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Commentaires fermés sur CRUZH, The Jungle Revolution
Chronique By TI RICKOU
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CRUZH – The Jungle Revolution
Label : Frontiers Music
Sortie : 22 mars 2024
C’est avec un immense plaisir que je retrouve les glams rockers Suédois de CRUZH pour un nouvel album intitulé : « The Jungle Revolution ». Déjà, j’adore la pochette qui est carrément raccord avec le titre. C’est classe et ça donne envie d’avoir le son.
Alors c’est partie, j’appuie sur la touche play ! Bien-sûr, pas de surprise, on est dans du Glam Sleaze classieux et énergique. L’album est mega bien produit, il y a un mega son, et surtout les compos sont inspirées et bigrement efficaces. Ce « The Jungle Revolution » est une pure pépite du genre ! Les refrains te restent en tête et tu as envie de les chanter à tue-tête.
Waouh, quelle tuerie cet album ! Tout ce que j’adore. Je ne peux pas dire mon morceau préféré, je les aime tous, chacun des 11 titres.
Les copains fans du style, foncez sur cet album les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes. Allez forcément 4 pics !!! Vive la Suède et vive CRUZH !!
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Commentaires fermés sur LIPZ, Changing The Melody
Chronique By TI RICKOU
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LIPZ – Changing The Melody
Label : Frontiers Music
Sortie : 15 mars 2024
Album du mois en course pour l’album de l’année
Heu… Ils ont dû penser chez Frontiers Music que mon anniversaire était au mois de mars : deux groupes de Glam Sleaze le même mois, quel cadeau ! LIPZ, je ne les connais pas mais rien qu’avec la pochette je les aime déjà. Je me précipite donc sur ma platine !
Gagné, c’est du Sleaze pêchu qui te nique la nuque tout en te crêpant les cheveux ! Ca te donne une de ces pêches ! Ce n’est pas encore Noël mais cet album est un petit bijou de Sleaze comme on l’adore. Les morceaux sont top, la voix matche nickel avec la musique et on n’oublie pas les ballades, mega bien faites
LIPZ, c’est une super découverte et ce « Changing the Melody », mon Dieu !!! En plus, c’est une bonne nouvelle pour tous les fans du style comme je le suis parce que ça signifie que ce style n’est pas mort. LIPZ rallume la flamme ! Pour moi, ça mérite 5 pics !!! Comment chérie, on s’arrête à 4. Bah voilà, c’est le jeu du gobelet (fan de Friends vous comprendrez), je fais ce que je veux ! Donc 5 pics ET album du mois dans la course (haut la main) pour l’album de l’année ! Vive LIPZ et vive le Sleaze !!!!
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Commentaires fermés sur SMOKING SNAKES, Danger Zone
Chronique By TI RICKOU
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SMOKING SNAKES – Danger Zone
Label : Frontiers Music
Sortie : 09 février 2024
Direction Göteborg, en Suède, pour le premier album des SMOKING SNAKES. Avec un nom comme ça, une dégaine comme la leur, leur pays d’origine, je dirais à vue de nez qu’on va être dans du Sleaze…
Et c’est gagné, j’ai encore tout bon ! Evidemment qu’on est dans du Sleaze, mais du Sleaze qui se nourrit au WASP, RATT, KISS, DOKKEN et consorts, bref tout ce que j’adore !
Et là, je vais avoir du mal à vous donner mon titre préféré, je les aime tous les 11. Je chante les chœurs, je headbangue, j’ai même les cheveux qui poussent, si, si. Bref, je craque sur ce groupe, cette voix grave passée à la rappe et lubrifiée au Jack, leurs morceaux qui frappent entre les deux oreilles, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et ne veulent plus en ressortir…
Bref, les SMOKING SNAKES ont un super nouveau fan : moi. Et je le prouve : je leur donne carrément 4 pics – eh oui – je monte le son et je me le remets dare dare leur « Danger Zone » ! « Heu papa, c’est quoi ça ? C’est mega bien !! ». Allez, si c’est validé par l’Alien en plus !!!
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Commentaires fermés sur ADAM BOMB et HARSH au Brin de Zinc (73)
Date du concert : 03 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !
Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!
Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.
Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.
Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.
ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.
Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.
Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !
Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.
Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.
« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.
Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc
A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc
Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.
KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !
LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc
Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.
Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.
Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».
Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.
« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!
ADAM BOMB @ le Brin de Zinc
La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.
A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.
Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !
Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !
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Commentaires fermés sur THE SWEET NEEDLES, JC JESS et ANIMALIZE au Brin de Zinc (73)
Date du concert : 02 juillet 2022 –Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74
THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc
Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.
La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.
Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.
ANIMALIZE @ le Brin de Zinc
Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.
Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !
Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.
Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme « metalleux » n’arrivant que bien plus tard).
NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.
ANIMALIZE @ le Brin de Zinc
Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!
Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.
Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.
ANIMALIZE @ le Brin de Zinc
Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.
Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.
Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.
Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.
THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc
C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.
Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.
THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc
Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !
Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».
SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.
Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.
Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.
La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.
SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.
En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.
En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.
JC JESS @ le Brin de Zinc
JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.
JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.
Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.
Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !
Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.
Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.
JC JESS @ le Brin de Zinc
C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.
Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.
JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.
JC JESS @ le Brin de Zinc
Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.
Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !