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Allez, une envie subite de chocolat et donc direction Genève ! Bon, ça tombe bien, mon envie de chocolat tombe en même temps que le concert des québécois de DANCE LAURY DANCE. Quelle coïncidence !

DANCE LAURY DANCE A-

Pour une fois, ce n’est pas à l’Usine que ça se passe, mais bon je ne vais vraiment pas en être loin vu que la Makhno est un bar qui est presque au-dessus de ladite Usine. Euh… la dernière fois que j’étais venu à Genève pour voir un groupe dans un bar, c’était un bar classe. Eh ben là, c’est pas le même décor ! Au début, j’ai cru que je rentrais dans un squatt ! Le temps de trouver où allait se dérouler l’action, je me suis quand même demandé si j’étais au bon endroit… Faut dire que la clientèle très cosmopolite n’a pas l’air bien branchée rock ‘n’ roll.

DANCE LAURY DANCE EBon, comme je suis un petit garçon tenace, j’ai fini par tomber sur le groupe… qui est en train de finir de manger !

Donc je suis en avance, eh oui ! C’est bêta vous allez me dire, d’autant plus qu’il n’y a pas de groupes de première partie. Bon, je les laisse terminer leur repas. C’est cool ça me permet de papoter avec quelques potes, comme ça le temps passe plus vite.

Tiens, de la musique ! Ils doivent faire les balances.. Ca doit être ça puisque le chanteur est assis à la table merchandising. Heu, c’est quand même bien propre pour des balances…

Tout à coup le chanteur se lève, va tranquillement attraper le micro et putain c’est parti !! Et c’est bien parti, car nos cousins québécois n’ont pas fait le déplacement pour amuser la galerie. Voir les choses en vidéo, c’est un truc mais les prendre in the face en live, caribou comme dirait l’autre ! ça te remets la tête à l’endroit ! Et leurs morceaux en live, c’est pas du sirop, même d’érable !

Non, sans  déconner, si j’ai fait le déplacement c’est que je pensais bien que c’était terrible mais là, c’est encore plus que ça !

DANCE LAURY DANCE C

J’avoue que je suis déjà fan de pas mal des morceaux qu’ils jouent donc forcément je suis très réceptif ! En tout cas, le décalage horaire ne les a pas marqué : ils ont une putain de pêche. Le chanteur est vraiment un putain de frontman et j’adore sa voix éraillée.

Malgré l’étroitesse de la scène, ils nous délivrent un putain de set tout en énergie. Mais rassurez-vous, ils prennent quand même de petites pauses pour s’hydrater !

Alors c’est vrai, il n’y a pas d’artifices superflus. D’ailleurs le monsieur aurait mis un peu plus de lumière que ça n’aurait pas été plus mal, surtout pour les photos (comme vous pouvez le constater !).

On va bien sur avoir droit à un condensé de leurs différents albums. Seul petit bémol pour moi, ils ne vont pas nous jouer « I just want to be drunk » ! Bon il faut dire que l’ambiance ne s’y prête pas trop non plus.

Avant de nous quitter, ils nous envoient un putain de cover de « We will rock you » de Queen en version sur-amphétaminé qui est une vraie tuerie ! Et pour nous achever, ils terminent le concert avec une de leurs compos.

DANCE LAURY DANCE F

Je ne savais pas qu’ils avaient des trains à grande vitesse au Canada, mais là je viens de m’en prendre un dans la tronche. Je sais même son nom : DANCE LAURY DANCE !!!

Alors veni, vidi, vici… mais ce sont eux qui m’ont vaincu. Méfiez-vous les copains, le québécois, c’est plus fort que toi !!!

Et pour terminer en beauté cette soirée, ils ont des putains de T-shirts méga cool et méga pas chers ! Le dernier album est dispo. Pour le premier, il faut attendre que la poste arrive à les trouver. Théoriquement, sur le reste de la tournée, ils devraient être dispo.

Bon, je ne vais pas m’éterniser de trop après le concert car l’ambiance habituelle de la salle a repris son cours et la musique là c’est pas du tout la pinte de bière d’un petit hardos !

Allez tiens, je préfère aller papoter avec mes potes au bord du Rhône.

Une chose est sûre en tout cas, c’est que moi, je ne vais pas en rester là et je pense (non j’en suis sûr) qu’à moins que le Dieu de la neige s’en mêle, aller refaire une petite prise de baffes sur une de leurs autres dates de la semaine !!

DANCE LAURY DANCE B

Donc c’est clair : si vous aussi vous voulez découvrir les DANCE LAURY DANCE, que vous habitiez Paris, St-Etienne, Valence, Grenoble, Marseille, Montpellier ou Perpignan, regardez bien leurs dates de passage car non seulement c’est franchement bien mais qu’en plus ils viennent quand même du Canada, les gars !

Live report de Steve 7.4

Orange Goblin  4

ORANGE GOBLIN


Choix cornélien ce soir entre deux concerts.. Mais décidément, SAINT VITUS avec ORANGE GOBLIN ça ne se rate pas, donc direction l’Usine à Genève !

A 22 H, devant une salle bien remplie, les londoniens d’ORANGE GOBLIN prennent d’assaut la scène avec un vieux morceau « Scorpionica ».

BEN WARD du haut de ses deux mètres harangue le public de sa voix rageuse, le bassiste fidèle à lui même vient en bord de scène secouer ses longs cheveux blonds. Seul JOE HOARE reste calmement à sa place concentré sur ses parties de guitares.

Le public resté calme et attentif au début se met à pogoter en milieu de concert.

Orange Goblin 5

ORANGE GOBLIN

 

Orange Goblin 2

ORANGE GOBLIN

Le dernier album « Back from the Abyss » est à l’honneur, quatre morceaux en sont joués. L’intensité non seulement ne se relâche pas mais augmente au fil du concert. « The Devil’s Whip » donne lieu à un nouveau pogo, du coup je m’éloigne du bord de scène, c’est plus prudent….

« Red tide rising » clôture un show tout en énergie et en puissance.

St Vitus 1

SAINT VITUS

 Après un entracte assez court place aux mythiques SAINT VITUS. Groupe californien fondé en 1979, fils spirituels de BLACK SABBATH, ils revendiquent avec raison la paternité du doom métal avec deux ou trois autres groupes comme CATHEDRAL ou CANDELMASS.

Souvent oubliés, qualifiés par certains de maudits, ils disparaissent du circuit de façon anonyme dans les années 90… non sans avoir entre-temps influencé de nombreuses formations.

Tel un sphinx, ils renaissent de leurs cendres en 2012 et enregistrent un nouvel album après dix-sept ans de silence.

St Vitus 3

SAINT VITUS

Si vous aimez une musique légère, sautillante, entraînante alors passez votre chemin car cette chronique n’est pas faite pour vous. Amis de la lourdeur, de la lenteur, de tristesse, d’un monde désenchanté, … soyez les bienvenus dans le royaume de SAINT VITUS.

DAVE CHANDLER aux guitares, MARK ADAMS à la basse et SCOTT « WINO » WEINRICH au chant fêtent les trente cinq ans de « Born too late » l’album référence du groupe. Celui que la presse unanime a encensé.

D’entrée avec « Living Backwards » le décor est planté, je vais assister à un set dépourvu de toute fioriture, pas de backdrop, pas de fumée sur scène, des musiciens assez statiques (tout cela est parfait pour les photos…) .

St Vitus 2

SAINT VITUS

Contrairement à pratiquement tous les autres groupes de leurs âges ils ont gardé leurs longs cheveux, gris…. pas de teinture à l’horizon.

Difficile de retranscrire l’ambiance d’un tel concert. La joie n’est pas de mise mais une atmosphère fascinante se crée. Le public réceptif reste calme et écoute religieusement ce style épuré, fait de guitares parfois dissonantes ou psychédéliques et de rythmiques pachydermiques.

Le petit nouveau, le batteur HENRY VASQUEZ cogne comme une brute… Des riffs d’outre tombe plombent une atmosphère pesante à souhait. Le chant de WINO, qui a une ressemblance physique avec HUGHES AUFRAY en plus tatoué (oui je sais, bonjour les références), est à mon avis un peu en retrait, dommage.

St Vitus 4

Après « The Troll », le groupe nous interprète, dans l’ordre inverse l’album « Born too late » dans sa totalité. Les musiciens sont relativement souriants, WINO distribue des canettes de bière au public, DAVE nous gratifie de mimiques expressives, HENRY se démène derrière ses fûts, seul MARK reste énigmatique dans son coin.

En rappel « Born too late », le morceau, embrase la salle, même BEN WARD des coulisses encourage tout le monde en levant très haut ses bras, moi des concerts comme cela j’en redemande !

 

 

EN CONCLUSION

 

Orange Goblin 1ORANGE GOBLIN

reste un groupe majeur dans la mouvance stoner.

De plus, les musiciens sont accessibles et BEN WARD est un géant qui respire la gentillesse hors de scène.

La prochaine fois qu’ils passent près de chez vous ne les ratez pas.

 

 

 

 

St Vitus 5SAINT VITUS

c’était pour moi une première et je n’ai pas été déçu.

Malgré le temps qui passe, ils sont restés fidèles à leur horizon musical.

J’espère que ce retour inespéré ne sera pas qu’un feu de paille et qu’une nouvelle carrière s’offrira à eux. Soutenez les !!!

STEAMROLLER 11

Allez, les concerts ont bien repris et ce soir c’est destination Genève ! Pas pour l’Usine comme d’hab’ mais pour un nouveau lieu pour moi : le Zoe Live Bar.

Bon, ouverture des portes à 21h. On va y arriver. Si, si !! Pas de risque de louper la première partie, de toute façon y’en a pas. Et bien sûr, comme ce n’est pas important que j’arrive bien à l’heure, je suis en avance. Trop fort !

En plus, contrairement à d’autres salles qu’on galère à trouver, là il faudrait être aveugle. Non seulement, il y a du monde sur le trottoir mais en plus un affichage géant du concert de ce soir est placé derrière une des vitrines. Et en plus, il est lumineux ! Classe !

Je vais mettre un peu plus de temps pour trouver une place pour me garer, mais me voilà finalement dans la file d’attente.

Dès l’entrée dans le bar, je me rends compte que ça va être différent des concerts habituels car le Zoe Live Bar est le bar hype de Genève. Un endroit très classe avec deux bars et, ce qui nous intéresse au premier chef, une belle scène en contrebas. Et, très bonne surprise, Le Zoe Bar se révèle un endroit très chaleureux.

STEAMROLLER 13

Et heureusement ! Parce que moi qui pensais que ça n’allait pas s’éterniser – vu qu’on est en semaine et qu’on est en Suisse où toute chose commence et finit à l’heure – j’ai commis une petite erreur. Eh oui, il me manquait des éléments : on est bien en semaine mais pour les genevois, demain c’est férié ! Donc le concert initialement prévu entre 21h30 et 22h ne va pas commencer avant 23h et des brouettes.

Avant de venir, j’avais un peu peur qu’il n’y ait pas grand monde ce soir ; encore une erreur ! Le bar se remplit petit à petit. Mélange hétéroclite entre le public qui est venu uniquement pour le concert et le cercle d’habitués des lieux qui vient boire des cocktails ou des bouteilles d’alcool haut de gamme. Le cohabitation se passe très bien entre les habitués qui posent des questions sur le groupe qui va se produire et les métalleux qui respectent les tables VIP.

Bref, tout est prévu pour qu’on soit bien. En plus, même pas la peine d’aller se geler sur le trottoir, il y a un fumoir.

STEAMROLLER  1

Bon, c’est peut-être le moment que je vous dise quel groupe je suis venu voir ?

C’est STEAMROLLER qui m’a attiré ici. Bon, ça ne vous en dit pas plus… 

STEAMROLLER, c’est MICHAEL DEVIN au chant et à la basse, BRIAN TICHY à la batterie et… DOUG ALDRICH à la guitare !!!!

Pour les non-initiés, on a là le haut du panier des musiciens de hard-rock. Et s’ils ont formé un groupe ensemble, c’est qu’ils jouaient dans le dernier line-up de WHITESNAKE… Sans compter que DOUG ALDRICH a été entre autres lead guitar de DIO, de LION et bien sûr de WHITESNAKE pendant des années et qu’il est incontestablement l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.

Bon, l’attente se termine et le groupe entre sur scène.

STEAMROLLER 6

Et c’est parti ! On va avoir droit à des morceaux de WHITESNAKE, de JIMMY HENDRIX, de BLACK SABBATH, de DIO, de DEEP PURPLE mais aussi de POLICE et d’ERIC CLAPTON…

Heu comment ça chérie, je suis allée voir un groupe de cover ? Pas du tout. Quand c’est fait par des musiciens de ce calibre ça s’appelle une jam !

Et rien que pour la version du « Space Truckin » de DEEP PURPLE ça aurait valu le déplacement car ça fait bien longtemps que GILLAN et les siens ne sont plus, à mon sens,  à la hauteur de ce morceau. Quand j’entends DOUG ALDRICH jouer sur des morceaux de DEEP PURPLE, je suis convaincu qu’il aurait été le guitariste parfait pour eux. Son style hard blues aurait été mieux adapté au groupe que celui d’un STEVE MORSE branché jazz.

DOUG ALDRICH n’en fait jamais de trop. A chaque fois que le vois, je suis émerveillé par sa technique toute en feeling, son jeu de guitare très soft, si naturel pour lui, son toucher de cordes… Il ne change pas vingt fois de guitare, il n’est pas dans l’esbrouffe à deux balles.

Et même s’il est l’un des tout meilleurs guitar-hero du genre, quand il est sur scène, c’est juste un musicien et sa Gibson.

Steamroller (45)

© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Sur « War Pigs » de BLACK SABBATH, c’est terrible aussi ! Et que ce soit sur « I Shot the Sheriff » ou « Stairway to Heaven », DOUG ALDRICH fait des merveilles.

Les musiciens sont comme des gamins qui prennent plaisir à s’amuser. Ils jouent des morceaux qu’ils aiment. Il faut quand même dire qu’il y a des morceaux qu’ils ont interprétés pendant des années avec le groupe original.

Ils s’amusent aussi bien entre eux qu’avec le public. DOUG ALDRICH profitant de l’arrivée d’un seau à champagne avec des mini-feux d’artifice fait même semblant de mettre le feu à sa guitare !

Je suis scotché par le chanteur qui, non seulement d’être très efficace à la basse, a en plus une putain de voix capable de s’adapter à tout le répertoire ! Et il faut bien dire que malgré son double job, il fait le show sur scène.

Le batteur n’est pas en reste et va nous exécuter un méga solo de batterie. En plus, pas chiant du tout !

Steamroller (148)

© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Le concert gagne en intensité jusqu’à l’arrivée de brûlots comme « Smoke on the Water », « Still of the night ». Là, le public n’y tient plus et tout le monde descend entre la scène et les premières tables !

Des versions allumées et magiques de « RoadHouse Blues » et « War Pigs » mettent littéralement le feu à la salle ! Et, bien sûr, sur du WHITESNAKE ça frôle l’hystérie. En bref, il ne manque que COVERDALE !

On a droit à un moment d’émotion spécial sur un « Holy Diver » dédicacé à RONNIE JAMES DIO, et sur le « Eyes of the Tiger » de SURVIVOR où tout le monde va avoir une pensée pour JIMI JAMISON.

Super bonus pour nous, à chaque fois que le groupe annonce que c’est fini, Hedi la personne intelligente qui a booké les STEAMROLLER (!!!!) intervient et nous demande si on en veut encore….

Et c’est reparti !!! …. Et là on sait qu’on ne va pas être couché ! 

Mais on s’en fout, on est méga bien. Et putain, le son est méga bon.

Encore une fois, il y en a qui vont regretter de ne pas s’être déplacé car peu importe le morceau que ces trois énergumènes jouent, c’est toujours grand !

Ca y est, là il est vraiment très tard et c’est vraiment fini. Un moment rare donc exceptionnel vient de se terminer. Il faut vraiment que je parte mais perso, j’ai vraiment du mal car ce n’est malheureusement pas souvent que je vis ce genre de moment. J’ai vécu un moment unique avec des musiciens exceptionnels qui jouaient à un mètre de moi ! Pendant un moment, le temps s’est arrêté, plus rien n’avait d’importance. J’étais avec la musique. Dans la musique.

STEAMROLLER 2

Bon avant de partir, je vais quand même essayer de faire une interview. Désolé de vous faire une fausse joie, mais vu l’heure – il est près de 2h30 – ça n’a pas été jouable. Bon, je vais me consoler en faisant signer quelques petits CDs à DOUG et en faisant une ou eux petites photos avec lui. Na !!

Allez, cette fois-ci c’est bon. Je dis au revoir au staff du Zoe Live Bar qui, en plus de faire passer régulièrement des groupes de qualité, a été adorable avec nous toute la soirée. Bref, c’est un endroit où j’espère vraiment revenir car des concerts comme celui que je viens de vivre dans des conditions pareilles, c’est vraiment du pur bonheur.

Un grand merci aux STEAMROLLER pour leur prestation et leur gentillesse et bien sûr au Zoe Live Bar pour cette soirée.

Long Live Rock’n’roll !

STEAMROLLER 10

 

Et pour finir, une petite vidéo !

Un grand merci à l’ami Stéphane Harnisch, photographe de nous autoriser à publier sa vidéo !!!

 

© vidéo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

clutch 1

CLUTCH

Alors que le Fête de la Musique vient de se terminer chez nous, nos amis helvètes jouent les prolongations. Et vu comment j’ai apprécié la Fête de la Musique à Genève l’année dernière, je décide de jouer again.

Sauf que là, c’est version concert en après-midi. Par 30°… à l’ombre !

Je suis tellement en avance que j’en profite pour visiter le marché (on ne sait jamais, y’a toujours quelques CD !) et bien sûr, je réussis à louper les 3/4 du deuxième groupe qui m’intéressait : les EYES SHAKER.

EYES SHAKER 1

EYES SHAKER

Alors, vous allez rigoler, mais moi sur ce coup-là, je rigole beaucoup moins car EYES SHAKER, avec juste un batteur et un clavier, putain ça le fait !

Bon, j’ai quand même de la chance dans mon malheur car je peux assister malgré tout aux derniers morceaux du set dont un méga cover de « Ace of spades » en version vraiment allumée !

Une chose est sûre : ce groupe-là, il faut que je les revoie !!

EYES SHAKER 2

EYES SHAKER

Et je vais encore plus les regretter car la mauvaise nouvelle, c’est qu’il y a maintenant plus d’une heure et demie à attendre.

Vous vous doutez bien que par cette chaleur, il faut bien sûr bien s’hydrater. Sauf que l’hydratation chez nos copains suisses, c’est très très cher.

Mais bon, on ne va pas se laisser mourir de soif non plus !

clutch 2

CLUTCH

Allez, l’attente est finie. On est en suisse : l’heure c’est l’heure !  A la minute près, les fumigènes arrivent et CLUTCH aussi.

Bon, toujours une mise en scène de folie et des looks de dingues…. Je déconne ! Pas de ça chez eux, tout est dans leur musique.

Et bien sûr, ça part à fond les ballons devant un public nombreux et chauffé à blanc qui démarre au quart de tour. Du coup, l’ambiance est direct délire mais reste bon enfant. Juste une pure éclat’ rock’n’roll.

CLUTCH 6

CLUTCH

Le son est puissant, la basse aussi. Un peu trop peut-être. Le chanteur est toujours aussi dingue. Il est carrément possédé. Sa voix est toujours limite hypnotique. Il arrive en quelques secondes à prendre des tas d’expressions qui lui donne l’air d’être carrément possédé par sa musique.

CLUTCH c’est du solide qui envoie du lourd. Et pour le coup, c’est clair qu’ils n’ont pas fait le déplacement pour rien !

Pas de temps mort. Le show se déroule à donf, version tarte dans la gueule. Et ça va en s’accélérant pour un final avec mon morceau préféré !

Mais comme on est toujours en Suisse, 1h30 après c’est fini.

CLUTCH 7

CLUTCH

Un an – pratiquement jour pour jour – a passé depuis leur prestation au Transbordeur, mais c’est toujours la même claque avec leur musique sans fioriture mais qui me prend aux tripes…

Bref, pas tout à fait le trip de ma femme qui a préféré continuer à s’hydrater… un peu plus loin !

Voilà, il est 20h, on peut rentrer pour regarder le match de foot. Elle n’est pas belle, cette petite vie ?

clutch 3

CLUTCH