Lorsque tu te lèves le samedi matin et que ta chérie adorée te dit que ça fait longtemps qu’on n’a pas vu les STICKY BOYS et qu’ils passent à Besançon avec IRON BASTARDS, un grand sourire vient illuminer ton visage. Pas de neige à l’horizon, plein de copains et de copines qui vont y être, voilà une journée comme je les aime ! Et comme je ne veux pas contrarier ma chérie, on the road again, direction le pays de la cancoillotte et plus exactement l’Antonnoir, une salle que je ne connais pas.
On part donc en avance et on arrive à peu près à l’heure, le temps de trouver un parking à proximité caché par une dame qui attend le bus. Il y a du monde devant la porte. C’est bon signe. Normalement, ça n’a pas commencé. J’entends tout à coup un « Ti-Rickou ! » derrière moi… C’est la douce voix de Rémy et de toute la bande du défunt Baracat qui débarquent ! Yes ! Je dis bonjour aux copines aussi bien-sûr.
Il est temps pour moi de découvrir la salle qui est belle et en largeur. Il y a un grand bar et cerise sur le gâteau, un sas fumoir. Eh oui, c’est un détail pour les non-fumeurs mais pour moi, ça veut dire que je ne serai pas obligé d’aller me les peler dehors. Décidément, elle me plait bien cette salle !!
C’est parti pour le premier groupe, les parisiens de FULL THROTTLE BABY. Heu… Les musiciens ont des chemises à fleurs, façon BEACH BOYS, je ne suis pas sûr que ce soit bon signe. J’ai vu avant de venir qu’ils font du fuckin’ rock ‘n’ roll, moi ! Ah, c’est un piège ? Oui parce que ça déménage grave ! Le chanteur me fait penser à ANGRY ANDERSON de ROSE TATTOO.
Musicalement, c’est très énergique. Punk-rock, grosse rythmique. J’accroche moins à la voix, trop poussée limite hardcore. Du coup les paroles sont peu audibles. Dommage car sinon le chanteur est un putain de showman ! Il y va à donf’, communique avec le public, descend dans la Fosse, raconte des histoires, nous raconte les morceaux, tombe le haut…
Le guitariste et le bassiste vont quant à eux monter sur le bar et y jouer. Bref, le fuckin’ rock ‘n’ roll est bien là. Le public, agréablement surpris s’éclate lui-aussi à fond. Rien de mieux pour commencer la soirée que d’être chauffé d’entrée de jeu. Le groupe nous annonce la fin du set car il y a deux groupes à venir, IRON BASTARDS et STICKY BOYS. Je n’ai pas vu le temps passer moi… mais j’ai déjà mal aux cervicales !
La salle continue à bien se remplir. Pour l’instant à vue de nez, on est plus d’une centaine. C’est cool.
On est bien chauds et prêts à accueillir les strasbourgeois de IRON BASTARDS. Et là, ça part directement pour la distribution de grosses baffes ! le trio est à donf’ dans « MOTORHEAD est ma famille et LEMMY, c’est notre papa ». Ils ne copient pas leur musique mais ils en prennent l’essence et l’esprit… même si leur dernier album est aussi teinté d’AC/DC. Et de leur touche personnelle !
IRON BASTARDS nous démontre encore une fois que la formule trio est très efficace et que ce n’est en aucun cas un frein pour la prestation live.
La set list fait un tour dans leur répertoire et, comme on est très gentils, on va même avoir droit à de nouveaux morceaux qui seront sur l’album qui doit sortir dans quelques semaines. On a même un morceau qu’ils jouent pour la première fois!!
Je ne regrette pas le déplacement moi car entendre en live des nouveaux morceaux c’est toujours mega cool… Surtout quand tu les aimes ! Je vous en dirai plus quand j’aurais chroniquer leur album. Comment ça, je ne suis pas gentil ?! Lol.
Ouah, c’est mes cervicales qui ne vont pas être contentes à la fin de la soirée mais bon, j’ai encore des cheveux et il faut bien qu’ils s’amusent eux-aussi. Très bonne prestation d’IRON BASTARDS servie par un son très bon. Encore un bon point pour l’Antonnoir !
IRON BASTARDS prend de plus en plus sa propre direction musicale et c’est encore une fois très, très bon en live. Ils sont dans leur élément, ça se voit et ça se ressent. Du coup, c’est partagé par le public.
STICKY BOYS @ L’Antonnoir – Besançon (25)
Allez, c’est la dernière pause de la soirée et là, je découvre que l’Antonnoir est bien rempli et que ça continue à se remplir. Les gens sont venus en nombre pour cette première soirée de Metal in Franche Comté et pour les STICKY WHAT ? STICKY BOYS !!!!
Avec les STICKY, pas de préliminaires. Ca part très fort la séance de grosses baffes sonores. A commencer à coût de rock hard boogy à la mode
des copains. Leurs brûlots sont déjà des classiques pour une grande partie du public présent qui s’éclate et reprend les paroles. Comme le précise ALEX, le chanteur, ils ont déjà joué à Besançon, Dijon et au Baracat et ils sont heureux eux-aussi de retrouver des copains.
« Rock is over» et autres désormais classiques s’enchaînent et mes cervicales morflent une fois de plus. Mais putain, que c’est bon !!! ALEX, JP et TOM montrent eux-aussi l’efficacité de la formule trio surtout quand les trois sont à donf’. Ils mettent tout dans leur musique, leur coeur, leurs couilles, leurs tripes et surtout leur envie de jouer et de partager avec le public.
En parlant de partager, les STICKY BOYS invitent les deux premiers groupes à les rejoindre sur scène pour un morceau. C’est ça l’esprit STICKY, de la générosité, de la joie. Sur scène, c’est de la folie ! On est dans un monde parfait où le rock ‘n’ roll nous rapproche (du bar !!!!).
Allez, un petit cover à la mode des fous furieux et la messe est dite. Les STICKY BOYS sont venus, ils ont joué, ils ont gagné !! Pas de doute qu’ils se sont faits de nouveaux fans après cette soirée ! Ces mecs-là ont bien compris une chose : pour avoir du monde à tes concerts, ça ne sert à rien d’avoir deux millions d’amis sur Facebook et de compter sur ceux qui likent l’évènement, ce qui compte, la clé magique, c’est de faire des putains de concerts où le public en prend la tête et les oreilles. Parce que ce public-là, il en parlera autour de lui et qu’il reviendra les voir dès que l’occasion s’en représentera. Un public de rock se gagne à coups de sueur… et de bière, of course !
Le temps de prendre congé des potes et des groupes, de remercier le copain de Metal in Franche Comté, l’asso organisatrice de la soirée et malheureusement, il nous faut repartir. Difficile car on est bien à Besançon. On a passé une méga bonne soirée. Seul bémol, je crois que j’ai ramené une photo souvenir pas voulue sur la route.
07 juillet 2018 à Rochexpo à la Roche sur Foron (74)
HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018
Report et Photos : SEB 747
Comme la veille je n’ai pas pu aller au Roche ‘n’ Roll Fest pour cause de SWEET NEEDLES, je décide aujourd’hui de m’y rendre. L’affiche étant annoncée plus rock que métal, je pars serein, il ne devrait pas trop y avoir de bourrin. Du coup, j’emmène un peu de ma famille avec moi. Ça va être sympa un concert en famille, ça change des habitudes. En plus, il y a deux groupes que j’ai déjà vu en concert et je sais qu’ils sont bien. Pour les autres, eh bien, cela sera une découverte !
Euh, c’est bizarre, ça, il n’y a pas grand monde, pour ne pas dire personne sur le site. Commet ça, ils ont changé d’endroit ? Mais fallait le dire !! Ah bon ? Ils l’ont dit sur le net ? Mais on me dit jamais rien à moi !
C’est sur le site de la Foire des Expositions, le ROCHEXPO, qu’ils ont déménagé et ce n’est pas trop loin du précédent site. Après quelques minutes de recherche, j’arrive sur place et découvre un grand parking. C’est un point positif. Comment ça, il faut un ticket pour rentrer ? Ah, non, c’était une blague du vigile. Sympa comme ambiance !
Tiens, j’entends des grosses guitares ? Aurait il déjà commencé ? Non, se sont juste les balances de DOWN TO THE BUNKER. Ouah, ça joue fort ! Cela va faire mal aux esgourdes !
Mais avant parlons un peu du nouveau site. En terme de places de parking, c’est beaucoup mieux mais je trouve toutefois le nouveau site un peu court. Il se situe sur deux niveaux et les deux scènes, assez conséquentes pour les groupes, sont toujours l’une à côté de l’autre. Même la petite scène est correcte et d’ailleurs, personnellement, je la préfère car les groupes y sont plus proches des spectateurs. En revanche, la profondeur de l’ancien site permettait aux gens de pouvoir prendre un peu de recul quand les groupes ne leur plaisaient pas, et ça ce n’est plus possible. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !
DOWN TO THE BUNKER @ Roche’n’Roll Fest 2018
Les premiers riffs du vainqueur du tremplin, DOWN TO THE BUNKER, retentissent sur le site. C’est sous une chaleur caniculaire que nous accueille le groupe. Les grosses guitares de tout à l’heure sont bien présentes mais dès que le chanteur attaque, mes oreilles saignent ! Ce n’est pas mauvais dans le fond, ça déménage les araignées planquées dans ton grenier, seulement, j’ai un peu de mal avec la voix de JO, trop criarde pour moi.
Les spectateurs qui s’agglutinent devant la scène n’ont pas l’air de penser la même chose. Ils semblent apprécier le groupe, surtout lorsque JO n’hésite pas à descendre de la scène et passer les barrières pour les faire participer à la fête. Moi, je préfère m’éloigner, c’est trop pour mon petit cœur sensible !
AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018
J’en profite pour m’hydrater et manger un bout. C’est étrange, dans la sono ils passent de la bonne musique. Tiens, pourquoi le public se rue devant la seconde scène ? Ah ben merde alors ! Je n’avais pas vu que AND THE KILLER IS… avait commencé !
Leur musique est un stoner métal rempli de groove et plus mélodique que le précédent groupe. D’ailleurs, ils arrivent à accrocher une plus grosse partie du Roche ‘n’ Roll Fest. La chaleur, qui ne nous quitte pas, a envahi la scène. Les musiciens suent à grosses gouttes et les verres de bière se multiplient sur la scène. Heureusement qu’ils sont en short et T-shirt, voire en chemise… Sauf notre ami FROG, le chanteur, qui transpire dans un costume taillé sur mesure !
Un chanteur en costard cravate, un bassiste qui joue pieds nus, un guitariste en chemise hawaïenne, casquette vissée sur le crâne, qui se plie en deux quand il joue, un deuxième guitariste avec une superbe guitare décorée latino et des riffs de tueurs, un batteur tout en nuances… Cela pourrait, en partie, résumer la définition du groupe, seulement ce serait un peu rédhibitoire, d’autant plus que j’ai beaucoup apprécié leur set.
La musique des annéciens de AND THE KILLER IS… est fun et leur stoner est assez rentre-dedans. Il démarre en douceur et s’alourdit au fur et à mesure. Dans le genre de colère et de haine, celle-ci est totalement contrôlée. Musicalement, la pesanteur des morceaux associé à cette voix criarde et rocailleuse font bon ménage, même si les hurlements de FROG sont réguliers, notamment sur les refrains, mais heureusement pas longs. Et surtout, il sait varier les plaisirs. Il sait se faire plus calme lorsque le morceau le demande. C’est un vrai showman maintenu dans un costume cravate.
A un moment, il échange sa cravate avec un fan et tout le long du set, il tient les spectateurs en haleine par son attitude sur les planches. Lui aussi, descend de scène pour hurler le refrain d’un titre à l’oreille d’un afficionado. Je me demande s’il n’est pas devenu sourd avec ses conneries. Lol ! Lui, n’avait pas l’air de s’en plaindre en tous les cas.
Au bout d’un moment, la chaleur étant toujours de la partie, une fan lance son soutien-gorge sur la scène, suivi de près par un caleçon. Le chanteur accroche le balconnet à son micro et le garde tout le long du set, mais laisse soigneusement le caleçon par terre… Etrange. Lol !
Le groupe à la main lourde et assène son public à grands coups de riffs lents et mélodieux, surchargeant un peu plus le sentiment d’étouffement qui semble s’asseoir sur le site du Roche ‘n’ Roll Fest en ce début de soirée. Heureusement que leur humour nous aère un peu parce-que pour trouver un coin à l’ombre pour se rafraîchir, c’est plutôt compliqué.
AND THE WINNER IS… @ Roche’n’Roll Fest 2018
J’en tombe de haut, tellement le groupe est bon. J’adore !
Cela fait bien une quarantaine de minutes que le groupe est sur scène, il serait temps de finir ce show. Tiens, ils s’arrêtent en plein milieu du dernier morceau ? FROG a enlevé ses chaussures depuis un bout de temps et n’avait réussi qu’à en remettre une, alors il en profite pour aller chercher l’autre au fond de la scène. Puis d’un coup de pied magistral, il renvoie le caleçon à son propriétaire en disant « Tiens ! ça, j’en veux pas ! Remets-le ! ». Mais comme le fait remarquer un fan, il a en revanche bien gardé le soutien-gorge !
Et le voilà qui réattaque le refrain en trombe, puis headbangue avec des fans près de la barrière, les emmenant avec lui pour pogoter devant la scène avant de remonter sur les planches, aussi vite qu’il en était descendu. C’est de la folie au Roche ‘n’ Roll Fest ! Quelle prestation !
GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018
Pas le temps de trop se rafraîchir, que les GWAPPS s’installent sur la grande scène. Qu’est-ce que c’est que ces énergumènes ? Ils ont un look qui déchire ! Habillés en paysans avec bottes de caoutchouc et marcel sur le dos, ils n’ont pas l’air de se prendre au sérieux. Sur le backdrop, il est indiqué : punk métal agricole. C’est bien la première fois que je vois ça !
En forme de trio, venu de la vallée verte, le groupe se compose de JACKY LA COUENNE le bassiste, de MOISSBAT batteur de son état, et d’un guitariste au doux nom de GRANDBLOCHON. Celui-ci a des faux-airs de DIMEBAG DARREL, l’ex guitariste de PANTERA. Il joue même sur une Dime, c’est dire la ressemblance !
GWAPPS @ Roche’n’Roll Fest 2018
Musicalement, nous sommes bien en compagnie d’un groupe punk à l’humour potache sur fond de métal. Mais n’est pas ULTRA VOMIT qui veut.
Certes, c’est bien fait, marrant par moment, mais au bout d’un temps, personnellement, je m’ennuie un peu. C’est un peu répétitif et certains morceaux en version gros thrash limite death sont assez insupportables pour moi.
Le public, lui, a l’air de bien accrocher et c’est bien ce qui compte. Moi, je préfère regarder de loin et retourner finir mon assiette de frites.
HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018
J’attends avec impatience les grenoblois de HOLOPHONICS, à ne pas confondre avec THE HOLOPHONICS qui sont eux originaires de Dallas et qui jouent du ska. J‘avais vu le groupe lors du MétalGrésifest il y a deux ans et, à l’époque, j’avais pris une bonne claque.
Aussi, dès que « Fault Line », un titre de leur nouvel album, démarre, je prends mon pied. STEF PICOT est un chanteur charismatique et possède un chant lancinant que j’adore. ALEX CORDO et YANN BIJON aux guitares, LUDO CHABERT à la basse et MIKE PASTORELLI à la batterie complètent le line-up des grenoblois.
Les compositions sont énergiques et plus abordables que les groupes précédents. Leur musique te prend aux tripes et ne te lâche plus. C’est le groupe le plus mélodique de la soirée, c’est une certitude !
J’ai l’impression que le public, qui s’est massé autour, aime bien aussi. Cela me rassure, j’ai de bons goûts musicaux à priori.
STEF a une super attitude sur les planches. Il est à fond sur tous les titres. Il vit littéralement les morceaux. Les titres ont une sensibilité d’écorché vif et je kiffe comme un gamin. Je me surprends à dodeliner de la tête et remuer mon popotin. Pas facile de prendre des photos dans ces conditions. lol !
Sur scène, pas de bières mais du Château la Pompe. Oui, d’accord, de l’eau fraîche ! Pas très rock‘n’roll tout ça, mais c’est plus sain. Bon, en cherchant un peu, il y a deux, trois bières quand même, reléguées en fond de scène. Je précise que la chaleur qui nous a accompagnés toute la journée n’est toujours pas partie, malgré la nuit qui tombe. Mais ce n’est pas ça qui va empêcher nos copains grenoblois de mettre le feu !
HOLOPHONICS @ Roche’n’Roll Fest 2018
LUDO va se frotter au public, n’hésitant pas à poser le pied sur la barrière, au plus près des spectateurs qui en redemandent. YANN, tel un kangourou, saute de partout guitare en mains. ALEX est plus en retrait mais ses riffs sont incisifs. MIKE fait parler la poudre, on en sent déjà l’odeur dans la fosse. Les compos sont ciselées et hypnotise le Roche ‘n’ Roll Fest. Même les gens attablés viennent devant la scène.
Quarante-cinq minutes plus tard, le groupe quitte les planches et moi, j’ai encore pris une mandale dans les gencives ! HOLOPHONICS a développé tout le long de son set, une musique percutante et aérienne. Ses compositions sont hyper efficaces et le groupe délivre de l’énergie pure. J’ai adoré.
OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018
A peine ai-je le temps de me remettre de mes émotions qu’il me faut me diriger vers la scène principale. OPIUM DU PEUPLE ne va pas tarder. Ils sont en pleine promotion de leur nouvel album et de leur film (disponible sur internet) qu’ils viennent à peine de sortir, et portant le doux nom de « 7 Salopards ».
Tiens, une procession débarque sur scène sur un « Ave maria ». C’est le groupe entier qui fait son entrée, costumes noirs de rigueur. Nous sommes à un enterrement ou quoi ? En fait, c’est leur façon à eux de rendre hommage à JOHNNY HALLIDAY. D’ailleurs, c’est sur « Que je t’aime », en version keupon bien évidemment, que le groupe entame son set.
OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018
Comme il y a deux ans, je prends une grande claque. Même si, SLOBODAN à l’air moins en voix que la première fois. Les standards de la variété française retravaillés en version métal et punk, sont toujours aussi géniaux. Que ce soit le morceau de GOLD ou celui de DESIRELESS, ils font un tabac dans un public remonté comme jamais et qui réserve un accueil bouillonnant au groupe.
Les circle pits ne manquent pas et le crowd surfing est en plein essor. A tel point qu’un fan en fauteuil roulant, se voit porté par la foule, ou même qu’elle lui tourne autour. Est-ce la chaleur qui n’est toujours pas partie qui insuffle cet élan au public, ou est-ce le groupe et sa bonne humeur ? Dans tous les cas, c’est de la folie ce soir. Totalement démentiel !
OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018
Les titres s’enchaînent et déchaînent un Roche‘n’Roll Fest en feu. MACHINE qui fête son anniversaire ce soir, se voit obligé de venir chanter devant le public, délaissant sa batterie pour GIL DE LA TOURNANTE, son instrument étant récupéré par le K, le bassiste, la basse reprise par CONSTANCE, FRANCIS QUEUTARD gardant la sienne. Cela démontre que dans OPIUM DU PEUPLE, les musiciens sont interchangeables.
Sur « Le lion est mort », JOEY VICES nous prouve une fois de plus, qu’elle n’est pas qu’une simple choriste ; elle joue de la cornemuse et ça ce n’est pas à la portée de n’importe quel quidam !
Évidemment, ce sont les Opiumettes qui font le show, MADEMOISELLE Cœur n’hésitant pas à monter sur les retours et JOEY à descendre dans le public, changeant régulièrement de tenues entre les morceaux.
OPIUM DU PEUPLE @ Roche’n’Roll Fest 2018
Que ce soit déguisés en mariachis jouant sur de fausses trompettes ou en bondage pendant « Fais-moi mal, Johnny », le spectacle est sur la scène. On en prend plein les yeux et plein les oreilles. C’est aussi géant que la dernière fois ! Ils ont même invité le chanteur des RAB avec lequel une des Opiumettes s’est engagée. C’est à un concert de folie auquel nous avons droit, exactement comme il y a deux ans.
C’est génial. Mais, toute bonne chose ayant une fin, le groupe termine son show, non sans avoir rappelé à son public qu’ils ont un film qui est disponible sur internet et qu’il faut qu’ils le regardent. Forcément, une fois rentré à la maison, je me jette dessus !
Je n’ai même pas le temps de dire ouf que les FULL THROTTLE BABY entament leur set. Et là, une grosse déflagration sonore m’accueille. Les musiciens sont tous habillés en chemise hawaïenne – décidément, c’est la mode ce soir – et coiffés à la ELVIS. Ils jouent comme des fous furieux. Le groupe ne plait pas à tout le monde, une grande part des festivaliers est déjà sur le point de partir, mais force est de constater que celui-ci ne se démonte pas et joue son va-tout devant un petit public massif.
Pour moi, j’ai l’impression qu’une guerre sans merci s’est déclarée et c’en est trop pour mes oreilles sensibles. Alors, comme l’heure est déjà bien entamée et que ma famille m’attend dans la voiture, je me sens obligé de faire une croix sur les deux derniers groupes.
Cependant, on dirait que mon véhicule a décidé de rester sur place, lui : il est en panne. Alors, en attendant le dépanneur, je peux entendre jouer HEADCHARGER depuis le parking. Dommage, ça avait l’air bien. Bah, je les reverrai un jour !
Une fois mon véhicule réparé (merci les mômes de m’avoir nické ma batterie !), je rentre à la maison avec le dernier album d’OPIUM DU PEUPLE dans la voiture. Très rock‘n’roll comme soirée. Je reviendrai !