui vont être contents ce soir quand ils iront se coucher !

Ce soir, je remarque que différentes générations de fans sont présentes, toutes les tranches d’âges ont l’air d’apprécier la musique du groupe. Oui, d’accord, le festival est gratuit et en Suisse, contrairement à chez nous, on va à un concert comme si on allait au ciné, en famille. Mais cela n’empêche pas qu’il ne reste quasiment plus de place devant la scène. Il faut presque jouer des coudes pour rester. Le plaisir communicatif de SPIT RECKLESS se ressent au travers du public.

Les riffs du nouveau guitariste SERGIO sont très bons. Il est très actif sur scène. GIBS est toujours derrière la basse, et VG, derrière sa batterie. La rythmique soutient parfaitement l’extraordinaire voix de CHRIS WALL, qui monte souvent très haut mais toujours avec un sens de la mélodie qui tue. Lorsqu’il délaisse sa guitare, ce n’est que pour mieux conquérir son public.

Les remerciements effectués, c’est le côté hard-rock qui reprend le dessus avec « Last Action Hero » et son refrain agressif. CHRIS doit avoir des ancêtres Wallabies, il saute de partout, comme un kangourou ! Histoire de finir d’achever le public, le voilà qui sépare la foule en deux pour lui faire chanter une fois encore le refrain de « You Make Me Happy ». Repris par un public bien présent, cela fait son effet sous le chapiteau !

Le groupe conclut son set par une ballade inédite « Miles Away », toute en guitare acoustique. Je ne suis pas particulièrement séduit par ce morceau, lui préférant un « Say » plus incisif et non interprété ce soir. Mais bon, cela ne m’empêche nullement d’avoir apprécié leur set.

Si FREEDOM CALL a inventé le “Happy Metal”, je crois bien que nos copains genevois de SPIT RECKLESS ont inventé le “Happy Rock”. Leur rock-hard joyeux étant tout bonnement imparable ! Le show terminé, nous allons saluer Chris Wall au stand de merch, en attendant la suite.

Le temps de discuter un peu, THE RAMONAS s’installe sur scène. Venu de Grande-Bretagne, c’est un tribute féminin aux, je vous le donne en mille, RAMONES. A noter que c’est le premier groupe féminin, et peut-être même le seul, qui rend  hommage au légendaire groupe punk. La politique du webzine étant de ne pas faire de reports sur les tribute bands car ce n’est pas de la création, je ne vais pas développer. Ce que je peux toutefois dire, c’est que c’est du copié-collé même si la chanteuse est bien révoltée. Il y a même un personnage qui débarque de derrière la scène, avec une pancarte « Gabba Gabba Hey ! » durant le morceau « Pinhead », tout comme les RAMONES le faisaient à l’époque, mais bon, personnellement, je reste dubitatif.

Allez, c’est l’heure du repos du guerrier – et du rassasiement – tout en jetant au loin un œil sur la scène où le groupe suivant installe son matériel. VG le batteur de SPIT RECKLESS, vient discuter avec nous pour savoir si leur prestation nous a plu et je lui rappelle qu’il y a de ça une dizaine d’années, je l’avais vu lorsqu’il jouait dans un autre groupe avec le chanteur de HEADLESS CROWN. Nostalgie, quand tu nous tiens…

Quelques minutes plus tard, ALCH3MY, le groupe toulousain, fait son sound check. Le son des guitares, me surprend agréablement. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour jeter un œil sur la toile et je ne sais pas à quoi m’attendre. Cependant, étant donné le look des deux guitaristes, j’ai l’impression que ça ne devrait pas être ma came. Du coup, je ne me fais pas d’illusions malgré, je le répète, le son des grattes qui m’interpelle.

Puis, les lumières s’éteignent, et là d’entrée de jeu, des grosses guitares, bien “métal” prennent d’assaut le public d’Arare, sous les coups de massue du batteur et du ronflement de la basse. Les deux guitaristes remontés comme des coucous (Oui ! suisses !) s’emparent de la scène. Puis une voix rocailleuse semble sortir de nulle part.

Le chanteur RYAN, se juche sur un retour et s’approprie le micro. D’un seul coup, je me rends compte que mon corps ne me répond plus. Ma tête n’arrête pas de faire des mouvements de bas en haut. Je suis pris dans cette musique. Un mélange de 3 DOORS DOWN et de NICKELBACK. Cool, ce sont des groupes que j’aime bien ! Et dire que je pensais que ce n’était pas pour moi, j’en tombe des nues ! Comme quoi, “l’habit ne fait pas le moine”, j’en ai la preuve ce soir.

En revanche, j’ai l’impression d’avoir déjà vu le groupe quelque part… Pas exactement avec les mêmes membres, mais le chanteur me dit quelque chose… Après avoir fait travailler ma matière grise, je me souviens. Bon sang mais c’est bien sûr ! Euréka ! Ils ont participé, comme mes copains de BLACKRAIN, à l’émission de TV : “ La France a un incroyable talent”. C’était en 2010, bien avant nos copains savoyards et ils ont même terminé second. Comme quoi, ça sert des fois de s’abrutir devant la télé. Mdr.

C’est comme ça que le combo a été repéré par CHRIS HENDERSON, guitariste du groupe 3 DOORS DOWN qui, après avoir écouté l’un de leurs titres sur une radio américaine, a décidé de produire leur troisième album. Ils ont passé cinq ans à tourner aux States et ont joué dans des salles telles que le « Whisky a Go Go » et le « Viper Room » à Los Angeles, et même à Montréal dans un célèbre club de là-bas, le « Club Soda ». Tout ça, jusqu’à ce que RYAN retourne en France. Avouez qu’il y a quand même pire comme carrière.

Le son est absolument titanesque, un peu trop d’ailleurs. Il me faut pousser mes bouchons un peu plus profondément dans les oreilles. Mais bon, une fois fait, ça passe.

WILL à la basse fait ronfler son instrument sous la frappe sèche d’ETIENNE le batteur. Par moments la musique d’ALCH3MY frôle avec le stoner puis revient sur le grunge, avant de lorgner du côté Hard FM.

MATT, le guitariste blond est impressionnant dans sa dextérité. Il virevolte et prend toute la largeur de la scène. Il va jouer à côté de son chanteur, va au-devant du public, fait le show et semble plus à l’aise que ses camarades.
SHYAM, le deuxième guitariste est aussi bon que son compère. Un peu moins démonstratif, il semble plus technique et ses solos sont plus nerveux. Il va même jouer avec sa guitare derrière la tête ! Impressionnant !

Chaque instrument est à sa place et l’on sent que le groupe maîtrise bien son sujet. Le chant est parfois doux et parfois rugueux. RYAN a un timbre assez proche de CHAD KROEGER, le leader de NICKELBACK, mais avec une certaine personnalité. Et, lorsqu’il se lâche davantage et interprète son chant avec vigueur c’est pour mieux surprendre le public. Il semble le tenir au creux de sa main. Le charisme de RYAN est sans appel. Malgré les difficultés que l’on peut penser dans sa vie de tous les jours, il n’en laisse rien transparaître. Ce soir, il est à fond, tout comme ses musiciens.

RYAN aime plaisanter avec son public et le charrie souvent entre les morceaux. Lors d’un titre plutôt doux, il décide de faire comme THE ANSWER et fait asseoir le public. « Les gens qui sont déjà assis au fond, c’est pas la peine, vous êtes déjà assis, c’est bon ! » dit le chanteur mort de rire.

Tous les morceaux sont aussi des hits en puissance. Dans une version plus néo-grunge que leurs voisins suisses de SPIT RECKLESS, mais très agréable à l’écoute.

Les titres passent à une vitesse d’un TGV sur les rails, et c’est déjà la fin. Mais RYAN a une dernière surprise dans sa besace. Il fait monter une partie du public pour que les gens s’éclatent avec lui. Quasiment personne ne peut résister à son appel et c’est le bordel sur scène !

Personnellement, j’en aurais bien repris un peu de cette alchimie mais, malheureusement, l’organisation est un peu à la bourre ce qui, vous l’admettrez volontiers, est plutôt étonnant en Suisse. Il faut donc laisser la place au dernier groupe, les MIGHTY BOMBS.

Mais quelle claque j’ai prise. Je ne m’attendais pas à ça, je le reconnais. Par contre, je me pose une question : comment vont faire les MIGHTY BOMBS pour assurer, étant donné le niveau de prestation de nos copains toulousains ? En plus, nous sommes déjà le dimanche matin, et j’ai l’impression que le public commence à déserter. C’est vrai que comme disent les birmans “Il n’est jamais plus tard que minuit”, mais j’ai tendance à penser que la très jeune génération du tout début est allée se coucher.

Je suis en train de me demander même si je vais rester quand j’entends les balances. Je suis intrigué par ces deux nanas devant la scène et leur copain batteur. Ils ont l’air d’avoir de l’énergie à revendre et moi, je ne sais par quel miracle, je tiens encore debout. Alors, écoutons ce que les MIGHTY BOMBS ont à nous proposer !

Ah, ça y’est, c’est parti ! Un morceau ultra-énergique attaque : “Dizzy Love” et le public restant s’amasse devant la scène. Puis, le groupe s’arrête. Ah, c’était la balance ! Fallait prévenir ! Lol. Évidemment, il faut que le présentateur vienne sur scène pour nous les présenter. Alors, il monte sur scène en courant devant le micro pour hurler “Voici les MIGHTY BOMBS” ! Et nous voilà enfin dans le vif du sujet avec “Run and Go”.

Musicalement, nous sommes dans du garage punk qui va à fond les ballons. Sans compromis, rien que du riff, du ronflement de basse et des frappes rapides.

ONNE WAN, la guitariste chanteuse survoltée et LUCY CAT, la bassiste plus tempérée, forment un trio avec DANIEL, le batteur remplaçant pour ce concert. La chanteuse, qui s’exprime avec un accent espagnol très prononcé, est aux taquets. Ses riffs sont incisifs, tendus et percutants. Sa voix est un mélange de JOAN JETT (en version keupon, évidemment) et SUZI GARDNER, la chanteuse de L7. C’est keupon, certes, mais bien mélodique aussi. Hargneux à souhait, complètement anarchique et sans relâche.

Un sentiment d’urgence semble palpable sur scène. ONNE enchaîne les titres sans vouloir s’arrêter. Tout de rouge vêtue, elle se démarque. Elle headbangue tellement que ses cheveux longs couleur d’ébène aux mèches rouges lui tombent régulièrement sur le visage. Cela ne l’empêche nullement de chanter. Tout à fond sans s’arrêter !

LUCY n’est pas en reste non plus. Ses vrombissements de basse hypnotiques résonnent sous le chapiteau d’Arare. Elle est plus discrète mais arpente aussi la scène et reprend les refrains avec vigueur.

Cependant, c’est bien sur ONNE que tous les regards se posent, tellement elle semble s’imposer sur la scène. Si certains effluves spiritueux semblent avoir pris le dessus sur le débit de paroles de notre copine, ce n’est pas le cas sur son énergie. Et, lorsqu’elle a le malheur de se casser la figure, tel un ANGUS YOUNG au féminin, elle tourne sur le dos et continue de jouer, comme si sa chute faisait partie de sa prestation. D’ailleurs, je me demande même jusqu’à quel point elle ne l’a pas fait exprès. Cela a le don d’impressionner le public qui adoube la prestation de notre copine genevoise.

Pas de trêve, les deux compères ne lâchent pas l’affaire, bien soutenues par DANIEL et ses frappes puissantes. Ce sont des véritables furies. C’est fou l’énergie qu’elles insufflent sur scène ! Et, même si j’ai l’impression que les titres se ressemblent, je ne suis pas lassé, tellement la bonne humeur et la pêche de ONNE et de LUCY m’enivrent. Les deux guitaristes enchaînent les morceaux. Ceux de leur tout premier EP “Not On This Earth” et ceux de leur récent LP “Begin Anywhere”. Et tout ça dans une ambiance ultra fun.

Au bout d’un moment, DANIEL sort de son kit pour rejoindre les filles devant les planches et, à l’initiative d’ONNE, ils se jettent dans un pas de danse totalement improvisé. Et l’on se dit que le concert est terminé. Cependant, les voilà qui remontent sur les planches pour nous asséner plusieurs morceaux qui, encore une fois, ne font aucun compromis. Puis, c’est avec “Something to say”, que le groupe abandonne définitivement la scène.

Oui, mais voilà, les spectateurs restant, en redemandent et nos MIGHTY BOMBS reviennent une nouvelle fois pour jouer un dernier morceau non indiqué sur la set list. Ce soir, c’est une prestation sans faille que nous a présenté le groupe. Ultra-énergique, complètement sauvage et sans répit. Je suis vanné !

Si je devais résumer en une phrase la prestation des groupes de ce festival, je dirais : SPIT RECKLESS un futur très grand, ALCH3MY sacré découverte, à revoir au plus vite et MIGHTY BOMBS anarchy in Switzerland.

C’est avec un regain d’énergie que je quitte à regret le Festival rock d’Arare, en me disant que, si la programmation est aussi intéressante que celle de ce soir, j’y retournerais volontiers l’an prochain.

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BARBE-Q-BARBIES

Bon allez, ce soir changement total de décor, direction l’autre pays du fromage, la Suisse. Bon pas trop loin quand même, juste après la frontière, pratiquement à Genève pour un festival 100 % groupes de filles. Heu non, ne rigolez pas, j’y vais juste pour la musique, moi ! Mais c’est vrai que W.T.R. sera en force ce soir car Steve*74 et Seb 747 sont de la fête. C’est d’ailleurs parce que je ne pouvais pas décemment les laisser affronter une horde de filles tout seuls que je viens avec eux.

Bon, trop facile à trouver, trop facile pour se garer, ça commence très bien l’histoire. Je suis un peu surpris car les autres éditions de ce fest se passaient en plein milieu de la campagne, dans les champs et là on est en plein centre de la ville sous chapiteau géant. Mais il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse, les chapiteaux sont super bien aménagés, les stands de nourriture sont biens et pas chers (pour la Suisse), les boissons sont à un prix raisonnable (enfin pour ceux qui boivent de l’alcool bien sûr !).

Après mon dernier concert où il y avait 98 % de mecs dans la salle, ça me fait un choc thermique de découvrir autant de filles pour un concert de rock. Il est tôt mais il y a déjà pas mal de monde dont une majorité de suissesses.

En parlant de suissesses, c’est un groupe suisse qui ouvre les hostilités : BLINDFOLD. J’avais vu qu’elles étaient quatre mais là c’est en formule trio qu’elles arrivent. Heu, c’est jeune, vraiment très jeune tout ça. Et au niveau de l’âge (pas sûr qu’elles puissent commander une bière au bar) et niveau scénique et musical. D’ailleurs la bassiste va nous expliquer qu’elle est passée à la basse il n’y a vraiment pas longtemps. Ca sent le remplacement de dernière minute ça !

Mais bon, en sachant tout ça, les filles se débrouillent plutôt bien. Surtout qu’elles n’ont pas choisi la facilité en reprenant des covers. Elles ont leurs propres compos et ça déjà ça marque des points.

Sinon on est un peu dans un style rock RUNAWAYS. Pas désagréable.

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THE FOXY LADIES

Une petite pause qui va être assez courte. On est en Suisse, il faut respecter l’horaire et sur ce coup ça m’arrange. Et c’est un des groupes qui m’a fait venir ce soir qui va monter sur scène : les lyonnaises de THE FOXY LADIES.

Heu là, vous devez vous demander pourquoi je vais en Suisse voir un groupe de la région lyonnaise ? Ben parce que j’essaie de les voir live depuis un bon moment et qu’il se trouve que mon agenda ne correspond pas au leur ! Elles passent en première partie de NASHVILLE PUSSY à Lyon et moi je vais voir NASHVILLE à Mâcon. Enfin bref, pas bon sur ce coup-là !

Et pourquoi je veux tant les voir ? Bah, fallait suivre les chroniques d’album. J’ai adoré leur EP et je veux voir ce que ça donne en live. Et putain, d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas le regretter ! THE FOXY LADIES, ça déménage grave ! Les nombreuses scènes qu’elles ont faites leur ont apporté une véritable aisance sur scène.

La guitariste et la chanteuse sont vraiment terribles en live. La bassiste et la batteuse ne sont pas en restent et leurs morceaux sont des bombes live !!

Elles vont nous faire en plus un cover de SINATRA (oui oui, je n’ai pas abusé de substances illégales en Suisse) mais à leur sauce bien sûr et un putain de cover de « Rock’n’roll » de LED ZEPPELIN à faire vomir d’horreur tous les covers bands du groupe qui trouveraient que cette version est irrespectueuse. Mais moi bien-sûr, je suis aux anges ! Je m’en, fous totalement que ce ne soit pas comme l’original ! C’est ça d’ailleurs qui est intéressant. Les filles le jouent à leur manière et de façon musclée. je suis fan !

Allez, c’est fini… ou pas car bien-sûr on en reveut du c’est bon ! Elles reviennent pour deux morceaux dont un qui devrait être sur leur futur album. Et vue la qualité du morceau, j’ai hâte d’entendre l’album.

Allez, grosse prestation des FOXY LADIES. Moi je suis déjà heureux d’être là, tout le reste ce ne sera que du bonus.

Mais bon, je ne vais pas les laisser partir comme ça, il faut absolument que je me les chope… heu pour une interview bien-sûr bande de mauvaises langues ! Allez, Seb est bien-sûr là pour m’aider à les filmer au cas où je n’y arriverais pas tout seul. C’est bizarre comme les gens peuvent être serviables à certains moments, surtout lorsqu’il s’agit d’aller en loges avec trois musiciennes !

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BARBE-Q-BARBIES

Je profite de la pause pour faire l’interview mais j’avais oublié qu’on était en Suisse, donc je n’ai pas encore terminé que j’entends les premières notes du groupe suivant !

Du coup, à peine fini l’interview, retour à toute vitesse dans la salle où je découvre que ça s’est vraiment vraiment garni. Mais rien ne peut arrêter Ti-Rickou pour aller faire de belles photos pour le webzine ! Heu, oui, surtout quand ce sont de belles finlandaises sur scène. D’accord ! C’est des BARBE-Q-BARBIES dont il s’agit.

Les BARBE-Q-BARBIES, moi je veux les voir ! Et putain j’ai bien raison ! C’est énorme ! Ca déménage grave. Elles-aussi, elles savent ce que c’est que faire du live. Et elles – comme d’ailleurs les FOXY LADIES – utilisent tout l’espace disponible, même l’avant scène pour faire le show.

Leurs morceaux sont justes énormes. Tout le groupe est vraiment impressionnant. Je prends direct une grosse baffe comme si j’en avais encore besoin. Mais je dois être un peu maso sur les bords car j’aime ça.

Leur show n’est pas basé sur leurs attraits féminins, on est vraiment dans du pur hard rock’n’roll. Je ne sais plus où donner de la tête : je regarde la guitariste et d’un seul coup j’ai la chanteuse à coté de moi. Leurs morceaux sont vraiment excellents en live.

Le public suisse qui est un public de connaisseur met une superbe ambiance.

En plus, elles font participer le public en le faisant chanter. Je ne comprends pas ce que je chante, mais c’est pas grave ! Bref, c’est si énorme que même moi je n’arrive pas à trouver mes mots, c’est pour dire !! Bon du coup on n’a même pas le temps de s’en rendre compte que c’est déjà fini. Sniff !

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KILL THE MAYOR

Mais comme c’est un festival sympa et bien fait et qu’en plus elles sont adorables, elles vont venir au stand merchandising. Nous on attend poliment pour papoter, acheter le petit CD, le faire signer. mais elles n’étaient toujours pas là lorsque le dernier groupe de la soirée, le trio italien de KILL THE MAYOR commence à jouer

Du coup, on se dirige un peu désappointés vers la scène. Heu là, changement de style musical. On bascule de l’autre côté de la force – pas dans le metal extrême, faut pas déconner. Elles, elles sont plutôt branchées rock punk garage. Et elles le font bien ! Mais bon c’est du punk-rock garage, hein ?

Ca va vite, les morceaux sont assez courts et même si elles aussi sont habitées à la scène et que c’est des filles, c’est quand même pas le style que je préfère.

Alors quand un responsable du fest me signale que les BARBE-Q-BARBIES sont à leur stand, je n’hésite pas une seconde, je m’éclipse direction le merch’ !! Et là j’ai l’impression de me retrouver dans un dessin animé de TEX AVERY, je ne vois que des loups qui ont la langue qui lèche le parquet. Et là, en plus d’être de super musiciennes, elles sont tout bonnement adorables. Elles se prêtent au jeu des photos avec grand plaisir nous demandant même de faire des photos d’elles avec leurs téléphones. Elles ont pris énormément de plaisir à jouer là et putain, ça se voit !

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KILL THE MAYOR

Pendant ce temps, les italiennes continuent à envoyer le bois. C’est vraiment très bien fait et leurs morceaux tiennent vraiment la route. Mais bon, ce n’est décidément pas un style de musique qui m’accroche bien longtemps… Ou alors, c’est que les deux grosses tartes que j’ai pris juste avant qui m’ont carrément désorienté. Et pourtant comme dirait Seb : mais elles sont bonnes les italiennes ! Il parle de musique, bien évidement. On ne fait pas dans le Donald Trump à WTR !

Bon allez, elles vont terminer leur show. Nous, on dit au revoir aux nouvelles copines qu’on s’est fait ainsi qu’aux organisateurs avec qui on décide de garder le contact pour l’année prochaine… surtout s’ils ont une programmation de ce calibre-là la prochaine fois ! Cette année, ils nous ont vraiment gâtés. En plus ils nous ont fait faire un tour d’Europe du rock et, cerise sur le gâteau les petits copains, je ne vous l’ai pas dit : c’était gratuit !

Bon, je suis content. Je vais pouvoir renter en écoutant le CD des BARBE-Q-BARBIES, la route sera moins longue. Horreur ! Malheur ! Enfer et damnation ! Je n’y crois pas ! J’ai perdu mon CD dédicacé ! Et là, je suis dégoûté. Les Dieux du hard-rock sont parfois cruels !!! 

Allez malgré tout, long live rock’n’roll !!!… mais au féminin !

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THE FOXY LADIES

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