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Commentaires fermés sur WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat
14 octobre 2021 à Lyon (69)
WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon
Report : STEVE*74
Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !
Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle… Inutile je pense de vous en préciser la raison !!
URGENT @ Rock’n’Eat Lyon
Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.
Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.
Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.
YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.
Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !
Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.
Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.
WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon
Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.
WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.
Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.
On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.
Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…
Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.
Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.
Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.
Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.
Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!
Allez c’est parti pour le nouveau bébé de Van Canto, « The Power Of Eight ». Pour ceux qui ne connaissent pas les Allemands, ils font dans l’a capella metal. Si, si, je ne déconne pas ! Les voix sont à l’honneur dans leurs albums. Avant de partir dans leur énergie Rakkatakka-power, je suis déjà sous le charme de leur pochette. Moi, j’adore. C’est déjà un bon début.
On passe à l’écoute. Après l’intro qui donne envie, les morceaux sont… comment dire, un mélange de metal symphonique à plusieurs voix et d’ambiances bien à eux. Pas évident à décrire. Mais bon, on s’en fout, les morceaux t’emmènent très loin.
C’est à la fois original, mélodique, puissant et bien-sûr les voix sont magnifiques.
Après, c’est sûr que pour les allergiques au chant lyrique il vaut mieux aller voir votre grand-mère dans un Hepad. C’est dommage car vous loupez un grand moment. Moi, ça me met les poils des bras au garde à vous, des frissons partout.
Une franche réussite que ce « Power of eight ». Les fans du genre, n’hésitez pas et ruez-vous sur cet album. Je n’ai même pas besoin de vous dire que c’est un coup de cœur WTR.
FLOTSAM & JETSAM – Blood In The Water
Label : AFM Records – Sortie : 04 juin 2021
Coup de cœur special thrash
Les vétérans du thrash speed, Flotsam & Jetsam sont de retour et ce n’est pas pour faire de la dentelle. On est dans du thrash speed mélodique pas bourrin et tiens j’aime bien du coup !
J’avais des a priori. Alors oui, c’est speed mais ça passe plutôt bien et pour une fois je suis d’accord avec ma chérie. Très bonne surprise que ce « Sang dans l’eau » qui devrait ravir les amateurs du style et ne pas faire peur aux allergiques du genre.
J’ai bien fait d’écouter, moi ! Comment chérie, tu ne comprends pas que je ne leur mette pas un coup de cœur ?? Bah allez, pour toi, coup de cœur spécial thrash power !!!
HAMMER KING – Hammer King
Label : Napalm Records – Sortie : 11 juin 2021
Coup de cœur W.T.R.
Heu, là c’est sûr, rien qu’avec la pochette je peux dire qu’on va être dans du power metal ! Eh oui, un guerrier avec un gros marteau, c’est un signe !! Sans compter le nom du groupe « le roi des marteaux », les Allemands annoncent la couleur : on va combattre des méchants et leur péter la gueule à coups de Hammer.
Pour l’écoute, prévoir son bouclier, son marteau géant, sa corne à houblon. Eh oui, le combat donne soif !
Allez, vous êtes prêts à retrouver l’ancien chanteur de Ross The Boss, Titan Fox V et ses copains ? Vous n’allez pas être déçus si vous aimez le style. Les morceaux sont inspirés et sonnent comme des hymnes qui auraient pu résonner sur des champs de bataille ou dans des tavernes. C’est bien lourd, c’est rapide, c’est entrainant. La voix est, en plus, sublime.
C’est clairement un album à posséder, que ce soit en CD ou en vinyl. Je leur mets un coup de marteau, heu… un coup de cœur W.T.R. C’est mon copain Serge qui va être content, lol !!!
ONE DESIRE – One Night Only – Live In Helsinki
Label : Frontiers Music – Sortie : 11 juin 2021
Coup de cœur W.T.R.
Normalement, je ne suis pas enthousiaste pour chroniquer des albums live, mais One Desire, a été mon dernier concert avant le premier confinement. C’est donc particulier car ce CD me fait remonter ce superbe moment au CCO de Villeurbanne où, même en n’étant que la première partie, ils nous ont donné un putain de concert.
Et ce live « One Night Only » nous renvoie vraiment à ce que ce groupe est en live. Bref, énorme !! Grosse set list, gros son et bonne ambiance dans le public.
Un live à avoir pour les fans et également pour tous ceux qui voudraient découvrir One Desire et leur hard-rock classieux. Bon, j’arrête de pleurer, les concerts debout ne sont plus loin maintenant. Du coup, je me réécoute le CD à donf’ en attendant. Ah oui, j’oubliais : coup de cœur W.T.R. !!!
NEONFLY – The Future, Tonight
Label :Noble Demon Records – Sortie : 18 juin 2021
Coup de cœur W.T.R.
Je suis content, les Anglais de Neonfly sont de retour avec un nouveau CD et, comme j’aime beaucoup Neonfly, je suis comme un gamin le jour de Noël, j’ai hâte de le découvrir mais j’ai peur d’être déçu.
Allez go to play. Putain, putain, c’est énorme ! Des putains de mélodies, un gros son, des morceaux qui te rentrent en tête et ne veulent plus en sortir, du hard-rock moderne, mais du hard-rock quand même. C’est frais mais on reste quand même dans notre zone de confort.
Un groupe a fortement conseiller aux fans de hard classieux style Gotthard et consorts. Heps, c’est déjà fini ? Trop court cet album ! Allez, même joueur rejoue. Je suis amoureux de cet album et même ma fille qui n’est pas branchée hard-rock m’a dit : « Papa, ça j’aime bien ». Ca veut dire que c’est vraiment excellent !
Donc évidemment mega coup de cœur W.T.R., of Course !! Merci messieurs.
P.S. : je ne m’étais pas trompé en leur faisant une interview il y a quelques années !!!
CROWNE – Kings in the North
Label : Frontiers Music – Sortie : 18 juin 2021
Coup de cœur Ti-Rickou
On part en suède les copains ! Sans vaccin ni test PCR et le port du masque n’est pas obligatoire. On y va pour retrouver Crowne pour son « Kings in the North ».
On ne va pas être déçus du voyage car là on est en première classe avec ce super groupe composé du vocaliste Alexander Strandell (Art Nation), du guitariste/clavier/producteur Jona Tee (H.E.A.T.), du bassiste John Levén (Europe), et du batteur Christian Lundqvist (The Poodles).
Ces messieurs vont se lâcher et nous pondre un mega putain d’album de hard mélodique (eh oui, j’assume). Cet album est vraiment un bijou de hard-rock mélodique.
Les morceaux sont top, les musiciens aussi et cette voix…. juste parfaite. L’album est mélodique mais puissant avec un son très bon et une prog’ énorme. Bref, que du bonheur !
Bon, je dis plus rien à part que si vous êtes clients du style, foncez vous le procurer ! Forcément coup de cœur Ti-Rickou. Allez, je me le refais !!!
En plus, j’aime bien la pochette. Sobre mais efficace.
Vous aimez le blues quand il est rock, limite metal, le blues-rock à la Garry More et consorts ? Phil Manca aussi et ce « Dancing Spirit » nous le prouve grave : des morceaux qui sont de purs brûlots de blues survitaminés avec des putains de solos et des rythmiques bien efficaces. Et, bien-sûr, une voix mega chaude.
Phil est un guitariste tout en feeling, pas d’esbroufe. J’adore son style en plus bien raccord avec les morceaux. Ce CD va combler de bonheur les fans du style et prouver qu’on peut être français et faire du blues-rock de qualité.
Grosse découverte pour ma part d’un super guitariste qui a su faire un CD pas chiant, bien au contraire !! Bien-sûr, l’ombre de Garry More plane sur cet album mais bon, il y a pire comme inspiration.
En tout cas, cet album est une réussite. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que c’est David Jacob, excusez du peu, à la basse.
Coup de cœur Ti-Rickou sans aucun doute.
THE JEKYLLS – Red Line
Label : Autoproduit – Sortie : 30 juin 2021
Coup de cœur Ti-Rickou
Je me rappelle très bien avoir découvert les Jekylls à Clermont-Ferrand en même temps que Looking for Medusa (et Silvertrain en tête d’affiche). A l’époque, j’avais pris une grosse baffe en voyant la prestation de ce groupe. Et depuis, je guette un nouveau CD. Du coup, là, je suis super heureux car il vient enfin de sortir ce CD et il répond au nom de « Red Line ».
Ce « Red Line », disons-le tout net, est un petit bijou de hard-rock comme je l’aime. C’est efficace, sans prise de tête, mélodique mais puissant avec un chanteur qui a un vrai accent anglais et une putain de voix. Les morceaux te font taper du pied et bouger les cheveux en mode heabanguing automatique. Les riffs sont trop bons !
Bref, c’est un album à s’offrir absolument pour Noël pour faire danser les rennes, à défaut de mamie. Un groupe à découvrir et à faire découvrir. Et c’est à 200 % un album coup de cœur Ti-Rickou ! En plus, la pochette est de Stan W. Decker.
Après un retour avec M.S.G. Et un superbe album avec Black Swan, Robin Mc Auley nous revient avec un album solo, « Standing on the Edge ».
Encore une fois, il nous prouve si besoin en était quel chanteur il est… et qu’il n’a pas perdu sa voix.
Apres musicalement, on est dans du hard-rock mélodique de toute beauté. On se surprend à taper du pied machinalement. Les refrains te restent en tête et tu as envie de chanter avec lui. Et même quand il est en mode « je fais une ballade love », ce n’est pas niais du tout. OK, je ne suis pas trop objectif, j’adore sa voix. Je lui ai même fait une interview avec MSG lors du festival Guitare en Scène 2019. A l’époque, il m’avait carrément bluffé avec sa performance, bien supérieure à celle de Garry Barden ou de Graham Bonnet.
Robin est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps ! Ce « Standing On the Edge » devrait ravir les fans du genre et de Robin. Un CD fait en plus pour l’été, pour rouler vers la plage, le son à donf’. Forcément album coup de cœur !!!!
SAVE THE WORLD – Two
Label : Frontiers Music – Sortie : 07 mai 2021
Coup de cœur W.T.R.
C’est parti pour la découverte du second album de Save the World appelé tout simplement « Two » avec leur univers hard-rock mélodique empli de touches de prog’ et une approche moderne du style.
C’est très réussi. Les morceaux sont terriblement efficaces, mélodiques, variés et pas mous. C’est mega bien fait, bien produit. OK, il n’y a pas de gros riffs mais ce n’était pas le but non plus.
Les fans de hard FM qui a quand même la pêche vont être heureux. Tout est parfait sur ce CD, la musique, la voix, les mélodies, le gros son. Ca donne un superbe album à écouter fort dans son jardin – ou en voiture pour aller à la plage.
L’avantage de ce « Two », c’est qu’on peut l’écouter en famille sans stresser personne ou avoir des réflexions comme « C’est trop fort » ou « J’aime pas ce style ». Là, c’est tout doux et ça passe très, très bien. On n’a pas envie de zapper ces 12 morceaux.
La touche moderne est bien trouvée. Bref, je suis conquis et donc coup de coeur obligatoire. Pour le coup, je ré-appuie directement sur la touche play. Quel plaisir d’écouter ça dans mon hamac avec une boisson fraîche !
METHADONE SKIES – Retrofuture Caveman
Label : Haywire Records – Sortie : 07 mai 2021
La musique nous permet de voyager sans test ni quarantaine, allons profitons-en et direction la Roumanie pour l’album de Methadone Skies, « Retrofuture Caveman ».
On est dans du psyché doom, post-rock. 5 morceaux dont un de 18 minutes. Et c’est de l’instrumental, les copains. Si, si, c’est vrai.
Pour ceux qui n’ont pas fui lâchement, bah c’est très planant quand même. Bien fait mais pas trop doom avec un petit côté stoner pour moi. C’est le CD que tu mets en fin de soirée quand tout le monde a besoin de finir calmement. A éviter en voiture, risque de somnolence quand même ! Voilà, c’est beau et relaxant mais bon facilement écoutable… et facilement oubliable.
TOMMY’S ROCKTRIP – Beat Up By Rock N’ Roll
Label : Frontiers Music – Sortie : 07 mai 2021
Coup de cœur Ti-Rickou
Tiens, çà ce n’est pas courant ! Un batteur qui fait un CD solo ! TommyClufetos (Ozzy Osbourne, Black Sabbath) a franchi le pas et le bougre il se lâche et il est bien barré les copains !
Tommy nous délivre du hard-rock, influence Black Sabbath, Ted Nugent, Alice Cooper avec côté barré à la Rob Zombie. Ca fonctionne très bien, les musicos qui jouent avec lui sont top et les morceaux s’écoutent avec plaisir. C’est du pur hard-rock ‘n’ roll allumé.
A découvrir d’urgence les copains ! Vous n’allez pas le regretter et vous pourrez presque le ranger à côté du dernier Alice Cooper. Allez tiens, à lui aussi je vais mettre un coup de cœur bien allumé, oh yeah !!!!
SONIC HAVEN – Vagabond
Label : Frontiers Music – Sortie : 07 mai 2021
Besoin d’un coup de pêche ? Je vais me mettre « Vagabond «, le CD de Sonic Haven. Rien de tel que du hard mélodique made in Allemagne pour retrouver la forme.
Là, c’est un mélange symphonique heavy et heavy metal mélodique. Un CD pour les fans du style. L’album a été mixé et masterisé par Sascha Paeth (Avantasia, Kamelot, Beyond the Black, etc) avec des musiciens comme André Hilgers (Bonfire, Rage, Silent Force), Carsten Stepanowicz (Radiant) et Dominik Stotzem (Beyond the Bridge).
On n’est pas déçus parce qu’on sait où on va. Les morceaux sont efficaces, la voix est bien raccord et la batterie fait le job. Les hymnes sont là et pourtant, il me manque un petit quelque chose pour vraiment accrocher.
MARK SPIRO – Traveling Cowboys
Label : Frontiers Music – Sortie : 07 mai 2021
Avant de commencer la chronique de ce « Traveling Cowboys », je voudrais prévenir les fans de heavy metal, thrash et même hard-rock : fuyez cette chronique, elle n’est pas pour vous !
Mark fait dans le rock mélodique, voire AOR et ce « Traveling Cowboys » ne varie pas à la donne. L’homme aux 45 disques d’or et de platine avec pas moins de neuf albums solo au compteur, l’homme qui a composé pour Heart, Cheap Trick, Giant, Bad English, Kansas, Reo Speedwagon, Winger, Julian Lennon (ce dernier apparait d’ailleurs sur un titre en duo, « 7 Billions People »), etc, cet homme fait dans la compo belle et efficace, calibrée FM.
Pour moi, ce n’est pas péjoratif du tout. En revanche, pour certains ça peut se révéler un peu trop guimauve à leur gout. Perso, j’aime bien ce « Traveling Cowboys », ça me détend. Heu, comment chérie ? Il faut que je baisse le son parce que ça stresse ma fille et qu’elle ne peut pas dormir ? Ah, elle me demande si je n’ai pas un petit Airbourne à chroniquer ?!!
FORTUNATO – Insurgency
Label : Rock City Music Label – Sortie : 14 mai 2021
Coup de cœur W.T.R.
Yes, le nouveau Fortunato arrive et il a pour nom « Insurgency ». Et pour la petite histoire, il est la première signature du nouveau label français, Rock City Music Label.
Pour ceux qui ne connaissent pas Fortunato, c’est le groupe de Markus Fortunato, bassiste virtuose (MZ, Kingcrown, Archange, etc).
On est bien-sûr dans du métal néo-classique, hard-rock mélodique chanté en Anglais avec Markus à la basse et au chant. Cet « Insurgency » est encore une évolution pour Fortunato qui a remanié son line-up. En plus, la prod’ est vraiment bonne.
Les morceaux sont bons, les textes recherchés tout comme le sujet de l’album. Markus prouve une fois encore qu’il est un bassiste d’exception. Après, en ce qui concerne la voix, bah tu accroches ou pas. Ca reste subjectif, mais je trouve qu’elle est plutôt raccord avec la musique.
Content de retrouver Fortunato à nouveau et de noter une grosse montée en puissance.
A noter la présence de David Amore (Nightmare, Kingcrown, Archange) derrière les futs et dans un autre registre, la pochette de Stan W. Decker, sublime comme d’habitude.
On en profite pour souhaiter longue vie à Rock City Music Label et le succès pour cet « Insurgency ». A qui je vais mettre un coup de cœur W.T.R., moi ?!!! En espérant les voir bientôt en live !!
SEVENTH CRYSTAL – Delirium
Label : Frontiers Music – Sortie : 14 mai 2021
Let’s go, en route pour la Suède car nous allons y retrouver Seventh Crystal pour leur album « Delirium ».
Bon, on ne va pas être stressés car là on est dans du hard-rock mélodique, voire même du rock mélodique, FM. Heu non chérie, ce n’est pas une manière de dire tout mou !
OK, c’est bien bien mélodique quand même. C’est bien fait, très beau… A éviter quand même en conduisant car il y a un risque d’endormissement certain. En revanche, pour se décontracter avant de se coucher, c’est parfait. Un CD pour fans de hard FM ou de AOR de qualité. Non chérie, ce n’est pas Toto !
ANTIOCH – V
Label : Pure Steel Records – Sortie : 14 mai 2021
Coup de cœur Ti-Rickou
Fans de la New Wave of Traditional Heavy Metal, je vais vous parler d’un de ces fers de lance canadien, Antioch, et de son petit dernier qui a pour nom « V », comme leur nombre d’albums.
Vous aimez Judas Priest, Alice Cooper, Wasp et consorts ? Eux-aussi. Et ça s’entend à l’écoute de cet opus. Moi, j’accroche direct à leurs morceaux et je me paye gratos un retour dans les années bénies des 80s.
Ca fait du bien de retrouver ce style surtout quand c’est fait comme ça ! Ma tête bouge toute seule, c’est un signe ! Les refrains me restent en tête et ça aussi c’est bon signe. J’ai même envie de me le ré-écouter quand il est fini, c’est pour dire ! Même la voix un peu aigue à la Udo ne me dérange pas. Allez, je leur mets un coup de cœur W.T.R. Voilà, c’est tout. Vivement le « VI » !!
SUNBOMB – Evil and Divine
Label : Frontiers Music – Sortie : 14 mai 2021
Coup de cœur Ti-Rickou
Voilà un CD que j’attendais vraiment ! Heu… vous ne connaissez pas ? Normal, c’est le nouveau super groupe de Tracii Guns (guitare) avec Michael Sweet au chant, Adam Hamilton à la batterie, Mitch Davis à la basse et même Johnny Martin (à la basse sur « We Fought »). Que du beau monde pour un projet voulu et créé par Serafino Perugino, le Président de Frontiers Records.
Musicalement ? Bah on est assez loin de L.A Guns. On est plutôt dans du hard-rock heavy bien pesant, presque doom. Et parfois, on ressent bien l’influence de Black Sabbath et de Judas Priest.
Ca envoie le bois grave ! Tes petites oreilles de hardos vont être aux anges. Il n’y a pas à dire, le hard-rock 80, c’est toujours efficace quand c’est fait comme çà. Et cette voix, putain c’est grand !
Allez Président, je mets un coup de cœur à cet album qui fait remonter plein de bonnes choses.
MONSTER MAGNET – A Better Dystopia
Label : Napalm Records – Sortie : 21 mai 2021
Coup de cœur W.T.R.
Heu… on m’aurait dit à la fin des 80 que je chroniquerai en 2021 un album de Monster Magnet et que je serai en plus impatient de le faire, j’aurais bien rigolé car j’ai eu beaucoup de mal avec leur premier album (alors qu’aujourd’hui, avec le temps, je l’adore. Eh oui). Si je les détestais, c’est que je n’y arrivais pas avec leur style barré metal, stoner, psyché. Mais comme je le disais plus haut, maintenant j’apprécie ce style et donc je me jette sur ce « A Better Dystopia ».
La pochette est toujours bien barrée et superbe… comme leur musique d’ailleurs. Du Monster Magnet pur jus, délirant et complètement barré et génial. Putain, c’est trop bon, ils n’ont pas changé et me surprennent encore… mais en bien.
Cet album est énorme. Et cette voix fabuleuse ! Alors oui, il faut aimer les morceaux barrés stoner psyché mais si on aime, on craque sur ce CD. Ces mecs sont barges, ça tombe bien, j’adore les barges qui donnent tout dans leur musique sans faire semblant.
Heu… c’est déjà fini ? Bah non, même joueur rejoue again and again and… C’est évidemment un énorme coup de cœur pour cet album qui devrait être remboursé comme anti-dépresseur par la Sécu !!!!
HERMAN FRANK – Two For A Lie
Label : AFM Records – Sortie : 21 mai 2021
Coup de Cœur W.T.R
Après avoir reçu la vidéo, c’est l’album qui arrive. Je suis mega content car j’adore le style de guitare de Herman dans Accept ou Victory. En plus, le morceau qui avait été lancé en avant-première m’avait beaucoup plus.
Les autres morceaux sont dans la même lignée, du pur heavy metal teuton qui dépote sa mère-grand dans le houblon à coups d’hymnes heavy metal à reprendre en cœur ! Les fans d’Accept et de Victory ne devraient pas être perdus.
Les compos tiennent la route et la prod’ est très bonne car elle met en valeur les compos. Tout est parfait : la voix, les solos de guitares…
Bref, un superbe album qui va faire du bien dans nos cages à miel et qui me file un coup de jeune grave ! A écouter très fort et sans modération. Evidemment, c’est un album coup de cœur ! A posséder d’urgence dans sa collection !!!
ALESTORM – Live In Tilburg
Label : Napalm Records – Sortie : 28 mai 2021
Coup de cœur festif
En temps normal, je ne suis pas fan de chroniquer des live car cet exercice n’est franchement pas évident. A part dire si le son est bon, si l’ambiance du public est là, si la set list est cohérente… bref, rien de bien excitant.
Sauf que là, c’est un album live de Alestorm, les pirates metalleux fous furieux, et eux, le live, c’est mega délire.
Regardez la pochette avec un gros canard gonflable jaune dans le bateau. Alors imaginez en live, le public fou qui communie avec le groupe sur des morceaux 100 délire metal pirate…
Ce « Live in Tilburg » est juste énorme par sa set list et dans le public, il y a une ambiance de barge. Un live pour rompe avec l’ambiance morose et l’absence de concerts physiques.
Allez moussaillon ! On part en virée avec eux et hauts les cœurs !! Pour ceux qui ne les connaissent pas, c’est le moment de les découvrir et de venir chanter ho, ho, ho avec eux. Alors pour une fois, un gros coup de cœur à un live ! Une pensée pour les copains allergiques au style… Dommage les gars, vous loupez un truc énorme !!!
DOG TEMPER – American Tales
Label : Brennus Records – Sortie : décembre 2020
Découverte tardive mais coup de cœur WTR
Quand je reçois un message me disant en gros : « Bonjour, on est un groupe de la région parisienne, les Dog Temper, on a sorti un album de hard-rock, « American Tales », veux-tu y jeter une oreille ? », je regarde dans un premier temps la pochette. Et là, j’ai soudainement très envie de les écouter ces Dog Temper !
Putain, c’est mega bon ! Du hard-rock américain, pêchu, avec des refrains que tu veux reprendre avec eux. Plein de références me viennent, un petit côté Great White, XYZ et consorts mais avec leur touche. Ca donne un hard-rock comme je l’adore avec une voix bien râpeuse et des morceaux qui donnent la pêche. Un premier album bigrement réussi ! Ca fait du bien d’avoir un nouveau groupe français dans ce style.
Heu, j’aurais lu leur bio avant, j’aurais vu qu’un des membres du groupe officiait précédemment dans Panama, un excellent groupe parisien que j’adorais ! J’ai encore une fois bien fait d’être curieux et d’aller découvrir ce groupe.
Je vous encourage à faire comme moi, d’être curieux et d’aller découvrir cet album vous aussi ! Vous ne le regretterez pas. Mega bonne découverte à qui je mets un gros coup de cœur WTR, of course.
Putain, ça y est, c’est le jour que j’attends depuis des mois, c’est ce soir le concert de KISSIN’DYNAMITE avec les copains de BLACKRAIN en première partie !!!! Je suis excité comme une puce sur le dos d’un chien. Je pars en avance, pas de prise de risque aujourd’hui, impossible que j’arrive à la bourre. En plus, le concert prévu initialement au Hard-Rock Café a été déplacé au CCO de Villeurbanne car il y a eu une demande supérieure à la capacité d’accueil du lieu initial. Comme quoi le glam sleaze, ça plaît !
C’est cool pour eux mais pour se garer c’est carrément coton. Bon, en partant bien en avance, je suis moins stressé et même un immeuble qui menace de s’effondrer et qui provoque la fermeture de la rue ne m’empêche pas d’être à l’heure, voire même en avance puisque les portes sont encore closes.
BLACKRAIN @ CCO – Villeurbanne (69)
Vue la longueur de la file d’attente, je me dis que les organisatrices du concert ont bien vu le coup en changeant de lieu. La soirée s’annonce mega bien !!! Je commence par papoter avec plein de copains, copines (eh oui, dans les concerts glam il y a plein de copines, les gars !!).
Je récupère tranquille mon pass photo, je suis cool quand tout à coup… hey, c’est quoi cette musique qui vient de la salle ?!! C’est « Le Chant des Allobroges », l’hymne haut-savoyard et surtout l’intro de BLACKRAIN ! Là, plus cool du tout le Ti-Rickou !!
Je fonce dans la salle, je me fraye un chemin ver la barrière et c’est parti pour un petit « Back in Town »! Les copains sont accueillis par un public en très large partie venu pour eux. Ils connaissent les paroles et le refrain est repris en chœur par la foule. Une putain d’ambiance dès le début du set, ça va être énorme je vous dis !
Les BLACKRAIN sont en grande forme, déchaînés de jouer à Lyon. « Dying Breed » fait encore mouche avec son refrain facile à entonner, « Innocent Rosie » et « Blast me Up » enfoncent le clou.
Le groupe remercie les copains de toujours, ceux qui étaient là à leurs débuts. BLACKRAIN, c’est aussi ça, un groupe qui sait d’où il vient et qui ne l’oublie pas.
Et ce BLACKRAIN là, celui que j’ai sous les yeux ce soir, mérite d’aller très haut ! Putain, ils ont encore gagné en présence. Ils ont un réel sens de la scène et la communion avec le public est juste énorme. Putain de show !
Le cover de « We’re not gonna Take it » de TWISTED vient terminer la fête. Ouah, c’était mega trop bon ! OK, je suis fan depuis le début, des petits bars, du Thunderbird Lounge, des premières parties de HARDCORE SUPERSTAR et donc j’ai eu la chance de les voir grandir. Et donc, si je dis que c’était une tuerie ce concert, c’est que c’était une tuerie !
Bon, pas le temps de trop papoter car KISSIN’ DYNAMITE va commencer et vu comme la salle est remplie, il faut que j’ai le temps de la retraverser !
Le concert démarre à donf’ en mode « les préliminaires, je ne connais pas » avec « I’ve got the Fire » d’entrée, histoire de mettre tout le monde d’accord et que le public redémarre au quart de tour. Ca fonctionne grave, c’est du délire dans la salle !
Il faut dire que l’affiche de ce soir est homogène, que c’est donc le même public pour les deux groupes et que KISSIN’ DYNAMITE – tout comme BLACKRAIN – n’a pas gagné son public en payant des pubs sur Facebook mais en faisant des putains de prestations live, comme celle en première partie de POWERWOLF il y a quelques mois. Les nouveaux fans qu’ils avaient engrangés ce soir-là sont en grande majorité venus ce soir.
Et ils ne vont pas être déçus car HANNES, le chanteur en plus d’avoir une putain de voix est un putain de frontman. Il a un charisme dingue ! Les autres musiciens ne sont pas là non plus pour faire de la figuration, ça joue, ça pose, ça interagit avec le public.
Leurs morceaux sont de pures tueries qui font sauter, bouger les cheveux et pousser une banane sur le visage ! « DNA » en est le parfait exemple.
Il se passe toujours un truc sur scène. Là, c’est WI ANNA BRUNNER qui les rejoint pour plusieurs morceaux dont « Ecstasy » qui souffle encore un vent de folie pour attiser – si besoin en était – le public ! Putain, c’est trop, trop bon !! Putain de set !
Hey, c’est quoi cette intro ? Mais bien-sûr, c’est « I will be king » !! Alors là, c’est la cerise sur le cake, le morceau ultime où je deviens dingue. Et il n’y a pas que moi, le public est aux anges, épuisé mais heureux. Ouah !!!
Allez, malheureusement c’est déjà fini. Putain de groupe ! Quelle prestation ce soir encore ! Les lumières se rallument et je suis encore sonné, comme un boxeur qui a fait douze rounds. Quelle affiche ce soir avec deux groupes qui montent lentement mais sûrement. Ca fait du bien de voir que la relève est prête à prendre le relais de nos idoles vieillissantes. Ne vous y trompez pas, le futur de notre musique, c’est eux !!!
Je ne peux pas partir sans avoir papoté un peu avec SWAN, MATT, MAX 2 et FRANCK de BLACKRAIN et leur avoir dit à quel point ça a été du bonheur de les revoir en live. Une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être là avec nous et un énorme merci aux filles de Sounds Like Hell pour cette mega tuerie de soirée !
Allez, « I will be King » à donf’ dans la voiture et on the road again ! Rock ‘n’ roooooooollll !!!
Report by Seb 747 – Photos : Steve*74 et Ti-Rickou
« Je me moque de savoir beaucoup de choses : je veux savoir des choses que j’aime », disait Jules Renard. Alors forcément, aller à des concerts pour voir des groupes que j’aime, ça coule de source. Ce soir, direction Lyon et plus précisément le Rock’n’Eat pour aller voir un groupe que j’apprécie particulièrement : les RAKEL TRAXX. En plus de ça, il y a deux autres groupes qui se sont greffés à l’affiche : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS et les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT.
Je récupère sur la route mon ami Steve*74 et en voiture Simone ! Le temps pluvieux qui dure depuis plusieurs jours nous oblige à partir relativement tôt… Ce qui n’est pas plus mal, lorsque l’on considère les kilomètres à parcourir. Ce serait tout de même un peu bêta (pour être poli) d’arriver en retard étant donné l’affiche.
Heureusement pour nous, les sempiternels bouchons lyonnais ne nous empêchent pas d’arriver à l’heure devant la salle. C’est cool ! Le temps de saluer les copains venus comme nous s’éclater sur de la bonne musique et nous apprenons que ce sont les RAKEL TRAXX qui vont jouer les premiers. En effet, LESTE, le batteur fou, a eu un accident de voiture le matin même et il va devoir jouer avec une main en moins. Cela ne l’empêchera pas de martyriser ses fûts, malgré une difficulté qu’on imagine facilement.
RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)
Il est 20h30 et c’est parti pour le show ! A peine le temps de dire ouf que les RAKEL sont d’ores et déjà pieds au plancher. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Les classiques que sont devenus “Can’t you see” qui entame ce set ou encore “Hey !!! Hey !!!” n’ont de cesse de conquérir le public.
Malheureusement, comme l’on disait dans les années 40, il y a des jours avec et des jours sans. Ce soir, j’ai l’impression que c’est plutôt un jour sans pour le groupe. Non seulement LESTE s’est blessé à la main, mais le son du Rock ‘n’ Eat ne met pas en valeur la musique des marseillais. Ca n’empêche de toute façon pas les RAKEL TRAXX de jouer à fond. Les copines agglutinées devant les planches sont, elles-aussi, aux taquets ! Nous avons même avoir droit à un inédit qui s’appelle “ Wild Dream”. Tout un symbole.
SHANNON DOLLZ, le chanteur, est, comme souvent, plein d’énergie. Campé sur son pied de micro, il chante comme si sa vie en dépendait. C’est trop bien ! SWYLDE à la basse, semble avoir stoppé la malédiction des bassistes au sein des RAKEL TRAXX car ça fait maintenant un moment qu’il joue avec eux. En plus, il reprend régulièrement les chœurs et fait le show avec SHANON, bien évidemment. SQUALL, planqué, comme d’habitude, sous sa casquette et ZANTOLO sous son épaisse tignasse font toujours autant de malheur avec leurs grattes.
Ce qui est fort appréciable et qui, pour moi, est essentiel, c’est que même s’ils n’ont que très peu de place pour se mouvoir sur scène, ils la prennent d’assaut, comme si elle faisait deux fois sa taille ! Sur les planches ça le fait grave et je passe, comme toujours d’ailleurs, un bon moment en compagnie de nos amis marseillais.
RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)
Après un petit medley, c’est la reprise du “Come On Feel The Noize” de qui vous savez (SLADE pour les plus anciens ou QUIET RIOT pour les plus jeunes), qui annonce la fin du show. Nos copains de la Canebière quittent la scène, contents d’avoir joué, même si toutes les conditions requises n’étaient pas franchement réunies ce soir. Et puis, comme dirait MICK JAGGER des ROLLING STONES : “It’s only rock’n’roll, and I like it” ! Saluons LESTE qui se souviendra longtemps de cette soirée… sa main aussi (lol). A revoir au plus vite et dans de meilleures circonstances !!
Allez, il est temps pour moi de faire ripaille, pendant que d’autres vont jouer au baby-foot. C’est qu’assister à une telle prestation, ça creuse !
C’est donc complètement rassasié que je vais à la découverte du second groupe : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS – ou HSMF en plus court. STUFFY, le guitariste et lead vocal, CARVIN à la lead guitar, FUZZY à la basse et PAMY, le batteur, constituent l’ossature du groupe.
Musicalement, le groupe joue sur la facette punk dans un mélange personnel de hard, de glam et de punk. Pas trop étonnant lorsqu’on sait qu’ils ont débuté en tant que tribute aux RAMONES. C’est efficace, énergique et bon esprit. L’accent est mis sur le fun et la bonne ambiance. Le Rock‘n’Eat s’est d’un coup bien rempli et les HSMF ont décidé de casser la baraque !
Les titres s’enchaînent avec plaisir et les musiciens sont ultra-motivés. STUFFY sous sa casquette de camionneur, hurle à tout va. Avec sa voix rocailleuse travaillée au houblon et accompagné de sa superbe Gretsch Broadcaster rouge, il fait se secouer le public. CARVIN est le plus dynamique ce soir, se déplaçant de long en large sur la scène, explosant la salle de riffs meurtriers. FUZZY lui, est plus posé. Mais ce n’est pas pour autant qu’il laisse ses comparses s’occuper des chœurs. Les RAKEL, qui sont restés dans le public, n’en perdent pas une miette, de même que RYFF RAFF le chanteur du groupe suivant.
Même si les HSMF n’ont pas inventé la poudre, ils connaissent bien la formule afin d’arriver à l’explosion sonore. Avec eux, ce n’est pas “Marche ou Crève” mais plutôt “Rock or Die” ! Ça bourre, ça va tout droit, ça dégaine des solos pas dégueu et ça hurle la sueur du rock. C’est fou ça, ils ont le chic pour te faire bouger ton popotin et ta tignasse en cadence.
HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)
Certains titres, tels que « Motherfucker go » ou bien « Celebrity » passent bien le chemin de la scène et se retiennent facilement. De même que « Ride into the blue » et son côté punk avec des riffs. Oui, oui, vous m’avez bien lu, du punk avec des riffs !! On croit rêver. Mais c’est ça l’effet HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS : les mélodies sont simples et efficaces et ça ne se prend pas la tête. Perso, j’apprécie le moment présent et je m’éclate, de même qu’une bonne partie du public.
« Like a Ramones », un morceau très prenant, annonce la fin du set qui se termine sur « RAMONES » un cover des… RAMONES évidemment !
Il est l’heure de faire une pause en jetant un œil sur les parties de baby-foot qui vont bon train.
Ca y est, des riffs aigus retentissent dans le Rock‘n’Eat ! C’est le moment pour les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT d’arpenter la scène. Deux, trois tours de balances afin de tester le son et c’est parti avec « Enemy ».
RYFF RAFF, le chanteur, ancien SLEEKSTAIN, fait, comme à son habitude, le show. Même si avec l’âge il semble s’être un petit peu assagi, il tient le public sous sa coupe. Musicalement, MIKE, batteur à la frappe lourde qui joue torse nu, et VAL sous son épaisse crinière qui joue derrière la basse, assurent une bonne rythmique sous les riffs de tueurs joués par MARTIN, le guitariste.
DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)
Le groupe joue un glam à tendances punk. C’est frais, musical et comme on dit en savoyard : « Dre dans le pentu ». C’est-à-dire, sans concessions, rock’n’roll à fond les ballons ! Les titres des DOUBLE UP SHOT sont virulents, tout en ayant un attrait mélodique. « Marry me fuckin’ bitch » en est d’ailleurs le parfait exemple.
VAL et MARTIN font l’essentiel du boulot, à savoir jouer dos à dos, tête contre tête, allant se frotter au public sous les hurlements de RYFF et les accélérations de MIKE. Décidément, la soirée n’en finit pas d’être aussi bonne !
Les titres défilent à une vitesse folle : « Millions miles away » qui nous fait partir sur la route, « Kill me » et son refrain assassin… Et toujours avec notre ami RYFF qui harangue les spectateurs avec fougue. On s’éclate comme des fous !
Le groupe n’ayant, pour le moment, qu’un seul petit album dans leur besace, nous avons droit à un premier cover. C’est le « We will rock you » de QUEEN. Sauce DOUBLE UP SHOT évidemment ! Et, comme par hasard, voilà que RYFF, qui ne peut pas s’en empêcher, va pogoter avec le public ; public trop content de participer à la fête avec le chanteur.
En ces temps où MÖTLEY CRÜE a le vent en poupe avec la sortie du film « The Dirt », c’est l’heure pour DOUBLE UP SHOT – après avoir joué « Downtown Money » – de nous faire son deuxième cover de la soirée. Celles des Saints de L.A., à savoir “Kick Start My Heart”.
Et voilà que les RAKEL TRAXX et les HSMF montent sur scène pour chanter tous ensembles et reprendre à cœur joie les refrains ! SHANNON et SWYLDE des RAKEL s’emparent de micros et chantent à l’unisson le classique du groupe culte avec RYFF RAFF. Les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS se contentent des refrains mais rigolent bien. Quelle jam ! C’est excellent ! Et tout ça dans un esprit de grande camaraderie. On se rend bien compte à ce moment-là, que le rock‘n’roll est une grande famille.
Tout le monde descend de la scène et c’est le moment pour les DOUBLE UP SHOT de terminer leur show. « Binge of clowns », un morceau rentre-dedans au possible clôt ce set. Moi, connaissant bien les habitudes du chanteur, j’attends le moment où il va faire un crowdsurfing et je m’éloigne tranquillement du devant de la scène. Malheureusement pour lui, le public s’étant un peu clairsemé, il n’a pas pu aller bien loin. Qu’à cela ne tienne, le chanteur remonte comme un fou furieux sur scène pour conclure ce show absolument génial !
Encore une fois, nous avons passé une excellente soirée avec ces trois groupes qui ont littéralement enflammé le Rock’n’Eat !