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Report et photos by Ti-Rickou

Aujourd’hui, je me réveille plein d’entrain, tout joyeux. Même si le temps est pourrave, rien ne peut altérer ma bonne humeur. Pourquoi ? Parce que ce soir, je vais revoir les finlandais de KORPIKLAANI. Et rien qu’à penser que je vais m’éclater grave et bien je suis en mode happy face. En plus, l’ouverture des portes est à 17h (en matinée comme ils diraient au théâtre, lol) et même s’il y a trois groupes à l’affiche, je ne devrais pas me coucher plus tard que si j’avais regarder un film.

Heu bon, le tout c’est de ne pas louper le début du concert. Et louper TROLLFEST, ce serait juste carrément bêta ! J’arrive sur le parking de la Tannerie une quinzaine de minutes en avance et il y a encore une queue gigantesque… ce qui normalement signifie que je ne suis pas à la bourre. Je dis bien normalement car depuis un certain temps, certaines salles n’hésitent pas à faire commencer les groupes alors qu’il y a plusieurs centaines de personnes dehors. Mais bon, ce n’est heureusement pas l’état d’esprit de la Tannerie !

Je rentre dans la salle juste à temps pour entendre la musique d’introduction ; le timing est parfait ! J’ai bien fait de mettre mes oreilles de troll, au moins je suis raccord.

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ces énergumènes, faire une description visuelle est vraiment compliquée tant leurs tenues sont extravagantes (jupes, robes, maquillage, chapeau en ballons gonflables). On oscille entre le monde du magicien d’Oz et un gigantesque bordel en mode déjanté. Leur arrivée est comme un ouragan de bonne humeur qui s’abat sur la salle… Et le public part effectivement comme un seul homme dans leur délire !

Et des délires, ils n’en sont pas à court car question communication TROLLFEST pourrait donner des leçons à plein de groupes. Déjà tu inventes une variante du wall of death en version pour Bisounours où on se rue sur le gars d’en face pour lui faire un gros hugg. Le wall of kiss se finit bien évidement en circle pit, c’est la tendance du soir. Bien sûr, il y a des ballons qui se baladent au-dessus de la tête des spectateurs… il y en a même deux qui sortent tout droit du décolleté de l’un des guitaristes, mdr !!

Un peu plus tard, ils font s’asseoir la moitié de la salle pendant qu’ils demandent à l’autre partie de sauter sur eux-mêmes. Bien sûr, ça échange les rôles pour finir par un gigantesque jump de toute la salle. Assez impressionnant, je dois dire.

TROLLFEST @ la Tannerie – Bourg en Bresse

D’un coup, le chanteur nous crie « queue leu leu ». Devant notre incompréhension il répète « queue leu leu » et nous explique en anglais ce que c’est. Et il nous fait même une démonstration sur scène avec ses copains. Du coup, le guitariste descend dans l’arène et emmène tout le monde visiter le bar et la zone fumeur comme si on était au mariage d’un petit cousin dans une chenille digne de la BANDE A BASILE ! Putain Serge, tu as loupé ça, lol !!!

Bref, c’est frais, c’est festif et c’est raccord avec leur musique car je n’ai pas encore parlé de leur musique. C’est du folk metal festif (évidement) avec quand même… une grosse voix ! Bizarrement, je trouve ça plus accessible que la première fois où je les ai vus en live. C’est peut-être que leur univers est tellement entraînant que j’en oublie de proposer une pastille Valda au chanteur !

Ce soir, pour le début de la soirée, il n’y a aucune fausse note. Les lights sont superbes, le son est mega bon et bien que la salle soit quasi full, on ne se sent pas oppressés et on ne crève pas (trop) de chaud.

Je profite du changement de plateau pour aller respirer le bon air bien frais de la zone fumeur. C’est de toute façon plus facile d’accès que le bar ! D’accord, ce n’est pas une excuse.. Je ne vais pas m’attarder car je profite du fait que les premiers rangs viennent s’hydrater pour aller leur piquer leur gâche devant la scène ! Mais comme je suis gentil, je la leur rendrais au bout de quelques morceaux. Le changement de plateau est réglé comme du papier à musique, très impressionnant. La batterie est encadrée de deux drapeaux avec une tête de dragon. Cela donne le ton. On reste dans du pagan metal viking mais là on bascule du côté guerrier de la force. Finies les réjouissances des tavernes pour aller au combat.

Tiens, c’est bizarre, ils ont un peu changé de look. Même si le maquillage guerrier est encore là, le chanteur est maintenant plus en mode guerrier heavy metal kid. Cela ne les empêche pas de nous décalquer la tête avec les deux premiers morceaux mais étonnement je trouve ça un peu moins violent que la dernière fois où je les avais vus. Alors, soit je m’habitue, soit ils ont baissé de tempo. Mais bon, il ne faut pas déconner quand même, ça déménage toujours sévère sa mère-grand dans le Bresse Bleu !

D’un seul coup, une violoniste vient les rejoindre sur scène et là les morceaux se calment un peu. La grosse voix devient peu présente et ce, pour mon plus grand bonheur. Les morceaux sont très bons… enfin pour moi car certains aimeraient que la violoniste aille jouer sur l’autoroute… Ce qui serait dommage vu qu’ils l’ont bien choisi leur copine ! En tout cas, moi je suis content car du coup, ça vole moins au-dessus de nous. A un moment donné, ils vont quand même repartir dans un tempo plus rapide. Ce que j’aime c’est qu’ils n’oublient pas le côté folk et que c’est du coup très original.

On a droit à un titre assez long violon, piano, batterie. Pas ma tasse de houblon du tout, même si c’est très joli à entendre. Du coup, l’ambiance devient plus calme. Moment émotion suivi d’une série un peu trop calme à mon sens mais il faut bien recharger les batteries de temps en temps. Les TURISAS nous balancent une reprise pas piquée de vers de « Raspoutine » de BONEY M. Et là, ça bouge, ça chante, ça délire.

Comme je pense que c’est la fin, je décide d’aller prendre un peu l’air. Tiens, c’est vraiment fini ? Bizarre parce que les trois quart de la salle ne sont pas sortis… Donc j’y retourne. Les musiciens démaquillés sont assis et nous la jouent acoustique pour deux titres. Assez intemporel comme moment. Le repos des guerriers ou les veillées avant la bagarre. En tout cas, moi j’apprécie fortement ce moment.

Là, ça y est on est proche de la fin. Ils sont mega content d’avoir été là. De toute façon, ils l’ont dit plusieurs fois, ils aiment jouer en France et ils aiment le public français qui communique vraiment avec eux. Et perso, j’adore les « Merci Bourrrr eêuh Brrrésse » du chanteur. C’est le moment du dernier entracte de la soirée avant l’arrivée de KORPIKLAANI. En tout cas que ce soit TROLLFEST ou TURISAS, dire qu’ils ont chauffé la salle à blanc serait un euphémisme. Quel début de soirée mes aïeux !

KORPIKLAANI @ la Tannerie – Bourg en Bresse

Allez, le dernier changement de plateau se fait au même rythme que les deux autres, très rapide. La scène se transforme en prairie finlandaise avec l’herbe et des petites barrières en raccord total avec le backdrop de KORPIKLAANI. Bien sûr, comme d’hab, des cornes de rênes encadrent la batterie.

Et c’est parti ! C’est dingue, les années ont passé depuis la toute première fois où je les ai vus en live au CCO de Villeurbanne, mais physiquement, ils n’ont pas changé d’un iota. Le bassiste a toujours son énorme barbe à faire blêmir et à faire passer le régisseur de la Tannerie pour un imberbe, le guitariste a toujours son chapeau, le violoniste est toujours en frac blanc avec son haut de forme, le chanteur est toujours dans un style irréel de cow-boy finlandais avec chapeau et dreads. C’est à croire que le temps n’a pas d’emprise sur eux. Ca c’est pour le visuel.

Musicalement, même si c’est toujours très festif, je trouve que les morceaux des derniers albums sont un peu moins percutants (non, pas la tête !). Enfin ça n’a pas l’air de gêner la très grande partie du public qui a décidé d’aller visiter les airs et d’atterrir sur la scène pour le plus grand plaisir du régisseur de la tournée qui flippe à juste titre pour son matos. Mais bon, un concert de KORPIKLAANI sans voltigeurs, ce ne serait pas un concert de KORPIKLAANI !

L’ambiance dans la Tannerie est assez fabuleuse. Encore une fois, l’osmose entre les musiciens et le public est parfaite et dès que le groupe joue des morceaux que le public connait par coeur, les braises se rallument et ça repart comme en 14.

On va avoir droit à une set list composée bien sûr de toutes les périodes du groupe mais, bizarrement, moi j’accroche un peu moins cette fois-ci. Pas que ce soit pas bon, pas que le groupe ne soit pas motivé, bien au contraire. Eux-aussi adorent jouer chez nous et ça se ressent bien. C’est juste la set list qui me fait monter et descendre et je n’arrive pas à rester aux taquets.

Les musiciens font le spectacle et quand on approche de la fin du set et que retentit « Beer, beer, beer », je ne vous explique même pas l’ambiance dans la salle !! Pas le temps de respirer, vu qu’ils ont sorti l’artillerie lourde, ils enchaînent avec « Hunting song » qui nous emmène dans les hauteurs du folk metal finlandais comme eux-seuls savent le faire. Je suis dingue de ce morceau ! Du coup, quand ça s’arrête et qu’ils viennent saluer et remercier, je suis assez dégoûté. J’aurais bien repris quelques louches de ce calibre-là car ça, c’est le KORPI que j’adore !

En tout cas, il se fait tard… Non, je déconne, il n’est même pas 22h30 et je ne suis pas sûr que le film soit terminé. En tout cas, pour le concert, c’est fini. Un mega remerciement à la Tannerie pour avoir proposé cette soirée folk metal et au vu de la fréquentation et surtout de la réaction du public à la sortie, j’espère que ce ne sera pas la dernière ! Un grand merci à TROLLFEST et TURISAS pour l’after show et see U soon my friends ! Beer, beer, beer, les copains !!!… Bon avec modération bien-sûr…

Report by SEB 747 – Photos : TI-RICKOU

Pour ce soir, c’est le rédac chef qui m’appelle : « Tu sais que je t’ai mis à contribution pour faire le report de FREAK KITCHEN à Lyon ? ». « Euh… Non, Chef ! ». « Eh bien maintenant tu le sais ! Comme ça je pourrais me consacrer aux photos »… Donc, c’est à moi qu’il incombe de faire le report… Mais étant donné que j’adore le groupe, ce n’est pas trop difficile ! Mon compère Steve*74 n’étant pas avec moi ce soir, il me faut un autre compère pour partir. Non pas que je ne pourrais m’y rendre seul, mais me connaissant, je préfère avoir un ou deux potes avec moi pour le retour car les chemins de traverses on tendances à me dévier de ma route. Et, comme le dit l’adage, plus on est de fous, meilleur est le concert ! Même Hi’ Twist s’invite sur le trajet !

La route, nous la connaissons par cœur, ce qui est plutôt cool. Oui, mais voilà, à l’heure dite, les sempiternels bouchons lyonnais (non pas les restaurants !) m’inquiètent. Ils pourraient bien nous faire rater le concert ! Heureusement que nous sommes partis en avance. Bref, plus de peur que de mal, nous voici déjà en vue de la salle. Nous sommes même tellement en avance qu’on trouve une place à deux pas de la porte du Ninkasi Kao. Le syndrome Ti-Rickou 2019 serait-t-il en train de dépeindre sur moi ? Ben oui, quoi… Avant il était toujours à la bourre et maintenant, il est toujours en avance. Lol.

En parlant du Kao, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas mis les pieds ici, et ça me fait plaisir de revenir… D’autant plus pour FREAK KITCHEN que je n’ai pas eu l’occasion de revoir depuis un trop long moment ! La dernière fois, d’ailleurs, c’était aussi au Kao en 2010. Dire qu’à chaque fois que le groupe est venu jouer pas très loin de chez moi, je les ai ratés… Neuf ans que j’attends ce moment, alors vous imaginez comme je suis aux taquets !

Les adeptes de FREAK KITCHEN savent qu’ils sont connus pour leurs performances en live. Après avoir secoué le Danemark début février, remué Paris la veille, ils viennent à Lyon en ce mois de mars nous montrer de quel bois ils se chauffent. Ou ils nous chauffent en l’occurrence, même si dehors il ne fait pas si froid que ça. La soirée promet d’envoyer du lourd. Les FREAK KITCHEN vont sûrement nous donner une leçon de live.

Après avoir fait la queue cinq minutes dehors, nous rentrons dans la salle du Kao, attendant l’ouverture des portes. C’est cool comme intention, nous n’attendons pas dans le froid. On a beau se dire que la température du dehors n’est pas ce qu’elle devrait être à cette période, c’est quand même plus sympa de patienter au chaud. Ça y est, les portes s’ouvrent et nous parvenons, tant bien que mal, à nous faufiler pour être devant. Le Kao n’est pas complet mais tout de même bien rempli. Le backdrop du nouvel album, « Confusion To The Enemy », trône derrière la batterie sur une scène surélevée, ainsi que les deux paravents se situant sur les côtés. Ça rend hyper bien.

En attendant que le groupe arrive, le Kao se retrouve envahi de fumée. Il y ena un qui joue avec la machine à fog ! Je vais lui tirer les oreilles, moi ! Je vois à peine mes voisins. Remarquez, ça permet de discuter avec des gens qu’on ne connaît pas. C’est toujours sympa. L’attente se fait longue, étant donné qu’il n’y a pas de première partie. D’un coup, une inquiétude me taraude :  la tournée s’intitule « Confusion of the Road », est-ce qu’ils n’auraient pas confondu la route ? Ce serait con tout de même !

Évidemment que non ! Le moment tant attendu arrive. Les lumières s’éteignent et les premières notes de « Morons », morceau issu de leur neuvième album, résonnent dans la salle du Kao. Ouf, grâce aux ventilos, la fumée s’est dissipée. L’air devient plus respirable, même si nous sommes plus nombreux que tout à l’heure, les balcons étant désormais ouverts.

« Professional Help », titre venant de l’avant-dernier full length prend la suite. Un son de basse énorme. Une batterie qui claque. Une guitare qui pleure. Il y a tout pour nous faire passer un bon moment. Après un « Taste My Fist » datant de 1996, c’est un autre titre classique de FREAK KITCHEN, comme nous le dit MATTIAS « IA » EKLUNDH, le guitariste chanteur et producteur, qui débarque dans les enceintes. « Porno Daddy » voit CHRISTER HYSÉN, le bassiste, casque militaire vissé sur la tête, reprendre les cœurs et accompagner MATTIAS au chant. Tel un cirque ambulant, le trio démoniaque nous balance un super set. Musicalement parlant bien entendu mais aussi visuellement. On en prend plein les yeux et les oreilles. C’est génial !

Notre ami guitariste chanteur suédois discute énormément entre les morceaux, expliquant les titres les uns après les autres. D’ailleurs, il nous dira qu’on lui reproche souvent de trop parler. Nous, on ne lui en veut pas.

Certes, la salle du Kao n’est pas une Arena ou un stade. Mais, comme le dit si bien un proverbe chinois : « Maison de paille où l’on rit, vaut mieux qu’un palais où l’on pleure ». Et qu’est-ce qu’on se marre ! Il faut dire que les titres sont faits pour, que ce soit avec « Troll » et « Push Through » datant de l’an passé, « Speak When Spoken To » – un de mes morceaux préférés avec les « Shut up »» repris en cœur par le public – datant de l’album « Organic » ou alors « Freak of the Week » de l’avant-dernier album… Nous avons même droit à « Raw », un titre de leur premier LP.

Le groupe puise joyeusement dans une setlist prenant en compte l’ensemble de son œuvre. Il y en a pour tous les fans. Des plus exigeants qui connaissent les morceaux du groupe par cœur, à ceux qui viennent de le découvrir. Et la musique dans tout ça ? Eh bien, elle te rentre dans le lard. CHRISTER, fait ronronner sa basse sous les riffs de MATTIAS et les frappes de mule de BJORN FRYKLUND, le batteur. Ça déménage les esgourdes (les oreilles, quoi). Et toujours avec ce sens de l’humour qui fait du bien.

Il est temps pour nous d’apprendre le suédois pendant « Så Kan Det Gå När Inte Haspen Är På ». MATTIAS fait reprendre le refrain au public du Kao. En phonétique évidemment. Et c’est encore un moment fun.

Il nous explique ensuite qu’ils aiment bien changer de playlist à chaque concert et ce soir, c’est le cas. Par rapport aux concerts du début de la tournée, pas mal de morceaux ont changé de place sur la liste. « By the Weeping Willow », titre sorti en 2018, voit CHRISTER chanter en solo pour la première fois de la soirée. Du moins, il me semble.

MATTIAS, lui, s’amuse avec le public. Au lieu de lui demander de répéter les sempiternels « oh oh oh », il le fait taire, puis avec ses deux mains, attrape ses joues et fait du bruit avec sa bouche. Il invite le public à faire de même, provoquant un fou rire dans la salle. « You kick ass ! I love you ! ». Et notre ami guitariste embrasse le public. De loin évidemment. Avec « Ranks of the terrified », le guitariste tient le public d’une main de fer… dans un gant de velours forcément. Ses solos sont hallucinants. La vitesse de ses doigts qui montent et descendent de sa guitare à huit cordes est impressionnante.

MATTIAS nous annonce « Alone with my phone ». C’est un titre que j’aime beaucoup sur le dernier album. Il parle des gens qui sont collés sur leur téléphone H24 (n’est-ce pas Hi’ Twist ?). Bon, moi je ne peux rien dire, je passe mon temps à prendre des photos. Mais c’est pour le report. Euh comment ça sur ce coup-ci c’est Rickou qui fait les photos ? On m’aurait menti à l’insu de mon plein gré ? Lol.

« Razor flowers » est le deuxième titre chanté par CHRISTER, qui nous démontre à quel point son timbre de voix se marrie bien avec celui de MATTIAS. Il est suivi de très près par « Propaganda Pie » qui commence à remuer une partie du public. « Nobody’s laughing » et surtout « Walls of Stupidity », voit le public lyonnais s’exciter et sauter sur place comme des puces sur un chien. Nous aurons même droit à un mini wall of death.

C’est sur « My new haircut » que nos punks suédois, comme nous l’a dit MATTIAS tout le long de son set, nous quittent. Ça y est, les lumières se rallument, c’est la fin du spectacle et le salut de nos copains scandinaves. MATTIAS est surpris par un spectateur qui a écrit sur un bout de papier « give me a stick please ». Vous vous doutez bien que BJORN lui donne une de ses baguettes ! Après avoir serré les mains, le groupe quitte la scène.

Oui, mais voilà, les lyonnais ne veulent pas que le groupe parte et manifestent avec véhémence. C’est MATTIAS qui revient sur la scène en nous indiquant qu’ils n’avaient rien de préparé. Cependant, comme il nous aime bien, il explique qu’ils vont nous rejouer un morceau, après être allé chercher une guitare backstage. Les musiciens reprennent d’assaut la scène pour nous jouer une nouvelle fois le titre « Nobody’s laughing ». C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que nous sommes des privilégiés.

Cette fois, c’est bien la fin. Sniff ! Les musiciens reviennent serrés les mains et nous dire au revoir.

Comme il faut sortir, nous faisons un petit tour au merchandising et voilà les musiciens qui viennent nous voir. Ils discutent avec les fans, signent sur tout ce qui passe à leur portée et prennent des photos. MATTIAS, CHRISTER et BJORN se prêtent volontiers au jeu avec beaucoup de patience, de gentillesse et surtout d’humour. Des musiciens super cool.

Allez, il est temps pour nous de retrouver nos pénates. Arrivés à la voiture, nous continuons de parler du concert, lorsque nous croisons MATTIAS qui se rend à l’hôtel et nous salue de loin. Vraiment géniale cette soirée ! Un grand merci à Base Productions pour cet excellent concert !

Comme tous les ans à la même période, c’est-à-dire début septembre, j’attends avec impatience cette date du Leym’Fest. Pourquoi ? Parce que premièrement, le site est sublime (dans un ancien casernement), deuxièmement la programmation, basée essentiellement sur des groupes de la région me permet de revoir les groupes que j’aime et de découvrir des groupes que je ne connais pas, troisièmement j’adore l’équipe d’AMM et je les soutiens depuis le début, quatrièmement ça me permet de retrouver les copains et pour finir ça veut dire que les vacances sont bel et bien finies et que les concerts reprennent ! Les vacances, c’est bien mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps, lol !

En plus, je sais y aller, je me gare comme papa dans maman. Bref, la vie rêvée de Ti-Rickou ! 

VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018

Bon, je ne suis pas surpris par le réaménagement du site. La scène a bougé sur la droite. Et pourquoi je ne suis pas surpris ? Parce que je je suis déjà venu hier ! Oui, oui, oui ! Et pourquoi je suis venu hier ? Parce que cette année AMM a organisé un warmup avec trois groupes.

Bon alors là, vous vous dites pourquoi tu ne nous as pas fait un petit report sur le warmup ? Et bien parce que sur les trois groupes, il y a un tribute band et un cover band. Alors pourquoi j’en parle ? Parce que le troisième groupe n’est autre que VITAL BREATH … et VITAL BREATH, comme vous les savez si vous me lisez régulièrement, je les suis et je les aime beaucoup ! De plus, je n’aurais pas louper l’occasion de les voir en plein air sur une grande scène car leur musique se prête vraiment à ça.

VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018
VITAL BREATH @ Warmup Leym’Fest 2018

Comme d’hab’, ils nous ont délivré une très bonne prestation. Bon comme je l’ai dit, je suis fan. J’aime bien leur metal technique et donc forcément je n’ai pas été déçu.

En plus, c’est aussi normal que je soutienne l’asso dans cette aventure, même si effectivement leur idée de soirée me mets un peu en porte-à-faux car, je crois utile de le re-préciser, on ne fait pas dans le tribute band au webzine. Ca n’empêche que j’ai passé une très bonne soirée.

Mais revenons à nos moutons – ou plutôt à notre nouvelle édition du Leym’Fest. Là, pas de tribute ou de covers bands. Il n’y a que des groupes de compos !

CENSOR DODGE @ Leym’Fest 2018

Et le premier groupe à venir titiller nos oreilles, c’est CENSOR DODGE. Ca tombe bien, non seulement CENSOR DODGE, j’aime bien mais en plus j’ai chroniqué leur album il n’y a pas longtemps. Je suis donc en terrain connu et forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu. Leurs morceaux sont terriblement efficaces en live et leur stoner rock réveille les participants ! Les musiciens sont bien-sûr contents de présenter leurs morceaux dans ces conditions de live. Je suis agréablement surpris par leur prestation. Ils ne se contentent pas de jouer leurs morceaux mais ils y mettent tout ce qu’ils ont pour nous transmettre leur musique. Cette nouvelle édition du Leym’Fest part fort pour moi. Je regrette juste qu’ils n’aient pas pu jouer un peu plus mais bon, il reste pas mal de groupes à venir.

GENERAL CLUSTER @ Leym’Fest 2018

Je vais vous épargner les éternels « je suis allé me réhydrater, manger des bons hamburgers, papoter avec des copains, voir les stands de disques et les stands de bijoux des copines, pour me concentrer sur l’essentiel, c’est à dire le prochain groupe : GENERAL CLUSTER !!

Alors pour moi, pareil que précédemment c’est un groupe que j’aime. Ils oeuvrent dans du stoner rock, et j’ai également chroniqué et adoré leur album dernièrement. Donc Ti-Rickou again aux taquets ! 

Après les baffes de CENSOR DODGE, voilà direct les pains dans la tronche de GENERAL CLUSTER. Scéniquement, pas de problème, on sait dans quel style de musique on est. Et on est montés d’un cran. Leurs morceaux nous rentrent directement dedans. C’est à la fois lourd et puissant, tout ce que j’aime dans ce style de musique.

Leurs morceaux sont eux aussi taillés pour la scène. Le public présent ne s’y trompe pas, d’autant plus que les musiciens font tout pour qu’on se rapproche et qu’on communique avec eux. Ils sont servis en cela par un son très bon.

Il ne fait pas froid, on est bien. Encore une fois, je suis juste dépité que ce soit trop court. En tout cas, moi, là encore, j’ai vraiment pris une bonne cartouche. I’m happy !

SANGDRAGON @ Leym’Fest 2018

Maintenant, c’est le moment où ça commence à se gâter pour moi car c’est au tour de SANGDRAGON de monter sur scène. Au début, ça se passe très bien. Ils arrivent maquiller en noir. Heureusement que je sais que le guitariste est MATT ASSELBERGHS de NIGHTMARE sinon je ne l’aurais pas forcément reconnu. Il se cache, le fourbe ! Le chanteur, lui, arrive en armure et peau de bête, épée à la main.

La musique commence en folk metal. Bref, tout va bien. J’aime à la fois le délire et musicalement j’adore ça. Comme diraient les habitants d’Ajaccio, c’est après que ça se corse. On continue à sentir le folk mais ça flirte quand même avec non seulement du metal mais surtout pour la voix avec du (beurk) black metal. Et là c’est plus fort que moi, j’ai les poils des bras qui se hérissent, ceux de la nuque aussi. J’ai peur ! Pourquoi tant de haine ?!!!

C’est franchement dommage parce que ça joue grave. Ils ont leur univers à eux, ça c’est clair mais désolé, rien qu’à cause de la voix, je ne peux pas. Je vais donc aller voir mes copains sous les tentes.

On va patienter jusqu’au prochain groupe. Là, même si je sais qu’on ne sera pas dans la famille black metal, je ne suis pas sûr que ça va être dans le style que j’aime. C’est une découverte pour moi et je ne sais pas forcement à quoi m’attendre. Pourtant, c’est un groupe lyonnais qui a fait des albums. Que je ne connaisse pas n’est pas pour me rassurer en fait. Je pense que ça va être violent.

MOTHER AND PEARL @ Leym’Fest 2018

Allez, c’est parti pour MOTHER AND PEARL. ! Malheureusement, d’entrée de jeu, je sais que j’ai gagné. Alors là, c’est une autre facette du metal extrême. On flirte en plus allègrement avec le hardcore. C’est encore pire pour moi. Honnêtement, je ne peux pas vous dire si c’est bien ou pas bien car je n’ai qu’une envie, c’est d’aller me réfugier très loin. La musique transmet les émotions et là je crois qu’on est proches d’aller se suicider sur l’autoroute. Je ne porte jamais de boules Quiès mais là, je regrette. Je peux comprendre qu’on aime ce style de musique mais moi, franchement, ça me stresse grave. La seule envie que j’ai, c’est que ça s’arrête ! 

Mais ça n’enlève rien au côté scénique des musiciens et eux, ils sont à fond ! Ceux qui ne sont pas comme moi partis se réfugier plus loin ont l’air d’apprécier. Bon, je me demande quand même ce qu’ils font aussi haut dans l’affiche car le public du Leym’Fest est en général plus comme moi et le hardcore ce n’est pas forcément sa tasse de thé… 

Ca me permet de re-papoter avec les potes. On y arrive quand même bien que le son soit puissant… Si, si, tout au fond du site, au bar, on est bien ! En tout cas, c’est clair que s’il n’y avait pas eu NIGHTMARE après, vu qu’il commence à faire froid, je ne serai pas forcément resté. 

NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018

Yes, c’est fini ! Je vais revoir NIGHTMARE, je suis content. Tiens, le changement de plateau dure… Tiens, ça dure beaucoup ! Ce n’est pas forcément normal et c’est surtout le signe qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Théoriquement, le concert aurait du partir depuis au moins quinze minutes… 

Bon MAGGY LUYTEN vient nous annoncer qu’ils ne peuvent pas avoir leurs samples et qu’ils vont devoir jouer brut de pomme. Je réfléchis trente secondes et je me dis que je ne suis pas forcément mécontent car ça va être à une autre sorte de show que je vais assister.

Allez, ils rentrent bille en tête dans le concert. Les freins, c’est pour les lâches, rock’n’roll mes frères ! Là, je reconnais bien MATT sans ses peintures de guerre. Bon, il faut dire que lui, il a déjà eu un warmup, il est chaud !

NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018
NIGHTMARE @ Leym’Fest 2018

NIGHTMARE, c’est toujours impressionnant en live. MAGGY LUYTEN est vraiment une bête de scène et une putain de frontwoman !  YVES CAMPION et les autres assurent grave malgré les conditions de son pas forcément optimales – et c’est un euphémisme !

Je prends une bonne tarte. J’aime bien, moi, le coté brut de pomme. Malgré le fait qu’il commence à être tard et à faire vraiment très frisquet, on reste et on apprécie jusqu’au bout ce show.

NIGHTMARE nous montre – si tant est qu’il y en ait encore besoin – qu’ils ont fait le bon choix en choisissant MAGGY comme chanteuse, et ils nous prouvent encore une fois qu’ils sont là et bien là ! 

Bon allez, dodo. Non pas dodo. Le Leym’Fest veut rendre hommage à TOF de CHEMICAL WEDDING décédé il n’y a pas longtemps. Et c’est son frère SERGE qui va le faire à la guitare avec un morceau intitulé « Brother » pendant que des images de TOF défilent sur un écran. C’est un moment chargé d’émotion car TOF était apprécié par énormément de personnes ici et il était un des piliers du fest. Je ne sais pas ce qui se passe mais j’ai les yeux un peu embués, moi aussi.

C’est sur cette note de camaraderie et de souvenirs partagés que s’achève cette édition 2018 du Leym’Fest. Un grand merci à AMM et à Christophe GINET en particulier ! 

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  • leymfest 2018

Je rêvais de dire ça un jour : « Ce soir, c’est destination Montcul ». Et, même si ce n’est pas le Montcul immortalisé par Pierre Bonte, ça le fait quand même ! Et qu’est-ce que je vais faire à Montcul (bon là, je vous promets, je n’en fais plus) ? Je vais au Plane ‘R’ Fest, qui se situe à Montcul, sur la commune de Colombier-Saugnieu, pas loin de l’aéroport de Saint-Exupéry, en fait.

Bon le Plane ‘R’ Fest je connais, j’ai fait la première édition, je sais où c’est. Nickel. René, tu ne vas pas me chambrer cette fois-ci ! Heu… je ne pensais vraiment pas me perdre à Montcul… Ce n’est pas de ma faute, l’emplacement du site a changé ! Si, si, René, je te jure !

Alors là le temps de tourner dans les champs, dans les prés et de trouver le parking, pour le premier groupe – vainqueur du tremplin – c’est mort. 

GOATFATHER @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, le challenge, c’est de ne pas louper GOATFATHER. Mission accomplie ! Bon en fait, ils ont quand même un peu commencé, faut pas déconner. Mais l’important, c’est qu’ils n’aient pas fini ! Et même si j’arrive en plein milieu de leur show, je rentre directement dans leur univers : du stoner burné, j’adore ça ! Grosse rythmique, grosse voix, humm un régal pour moi.

En plus, je suis là pour le morceau dédicacé à TOF de CHEMICAL WEDDING. Un bel hommage qu’ils lui rendent. Séquence émotion.

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas, les GOATFATHER, ça déménage sa grand-mère sérieux dans les champs. D’ailleurs, je suis sûr que c’est elle qui a piqué les panneaux d’indication pour accéder au fest !

Je suis désolé car évidement ça va faire un peu court mais bon dès que je peux, je vous fais un report complet, je vous le promets. En tout cas, bon début de fest pour moi.

ZE GRAN ZEFT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, maintenant c’est au tour de ZE GRAN ZEFT un groupe que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, bref que je ne connais pas du tout. J’ai encore bien bossé mes fiches, moi ! Heu, déjà visuellement c’est étrange. Un look un peu à la SPARKS sans moustaches, habillés tout en blanc. Le batteur porte une casquette et des lunettes bizarres. Il me fait penser à un Muppet. Je ne sais pas pourquoi mais déjà je ne la sens pas forcément bien l’histoire.

Ils commencent à jouer. Et personnellement, je ne la sens pas forcément mieux, l’histoire. Comment dire ? Ce n’est pas que c’est mal fait mais on a affaire à un croisement entre les RATM et les RED HOT CHILI PEPPERS avec un couche de metal moderne et une voix parfois rapée.

Alors effectivement, il peut y avoir plusieurs angles de vue, totalement différents. Le premier, c’est de dire que c’est hyper original et adorer. Le second – et je suis plutôt là-dedans – c’est d’aller se réfugier très loin au bar. Ce qui est intéressant avec ce groupe, c’est qu’il ne laisse personne indifférent… même si du coup, ils vont laisser chacun sur ses positions.

LES TAMBOURS DU BRONX @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Allez, la case découverte est faite. Maintenant je me prépare pour les TAMBOURS DU BRONX. Non, je ne déconne absolument pas, les TAMBOURS DU BRONX, les mecs qui tapent sur des bidons ! On m’aurait dit à leurs débuts que je les verrais en live, je ne l’aurai pas cru. Mais là, ils sont en formation métal avec le renfort de mecs de LOFOFORA, de FLAYED et du cogneur en chef, maître de la foudre, le bien-nommé FRANKIE COSTANZA. Enfin un groupe dans lequel il joue et où je vais pouvoir rester jusqu’au bout, lol !!

Bon, je suis prêt et si eux ils ont changé et que moi j’ai changé… Stop, on n’est pas dans Rocky ! On se concentre Même s’il fait très  chaud !

Tiens, les organisateurs montent sur scène. Pas sûr que ce soit pour nous annoncer qu’on va avoir METALLICA en plus, moi… Et malheureusement, c’est gagné. ENSIFERUM ne pourra pas jouer ce soir, leurs bagages étant en train de visiter l’Allemagne sans eux. Le problème, c’est qu’il y a dedans du matériel important pour le show. Petite compensation, ils viendront après le show des TAMBOURS DU BRONX faire une dédicace. La seule bonne nouvelle, c’est qu’on va se coucher moins tard.

Allez, c’est parti. LES TAMBOURS DU BRONX montent sur scène et là, visuellement, eh ben ça le fait. Ils ont des vraies têtes, un clavier masqué et notre FRANKIE national. Et là, ça part vraiment très fort ! Franchement, je suis impressionné. Ca le fait grave ! L’ensemble dégage une puissance incroyable et en plus ça donne un sentiment de festif. C’est bizarre, voire étrange comme sentiment, mais en tout cas, là aussi ça déboîte sa grand-mère tout au fond du trou… de Montc… Noooon !!!!!

Alors là, je ne vous explique pas, les petits sauvageons vont se faire plaisir. Ca remue sec sur le terrain. On a même un wall of death !!

C’est clair que je n’avais pas pensé que j’apprécierai autant, moi ! Je n’irai peut-être pas acheter l’album mais en tout cas, en live, c’est très recommandable. Je ne m’enfuis même pas, je profite carrément du spectacle. Comme je l’ai déjà dit, l’ensemble est très visuel et les musiciens outre d’avoir de vraies têtes sont très expressifs. Ils ont une façon de taper sur leurs fûts qui est vraiment impressionnante.

Allez, c’est fait. J’ai vu LES TAMBOURS en live et j’en suis content.

Du coup, j’ai le temps de me ravitailler car la pause va être assez longue, vu que c’est le dernier concert de la soirée. Il va y avoir un changement de plateau assez long.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Ah, les gentils organisateurs reviennent sur scène ! J’espere que cette fois-ci ce n’est  pas ULTRA VOMIT qui annule ! Là, je vais faire la gueule. Eh non, ils viennent au contraire nous annoncer une bonne nouvelle : ENSIFERUM a décidé de jouer quand même…  même si du coup, ils vont nous le faire en acoustique. Heu… j’analyse deux secondes l’info… Ils vont nous faire un concert folk métal acoustique ? Je ne vais pas le dire trop fort mais je suis sûr que je vais préférer à une version électrique, moi ! Bon, du coup on est reparti pour se coucher très tard ! Même pas grave, quand on aime, on ne compte pas.

Pendant ce temps-là, les roads sont en train de tester le matos d’ULTRA VOMIT avec leurs belles casquettes et leurs sweats noirs. Ca c’est pour les non-initiés car nous on sait que le show a déjà commencé. Eh oui, ce sont les ULTRA VOMIT qui font les clowns et testent eux-même leur matos !

Allez, ils repartent. L’écran balance un visuel identique à un cartoon de Warner Bross mais qui représentent tous les membres du groupe avec leurs surnoms. Les licornes, les gros pandas peuvent sortir, le cartoon va commencer ! Eh oui, ULTRA VOMIT c’est bien plus qu’un simple concert, c’est vraiment un cartoon 3D en réel qui met pleinement en valeur leurs morceaux carrément délirants. Alors on aime ou on n’aime pas mais c’est clair que vue la réaction du public, ça fonctionne grave ! Comme d’hab’.

En plus, les morceaux du groupe se prêtent merveilleusement bien au lieu. MANAR et les siens vont bien-sûr user et abuser de Montcul et en profitent pour le placer à toutes les sauces. En même temps, difficile de résister à demander : « Comment ça va, Montcul ? » !!! Et un « Pipi versus caca » en wall of death comme délire, à Montcul on ne pouvait pas trouver mieux.

ULTRA VOMIT @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Comme d’habitude, le public présent en très grand nombre entre à la perfection dans leur délire. ULTRA VOMIT, c’est une immense récréation pour les fans de métal qui ont toujours leurs âmes d’enfants. Les grincheux qui trouvent que c’est vraiment n’importe quoi, l’autoroute est au fond de … Montcul, bien sur !

Bref, le groupe est vraiment en grande forme. Le show est encore plus rôdé mais il laisse toujours une part à l’impro du moment. Moi je suis fan, c’est clair et perso, je suis mega content qu ils remplissent encore une fois l’Olympia plusieurs mois à l’avance (ça c’est encore pour le banc des grincheux).

Bon allez, encore une tarte énorme par Nicolas « Fetus », Emmanuel « Manard », Fabien « Flockos » et Matthieu !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Maintenant, c’est l’heure de la dernière pause de la soirée. L’attente ne va pas être tellement longue, le temps de sortir les tabourets, lol !

Allez, c’est parti pour ENSIFERUM en acoustique. J’en étais sûr, ça me plait vraiment, l’histoire ! C’est festif et super cool ! En plus, ils sont heureux comme des gamins. Ils nous expliquent qu’ils n’ont jamais fait ça ailleurs qu’en Finlande mais qu’ils sont là parce qu’ils aiment la musique et que jamais à ce jour ils n’ont annulé un concert.

Du coup, ça donne une intensité énorme au concert. L’ensemble du public encore présent en très grand nombre malgré l’heure tardive comprend qu’on est en train de vivre un moment qui ne se reproduira pas forcément. Et quitte à me répéter, c’est mega bon leur truc ! Là, on sent vraiment le folk metal festif. Je ne regrette absolument pas d’être là.

ENSIFERUM en acoustique c’est génial ! L’acoustique, est un exercice qui ne cache pas les défauts et là, eh ben on s’aperçoit que ça joue vraiment ! Le public participe, il est heureux.

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Une fin de fest superbe pour cette édition 2018 du Plane ‘R’ Fest ! Le temps de dire au revoir aux copains et je m’en vais, en jurant bien que l’année prochaine je jetterai un coup d’oeil avide à la programmation du festival de Montcul !

Un grand merci aux organisateurs et vivement le prochain Plane ‘R’ Fest !

ENSIFERUM @ PLANE’R’FEST in Montcul 2018

Bon, mon temps de récupération va être très court car j’ai juste le temps d’émerger et de petit-déjeuner qu’il faut que je reparte sur Lyon ! Au moins, je sais quoi faire de mon dimanche.

L’ouverture des portes est prévue à 17h et je pense qu’il ne faut pas être en retard, alors on the road again, direction cette fois-ci le Rock’n’Eat…. heu non, ça c’était hier… là, c’est direction Villeurbanne et le Transbordeur ! Et j’avais bien raison, j’arrive à 17h et des bananes pas cuites et le parking est full.

La queue pour entrer dans la salle fait le tour du parking. Je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu ça, moi ! Malgré le froid glacial, les gens sont en mode festif. Une partie est même déguisée en vikings et les cornes à bière sont de sortie ! Walcome to the pagan world !

Le temps de rentrer, de dire bonjour aux copains et c’est l’heure de d’avancer vers la salle – qui commence déjà a être bien remplie – et de gagner le pit photographes derrière le crash test… heu le crash barrière. Et en plus ce soir, belle surprise, il est large ! Il y a de la place entre les barrières et la scène. Dans ce style de concert, c’est loin d’être con !

TROLLFESTI @ le Transbordeur

Allez, c’est parti. TROLLFEST ouvre les festivités et rien qu’à leur arrivée sur scène, je comprends leur nom de groupe ! Ils arrivent avec des maquillages, des ballons, en slip et maquillé en zèbre noir pour l’un et habillé en chemise beige explorateur et chapeau pour les autres. Il y a aussi de belles barbes pour plusieurs des musiciens ! bref, ils ressemblent à des trolls modernes qui viennent faire la fête. Il y a un accordéon, un saxo, une basse, une batterie. Le chanteur a une tom claire pour taper dessus.

Les TROLLFEST démarrent fort, assez pour réchauffer la salle d’entrée de jeu. D’ailleurs la piscine du Transbo ouvre. Les  premiers nageurs de foules s’élancent jusqu’aux gentils maître-nageur, agents de sécurité de leur état qui les réceptionnent et les  font sortir du crash barrière par la droite.

Musicalement, c’est festif. La voix est un peu grave, growl même pour moi, mais en ouverture de soirée, ça le fait. Personnellement, ça me fait penser à une version folk metal d’OPIUM DU PEUPLE… sans les filles sexy !!! Bon, comme pour OPIUM DU PEUPLE, après quelques morceaux, je lâche. Trop « festif musette » pour moi.

J’en profite pour gagner la zone fumeur et aller voir si le camion à hamburgers et frites maison trop bons est là. Heu, je n’y crois pas, TROLLFEST a débuté depuis un bon moment quand même et il y a toujours la queue pour rentrer dans la salle et ça va encore jusqu’au parking !! Du coup, je mange mon mega bon burger de suite car vu le monde, ça va être chaud après… Sauf qu’il fait vraiment froid et que le vent de Sibérie me prend dans les os. Je vais donc me réfugier au bar pour manger.

Et c’est bien chargé au bar entre ceux qui arrivent, ceux qui sortent de la salle pour s’hydrater et ceux qui reversent leur jus de houblon dans les cornes de vache ! J’adore les concerts pagan, le spectacle est aussi dans la salle !!

HEIDEVOLK @ le Transbordeur

Le temps passe vite et c’est reparti direction le crash barrière pour le deuxième groupe, HEIDEVOLK. Changement d’ambiance, direction « les vikings sont nos copains ». Là, on est vraiment plus dans du pagan guerrier. J’ai un peu peur quand je vois qu’il y a deux chanteurs car ça pourrait bien être une voix claire et une voix growl… Cool, ce n’est pas ça.

Putain, c’est très bon !  Je rentre direct dans leur univers, moi ! En plus, scéniquement, ça le fait, ils mettent la salle en feu. Ca nage sur le public, ça lève sa corne à bière bien haut.

Ouah, ceux qui ne sont pas dans la salle loupent vraiment un truc ! C’est du pagan comme je l’aime, pas besoin de voix d’outre-tombe de la mort qui pue… Heu, qui tue pour avoir de la puissance !!

Bonne découverte pour moi. Du coup, je trouve ça trop court car en plus, je sais qui passe après et je sais que je vais trouver le temps long !! Donc, j’apprécie la pause pleinement !!

ARKONA @ le Transbordeur

Allez, c’est reparti ! Et là, c’est ARKONA qui monte sur scène. Une partie du public est là pour eux mais pas moi. Rien qu’à la lumière et à leur entrée sur scène – la chanteuse porte une cape dont elle a rabattu la capuche sur sa tête, un tambourin orné de cornes de bouc devant le micro – on sait qu’on est dans le côté sombre de la force.

Musicalement, c’est bien. L’ambiance est lourde et les instruments, style cornemuse, apportent une touche à eux. Bon allez, on parle du point qui me bloque grave et qui me hérisse le poil plus qu’un sabbath : la voix. Je ne la supporte pas. C’est épidermique. Et cela n’a pas changé. C’est bêta mais perso ça m’empêche d’apprécier les morceaux pleinement.

Mais bon après c’est juste moi ; comme je l’ai dit, une partie du Transbo apprécie, même si des copains ne confieront que ce n’est pas leur meilleure prestation.

Bon, je vais finir au bar à papoter avec les copains copines allergiques eux-aussi au chant, à refaire le monde (du metal, of course !) en attendant la tête d’affiche qui nous a fait braver le froid en ce jour dominical !!

Allez, ARKONA a fini, la pause tire à sa fin. Et vu que le Transbo est blindé de chez blindé et qu’il faut du temps pour se faufiler jusqu’aux crash barrières, j’anticipe !!

KORPIKLAANI @ le Transbordeur

Malgré la protection des barrières, j’attache mon appareil photo à mon poignet car le public est aux taquets. Et dès que KORPIKLAANI  arrive, c’est le délire ! Ca bouge, ça saute, ça nage sur le public ou ça se laisse porter par lui, bref, ça part fort comme d’habitude !

Les musiciens bougent, font le spectacle. Il n’y a pas que leur musique qui soit festive, ils le sont eux-aussi et c’est pour ça qu’ils sont là. Leurs morceaux te donnent la pêche et envie de chanter ! Leur folk métal festif est pour moi unique.

En plus, du bassiste au chanteur en passant par le batteur, l’accordéon et tous les instruments folk, ça joue avec son coeur. Et comme souvent avec les habitants des pays froids, ils ont un coeur énorme !  Et quand ils chantent « Beer, beer, beer », tout le monde les comprend !

Une bonne set list ce soir, bien équilibrée entre titres récents et anciens morceaux. Le seul petit bémol, c’est le son : batterie un peu forte et voix en retrait. Mais bon, je chipote car c’est une très bonne soirée pagan pour moi.

Maintenant, avant de rentrer retrouver mon sweet home, je vais aider des copains à retrouver leur voiture car ils ont du se garer à dach et que le froid s’est intensifié. Un temps où même les pingouins ne sortent pas !!!

Merci à Sounds Like Hell pour cette putain de soirée de pagan festif ! Ca te remonte grave le moral. KORPIKLAANI, ça devrait être remboursé par la Sécu !!!

KORPIKLAANI @ le Transbordeur