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DANCE LAURY DANCE

Bon, lorsque j’ai vu que les copains canadiens de DLD débarquaient en France, j’était vraiment content et donc je me suis tout de suite penché sur leurs dates, dans un périmètre abordable pour moi. Et là, j’ai eu des frissons d’horreur : ça allait être très très compliqué car soit c’était trop loin (genre Bourg de Péage), soit c’était un concert privé (heu… j’ai bien pensé à taper l’incruste mais vu que je ne connaissais personne, je crois que ça se serais vu !!), soit c’était juste impossible à caler avec mon planning (pour le Brin de Zinc, par exemple… Même si Seb 747 a été tout heureux de me remplacer sur ce coup-là !).

Mais bon, je veux les voir les cousins du Québec, moi !!! Dernière possibilité, le Ninkasi. Oups ! Là, vu mon planning, ça va être très chaud, voire bouillant !  Mais tout bien réfléchi, c’est ça ou le Hellfest, alors direction le Ninkasi !

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DANCE LAURY DANCE

Et en plus, ce sont les DANCE LAURY DANCE qui ouvrent ?!!! Tout est contre moi ! Putain, j’ai à peine trois quarts d’heure pour arriver et le GPS me sape le moral en me disant que j’en ai pour plus d’une heure. Voilà. Donc je sais d’entrée de jeu que je ne vais pas voir le début du set. Heu comment ? Je devrais en avoir l’habitude ?!!! Bon du coup, petit MP Facebook pour leur dire un truc du style : « Par pitié, jouez les rock star et faites traîner, les copains ! »

Et voilà, pile un quart d’heure de retard et… Hey, il y a des mecs de FLAYED devant la porte, ce n’est peut-être pas commencé ?! Heu… c’est quoi ce que j’entends ? De la musique ? DLD a commencé !!! Putain, putain, putain !!! Pas le temps de dire bonjour, je fonce et je vais directement devant la scène où DANCE LAURY DANCE est en train de jouer. Ouf, ils viennent juste de commencer !!!

Je rentre tout de suite de le bain car en plus, ils sont en méga forme et que ça bastonne sec !!!! Oh que ça fait du bien de les retrouver devant un public nombreux et qui connait les paroles de leurs morceaux par coeur. MAX, le chanteur pour les néophytes, est en grande forme et comme a son habitude fait le show…

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

…Comme d’ailleurs ses compères, PHIL, HARRY et bien sûr ALEX qui même de derrière sa batterie participe au spectacle.

Et que dire de leurs morceaux qui sont de vrais brûlots de hard-rock boogie qui te font headbanger comme un dingue ! Le public est aux taquets.

Evidemment, MAX en rajoute, nous raconte le pitch des chansons –  souvent interdites aux mineurs. Bref, que du bonheur ! Il y a vraiment une putain d’ambiance ce soir au Ninkasi. On est tous à fond avec le groupe. Vive le Québec et vive les DLD ! Ces mecs sont un vraie thérapie contre la morosité !

Allez, c’est déjà l’heure du rappel. Oh non, ce ne sera pas « I just want to be drunk » ! Je suis trop dégoûté ! Je suis dingue de ce morceau ! Mais bon, je ne vais pas faire la fine gueule et je profite de DLD jusqu’au bout.

Et là, c’est vraiment fini. Il faut dire qu’au Ninkasi, l’heure c’est l’heure et qu’il y a FLAYED après.

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FLAYED

Comme d’hab’ (ni vu ni connu, ce n’est que la cinquième fois que je viens les voir !), j’ai pris une énorme baffe dans ma face à moi, même si bien sûr je suis un peu frustré de ne pas avoir eu mon morceau préféré. C’est vrai ça, un concert des DANCE LAURY DANCE sans ce titre, c’est comme un concert d’AC/DC sans « Highway to Hell » ou de DEEP PURPLE sans « Smoke on the Water » !

Aller direct au stand de merch’ pour leur dire bonjour et papoter un peu avec eux. Ah oui, je leur achète aussi un petit EP sorti en tirage très limité exprès pour cette tournée ! Et cette fois, ils ont bien compris que leurs CD, il ne fallait pas les faire venir par la Poste ! Non, pas la tête !!

Bon, on est encore en train de papoter quand FLAYED commence après un rapide changement de plateau. Les viennois nous mettent tout de suite dans l’ambiance avec leur hard-rock 70 avec clavier.

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C’est drôle, la dernière fois que je les ai vus c’était déjà avec DANCE LAURY DANCE. Et comme la dernière fois, je trouve qu’ils ont vraiment franchi un nivaux. Et musicalement et scéniquement. C’est hyper efficace et leurs morceaux sont des tueries en live ! En plus ce soir, ils jouent à domicile ou presque et donc ils sont particulièrement motivés.

Bon bien sûr, il ne faut pas être allergique au son du clavier. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma femme dès le début, moi !! En tout cas, moi je suis client. J’aime vraiment la voix de RENATO, le chanteur et j’aime leurs morceaux.Bref, que du bonheur again pour finir cette soirée.

Avant de partir, je passe dire au revoir aux DLD et je leur souhaite bonne chance pour le Hellfest où ils se produisent deux jours plus tard (Grrr, mon envoyé spécial me dira plus tard qu’ils ont vraiment mis le feu là-bas et qu’en plus ils ont joué mon morceau préféré !). Je leur dis à très bientôt et que de toute façon, si tu ne viens pas à TI-RICKOU, c’est TI-RICKOU qui viendra à toi  Ah oui, il faut quand même aller au Canada ! Et en hiver, c’est juste impossible, trop froid pour moi… même avec beaucoup d’antigel… et de DANCE LAURY DANCE !!

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DANCE LAURY DANCE

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DANCE LAURY DANCE

Report de Seb 747

Ce soir, j’ai décidé d’être généreux avec ma chérie. En effet, plutôt que de m’installer sur le canapé une bière dans une main et des chips dans l’autre pour regarder le match de l’Euro 2016, j’ai décidé en mon âme et conscience de lui céder la place. Je sais, ma bonté me perdra. Que voulez-vous, c’est ça être magnanime !! Aïe ! Non, chérie, pas la tête !

Donc direction le Brin de Zinc pour aller voir nos cousins québécois de DANCE LAURY DANCE, et les valses… heu… les viennois de FLAYED (Je sais, elle était facile, celle-là).

Après avoir bravé les éléments, j’arrive sur les lieux et je constate que, comme je le prévoyais, trop peu de gens (pour l’instant) ont fait le déplacement, les grenoblois, stéphanois et lyonnais préférant sûrement se déplacer près de chez eux. Cool pour moi… mais pas si cool pour nos amis canadiens. Tabarnak !!

Le temps de papoter un peu avec les copains et j’entre dans la salle. Le manager de DLD me salue et ça me fait plaisir de voir qu’on commence à être connus. Qui a dit comme le loup blanc ? TI-RICKOU, je t’ai reconnu !!

Ce soir, les copines sont peu présentes et la salle est composée majoritairement de chevelus. C’est normal, ce n’est pas une soirée glam rock et ce ne sont ni RIFF RAFF de SLEEKSTAIN ni SWAN de BLACKRAIN qui sont annoncés. Là, avec DANCE LAURY DANCE on est dans du vrai rock d’hommes. Bref, qu’à cela ne tienne, on est là pour les groupes, pas pour les filles !!! Tu as vu chérie ? Je te l’avais bien dit que je n’allais pas aux concerts rien que pour voir des nanas sympas. Aïe !!

Malheureusement, et c’est récurent depuis quelques temps au BDZ, les lumières sont très sombres ce qui ne facilite pas la tâche pour les photos. Et en plus, la machine à fog est de retour !! Quelle poisse ! On est à Chambéry ici, pas à Londres !

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DANCE LAURY DANCE

Cette fois-ci, contrairement à l’automne dernier, c’est DANCE LAURY DANCE qui débute. Il faut dire aussi que FLAYED commence à être reconnu à force de tourner dans la région et de sortir des albums de qualité. Il est évident que pour un groupe de canadiens, c’est beaucoup plus difficile de se faire connaître en Europe et en France. Mais bon, DANCE LAURY DANCE a tout de même réussi à décrocher une place au Metal corner du Hellfest cette année. Alors qui sait, peut-être est-ce l’année de la consécration pour eux ?

Mais trêve de plaisanterie, même si avec nos amis québécois la rigolade est toujours de la partie, revenons-en à la musique, car c’est bien de ça dont il est question aujourd’hui.

SAVAGE PHIL à la guitare, SEB « HARRY » à la basse et ALEX « LAP » derrière ses fûts font le piquet en attendant l’arrivée imminente de MAX LEMIRE. Le chanteur déboule sur scène à la bourre, habillé dans un jean tout déchiré, faisant apparaître ses genoux et un vieux T-shirt à l’effigie de BON SCOTT tout destroy lui aussi. Bref, on voit bien un certain nombre de ses tatouages !

En retard ? Qu’à cela ne tienne, les québécois attaquent pieds au plancher. Et là, grosse constatation, ils sont survoltés !!

C’est du grand DANCE LAURY DANCE auquel nous allons avoir droit ce soir.

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DANCE LAURY DANCE

Après un « The Hammer & the Nail » très puissant, c’est sur « Montreal Hookers » tiré de l’album « Out with Rockers » qui date de 2009, que le public décolle et se prend une bonne petite claque. Ça fait du bien par ou ça passe !

MAX nous annonce qu’ils viennent du Canada et qu’ils sont là pour faire la fête et boire des bières. Ils sont donc là pour « le Party » (dixit dans le texte). En voilà un autre titre qui déménage ! Ils nous font vraiment la fête. Un souffle rock’n’roll transperce la salle. C’est démentiel !!!

Les titres s’enchaînent et MAX est toujours en train de plaisanter entre chaque morceau. Le public lui mange dans la main. « Austin Tx » nous est envoyé directement en pleine tronche suivi d’un « Wilder Than I Am » qui est délivré avec une puissance sans commune mesure.

« Un titre qui parle de quoi déjà ? Ah oui, de gâteries ! », nous informe MAX (enfin… il a été un peu plus explicite, mais comme dirait mon ami STEVE*74 : »le respect des bonnes mœurs »…).

Evidemment chez les DLD, les paroles « c’est un peu niaiseux » comme ils disent. En tout cas ce soir, ils se sentent comme à la maison. Et même si le public est moins nombreux que lorsqu’ils jouent au Canada, ils nous décoiffent ! Mieux encore que cet automne lors de leur deuxième tournée européenne. Ils semblent prendre un véritable plaisir à être revenus chez nous ! Ils ont la banane et nous avec.

SAVAGE PHIL nous dégote des riffs à décorner les bœufs, tandis que HARRY est déchaîné sur sa basse, faisant régulièrement du slapping. LAP lui, derrière ses camarades frappe en rythme ses fûts. L’osmose entre les quatre musiciens est bien présente, on sent le vécu de ce groupe et sa joie de jouer ensemble.

Après « Hell’s Rock’n’Rollers » envoyé comme un taureau dans l’arène et un « Killer Shark » à exploser nos tympans, c’est à un inédit, tout droit sorti de leur dernier EP auquel nous avons droit. « Spécialement enregistré pour vous les européens et jamais joué ici à Chambéry ! Enjouez Mamanbaiseurs ! (comprenez « Enjoy Motherfuckers !», nous dit MAX tout sourire.

« Too Bad » déboule dans les enceintes du Brin de Zinc et tout le monde crie plus fort que son voisin. La détermination des musiciens ne baisse pas une seule minute. Pas de répit, c’est cash, direct ! On en prend plein la face !

Les titres des albums de DANCE LAURY DANCE défilent. De « We don’t Fuck Around », à « Living for the Roll » pour finir sur un « Sex Wolf » de toute beauté, le groupe a tout donner. Ils sont éreintés. Il y a même eu des pogos et un stage diving (même si la scène n’est pas spécialement idéale pour ce genre de pratique) ! C’est dire si l’ambiance était hot ! Crisse de viarge !

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Du coup, c’est tout en sueur qu’ils laissent la place aux locaux (si l’on peut dire) de FLAYED. Quasiment pas de temps mort. Ils ont juste le temps de changer les cymbales sur la batterie et de se faire prendre en photo sur scène avec des nanas que FLAYED attaque.

Malheureusement, la salle s’est bien vidée après la fin du set de DLD et c’est dans un BDZ presque vide que JU et RICO aux guitares, CHARLY à la basse, JP à la batterie, RAFINET aux claviers et RENATO au chant entament « Superhero » le premier morceau de leur setlist. RENATO est sans son marcel blanc préférant arborer un T-Shirt noir du plus bel effet. Shocking dans la salle ! « Mais ça, c’est moderne mon chéri !! J’adoooooorrrrrrrreeeeee !!! », comme dirait une certaine CHRISTINA C. œuvrant sur M6 (Oui, je sais je regarde trop la télé. C’est pour me désintoxiquer que je vais aux concerts, lol !).

Heureusement, dès les premières notes, le public revient en masse devant la scène. Enfin, pas complètement puisque un grand vide face à RENATO s’est créé. Sympa ça, je vais pouvoir faire de belles photos. Oui ben, faut le dire vite, car dès le début de « Release The Fever » joué à 200 à l’heure, les spectateurs encore présents se déchaînent !! Du coup, je vais me planquer sur les côtés, c’est moins risqué !

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Que d’énergie déployée ce soir. Cela doit faire au moins la troisième fois que je vois FLAYED sur scène, et je ne les avais jamais vus jouer avec autant de ferveur. Il est vrai qu’après la prestation que nous on délivrée les DLD, il valait mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !

Quand « Stanced » se termine, RENATO remercie le public d’être venu si nombreux ce lundi soir. « Faites du bruit !! », qu’il nous dit. Et les spectateurs ne se font pas prier. Toute la salle hurle son bonheur ! Ça en fait du chahut pour un début de semaine.

Après un « Old Manners » bien sympa, c’est sur « Eleven » qu’ils envoient la sauce. Quel groove ! Du blues dégorge de ce titre. La basse, tantôt hard, tantôt groovy, tenue par l’impressionnant CHARLY et la batterie de JP donnent le rythme du morceau. Vraiment très intéressant.

En plus ce soir, le son est bon au Brin de Zinc, et ça, ça fait toute la différence. N’est-ce pas TI-RICKOU ?

Riffs et larsen sont de sortie pour « Novel » et « Unfairly ». Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie, l’un balançant ses morceaux au-devant des spectateurs, jouant avec sa guitare au-dessus d’eux, l’autre s’agenouillant vers son ampli afin de sortir des sons distordus. Les sonorités chaudes et les rythmes agités de FLAYED débordent d’intensité ce soir. RENATO est, comme à son habitude, tout sourire et s’avance sur le devant de la scène, grimpant sur les retours pour être au plus près de son public. L’organiste RAFINET est à fond sur ses touches qu’il martyrise littéralement. D’ailleurs son orgue n’a eu de cesse de geindre tout le long du set !

Cependant, comme leurs morceaux sont un peu longs et qu’il commence à se faire tard, ils doivent couper pas mal de titres de leur setlist initiale. Bah, rien de bien inquiétant puisque les rockeurs ici présents leur font la fête ! Et c’est donc sur un « Monster Man » que ce termine ce concert intensif.

Bon sang, quelle soirée ! Et dire qu’il y en a qui sont restés devant leur télé à regarder un match de foot ! Quelle erreur, ils ont raté quelque chose ce soir.

Le temps de féliciter les musiciens pour leur prestation, de dire au revoir à DLD, d’apprendre par SAVAGE PHIL qu’ils ont prévu de revenir nous voir l’an prochain et je rentre sous un déluge de pluie très sonore.

Qu’à cela ne tienne, un bon « Hellalujah Rock ‘n’ Roll » à fond dans ma Sebmobile et me voilà de retour à la maison. T’as vu chérie ? Je peux te laisser la télé de temps en temps ? Aïe ! Mais qu’est-ce que j’ai dit encore ?!?!?!

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MON BILAN

DANCE LAURY DANCE, c’est vraiment le groupe à suivre. Ils ont envoyé du bois… comme à leur habitude ! J’espère sincèrement que leur notoriété va dépasser le continent américain. Et en plus, ils sont super sympas et même si je n’ai pas fait québécois en seconde langue, on est arrivé à se comprendre.

FLAYED a été une grosse surprise pour moi. Je ne les avais jamais vus aussi déchaînés. Je retournerai volontiers les voir.

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DANCE LAURY DANCE

Pour ceux qui suivent le Webzine de Ti-Rickou et ont lu le report de UNCLE ACID, vous savez où je me rends ce soir et pourquoi je m’y rends. Pour les autres, je vais être gentil, je vais éclairer votre lanterne. Si ce soir, je vais au Brin de Zinc voir l’un des shows de DANCE LAURY DANCE c’est tout simplement parce qu’il y a deux jours je suis arrivé au Blogg de Lyon un peu en retard… Le groupe venait tout juste de finir son set ! Bêta ? Bah oui !!!

Du coup, je suis obligé d’aller faire un peu de tourisme du côté de Chambéry !

Bon, d’un autre côté, j’adore le BDZ et en plus ce soir, les DANCE LAURY DANCE partagent l’affiche avec des groupes que je suis content de voir.

Yes, je suis trop fort ! J’arrive même en avance tellement je suis pressé. Et en arrivant, devinez qui je vois sur le parking ? Mes copains de DLD ! Heureusement pour moi, ils y sont cette fois-ci en attendant de jouer et non pas parce que leur show est fini !

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Le temps de rigoler un peu avec eux et de les voir goûter de la vieille prune comme s’ils buvaient de l’eau de Vittel et le premier groupe RAB (RIEN A BRANLER) monte sur scène.

Comme j’ai bien travaillé mon sujet, je n’ai aucune idée de ce que ce groupe lyonnais fait comme style musical. Et la surprise va s’avérer une bonne surprise car ce qu’ils font c’est bien !

Bizarrement ils ont deux albums et je n’avais jamais entendu parler d’eux. Et pourtant leur style gros rock burné est fait pour me plaire. En plus, il est évident qu’ils ont l’habitude du live et vraiment ça le fait.

Juste un petit bémol, le son méga fort, mais bon c’est histoire de chipoter, leur prestation est vraiment très bonne. A revoir et à écouter sans modération.

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Allez, une petite pause bien méritée pour choper la crève car dehors il commence à ne pas faire bien chaud. En revanche dedans, vu que le BDZ se remplit de façon rapide, il commence à faire… caliente !

Ca tombe bien, il faut y retourner. Les viennois, pas le chocolat ni les autrichiens mais bien le groupe de Vienne FLAYED, vont à leur tour monter sur scène et comme ça fait un bon moment que je ne les ai pas vus en live, je ne vais certainement pas louper ça.

Alors c’est vrai que j’aime tout particulièrement ce groupe, mais là c’est encore meilleur. A force de jouer, ils ont encore gagné en assurance. Le chanteur explose littéralement sur scène ! Outre sa voix très particulière que j’adore, sa bonne humeur est communicative et le public apprécie.

En plus, les morceaux issus de l’album qui doit sortir lundi sont particulièrement efficaces.

Le son cette fois est parfaitement adapté, la salle commence à être particulièrement bien chargée – très surprenant pour un jeudi – c’est vraiment cool.

Ceux qui ont fait le déplacement ne vont pas le regretter car on a droit ce soir à une grande prestation de FLAYED… Bien sûr, cet avis n’est valable que pour ceux qui ne sont pas allergiques au clavier version 70 ! Tiens c’est bizarre, mais je ne retrouve pas ma femme, moi ! Tant pis, pour l’instant – et je dis bien, pour l’instant – ce n’est pas mon problème.

Moi en tout cas, je ne perds pas une miette de la prestation de FLAYED. Wah, c’est trop bon !

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DANCE LAURY DANCE

Allez, petit tour à leur stand merchandising où on peut avoir, en avant-première, leur nouveau petit CD.

Je n’ai même pas le temps d’aller prendre un coup de froid que c’est au tour de nos copains de DANCE LAURY DANCE de monter sur scène. Cariboooouuu !

Et DANCE LAURY DANCE sur scène, dès le début ça met le feu !

En plus la salle, surchauffée par les groupes d’avant, va s’embraser au quart de tour. Mais comment voulez-vous résister à ces phénomènes qui en plus de faire le show sur scène font les zouaves, nous racontent des histoires canadiennes du style « Savez-vous ce que c’est de fourrer un loup ? » (merci Max, maintenant on sait ce que ça veut dire !). Encore une fois DLD est à fond et nous aussi.

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DANCE LAURY DANCE

Même un problème de basse ne va pas les arrêter et personnellement je suis content car, du coup, on va avoir droit à un de mes morceaux préférés. Ce morceau dont la traduction française est « Je veux être saoul » est méga festif et permet à la salle de hurler à tue-tête et de communier avec le groupe. Le temps qu’on ramène une basse au bassiste et le show reprend son cours. Il est assez difficile de décrire l’ambiance et la musique d’un concert de DLD à des gens qui ne peuvent pas imaginer à quel point c’est puissant.

Bien sûr, ils vont nous achever par un petit cover de nos kangourous préférés. Ca y est, c’est fini, la messe est dite. Moi perso, j’ai kiffé grave et je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu me passer d’un des shows de DANCE LAURY DANCE !

A peine le concert terminé, ils vont à leur stand merch. Hourra, cette fois-ci, ils ont des disques à vendre ! Je ne sais pas pourquoi ils ont un mauvais souvenir de la Poste française (serait-ce parce que l’an dernier ils ont fait toute la tournée, ou presque, sans CD et que non seulement la Poste les leur a livrés avec beaucoup de retard mais qu’en plus ils étaient au trois-quart détruits ?!!).

Bon allez, l’heure est vraiment tardive, mais c’est dingue, j’ai du mal à prendre congé de mes copains… Même si mon petit doigt me dit qu’on ne va certainement pas attendre un an pour se revoir cette fois-ci !

 

 

Bilan de la soirée

Je suis méga content d’être venu ce soir !!

rab 3RAB : très bonne découverte. Il va falloir qu’on les référencie dans les groupes de Lyon, nous !

 

 

 

 

FLAYED 5FLAYED : toujours une valeur sûre. J’ai vraiment pris une bonne tarte ce soir. Même ma femme a aimé, c’est pour dire !

 

 

 

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DANCE LAURY DANCE : ben, je ne sais plus quoi dire comme superlatif. Non seulement leur musique est efficace et festive, leurs prestations live sont énormes mais en plus humainement, ce sont des mecs adorables. En un an, leur prestation s’est encore étoffée. Les morceaux du futur album sont excellents. Bref, comme toujours, une énorme tarte. En plus, le buzz est vraiment en train de se faire sur ce groupe, ce qui est amplement mérité. La seule chose qui m’emmerde un peu, c’est que si je ne me trompe pas, la taille des salles où ils devront se produire dans un futur proche risque d’augmenter sérieusement et du coup l’ambiance en sera bien moins conviviale. Comment je suis égoïste ? Ce sont MES canadiens, trouvez-vous les vôtres !!!

 

Un special thanks à Nico le manager de DLD, qui a le bon goût de nous les amener régulièrement et qui prend de grands risques financiers pour ça.

Merci également au BDZ qui est toujours là pour accueillir les groupes qu’on aime.

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DANCE LAURY DANCE

Report de Steve*74

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SCORPIONS

En ce mois de juillet, la Haute-Savoie est une nouvelle fois en feu. Après Morzine, c’est une des têtes d’affiches du Hellfest qui passe à côté de chez moi cette fois-ci. Comment les rater ? Direction Saint-Julien en Genevois et le festival Guitare en Scène pour voir et écouter une nouvelle fois SCORPIONS.

Pour débuter cette journée, et les hostilités, FLAYED. Les gagnants du tremplin de l’année dernière ont le bonheur d’ouvrir sur la petite scène. Ils œuvrent dans un hard-rock burné estampillé 70’s avec orgue Hammond. D’ailleurs le clavier arbore un beau T-Shirt BLACK SABBATH, un homme de goût donc…

Etant arrivé un peu tard, je n’ai vu que la fin du concert. Désolé les gars si vous lisez ces quelques lignes ! Pour les avoir vu en première partie d’ORANGE GOBLIN à Grenoble, je peux quand même affirmer que les musiciens forts d’une grande expérience technique et scénique assurent bien en live. Le public se montre réceptif et les encouragent.

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CRYSTALL BALL

Les suisses de CRYSTALL BALL ont l’honneur et le privilège de jouer sur la grande scène placée sous un immense chapiteau. Etant donné leur parcours discographique et la qualité de leurs albums, c’est amplement mérité.

En promotion pour leur huitième album, les lucernois ont chauffé le chapiteau alors que la température extérieure ne le demandait pas. Leur hard-rock mélodique tirant parfois sur le heavy a des refrains entêtant qui donnent envie de chanter avec eux. Tous les groupes suisses ne ressemblent pas à GOTTHARD mais il y a de l’idée dans certains passages…

Le guitariste soliste SCOTT LEACH et le batteur MARCEL SARDELLA sont les deux seuls rescapés du groupe d’origine. Le chanteur STEVEN MAGENEY est allemand et ne s’exprime qu’en anglais – ce qui n’est pas toujours évident pour un public essentiellement francophone (!!) – mais il arrive à faire passer des messages comme l’annonce des nouveaux morceaux « Maday », « Paradise » ou « Liferider » par exemple.

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CRYSTALL BALL

Le public se montre très réceptif et découvre (pour un certain nombre, c’est sûr) un groupe sympathique et talentueux. Par conséquence, il y aura du monde un peu plus tard au stand merchandising.. Surtout qu’ils se prêteront volontiers au jeu des photos et des dédicaces pour la grande joie des filles !!

Pour finir, dites-moi comment ils font nos voisins helvètes pour avoir des groupes comme CRYSTALL BALL, SIDEBURN, GOTTHARD, SHAKRA, KROKUS, etc si un micro-climat ne plane pas au-dessus de ce pays ? Qu’on nous donne la recette, car moi je suis preneur !!!

Changement de registre sur la petite scène avec RESTLESS et un rockabilly dynamique axé sur des standards du genre. Pour schématiser, cela ressemble à du STRAY CAT. Agréable mais hors sujet pour des métalleux non ouverts à d’autres musiques. Et puis une grande partie du public est resté sous le chapiteau pour garder sa place devant la scène ou une des rares places assises pour SCORPIONS. Eh oui, ce soir le festival affiche complet, ce qui doit réjouir les organisateurs !

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Enfin, c’est au tour des vedettes de la soirée, les allemands de SCORPIONS. Tout le monde ou presque est venu pour ce groupe de légende que la terre entière connaît. En cinquante ans de carrière, ils ont largement eu le temps de distiller leur venin.

Derrière un énorme backdrop représentant la pochette du dernier album « Return to forever », les musiciens arrivent sur scène pendant que retentit la musique d’intro jumelée avec des vidéos.

Le premier morceau « Going out with a bang » est extrait de ce dernier disque. Malgré un refrain assez accrocheur mais déjà entendu (ou presque), ce titre est franchement très moyen.

Heureusement que des classiques suivent cette entrée en matière un peu poussive : « The zoo » et « Coast to coast » remettent les pendules à l’heure. La machine est lancée et plus rien ne pourra l’arrêter.

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Ensuite, nous avons un medley de vieux titres rarement joués comme « Steamrock fever » et « Catch your train ». Il manque peut-être la griffe d’ULI JON ROTH mais ça fait plaisir de réentendre ces morceaux. A quand un « Pictured life » sur scène ?!

Les musiciens paraissent en forme et contents d’être là. MATTHIAS sourit, KLAUS lance des baguettes à tour de bras, RUDOLPH court et dans un ballet bien réglé change de guitare pratiquement à chaque morceau. Il a toujours une pêche d’enfer ! J’aimerais bien avoir la même à son âge !

Tiens encore un autre medley et en acoustique cette fois-ci. Avec des guitares sèches, on ne peut avoir que des slows. Bingo !! KOTTAK descend de son estrade pour accompagner ses collègues et tapoter sur son tabouret en guise d’accompagnement. « Always somewhere », « Eye of the storm » (extrait du dernier album) et pour finir l’incontournable « Wind of change ».

Les spectateurs chantent et bien-sûr en redemandent. N’oublions pas que ce sont les slows qui ont démocratisé le groupe auprès du grand public. Les fans se réjouiront un peu plus tard avec « Send me an angel ».

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Après avoir annoncé leur retraite lors de la dernière tournée, les musiciens sont revenus (comme tant d’autres) sur leur décision et ont décidé de continuer pour le grand bonheur des fans. La question est maintenant de savoir s’ils ont eu raison de persévérer ou s’ils auraient dû arrêter au firmament.

Pour les avoir vu de nombreuses fois, je peux affirmer que la voix de KLAUS MEINE commence un peu à accuser le coup. La voix est toujours juste mais il a perdu en puissance et en pro qu’il est, il se ménage plus qu’avant.. Le show est aménagé pour lui permettre d’effectuer des pauses astucieuses. Entre un instrumental, le solo de batterie et le public qui chante les refrains lors des slows, l’homme sait y faire et arrive à gérer au mieux son chant. Eh oui, notre gaillard a quand même 67 ans !!!

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, cette tournée pourrait bien être la dernière…. Comme ils doivent repasser dans la région avec EUROPE en novembre et décembre prochains, nous verrons bien comment il supporte ces dates incessantes. Surtout qu’ils ne ressemblent pas à ces nombreux groupes qui continuent à tourner alors que le chanteur n’est souvent plus capable d’interpréter convenablement les morceaux. Par charité je ne citerais pas de noms…

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Après un « Crazy world » peu joué, le groupe termine comme à son habitude en boulet de canon avec les classiques. « Dynamite », « Big city night », et en rappel « Still loving you » suivi de « Rock you like a hurricane ».

Je viens d’assister à un show hyper bien huilé et haut en couleurs avec ses rétroprojections sur les écrans. Pour les avoir vu la veille à Sion en Suisse, je constate que la setlist est la même, que les effets, les déplacements des musiciens sont les mêmes. Tout est réglé, millimétré comme du papier à musique. Rien n’est laissé au hasard. Cela a un nom, la Deutsch Qualität !!!

J’ai volontairement omis de vous décrire la musique, de la disséquer car ami lecteur, je sais que tu connais tout par cœur ou presque.

En conclusion, un excellent show où les musiciens commencent à accuser un peu l’âge de leurs artères. Nous nous éloignons de plus en plus des tournées des décennies précédentes mais peut-on raisonnablement en demander plus ?

Personnellement j’ai bien aimé ce concert et je vous encourage vivement à aller les voir. Moi c’est sûr, j’y retournerais en fin d’année. Quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu !

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