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LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Les fins de semaine se suivent et finissent par se ressembler. Me voilà de nouveau en route pour un concert ! Cette fois, je me dirige vers Lyon pour assister, une fois de plus, à un show des Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA. Il faut dire que depuis la première fois où je les ai vus, je suis immédiatement devenu un fan. En plus, j’ai fait « ami amis » avec deux des membres du groupe et donc je ne pouvais pas manquer cette date !

C’est en famille que nous nous dirigeons à St Symphorien d’Ozon dans une salle bien connue du rédac’ chef. Pour moi, c’est une première, donc GPS obligatoire ! Ce serait dommage d’arriver en retard et je risquerais de me « faire appeler Arthur », Lol. C’est sous un vent à décorner Lucifer, que nous partons en direction du Rhône. Si ça se trouve, on devrait aller plus vite si le vent nous pousse… Sait-on jamais ! La route est pour une fois tranquille et nous arrivons un peu en avance, ce qui nous permet de nous garer à deux pas.

Je commence à peine à découvrir l’intérieur de l’Over Eighteen Motors que je me fais accoster par les musiciens de LFM qui nous offrent une bière. Ce soir, les musiciens clermontois sont, une fois n’est pas coutume, soutenus par les Lyonnais de FORTUNATO. Comme ils ont la même agence de booking, c’est plus facile. Lol. Mais, même si FORTUNATO a  quatre albums à son actif, contrairement aux LOOKING FOR MEDUSA qui n’en ont que deux, ce sont bien MARKUS et sa bande qui assurent la première partie. Le troisième opus de LOOKING FOR MEDUSA est en cours de finalisation et il devrait être présenté au public en début d’année prochaine. J’ai hâte !

Après s’être restauré à un tarif si bas, pour la quantité présentée, que ce serait péché de gaspiller et avoir discuté le bout de gras avec BASTIEN de LFM, c’est à la première partie de débuter son set.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est 21 heures et FORTUNATO démarre le show avec « A White Cross On A Normal Fields » devant un parterre plus ou moins clairsemé. « Vous pouvez vous rapprocher », dit MARKUS après le premier morceau.

Dès le début, le groupe nous fait une démonstration musicale. La qualité technique des musiciens est impressionnante et, même si vocalement j’ai toujours un peu de difficulté à m’habituer au timbre si particulier de MARKUS, la prestation est addictive.

Je me rends compte que je tape du pied et que ma tête headbangue au fur et à mesure que les morceaux s’enquillent. Les spectateurs apprécient grandement le jeu des Lyonnais. En effet, pas mal des personnes présentes semblent être venues pour eux et ils se manifestent ! Les membres des LOOKING FOR MEDUSA sont eux-aussi devant la scène, en support à leurs copains. Même OLIVIER, le chanteur vient faire un tour. Mais comment ne pas résister au spectacle que nous donnent les musiciens de FORTUNATO ? Que ce soit SLY qui cogne dur derrière ses fûts, SEB et ALEX qui n’arrêtent pas de faire les pitres derrière le “Boss” en décochant chacun à leur tour des riffs ébouriffants, le professionnalisme reste de mise.

Du coup, je commence à m’accoutumer à la voix de l’excellent musicien qu’est MARKUS. En tout cas, les fans qui sont présents sont à fond derrière le groupe et le soutiennent dans ses efforts. L’ambiance est vraiment au beau fixe entre les musiciens. SEB et ALEX jouent à shifumi dans le dos de MARKUS. SLY se lève de derrière ses fûts dès qu’il en a la possibilité et harangue le public. Bref, vous l’aurez compris, c’est dans une ambiance bon  enfant, mais toujours professionnelle que se joue ce set.

Les titres défilent, tout comme les images sur l’écran placé derrière la batterie qui rajoutent un peu plus au sérieux de la prestation. A la fin de “Carry On to the Depths of the Sea”, les membres de FORTUNATO reçoivent une ovation – méritée – du public et je reconnais que j’ai bien apprécié le show. Il n’y a pas à dire, musicalement, ce sont des tueurs.

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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Il est temps de laisser la place au groupe suivant. Tout le monde s’agite devant la scène. Les musiciens se croisent et se décroisent, les Lyonnais rangent leur matériel et les Clermontois installent le leur. OLIVIER pose les setlists pour ses camarades, sans oublier son portfolio, pendant que lesdits camarades règlent leurs instruments. Alors que je jette un œil sur les titres des chansons disposées devant moi afin de m’en imprégner, le chanteur de LFM me remet une setlist. Je suis trop fier, mdr ! En regardant la liste des titres, je suis content d’y retrouver l’un de mes morceaux préférés.

Alors qu’OLIVIER fait les cents pas – une façon de se concentrer bien à lui – MANU entame une petite chanson country “Take Me Home, Country Roads”, seul à la guitare, avec de temps à autre l’aide de ses camarades et notamment sur le refrain repris par BASTIEN et AUREL.

Allez, il est l’heure de faire parler la poudre avec le premier titre de la soirée pour LOOKING FOR MEDUSA, “Colisée”. Quasiment dès les premières notes, OLIVIER descend de scène pour aller voir les spectateurs. Arborant une redingote à brocards couleur crème (ma femme veut la même, lol !) et cheveux en chignon, le chanteur commence à faire le show. Après un magnifique lâcher de cheveux, c’est au tour de “Erzebeth Bathory” d’être interprété. Cette fois-ci, la Comtesse n’est pas au rendez-vous. Ouf et Lol.

Après un « Alcatraz » et un « Rookie Bass » qui démontent un Over Eighteen toujours un peu clairsemé, le set continue avec un inédit, « Stranger » issu de leur futur album. Je vous ai déjà dit qu’il sortait en début d’année, lol ?! Après l’inquiétant « Contact » démarré sur les chapeaux de roue, il est l’heure de s’attaquer à mon morceau préféré de l’album à venir « Hades ». Je suis impatient de l’entendre lorsque le chanteur annonce qu’il me le dédicace. Vraiment trop content, moi !… C’est bien la première fois de ma vie que j’ai droit à un titre joué en mon honneur !!

On continue d’enfoncer le clou avec « Amazonia ». Le morceau est incroyablement puissant et les musiciens sont complètement déchaînés. OLIVIER court de partout, UGO cogne dur, AUREL et MANU font chacun leur tour des solos de folie, pendant que BASTIEN continue son show. Et dire que j’avais oublié à quel point ce morceau était puissant ! Quelle claque mes aïeux !!

La soirée se poursuit avec un nouvel inédit, « Odyssée » suivi par un « Hell’s Parade » remuant à souhait qui voit tout le monde descendre, une nouvelle fois, de scène pour aller jouer dans le public. Une fois tout le monde rentré au bercail, c’est-à-dire sur scène, LOOKING FOR MEDUSA termine son set par l’inimitable « Land of my father ».

LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l'Over Eighteen Motors
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« Non, mais là ce n’est pas possible. On ne peut pas les laisser comme ça ! », dit BASTIEN  une fois le titre terminé. « On doit leur en faire une autre. Vous êtes d’accord ? ». Evidemment le public est enthousiaste ! Et c’est avec un grand sourire qu’OLIVIER, qui avait délaissé son poste, revient pour nous jouer un dernier titre, « Kick in the face ».

Comme d’habitude, ce titre – qu’on se prend en pleine face – est carrément dingue. OLIVIER fait chanter le public et descend, une fois de plus, de scène et c’est la fin du set.

Après les remerciements au staff, les musiciens débranchent leurs instruments et quittent la scène. Du moins AUREL et OLIVIER parce que BASTIEN, soutenu par son compère MANU puis par UGO, veut prolonger le plaisir et continue en commençant un petit « Thunderstruck » ! L’anarchie semble être de mise ce soir et, puisqu’AUREL n’a pas l’air décidé à revenir, c’est donc ALEX de FORTUNATO qui prend la seconde guitare. OLIVIER ne peut résister à l’envie de reprendre son poste et c’est sur un petit AC/DC que la soirée se termine.

Mais quel show ! Une fois de plus, les LOOKING FOR MEDUSA ont tout déchiré. Vivement le nouvel album !!

Merci à Sylvain d’avoir organiser cette soirée LOOKING FOR MEDUSA, FORTUNATO à l’Over Eighteen Motors !

LOOKING FOR MEDUSA et FORTUNATO au Brin de Zinc

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

La fin de l’été et des vacances approchent mais ce qu’il y a de bien, c’est que les concerts reprennent. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour aller voir FORTUNATO et LOOKING FOR MEDUSA. Oui effectivement, je retourne voir un groupe que j’ai déjà vu la semaine dernière ! Mais si, rappelez-vous du report sur l’Ardèche Vets Party ! Parfois je me demande si vous suivez un peu. Mdr.

Franchement, je n’avais pas prévu – avant d’aller en Ardèche la semaine dernière – de me rendre à ce concert, mais étant donné la claque que j’ai pris ce soir-là, je ne pouvais pas laisser passer ça. Cette fois-ci, je n’ai pas oublié de prévenir mon binôme de concert, Steve*74. Il m’accompagne ainsi que ma chère et tendre qui a, tout comme moi, adoré le groupe. Pour la route, je n’ai même pas besoin de GPS, tout est dans la tête. Oui chérie, je vais garder les yeux ouverts. Comme si je ne le faisais pas. Lol.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Une fois entré dans l’antre de la bête, nous rencontrons les copains pour parler vacances et concerts, comme nous le faisons souvent. Nous croisons aussi MARKUS FORTUNATO, le leader de vous l’aurez deviné, FORTUNATO, qui nous salue, et mes nouveaux copains de LOOKING FOR MEDUSA, notamment BASTIEN et OLIVIER, respectivement bassiste et chanteur, mais ça vous le savez, étant donné que vous lisez ardemment le webzine. Si ce n’est pas le cas, relisez la troisième phrase. Mdr.

C’est FORTUNATO qui joue en premier et dès le premier titre « A White Cross On A Normal Field », je me rends compte que quelque chose cloche. En effet, MARKUS a oublié d’allumer son micro. Lol. Ça démarre très fort musicalement.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

MARKUS est heureux de jouer, cela se lit sur son visage. Il a la banane et se fait plaisir sur les planches avec sa basse six cordes. « Bonsoir, on est super contents de jouer pour vous ce soir et d’ouvrir pour LOOKING FOR MEDUSA », nous dit-il d’entrée de set.

Après ce premier titre, qui a le don d’ambiancer le public du BDZ pas aussi vide qu’on aurait pu s’y attendre vu le nombre de concerts dans la région, je constate que musicalement parlant, le groupe est irréprochable. La technique est là et elle est bien en place. Les musiciens sont hyper professionnels et leur habileté à jouer est excellente.

Cependant, ce qui me chagrine un peu, c’est la voix de MARKUS. J’ai un peu de mal avec son timbre. Personnellement, je pense qu’un très bon chanteur serait un plus pour le groupe et permettrait à MARKUS de se concentrer sur sa basse. Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut.

« Laissez-moi vous présenter mes musiciens », reprend le bassiste chanteur après le troisième morceau. « A la guitare à ma droite, SEBASTIEN, à la guitare à ma gauche, ALEXANDRE et derrière moi…(le batteur se lève), SLY ! ». Il fait de grands gestes avec ses bras pour motiver le public à l’applaudir. Mdr. « Applaudissez-les ! », nous dit MARKUS, « ils adorent ça. » reprend t-il en souriant. L’ambiance au sein du groupe est vraiment bonne et les musiciens s’entendent bien.

En plus, ils ont une bonne dose d’humour ! D’ailleurs, à un moment, ALEXANDRE pose sa guitare en plein milieu d’un morceau, cherche son téléphone et fait un selfie avec son compère SEBASTIEN qui lui aussi pose son instrument, laissant MARKUS seul au milieu de la scène, face à son micro. Ils échangent leur place, jouant chacun sur la guitare de l’autre et reprenant les chœurs sur le micro de l’autre. Et, comme SEBASTIEN est beaucoup plus grand qu’ALEXANDRE, cela donne une petite situation comique très sympa. Ils reviennent vite à leurs instruments en s’étant bien marrés !

Le groupe dépoussière ses anciens albums, au nombre de 4 depuis mai dernier. « Ce morceau est très spécial pour moi », nous dit le bassiste chanteur. « Un jour, j’ai rêvé que mes parents » dit-il en levant les yeux au ciel « étaient sur scène avec les deux membres de THE WHO décédés et ça m’a fait très bizarre. Du coup j’en ai fait une chanson « My mother was a Who ». C’est un très bon morceau que j’ai bien aimé avec un refrain bien tourné qu’on retient bien.

FORTUNATO @ le Brin de Zinc Barberaz

Au fur et à mesure que les morceaux se déroulent, je m’habitue à la voix de MARKUS qui fonctionne mieux sur certains titres que d’autres… même si elle me chagrine encore un peu. Mais MARKUS fait le job avec la voix qu’il a et que cela plaise ou pas. D’ailleurs, le public n’a pas l’air de s’en plaindre, ovationnant le groupe à chaque morceau.

Les titres s’enchaînent et nous voilà déjà à la fin. Et c’est sur « Carry On To The Deaphts Of The Sea » que se clôt cette première partie. Je reste un peu mitigé quant à la prestation du groupe, ayant bien apprécié musicalement parlant mais ayant eu des difficultés à accrocher sur le plan vocal. En tous cas, très belle entrée en matière.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Il est temps pour LOOKING FOR MEDUSA de prendre d’assaut la scène. Depuis la semaine dernière, j’ai écouté en boucle les albums de LOOKING et je suis plus que prêt à reprendre une bonne claque en travers de la face. Sauf que cette fois-ci, j’ai pris mes précautions et mis mon protège-dents, on n’est jamais assez prudent. MDR !

MANU, le guitariste que j’ai vu la semaine dernière étant de mariage, c’est leur ancien gratteux AUREL qui prend la place.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Après une petite intro, comme samedi dernier, LOOKING FOR MEDUSA commence son show avec « Colisee ». Exactement la même entame de set, mais pas la même ambiance. Celle-ci est beaucoup plus chaude, et il y a un peu plus de monde devant la scène par rapport à la semaine dernière.

« Est-ce que ça va, Chambéry ? »,  demande OLIVIER après « Erzebeth », le fameux titre qui parle de la comtesse Bathory. « Est-ce que ça va le BDZ ?!! » Redemande t’il un peu plus fort. « On continue avec Psaume 666. ».

Cette fois, pas de prêtre qui monte sur scène (elle est trop petite) mais quel superbe morceau avec son début en anglais et son refrain implacable en français qui reste facilement en tête. D’ailleurs, c’est malin, je n’arrive pas à me l’enlever de mon cerveau.

Après « Stranger », nouveau titre de l’album à venir, le groupe continue avec « Alcatraz » qui verra un individu un peu trop fêtard, être expulsé manu militari à l’extérieur du Brin de Zinc, accompagné par la maréchaussée. Le nombre de verres qu’il semble avoir consommés explique peut-être son enthousiasme débordant et son passable énervement. C’est bien la première fois que ce genre de chose arrive dans cette enceinte.

Passé ce petit incident, le groupe qui nous l’assure en rigolant, est complètement innocent, continue d’enchanter le Brin de Zinc. Il faut dire que l’événement et la chanson sont une sacrée coïncidence quand même. YVAN, guitare Dean signature MICHAEL SHENCKER noire et blanche en mains, fait du taping tout en décochant des riffs de tueur. C’est un sacré bon guitariste ! AUREL, lui, semble hyper content de retrouver ses copains. Il a dû apprendre les nouveaux morceaux en très peu de temps et les joue à la perfection. Il s’en sort super bien.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

« Nous allons vous jouer un petit slow maintenant », nous annonce OLIVIER. C’est le titre « Rookie Bass » qui débarque dans les enceintes du Brin de Zinc. Euh… si ça c’est un slow, je n’imagine même pas un morceau speed. Lol ! Le chanteur ne tient toujours pas en place, il redescend une fois de plus dans la fosse pour aller stimuler le public. Il est impossible de ne pas participer à l’ambiance festive que le groupe dilue tout le long de son set.

Une fois remonté sur les planches, c’est au tour de BASTIEN et des guitaristes de descendre de la scène durant « Hell’s parade », suivi une fois de plus par un OLIVIER qu’on n’arrête plus. UGO derrière ses fûts doit se sentir frustré de ne pas pouvoir rejoindre ses potes. Lol.

Pendant que ses camarades remontent sur scène, BASTIEN décide de jouer sur le comptoir du bar. Il est complètement fou ! Le bassiste est revenu sur scène, et après un « In Wolf » toujours aussi inquiétant – surtout la nuit – le chanteur reprend la parole : « On dit souvent ni Dieu ni maître. Nous on a un maître… Moi, 1m65 ! », dit-il en rigolant « et un dieu HADES. Il sera sur notre prochain album qui sortira… un jour ! ». Euh, Ce n’est pas que je ne veux pas, mais la semaine dernière il devait sortir au printemps, et maintenant un jour ? Arrêtez avec vos conneries, on veut l’album maintenant !!!

Évidemment, je rigole. Ce morceau est vraiment une tuerie. Un refrain plus que mémorable qui reste encore dans mon crâne alors que j’écris ces lignes. Je me demande bien comment je vais faire maintenant avec tous ces titres qui se bousculent. Il y a de quoi devenir fou. Md !

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Les titres défilent : « Contact », qui nous rappelle une certaine pandémie, « Amazonia » et son côté écolo… Tout est tout simplement génial. Les chevaux, et les cheveux aussi (lol) sont lâchés, les musiciens sont survoltés. YVAN continue de faire du tapping, AUREL s’éclate sur scène, BASTIEN fait ronfler sa basse en reprenant les chœurs sous les coups de butoir de UGO planqué en fond de scène derrière ses fûts.

Le T-Shirt enlevé, OLIVIER plaisante « Attention, interdiction de faire des photos de profil ! ». Une chose est sûre, c’est que les musiciens ne se prennent pas au sérieux et le plus souvent, laissent leur musique parler pour eux. Les Clermontois enfoncent le clou avec  « Looking for médusa », un titre qui date de 2013, du temps où le groupe s’appelait simplement MEDUSA. Encore une fois, c’est une chanson qui passe bien en live. Vers la fin du morceau LOOKING FOR MEDUSA invite le public à venir faire la fête avec eux sur la scène. Vous vous doutez bien que le bazar est de mise sur les planches.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Encore une fois, quel set ! C’est encore mieux que la semaine dernière ! C’est avec le superbe épique « Land of my fathers » que se conclut le set de nos copains Clermontois.

Fini ? Vraiment ? Évidemment que non !! « Vous en voulez encore une ? On va vous parler du plus grand humaniste, Pablo Escobar ! ». Évidemment c’est une boutade. Et c’est sur « Kick in the face », un titre idéal pour conclure le show et qui nous en met un grand coup dans la tête. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Sniff. J’en aurais bien pris une dose de plus, moi. L’ovation que reçoit le groupe, qui a joué pour la première fois en Savoie, est évidemment sans appel.

LOOKING FOR MEDUSA @ le Brin de Zinc Barberaz

Leur stand de merch’ est vite encombré avec en plus les musiciens de FORTUNATO qui dédicacent, à la demande, des flyers du groupe. Il est temps pour nous de retrouver notre douce Haute-Savoie, l’heure tournant à une vitesse phénoménale. Sur la route du retour, nous passons en boucle le dernier album de LOOKING FOR MEDUSA, tout en nous repassant dans la tête la prestation du groupe.

FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

Report + Photos by Ti-Rickou

Ce soir, ma destination est le Jack Jack de Bron pour une soirée qui s’annonce très bien. Le groupe FORTUNATO fête son anniversaire en concert avec MANIGANCE, MAX PIE, KING CROWN, FORTUNATO (évidement) et ses amis. Le Jack Jack, je sais y aller. Pour se garer, c’est finger in the nose, donc normalement, il y n’a aucune raison que je loupe le début. Heu…. Ben oui, je suis à l’heure, bande de médisants ! J’ai même le temps de dire bonjour aux copains et copines présents au bar.

MAX PIE @ le Jack Jack de Bron (69)

Bon, je n’ai quand même pas le temps de m’arrêter car les franco-belges de MAX PIE commencent. Je suis en terrain connu. J’aime leurs albums, plutôt métal prog’ donc normalement, pas de surprise. Heu… ils nous annoncent que, ce soir, ils ne vont nous jouer que des nouveaux morceaux qui seront sur leur prochain album ! Découvrir des morceaux en live ? Voilà une surprise qu’elle est bonne !! J’adore.

En plus, les morceaux en question sont très bons, dans la même veines que sur leur précédent album mais avec une petite évolution. Ca le fait. En plus, le son est bon, les lights aussi. Le public présent est très réactif. Le seul bémol de la soirée est qu’il restera en nombre insuffisant… ce qui est navrant, surtout pour ce genre d’affiche…

En tout cas, les musicos de MAX PIE sont mega contents de jouer à Lyon et de nous faire partager leur nouveau bébé. Et ça joue vraiment ! Les musiciens maîtrisent l’exercice. Je suis pour ma part mega content… et il apparaît que je ne suis pas le seul car ce soir, MAX PIE a sans conteste gagné de nouveaux fans. Voilà une soirée qui commence bien

Première pause de la soirée. Une bonne surprise nous attend au bar : il y a de quoi manger (pizzas, hot dogs..). Cool !!

KING CROWN @ le Jack Jack de Bron (69)

Le temps de manger un chien chaud et c’est ÖBLIVÏON…. heu KING CROWN qui montent sur scène. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, ÖBLIVÏON est devenu KING CROWN il y a peu. ÖBLIVÏON est mort, vive le roi… et sa couronne !

Allez quelque soit le nom du groupe, les musicos n’ont pas changé. DAVID, MARKUS, FLORIAN, JOE et STEPH ne semblent pas perturbés le moins du monde et attaquent le set bille en tête. Le son, les lights, tout y est. Parfait pour nous faire une grosse prestation. Et ils vont s’y employer grave ! A chaque fois que je les vois en live, leur joie de jouer ensemble saute aux yeux, ils sont en osmose parfaite. Quelle bande de musiciens !

Bon, comme vous le savez, je suis fan de JOE AMORE dont j’adore la voix. Pour moi, c’est l’une des plus belles du hard-rock français.

J’aime les morceaux de l’album et les voir évolués dans ces conditions, c’est trop top ! MARKUS FORTUNATO, bien qu’il aura à fournir une autre prestation plus tard, ne s’économise pas et, comme ses copains d’ailleurs, y va à donf’. Ouah ! Seul hic, c’est que c’est trop court… Bah oui, quand on aime…

Deuxième pause de la soirée et direction les loges pour une interview de MAX PIE. Oui, c’est comme ça, j’en avais trop envie !

MANIGANCE @ le Jack Jack de Bron (69)

Bon, pas le temps de souffler, c’est au tour de MANIGANCE de monter sur scène. J’ai hâte de les voir en live, moi ! Quoi ? Evidement que je les ai déjà vus. Et même plusieurs fois. En revanche, ce qui est une première, c’est que je ne les ai pas vus depuis que CARINE PINTO a remplacé leur ancien chanteur. Perso, j’adore ce groupe et je suis pressé de voir ce que ça donne avec une fille au chant.

Au début, je l’avoue, au début ça me fait bizarre, surtout sur les morceaux que je connais très bien. Après, c’est beaucoup moins flagrant sur les morceaux plus récents que j’ai moins écouté. En tout cas, une chose est sûre, elle s’en sort très bien et j’apprécie son timbre de voix.

En plus, CARINE est une très bonne frontwoman, très à l’aise devant le public et très en adéquation avec le reste du groupe. En fait, plus les morceaux passent et plus j’aime ce que j’entends. Je suis vachement content de revoir MANIGANCE et de les ré-entendre jouer des morceaux que j’adore en live ! Le groupe est heureux d’être de la fête et putain, ça se ressent dans le public. Et comme pour leur prédécesseurs, je trouve que ça passe trop vite. Mais vraiment trop, trop vite ! On était bien avec MANIGANCE !!

Dernière pause. Je vais quand même tenter le coup de leur demander une interview pendant le changement de plateau. Yes, ils sont OK mais ce n’est pas jouable avant le passage de FORTUNATO !

FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

Et c’est donc au tour du maître de cérémonie de venir sur scène pour clôturer cette putain de mega soirée. Et pour MARKUS FORTUNATO, il est temps de faire son deuxième concert de la soirée. Ce soir, je vais avoir l’occasion de découvrir son nouveau line-up. Tiens, je connais le nouveau batteur, c’est le batteur de VAE VIKTIS. Le guitariste lui non plus n’est plus le même.

Heureusement, MARKUS est toujours là. Bon, en même temps, FORTUNATO sans MARKUS FORTUNATO, ce n’est pas forcément possible, lol ! CANDLEMASS en intro et c’est parti ! Là aussi, le bonheur et la joie de jouer se lisent sur le visage des musiciens et il est clair qu’ils vont se donner à deux cent pour cent pour que la fête soit complète. Ca fait plaisir de ré-écouter en live les morceaux de ce groupe, d’entendre chanter MARKUS et de le voir s’éclater pleinement. Top ! « A thousand years », « Resurection », « Birth of the sun », « Dream of a better world », « Flavor of the others » et « Bloodstreets » s’enchaînent et ça passe très vite !

MARKUS nous annonce l’arrivée sur scène de son beau-frère CHRISTOPHE GINET (acteur très actif de la scène locale avec le Leym’Fest et chanteur de DOCTEUR ALIBI) pour chanter. Eh oui, le FORTUNATO and Friends bat son plein et ça ne va plus s’arrêter ! Les morceaux suivants voient l’intervention de TITI COLLET, chanteur de SALHEM, de PACO FRANCISCO PEIRO et de LAURENT RABATEL (ARCHANGE), de DAVID AMORE (KING CROWN, ARCHANGE), de CORINNE PINTO (MANIGANCE), TONY CARLINO (MAX PIE) et JOE AMORE (KING CROWN, NOW OR NEVER).

Pour finir, tous les membres des groupes présents ce soir se retrouvent sur scène pour un bœuf de folie ! Eh oui, on n’a pas tous les jours sept ans ! Un anniversaire de toute beauté avec des gens adorables et plein de talents.

Heu, du coup, j’ai oublié de vous dire qu’ils nous ont gratifié d’un cover de RIOT (groupe dont MARKUS devrait assurément être président du fan club, lol !). Et quelle reprise !!!! « Warrior », ça le fait grave en live et un concert de FORTUNATO sans un cover de RIOT, ben non monsieur, ce n’est pas possible !!!

La soirée se termine, toute la troupe doit rendre la salle et il est méga tard… l’heure d’aller faire une interview à MANIGANCE ! Si, si, chérie. C’est de leur faute si je suis rentré à point d’heure ! En récap’, j’ai passé une mega soirée, une de celles dont je me serais mordu les couilles si je l’avais loupée, moi ! Un grand merci à MARKUS FORTUNATO et JEEP MONCORGER pour cette affiche !!!!

FORTUNATO @ le Jack Jack de Bron (69)

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WEDINGOTH 1

WEDINGOTH

Quelle bonne idée a eu l’Ecurie Neuvilloise de rallye en choisissant deux groupes de metal à mettre à l’affiche de leur soirée ! Ca va me donner l’occasion de revoir WEDINGOTH dans un set plus complet.

… Heu… Si j’arrive à trouver la salle et à me garer…

Yes ! Là j’ai été trop fort : je rentre dans la salle au moment où le groupe monte sur scène ! J’aurais voulu le faire que je n’y serais pas arrivé.

Bon, le son est bon et il  y a une centaine de personnes. Bref, de très bonnes conditions pour faire un bon concert.

J’apprécie le groupe. Leur metal à voix féminine passe superbement et les musiciens (et musiciennes) sont très à l’aise. Ils enchaînent les morceaux de leurs albums et nous jouent même des titres de leur prochain album à venir (album qui ne devrait pas trop tarder d’après ce que je sais). En tout cas, en live ça le fait. Bon, OK je ne suis pas objectif. Toujours est-il que je passe un méga bon moment, déconnecté du temps. J’en oublie même pour un moment que dehors il pleut grave !

Et je ne suis pas le seul à apprécier leur prestation car visiblement, le public présent est lui-aussi tombé sous le charme. Heu… sauf une copine pour qui la magie n’a toujours pas opéré- mais tout ceux qui on lu le report du précédent concert de WEDINGOTH sont en mesure de la reconnaître, c’est la même, si, si !! Elle est allergique aux voix féminines tendance lyrique, mais bon elle est courageuse. Elle aurait pu arriver en retard… Si, ça aussi c’est possible, j’en connais qui le font, lol !!

Enfin bref une très bonne prestation de WEDINGOTH qui confirme le bien que je pense de ce groupe. Vivement le nouvel album !

Bon, retour à la réalité. Pause changement de plateau. Et comme la pluie n’a pas arrêté de tomber, je reviens vite, très vite dans la salle en attendant l’arrivée de FORTUNATO. Heureusement, ça ne va pas être long.

FORTUNATO 6

FORTUNATO

Et c’est parti pour le metal à la mode FORTUNATO ! D’entrée de jeu, ils sont déchaînés. Bien sûr, on va avoir droit à des morceaux de leur petit dernier, des morceau de celui d’avant et à quelques petits covers, mais pas des morceaux joués habituellement. Même moi je me suis fait avoir quand ils ont demandé de trouver le titre et le groupe de 78 dont ils allaient faire un titre. Le groupe, je trouve facile vu qu’ils reprennent toujours « Warriors » de RIOT. Mais là, c’est loupé ! C’est « Sword of Tequila » ! Content Ti-Rickou. Ca c’est du cover intelligent. C’est un méga morceau qui donnera peut-être envie aux gens de découvrir ce putain de groupe.

Markus et les siens font le show. Je ne dirai jamais trop à quel point ce sont des putains de zicos. De Jimmy à la batterie, à Eliad et Stéphane à la guitare, sans parler de ce fou furieux de Markus qui maîtrise sa basse comme si c’était une guitare. Et tout ça, sans que ça tourne à la démo chiante.

Bref du bonheur en barre ! On ne veut pas que ça s’arrête et eux non plus d’ailleurs. Du coup, voilà la solution : ils vont faire une pause !

Cool, ça va nous permettre de nous rafraîchir les idées… surtout les fumeurs d’ailleurs car la zone fumeur n’est pas couverte. C’est marrant des hardos sous des parapluies !!

Bon allez, les copains sont de retour et sont déchaînés. Je me demande s’ils vont s’arrêter ! On va avoir droit à un superbe solo de basse de Markus, à la « Marseillaise » version FORTUNATO en mode HENDRIX et au cover que j’attendais tout à l’heure avec le « Warriors » de RIOT. Trop bon, deux RIOT dans une soirée ! En plus, j’adore leur version. On entend bien que ça vient du cœur et de leurs tripes et que le morceau n’est pas là pour meubler la setlist. Bref, c’est cool.

Ah, ce n’est pas fini ? Mais il est tard, vous savez ? Et puis, je vous rappelle messieurs que demain soir vous jouez à Saint-Etienne et que ça fait un peu de route quand même ! Même pas peur !

Et c’est donc dans la langue de Molière qu’ils continuent avec « Heavy Metal dans tes veines », un morceau composé avec Eric MARTELAT, le chanteur de MESSALINE. D’ailleurs, c’est bizarre, je m’attends à voir Eric monter sur scène pour faire le morceau avec eux car je l’ai toujours entendu dans cette config’. Eh bien non, il n’est pas là. Dommage. Mais bon, c’est vraiment un putain de morceau, hymne du hard-rock comme on l’aime.

Bon, là c’est fini. J’ai déjà ouvert la porte pour partir mais je reviens la seconde d’après car le groupe vient d’entamer un hommage à LEMMY avec un petit morceau de MOTORHEAD ! Là, c’est la cerise sur le cake pour cette superbe soirée, une soirée comme je les aime sous le signe du fun et des copains… et bien sûr du metal !

Le temps de dire au revoir aux copains et à la copine qui a retrouvé le sourire dès que FORTUNATO est monté sur scène… Bizarre !

Moi, je suis pressé de rentrer car c’est malin, mais j’ai comme une furieuse envie de m’écouter « Fire down Under » de RIOT à fond la caisse, moi !!!

Cà, c’est le second effet FORTUNATO !!

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé sur Lyon moi, lol ! Sans déc’, j’ai presque l’impression de vivre là-bas. Le côté positif, c’est que je n’ai pas à chercher la salle… Bien que !  J’arrive quand même à la louper !  Je suis décidément trop fort !

En tout cas, pour ceux que ça intéresse, je suis à l’heure. Je ne louperai donc pas le début de MESSALINE qui est le premier groupe à passer ce soir. Ca aurait quand même été ballot. Comment ça, ce n’est pas grave puisque j’ai du les voir au bas-mot au moins une bonne vingtaine de fois ? Mais si, mais si ! Et en plus on ne sait jamais, il peut toujours y avoir des surprises !

Bon, le temps de dire bonjour aux copains, de faire quelques petites photos, une petite interview de RENAUD HANTSON – et dire qu’il y en a qui pensent que je m’amuse ! – et le Warm Audio se remplit. Dommage pour les retardataires mais c’est maintenant le moment pour MESSALINE d’ouvrir les hostilités.

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ERIC MARTELAT – MESSALINE

Le groupe ne porte pas ses chasubles de templier ce soir, mais rassurez-vous, elles ne sont pas loin !

Et d’entrée de jeu, ERIC MARTELAT, le chanteur de MESSALINE annonce la surprise dont je parlais tout à l’heure : ce n’est plus JOHN qui officie derrière les fûts mais JIMMY. Pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, JIMMY n’est pas un illustre inconnu dans le circuit. En effet, il se trouve être également le batteur de FORTUNATO. Bon, là j’avoue qu’il faut suivre un peu !

Et voilà, c’est parti pour du MESSALINE pur jus avec des copains bien motivés et un ERIC bien en voix. JAYME et MICKAEL, comme à leur habitude, sont impériaux et JIMMY, pour sa première apparition live avec eux, s’en tire très bien.

Sinon pour la set-list, on a droit aux titres habituels auxquels se rajoutent des morceaux du petit dernier.

Ils sont servis par un son qui se révèle très bon. Ils sont visiblement heureux de jouer avec JIMMY et le public s’éclate avec eux. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on « Souffle dans le cul de Lucifer » ?

Leur show se termine. Ils n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu, ce qui est normal vu qu’il y a eu un peu de retard au démarrage. En tout cas, leur set a été intense et… apprécié du public présent !

Bon, comme vous en avez l’habitude, petit intermède non musical – intermède houblon comme diraient les copains. Ca me laisse le temps de commenter avec les copains la prestation de MESSALINE et ça laisse le temps aux petits malins d’essayer de me tirer les vers du nez en ce qui concerne la surprise finale. Mais je tiens bon. Ti-Rickou n’est pas un homme facile ! En plus, il n’y en a même pas un qui a essayé de me proposer de l’argent en échange, lol !!

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MARKUS FORTUNATO – FORTUNATO

Enfin sauvé par le gong ! En l’occurence, c’est FORTUNATO qui rentre sur scène. Bon, d’entrée de jeu, on voit que MARKUS est particulièrement en forme, voire déchaîné ce soir. Tiens, je ne sais pas pourquoi, moi ? Les autres musiciens ne sont pas en reste, eux-aussi aidés par un son de bonne qualité.

Ils vont piocher dans le répertoire de leurs deux albums dont un morceau écrit par le propre fils de MARKUS – moment émotion.

N’oublions pas non plus JIMMY le batteur qui entame son deuxième concert ! Et ça pour moi, c’est une prouesse assez remarquable. Le show est bien rôdé et bigrement efficace.

Le public du Warm Audio, en connaisseur, apprécie le show à sa juste valeur… d’autant plus que ce soir il y a beaucoup de fans du groupe et de musiciens dans la salle.

Et voilà, c’est déjà fini… ou pas, car le chanteur de MESSALINE revient sur scène interpréter avec MARKUS un morceau qu’ils ont écrit ensemble « Heavy métal dans les veines ». Le morceau est chanté en français (alors que MARKUS ne chante qu’en anglais d’habitude) et il est en passe de devenir un incontournable lors des concerts unissant les deux groupes. Et on comprend pourquoi ! Ce morceau est vraiment une tuerie !

Bref, ça donne une fin de set qui se termine sur un gros « waaah « !!! Traduction Ti-Rickou pour ceux qui ne savent pas ce que Waaah veut dire, ça signifie grosse tarte dans ta tête à toi ! Vivement que ces deux zigomars nous sortent un album !

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon allez, dernier intermède de la soirée et c’est le moment où SATAN JOKERS vient clôturer la soirée. D’entrée de jeu, on sent que RENAUD HANTSON et les siens sont en forme et que ça risque de déchirer. Et ce ne sont pas les deux morceaux d’ouverture, issus du premier album, qui vont nous donner une indication contraire !

RENAUD est vraiment en voix et il tient la grande forme. Bon, il a intérêt car la salle, par un prompt renfort de dernière minute (des fans qui étaient sur un autre concert et qui voulaient quand même voir la prestation de SATAN JOKERS), est désormais bien remplie.

Alors bien sûr, on est dans du SATAN JOKERS pur jus. La set-list survole leur carrière du premier au dernier album. Entre les morceaux, RENAUD à son habitude nous raconte des histoires. Bref, le SATAN JOKERS qu’on aime ! En plus, perso, à partir du moment où ils jouent « Quand les héros se meurent », je suis plus qu’aux anges !

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PASCAL MULOT – SATAN JOKERS

Le concert se rapproche de la fin, RENAUD nous dit qu’ils vont faire comme si on avait hurlé pendant longtemps pour un rappel et qu’ils vont nous faire deux autres morceaux. Il ajoute qu’à la fin de ce rappel, il nous réserve une surprise.

Bien sûr, on va avoir droit à l’incontournable « Fils du métal ».

Enfin, RENAUD HANTSON rappelle MARKUS et ERIC pour faire les choeurs et il nous annonce l’invité surprise – enfin une surprise pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les réseaux sociaux ! – c’est STEVE ESTATOF ! Eh oui, vous savez le STEVE que je suis allé voir en unplugged il y a quelques jours ! Il vient rejoindre RENAUD pour un duo sur « Knockin’ on the Heaven Doors »… Pas la version de Dylan, mais la version des Gunners, of course !

Et là gros, gros moment de live ! Un moment magique !!! Je dirais même que c’est pour ces moments particuliers que j’adore les concerts. C’est fait juste pour se faire plaisir et nous faire plaisir. Re-waaah !!! Trop bon !

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MICHAEL ZURITA – SATAN JOKERS

RENAUD remercie STEVE et annonce que là c’est fini… sauf que le petit MARTELAT en a décidé autrement et demande un dernier morceau. Du coup, RENAUD et les siens décident de nous faire plaisir avec un petit cover que personne ne connait : « Breaking the Law » de JUDAS PRIEST ! Alors, re-MARKUS, re-ERIC, re-ELIAD (de FORTUNATO) dans les choeurs. Et même STEVE ESTATOF remonte sur scène !

Qu’est-ce que vous vouliez de plus pour terminer une soirée, vous ?!

Euh… peut-être des dédicaces et des photos ! Eh bien oui ! SATAN JOKERS va se prêter au petit jeu, de même que STEVE qui alors même qu’il n’était pas annoncé avait été repéré lors de ses brefs passages dans la salle. Là, pour l’incognito, c’est grillé !

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

Voilà, la soirée se termine et j’ai cette impression rare d’avoir été encore une fois dans un très, très bon plan. C’était vraiment un de ces concerts à ne pas louper.

Un special thanks à MESSALINE et à FORTUNATO pour avoir organisé cette soirée. Merci aussi à RENAUD d’avoir bien voulu faire un duo avec STEVE ESTATOF. Je crois que ces deux-là ne sont pas prêts de se perdre de vue. Content Ti-Rickou !

Allez, long live rock ‘n’ roll car ce soir, on y était vraiment en plein dedans !