Bon allez, ce soir direction Belley et plus particulièrement le Réservoir (ex Espace Robert Rameaux) pour une soirée organisée par l’association Now or Never et Méga Productions. Et c’est une putain d’affiche qu’ils nous ont concoctée ce soir ! Jugez vous-même : les italiens de SEVENTH VEIL et les glam- rockeurs tchèques de SWEET LEOPARD.
Donc il n’y a pas à tergiverser, il faut que je sois à l heure ! Heu si, si, c’est possible… Et je le prouve ! J’arrive même en avance. De toute façon, j’avais une sécurité : toute la dream team du webzine est présente ! Et, miracle, on arrive à peu près en même temps (hé, hé, on est tous à l’heure, c’est pour vous dire la motivation !). On peut même papoter un peu, ce qui est rarement le cas.
Bon, j’ai même le temps de dire bonjour aux italiens et de caler une interview avec les tchèques (heu, vous remarquez que sur ce coup-là, y’en a qu’un qui bosse ?!!).
Heu, je viens de me rendre compte qu’il y avait un groupe de petits jeunes qui jouait des covers sur scène. Désolé les gars mais comme la salle est super bien insonorisée et que j’étais à l’extérieur, je n’ai pas fais gaffe… et mes petits copains non plus d’ailleurs ! Enfin, ils ont fini de toute façon…
Du coup, on se précipite pour le début des SWEET LEOPARD. Je ne veux pas en louper une miette, moi ! Et d’entrée, je sens que je ne vais pas être déçu. Rien qu’à leur entrée sur scène, ça s’annonce grand. Et putain, ça va l’être !! Ces mecs sont carrément barrés ! Ces ont de purs rock’n’roll men ! Ils ne font pas le show, ils sont le show.
C’est un spectacle permanent : le batteur est un fou furieux qui ne tient pas en place, le guitariste et le bassiste sont aussi bien allumés et le chanteur est un putain de frontman. Tout ce petit monde est carrément rock’n’roll. D’autres diront obsédés par le sexe et l’alcool.
Et c’est bien sûr pareil avec leur musique, du sleaze hard aux paroles interdites aux mineurs. L’ensemble me fait bien-sûr penser à STEEL PANTHER, en moins parodique. En plus, leurs morceaux sont des putains de brûlot, de véritables bombes atomiques qu’on reprend à tue-tête avec le groupe.
Le public présent est aux anges ! SWEET LEOPARD enchante tout le monde, non seulement par leurs morceaux mais aussi par leur prestation scénique, leur joie de jouer et par leur manière de communiquer avec nous… A l’image du batteur qui a appris deux mots en français « la bière » et qui les répète dès que l’occasion se présente… même quand elle ne se présente pas d’ailleurs !!
Bref, j’ai du mal à vous décrire réellement ce que j’ai vécu pendant leur set. Allez, malheureusement c’est fini.
Mais bon, je n’ai pas le temps d’être triste car Paco, l’organisateur de la soirée et mon interprète pour ce soir, me dit de le suivre pour faire l’interview des SWEET LEOPARD en anglais – pas en tchèque, bananes !
Et qui c’est qui va passer dix minutes avec ces mecs fous furieux ? C’est moi !!!! Dommage pour mes petits copains du webzine, je compatis… Même pas vrai !!! Non STEVE et SEB, pas de passe-droit, fallait bosser votre anglais, les copains !!… Heu d’accord, ça s’applique à moi aussi !
Allez, je suis quand même gentil, je posterai bientôt cette interview à ne manquer sous aucun prétexte !!
Bref, reprenons. Juste le temps de la finir cette interview et de faire quelque photos (mais que faisaient STEVE et SEB pendant ce temps ?!) et c’est reparti. C’est au tour de SEVENTH VEIL de monter sur scène. Et comme on dirait au théâtre, changement de décor. Fini le sleaze fun, place à du hard-rock technique et classe.
Eh oui, les italiens c’est un tout autre style. Rien à voir. Alors c’est sûr qu’au début, le choc est violent. Attention, pas que ce soit mauvais bien-sûr mais le changement d’ambiance est total. En revanche, une fois qu’on rentre dans leur monde, pas de problèmes, c’est méga bien fait, méga technique. Le chanteur a une voix superbe et les musicos sont des virtuoses.
Mais imaginez, on est passés de STEEL PANTHER à DREAM THEATER. Heu, pourquoi je pense à DREAM THEATER ? Pour la technicité des zicos et pour les solos des instrumentistes. Ah oui, le solo de gratte au troisième morceau, ça fait bizarre comme effet… Même s’il est bon ! Pareil pour le solo de batterie, ça me fait toujours bizarre le côté démo.
Sinon, effectivement, SEVENTH VEIL c’est très carré sur scène et ils sont très rodés. Leurs nouveaux morceaux sont très bons, leur hard-rock est très recherché, très mélodique et leur set est très bien ficelé. En plus, le son est franchement bon !
Je trouve personnellement que c’est encore meilleur que lorsque je les avais vus en première partie de SISTER SIN. Et puis, ils ont aussi travaillé leur look et ça donne un effet sympa. Comment ça, je suis futile parfois ?!! Pas faux, mais un concert c’est aussi un spectacle et si c’est pour ne pas en avoir, autant écouter le CD dans son salon ! Enfin bref, leur set se termine et on a passé un très bon moment, cette fois encore.
Bien sûr, après le concert, petit tour au stand de merch’ où les groupes nous attendent pour faire des photos et signer leurs CD. Bien-sûr, les SWEET LEOPARD ne peuvent s’empêcher de délirer… surtout le batteur (eh oui, je balance !).
Bon même s’il n’est pas trop tard, il faut y aller. Sniff !! Le temps de prendre congé des potes et de PACO – ainsi que du directeur du Réservoir – de le remercier encore pour cette soirée et pfff, je ne suis plus là !!! Bon, c’est triste mais beaucoup moins quand on a le CD de SWEET LEOPARD à écouter dans la voiture pour le chemin du retour ! « I was born for rock’n’ro-o-o-ol « !!!
Bilan de la soirée vu par SEB 747
SWEET LEOPARD : les glameux tchèques m’ont surpris. J’avais des à priori un peu négatifs et ils se sont avérés plus que positifs. Le côté fun sans prise de tête, c’est ce que j’aime. En plus d’un chanteur qui aime le hockey sur glace, je suis complètement conquis.
SEVENTH VEIL : dans le style vocal, je préfère les suisses de THE ORDER. Ils sont moins maniérés. Par contre, musicalement c’est très pro, carré. C’est un bon groupe mais trop sérieux pour moi.
Bilan de la soirée vu par STEVE*74
Tout d’abord, bravo à la municipalité de Belley pour la salle. D’autres devraient s’en inspirer et programmer autre chose que de l’accordéon quand ces lieux existent déjà.
Pour débuter, les tchèques de SWEET LEOPARD. Ils oeuvrent dans un style glam très années 80. Musicalement, j’adore leur CD, mais ce soir la magie n’opère que partiellement. Le son est un peu fluet. La guitare, trop en dedans, est trop aigrelette dans les solos. Et pour clore le tout, le chanteur n’est pas toujours juste. C’est dommage, car ils s’éclatent sur scène et communient bien avec le public. On dirait du STEEL PANTHER en plus fun.
Place ensuite aux italiens de SEVENTH VEIL. Et là, comme par miracle, le son devient excellent. Les musiciens ont un niveau technique largement supérieur à SWEET LEOPARD. Il faut dire que les lascars ont déjà trois CD à leur actif. Leur hard-rock moderne comme ils le définissent, est intéressant mais pas emballant. Et puis, sur un set d’une heure pourquoi avoir placé des solos de guitare et de batterie bien trop longs ?
Pour conclure, si SWEET LEOPARD avait eu le son de SEVENTH VEIL, la soirée aurait été grandiose… Mais je suis un brin tatillon.
La conclusion de Ti-Rickou
Hé, hé, je les ai fait bosser un peu mes deux copains ! Non mais, il n’y a pas de raisons !
Bon voilà, maintenant vous avez la preuve, si besoin en est, que devant le même événement, les personnes peuvent en avoir une perception différente selon leurs affinités, leurs goûts musicaux ou leurs attentes. J’espère qu’on pourra reproduire l’expérience (en inversant les rôles, why not ?) car le but de ces reports, c’est avant tout de donner envie de découvrir les groupes… Et donc différents avis peuvent aider – heu, ou pas ! – à vous de voir.
En attendant, un grand merci àSTEVE et SEB pour leur participation à cet article ainsi qu’à leur concours au webzine.
En tout cas, je persiste et signe, SWEET LEOPARD c’est vraiment une énorme découverte et vivement le prochain album !! Et SEB étant de mon avis, deux contre un, on gagne !!!!
PS : Heu STEVE, pour les prochains reports de glam sleaze, tu seras exempté !! On a une remplaçante, on sait qu’elle sera objective (enfin, surtout s’ils sont beaux gosses, n’est-ce pas MEL ? Lol !!).
Ce soir, c’est une double première car c’est la première fois que je vais voir un concert à Chalon-sur-Saône et que c’est aussi la première fois que je vais à une convention tattoo. Eh oui !
Heu non, je ne viens pas pour me faire tatouer un poney et encore moins « tribute bands forever » sur le bras, je suis là parce que les organisateurs ont eu la très bonne idée de faire passer un groupe de funkin’ rock’n’roll qui m’avait mis une grosse tarte au Baracat’, je veux bien-sûr parler de WIZZÖ ! Et donc, je n’ai pas pu résister !
Arrivé sur place, je me rends compte que c’est comme pour un rassemblement motos, il y a des stands de fringues, de merch », des concerts of course, un striptease burlesque, des bikers. C’est comme un rassemblement de MC, je vous dis et c’est normal puisque c’est organisé par le MC local. Du coup, à part les rangées de tatoueurs, je ne suis pas en terrain inconnu.
Pendant le concours du meilleur tatouage du salon, je vais faire un tour sur le stand de mon pote Cyril de Rock Azylum, Je vous l’avais bien dit que je n’étais pas perdu !
Le temps de papoter un peu, d’aller manger un bout et de tomber sur les WIZZÖ qui prennent eux-aussi des forces avant de jouer et c’est l’heure pour CHERRY STONE, groupe de Reims – et autre raison de ma venue ce soir – de monter sur scène.
Les CHERRY STONE font dans un mélange classic-hard avec des influences LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, DEEP PURPLE avec une touche métal moderne. Ca donne méga bien ! En plus, j’aime vraiment la voix du chanteur et leurs compos sont très bonnes. Ils ne sont pas gênés par le fait d’être sur une grande scène. J’apprécie vraiment leur set. Je suis content de les découvrir car je suis sûr que c’est un groupe avec un gros potentiel.
Perso, j’adore découvrir de jeunes groupes… surtout quand ça joue comme ça ! Après bien-sûr, il leur faut faire encore pas mal de concerts mais en tout cas, je suis impatient qu’ils nous sortent un album ! Bien bon début de soirée.
Je profite de la pause pour faire un tour et dire bonjour à un copain. Heu oui, chérie, il a un stand de CD ! Non, je n’étais pas au courant qu’il était là ! Comment ça, tu veux que je te laisse ma CB ?!!! Même pas juste !
Bon, deux trois CD en plus dans ma collection et c’est le moment du show burlesque. Oui chérie, elle se déshabille la dame. Mais avec humour et sans vulgarité.
Tiens, c’est bizarre, ça attire du monde ! Même des zombies sont là !! Cool, j’adore ! Il se passe toujours quelque chose ! Trop bien !
Allez, un petit tour pour être sûr que je n’ai pas loupé un T-Shirt cool et c’est au tour de WIZZÖ de rentrer sur scène afin de clôturer cette soirée.
WIZZÖ
Et c’est parti ! WIZZÖ attaque sur les chapeaux de roue avec « Full speed » avec une putain d’énergie et une pure folie.
Tout de suite, ils vont profiter de cette grande scène avec avancée dans le public. Ils sont partout.
Les morceaux s’enchaînent « Lover », « Dr Destroyer ». Leur boogie funkin’ rock est fait pour cette scène !
Le chanteur est déchaîné, il descend de scène, va au bar, monte sur les tables, sur le bar, va au contact du public. Les stands se vident. Les bikers, les tatoués, tout le monde se rapproche. Il se passe vraiment un truc !
Les morceaux de WIZZÖ sont des aimants et sur scène, c’est vraiment grand. Comme la dernière fois, ils vont nous faire « Sister Moon » de GOTTHARD et comme la dernière fois j’adore leur version.
Bon, bien sûr, ils n’oublient pas leurs propres brûlots ; « Hellraiser » est une putain de bombe atomique à effet dévastateur sur les cervicales !
WIZZÖ
WIZZÖ
Le chanteur est de plus en plus déchaîné, il nous la joue JOE HELL d’AIRBOURNE ! Il grimpe sur la structure métallique et fait des sauts de barge !
Le reste du groupe ne reste pas non plus dans leurs coins. C’est une énorme prestation scénique, fun et rock’n’roll à laquelle on a droit ce soir !
Bon, ils ne veulent pas s’arrêter mais le salon ferme, on leur accorde donc un dernier morceau, un petit « Born to raise Hell » en hommage à LEMMY mais toujours à la sauce WIZZÖ.
WIZZÖ
WIZZÖ
La lumière s’éteint. Le son est coupé et c’est vraiment terminé.
Ouah, je suis vraiment sur le cul !!
Enorme prestation de WIZZÖ et je pèse mes mots. Mais bon, ce n’est pas pour rien que BLAINE CARTWRIGHT de NASHVILLE PUSSY est un de leur plus grand fan (il porte d’ailleurs le T-Shirt du groupe sur scène) ! C’est vraiment le groupe à voir en live. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de les connaître encore, jetez-vous sur leur album : c’est une pure tuerie !
Comment ? Ah oui, il faut partir, ça ferme. Mais heu, mon pote Cyril est toujours là, lui ?!! Ah d’accord, lui il dort là !!
Bilan de la soirée
J’adore les conventions tattoo !!!!
CHERRY STONE, jeune groupe original et prometteur. A suivre.
WIZZÖ, je ne sais même plus quoi dire (si, c’est possible ) à part que ces mecs sont jeunes, plein de talent, d’énergie et surtout de l’esprit fukin’ rock’n’roll. Ils ont tout pour réussir et ce ne serait que mérité !!
En attendant, et pour la première fois depuis la création du webzine, je mets un coup de cœur à ce concert !!!!!
Voilà, c’est fait ! Heu, on les revoit quand, les copains ???!!
– Dis papa, est-ce qu’on peut aller à Pratteln pour voir HARDCORE SUPERSTAR ? S’il te plait, dis oui ! Quand ils sont passés dans le coin, je les ai toujours ratés ! – Euh… bah… c’est juste que c’est un peu loin, ton concert. – Oui, je sais ! Mais il y a MICHAEL MONROE en première partie !!! Et puis je ne raterai pas les cours, c’est pendant les vacances scolaires ! Avec de tels arguments, comment voulez-vous ne pas céder à votre fille sans passer pour un père indigne ?
Donc, c’est réglé ! Comme nous ne voulons surtout pas rater le début du concert, nous partons en début d’après-midi afin d’éviter les pièges d’éventuels bouchons. Du coup, nous arrivons tellement tôt que nous avons le temps d’effectuer quelques courses en Allemagne. Cool !!!
Lorsqu’enfin, nous arrivons sur le parking de la salle, peu après 19 h, je me demande si le concert a bien lieu car il n’y a personne. Heureusement, j’aperçois un peu plus loin les tours bus et mon inquiétude disparaît comme par enchantement ! Pas pour longtemps car, une fois la porte d’entrée passée, je vois que la salle est aménagée et coupée en deux. Ce soir, faute de préventes, les groupes joueront en configuration mini Z7, et donc avec une scène plus petite et moins de lights.
CHASE THE ACE
Lorsque ROI VETO PELEG, le guitariste chanteur, prend la parole et essaye de rameuter les quelques personnes présentes dans la salle, je me dis que cette soirée s’annonce pas terrible. Avec quelques années de moins, ROI ressemble à SLASH, le chapeau en moins, avec une similitude assez surprenante. Son groupe se nomme CHASE THE ACE et ils tournent pour la promotion de leur deuxième album « Yell Heah ! » qui sort officiellement le 1er novembre. Mais ce soir, vous pouvez l’acheter en avant-première au stand merchandising… Et donc avant sa date de parution dans les bacs !
Ce groupe est originaire d’Israël, ce qui n’est pas trop courant, surtout dans un style hard-rock traditionnel teinté sleaze. Le quatuor nous offre ce soir un show bourré d’énergie.
ROI, qui arbore un beau T-Shirt de BLACK SABBATH, quitte un moment ses camarades de jeu pour aller jouer sur le comptoir du bar placé en face de la scène. Il se démène pour faire chanter le public, délaissant un peu son rôle de guitariste rythmique au profit de son compère DAN PARSONS, le seul anglais du groupe, qui nous gratifie de bons solos de guitare.
Pour le dernier morceau, deux énormes ballons rouges font leurs apparition sur scène avant d’aller se promener et rebondir sur les bras des spectateurs dès les premiers accords.
Pour un groupe que je découvre, je suis agréablement surpris. Pour chauffer la salle, c’est excellent. Reste maintenant à découvrir les disques pour confirmer l’impression de ce soir.
MICHAEL MONROE
Place maintenant à l’une des vedettes de la soirée, MICHAEL MONROE. Etant donné sa carrière, son C.V., son charisme et tout le tralala, il aurait largement pu être en tête d’affiche !… Même si les HARDCORE SUPERSTAR méritent de l’être eux-aussi. Choix cornélien finalement.
Entre temps, la salle s’est bien remplie et c’est devant un auditoire conséquent que vont jouer MICHAEL et ses acolytes. Je suis content pour eux, ils le méritent grandement. De la grande épopée d’HANOI ROCKS au début des années 80, il ne reste que SAMI YAFFA à la basse et bien entendu MICHAEL MONROE au chant.
C’est un MICHAEL en grande forme que nous voyons ce soir. Tout habillé de noir avec de beaux motifs rouges, il a une allure svelte et sportive. Lui aussi se démène dans tous les sens, et en plus il n’hésite pas à monter sur tout ce qui peut être escaladé sur la scène. Un vrai kamikaze !
Le répertoire de ce soir est une sorte de best of de sa longue carrière. Et il n’oubliera rien, le bougre !!
Ca part sur les chapeaux de roue avec un « ‘78 » qui d’entrée nous annonce la couleur. Nous aurons du hard-rock sleaze avec des influences punk sous-jacentes. Les morceaux suivants comme « Old Kings Road », par exemple, confirment l’impression première.
SAMI joue sur une basse qui doit avoir un âge canonique vu son état. Si elle pouvait parler, je crois qu’elle pourrait nous en raconter des histoires intéressantes ! On pourrait vivre de l’intérieur les frasques et la vie du groupe depuis la genèse d’HANOI ROCKS jusqu’à nos jours. Quelle tranche du rock ça ferait !
D’ailleurs, pour nous rappeler ce groupe si important dans les années 80, voici venir « Oriental Beat », un morceau de 1982 qui n’a pas pris une ride. C’est dire la qualité des morceaux et le niveau du groupe à l’époque !
MICHAEL MONROE
MICHAEL, pour varier les plaisirs, empoigne son saxophone rouge et manie l’harmonica avec un talent certain. Ces instruments donnent une couleur un peu plus adoucie dans l’univers musical du groupe.
Le show passe vite, trop vite même. C’est déjà l’heure des rappels. Et là, pas de fioritures ! Les musiciens envoient du lourd avec deux morceaux issus de l’unique album de DEMOLITION 23 : « Nothing’s Alright » suivi d’un tonitruant « I Wanna be Loved ». En un mot comme en cent, un show parfait, bravo !!
Comme je ne veux pas perdre ma place pour HARDCORE SUPERSTAR, je reste prudemment où je suis pendant le changement de matériel. Le mini Z7 est maintenant plein et les filles approchent à grands pas de la scène pour voir de près ou toucher leurs idoles.
HARDCORE SUPERSTAR
La Suède est le terrain de jeux de nos principaux groupes sleaze du moment et le leader incontesté du mouvement est sans controverse possible HARDCORE SUPERSTAR. Depuis leur formation en 1997, les quatre larrons n’ont pas chômé, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pas moins de dix albums au compteur et une compilation (excusez du peu !) à l’heure où certains groupes mettent cinq ans pour en sortir un seul ! Les suédois de Gothenburg ont placé plusieurs titres N°1 dans leurs pays et obtenu un Grammy. Ca fait rêver quand on connaît les Victoires de la Musique et les charts en France ! J’ai tout d’un coup envie de déménager, moi !!!
C’est devant un public chauffé à blanc par les groupes précédents qu’arrive sur scène nos suédois préférés et que résonnent les premières notes de « Sadistic Girls ».
Le son, dont j’ai oublié de parler jusqu’à maintenant, est excellent. Les trois groupes ont joué dans de très bonnes conditions à ce niveau-là.
HARDCORE SUPERSTAR
Les musiciens sont contents d’être là et envoient la sauce sans tergiverser et sans trembler. C’est direct, lourd, tout en étant puissant. On sent l’expérience des concerts, le groupe se connaît par cœur et joue sa partition les yeux fermés.
Pas trop tout de même, car JOAKIN BERG (surnommé JOCKE) le chanteur, s’avance parfois dangereusement du bord de scène. Il est à moins de dix centimètres du premier rang des spectateurs ! Lui aussi bouge beaucoup et se dépense au moins autant que MICHAEL MONROE tout à l’heure. Après avoir vu cet été ERIK GRONWALL de HEAT, je me demande à quoi ils élèvent leurs chanteurs dans les pays scandinaves ! C’est décidé, j’alerte les autorités et je demande un contrôle anti-dopage à la fin du show ! C’est un minimum !
Le dernier album, sorti cette année n’est pas trop mis en avant. Seulement deux titres « Touch the Sky » et « Don’t Mean Shit » sont joués. Il faut dire qu’ils ont une palette hyper-large avec leur telle discographie !
Le sleaze-rock pratiqué ce soir est sans faille. C’est un régal pour tout le monde et comme d’habitude dans ces cas là, on ne voit pas le temps passer.
Pour le dernier morceau « Above the Law », un roadie arrive sur scène et monte le micro de VIC ZINO (le guitariste) de telle façon que ce dernier ne peut plus faire les choeurs. Il doit se mettre sur la pointe des pieds pour essayer d’y arriver. Ensuite ce même roadie va entreprendre de démonter élément par élément la batterie de MAGNUS ANDREASSON qui finira le titre avec le strict minimum, la caisse claire et son charleston.
Toutes ces blagues potaches sentent bons la fin de tournée. L’atmosphère est à la fête, tout le monde est content. Par les temps qui courent, c’est agréable. On en redemande !
HARDCORE SUPERSTAR
En conclusion,
j’ai passé une très bonne soirée. Vivement d’autres concerts de cette qualité ! Mais pourquoi faut-il que ce soit toujours aussi loin ?!!!
Profitant de leur concert au Thunderbird, je n’ai pas pu m’empêcher de papoter avec les BERTIE PAGE CLINIC. Ma façon à moi de vous faire découvrir mieux ce groupe hors normes.
C’est au cours d’une ballade au coeur de Lyon, entre deux prises pour son troisième album, que STEEVE ESTATOF nous a accordé une interview sans prise de tête.
Ti-Rickou Pour beaucoup de gens, tu es le candidat fou furieux qui a gagné la deuxième saison de la Nouvelle Star. J’aimerais faire un peu plus connaissance avec toi. Est-ce que tu te souviens du premier album de Rock ou de Punk Rock que tu as écouté ?
Steeve Estatof Le premier album que j’ai eu dans les mains et que j’ai écouté, c’était l’album de QUEEN, où la pochette c’était un gros robot en pierre qui détruisait tout le monde et qui avait les QUEEN dans la main. Mais avant ça, quand j’étais en voiture avec mes parents, j’écoutais à la radio des groupes comme les BEACH BOYS, les BEATLES, les ROLLING STONES, BLACK SABBATH, tous ces gens-là. Il y avait aussi KISS avec GENE SIMMONS qui me faisait carrément flipper. Je me rappelle, je devais avoir quatre ans et je me cachais derrière les fauteuils, mais j’adorais ça, j’adorais flipper avec ce bassiste de fou !
Ti-Rickou Quels sont les groupes qui t’ont influencé ?
Steeve Estatof QUEEN, les SEX PISTOLS, GUNS ’N’ ROSES, NIRVANA et ALICE IN CHAINS pour ne citer qu’eux… Parce qu’ensuite, j’ai une liste d’enfer ! Ils m’ont tous plus ou moins influencé mais ces groupes-là m’ont non seulement influencé mais ils m’ont même carrément appris à jouer !
Ti-Rickou Tu es un passionné de Glam Sleaze et de GUNS ’N’ ROSES en particulier, quelle période préfères-tu ?
Steeve Estatof Même si je suis un gros fan de Rock’n’Roll parce que pour moi le Rock’n’Roll c’est une religion et que je suis fan de quasiment tous les styles tant qu’ils sont magiques dans le Rock, la période que je préfère dans le Sleaze et le Hard Rock, c’est la période entre 1987 et 1991. C’est là que j’ai vraiment pris un pied total avec quelque chose de roots, de magique. Dans ce style précis, c’est là là où j’ai vraiment vécu les plus grands trucs.
Ti-Rickou Avant de participer à l’émission, tu as joué dans plusieurs groupes, c’était quel style musical ?
Steeve Estatof Des groupes, j’en ai eu des tonnes. J’ai été tour à tour batteur, guitariste, bassiste.. Mais on va dire que réellement, ceux qui comptent pour moi, ceux avec qui j’ai fait mon apprentissage musical, avec qui j’ai fait mes premières scènes, mes premiers enregistrements, il y a quatre groupes. Le premier groupe, c’est les PACEMAKER avec qui j’ai fait les « 24h du Rock » à Grenoble. C’était un festival. C’était aussi une première télé. C’était un groupe plutôt de Punk Rock, Rock Alternatif dans l’esprit (à l’époque déjà en avance) un peu des GREEN DAY. En même temps, j’avais aussi un groupe qui s’appelait les FLESH TO FLESH qui était plutôt un groupe de Hard Rock Sleaze… et Heavy Metal aussi ! C’était ça le style et d’ailleurs sur le « Poison Idéal », j’ai repris un titre qu’on faisait à l’époque qui s’appelle « l’Ange Noir » et qui est dans un esprit Hard Rock et Glam aussi. Ensuite, j’ai monté un groupe avec mes petits frères qui à l’époque devaient avoir quatre et sept ans, un truc comme ça. Je joue toujours avec mes frères, mais là c’est quand ils ont débuté. D‘ailleurs à l’époque, mes frères étaient inversés : CLIFF était à la batterie et MIKE à la basse. Et là, on faisait plutôt du Punk Rock Grunge… Hard Rock. Et ensuite, j’ai monté un nouveau groupe qui s’appelait FRENEGONDE. Là, je faisais le même style que ce que je fais maintenant, plutôt axé Punk Rock.
Ti-Rickou Dans quelle optique t’es-tu rendu à l’audition de la Nouvelle Star ?
Steeve Estatof Je m’y suis rendu avec plusieurs idées en tête. La première, c’était déjà d’essayer de me faire connaitre du grand public et de montrer qu’il y avait autre chose que de ne chanter qu’un style. A l’époque, je galérais vraiment, j’avais quitté tous mes groupes et je me retrouvais solo. Je me suis dis : « Je vais tenter ma chance et essayer de me faire remarquer par une maison de disques, un producteur, voire les deux ! ». Et aussi, voir si j’étais capable de chanter en prime-time dans une émission énorme devant des millions de télé spectateurs… Je ne savais pas si j’étais capable de faire ça. Je me disais : « Je vais peut-être m’évanouir… Il va peut-être se passer un truc.. ». Et puis finalement, j’ai eu tout ça !!! J’ai pu chanter devant les gens et j’ai pu avoir une maison de disques, des producteurs et faire des tournées.
Ti-Rickou Est-ce que ça n’a pas été compliqué de faire du Hard Rock en prime-time ?
Steeve Estatof C’est toujours compliqué de toute façon en France de faire de la musique Rock ’n’ Roll quoiqu’il arrive… Rock ou Hard Rock ! Donc oui, c’était super compliqué parce qu’il fallait en gros que je négocie. Si j’essayais d’imposer un titre comme AC/DC, NIRVANA, GUNS ’N’ ROSES ou SEX PISTOLS, en échange il fallait que je chante un truc de variété. C’était ça le deal… Bien que là je simplifie parce que c’était beaucoup plus compliqué que ça. Plusieurs fois, j’ai failli me faire virer de l’émission ou bien moi-même partir parce qu’on ne s’entendait pas du tout là-dessus. J’ai donc été obligé de trouver des trucs, des excuses du genre : « Oui, mais c’est les dix ans de l’anniversaire de la mort de KURT COBAIN… Ah oui, mais les SEX PISTOLS, c’était super in… ou… AC/DC, c’est fédérateur »! Il fallait que je parlemente pendant des semaines en général pour vraiment arriver à placer un titre comme ça. Et en échange j’étais obligé de chanter des titres qui ne me plaisaient pas du tout et qui étaient assez atroces !
Ti-Rickou Le fait de gagner l’émission t’as ouvert des portes, mais du coup pour le premier album, tu as pu faire ce que tu voulais ?
Steeve Estatof Ben, c’est exactement pareil. Oui, ça m’a ouvert des portes, ça m’a fait connaitre du grand public et ça m’a permis de signer avec une maison de disques. Mais là aussi, il a fallu négocier parce qu’en général, quand tu sors de ce genre d’émission, on t’impose ce que tu dois faire. Point barre. Sauf que moi, j’étais le premier à vouloir à tout prix imposer mes titres. Enfin c’est pareil, c’est un compromis. Si j’avais cinq titres qu’on m’imposait à peu près (même si j’ai pu choisir les gens que je préférais dans le milieu), j’ai dû imposer la moitié de l’album de trucs à moi. C’était une contrepartie comme pendant l’émission.
Ti-Rickou Et tu es content du résultat musical ?
Steeve Estatof Je m’en suis bien sorti. Et oui, je suis très content de mon premier album dans le sens où c’était mon premier vrai album professionnel distribué dans toute la France, voire en Europe. J’étais content parce que cet album montrait ce que j’étais capable de faire dans tout le panel de la musique Rock.
Ti-Rickou Tu as remis le couvert avec un deuxième CD, « Poison Idéal », plus Glam Rock. C’était pour tirer un trait sur ton image de télé-réalité ou vraiment un besoin de faire ce que tu voulais ?
Steeve Estatof Je n’ai jamais voulu tirer un trait sur mon image parce que j’assume ce que je fais. Je le fais et puis c’est tout. Je pense surtout à la musique avant tout… Et en plus, ce n’était pas une télé réalité mais un télé-crochet. C’était plus sympa on va dire. La télé réalité, je ne l’aurais pas fait, c’est pas trop mon truc, même si je n’ai rien contre. Non, mon deuxième album, c’était vraiment un retour aux sources. Je voulais montrer au public qui aimait ma musique ce que moi j’aimais et qui m’avait construit en fait.
Mon rêve était de faire un super album complètement Hard Rock Sleaze à Los Angeles pour aller au bout du rêve de l’adolescent que j’étais. Adolescent, j’avais une chambre remplie de posters de tous ces groupes, de GUNS ’N’ ROSES et de tout ça. J’avais 14/15 ans, et dans ma tête je rêvais. Je faisais des rêves comme ça, magnifiques. Je disais à tous mes potes : « Un jour, j’irai enregistrer à Los Angeles dans le studio des GUNS ’N’ ROSES ! ». Et ils mes répondaient : « C’est ça, oui… ». Alors quand j’en ai eu l’opportunité, je n’ai pas hésité. Pour moi, la boucle était bouclée et je pouvais enfin être libre. J‘ai enregistré avec le mec qui a enregistré les GUNS, AC/DC, POISON ! Je me suis retrouvé avec MICK FRASER !!! En plus, je rencontrais des mecs comme BRIAN ADAMS… J’ai même joué sur un piano qui avait servi à enregistrer « November Rain » des GUNS ’N’ ROSES !!! Je me suis éclaté et j’ai été au bout de mon rêve ! Quand j’avais 14 ans et que j’étais dans la région de Grenoble, ça paraissait impossible. Donc c’était vraiment fou. Après, je me suis dis : « C’est fait, maintenant je peux passer à autre chose. ». C’est quelque chose dont je suis super content. J’ai assouvi mes rêves d’ado, je suis allé au bout de mon trip. Voilà.
Ti-Rickou Comment ta maison de disques a pris ce choix musical ?
Steeve Estatof C’était pareil. C’est très difficile de faire accepter ça parce qu’en France tout simplement c’est très difficile. Après ça dépendait des personnes. Il a fallu que je me batte pendant quatre à cinq ans pour aller au bout de mon truc. Il a fallu que je sorte des arguments pas possible. Ensuite ce qui a vraiment emporté la décision, c’est quand ils ont vu que c’était sérieux, que j’enregistrais avec MIKE FRASER. Ca a tenu à une ou deux personnes qui m’ont vraiment suivi. Le reste, c’était : « Non ! Tu ne vas quand même pas mettre des collants ! » ou ce genre de clichés que les gens font. Je me suis battu. Les gens ne le savent pas parce qu’ils pensent que c’était plutôt facile, alors que pas du tout. C’est pour ça que je suis fier de ça, parce que j’ai réussi à aller au bout de mon trip, parce que ce n’était franchement pas gagné. J’ai failli même ne jamais sortir cet album pour dire la vérité parce qu’on m’a mis beaucoup de bâtons dans les roues. C’est grâce à une ou deux personnes qui étaient à fond avec moi et qui avaient compris mes arguments qu’on a pu aller jusqu’au bout.
Ti-Rickou Tu es en train d’enregistrer un troisième album, est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?
Steeve Estatof Le troisième album pour moi, c’est un petit peu comme le véritable premier album quelque part, dans le sens où c’est beaucoup plus Rock ’n’ Roll, dans le sens roots enregistré en trio avec l’essentiel. J’ai vraiment hâte de le sortir. J’ai enregistré depuis quelques années une trentaine de titres. Il va falloir les trier pour faire un premier album. Mais bon, ça va être super cool. Je suis content car ce sont des morceaux qui me tiennent à cœur. On l’enregistre avec mes frères MIKE et CLIFF. On va vraiment pouvoir être nous-mêmes. Basse, batterie, guitare. Voilà. C’est roots, sans tricherie. C’est quelque part ce que j’ai toujours fait mais cette fois-ci je peux aller jusqu’au bout du truc. C’est mon petit frère qui réalise l’album et il joue aussi dessus !
Ti-Rickou Tu fais cet album avec tes deux frères, l’un à la basse, l’autre à la batterie (tu as de la chance, ils auraient pu être banquier ou poissonnier !). C’est important pour toi de le faire en famille ?
Steeve Estatof Je ne me suis jamais posé la question parce qu’on est trois frères et qu’on a exactement les même goûts musicaux. Mes frères, ils avaient encore le biberon dans la bouche qu’ils jouaient déjà de la batterie sur « Paradise City » des GUNS ’N’ ROSES ou « Anarchy » des SEX PISTOLS !! Mes frères sont des artistes à part entière. Ils ont des groupes aussi de Metal chacun. Et donc, on ne s’est pas posé la question parce qu’on s’entend, tout simplement. On n’a pas besoin de se parler, quand on joue, c’est inné. D’ailleurs, je ne cherche pas à avoir d’autres groupes parce que je me suis aperçu avec le temps que finalement on n’a qu’à faire « One, two, three, four ! » et ça part ! En général, il suffit d’un regard pour savoir où on veut aller. Et quand mes frères enregistrent leurs parties basse et batterie, c’est exactement ce qu’on aime. Donc, ça c’est fait sans réflexion, naturellement.
Ti-Rickou Quel est ton regard sur la scène Rock Metal française ?
Steeve Estatof Mon regard ? Cà dépend parce que j’ai décroché. Pour moi, les seuls groupes que j’ai vraiment adoré en France, c’était genre TRUST. En général, j’ai un regard plutôt bienveillant. Je trouve ça cool et j’espère que ça ira de mieux en mieux. Je pense qu’il y a un défaut en France, c’est qu’on n’est pas assez solidaires. Ca serait mieux pour que le Rock en France puisse avancer. Parce qu’il avance dans tous les autres pays sauf dans le notre. Et pourquoi ? Je vais donner un exemple tout bête : quand je voyais avant les GUNS à la télé, eh ben SLASH il n’hésitait pas à porter les T-Shirts des copains, comme le T-Shirt des METALLICA par exemple et vice-versa. Pareil quand NIRVANA portait le T-Shirt des SOUNDGARDEN. Du coup, ça devenait une grande famille… qu’ils s’apprécient bien ou pas. Mais finalement, ça servait le milieu Rock, Punk Rock, Metal et tout ce qu’on veut. Il y avait une meilleure ambiance et c’est pour ça qu’ils ont pu être forts, parce qu’ils étaient ensemble contre le monde ! J’espère vraiment qu’en France on devienne plus solidaires. Faut pas faire de concours à celui qui pisse le plus loin, ça sert à rien.
Ti-Rickou T’as raison ! En plus c’est toujours moi qui gagne !
Steeve Estatof C’est toujours toi qui gagne ? Ah ah !.. Du coup, j’ai arrêté. J’ai envie de m’éclater juste dans une bonne ambiance et qu’on soient de plus en plus fort parce que le boss aura toujours raison tant qu’on n’est pas tous ensemble. Il faut arriver à faire entendre notre musique qui est plus qu’une musique ; c’est un monument ! C’est le Rock ! C’est quelque chose qui ne vieillira jamais, qui sera toujours rebelle. Ca sera toujours là, avec du plaisir. Ca ira toujours à fond. Faut pas se tirer dans les pattes ; tirer dans les pattes des ennemis, oui, mais pas entre nous !
Ti-Rickou Bon, tu vas probablement faire une tournée après la sortie de l’album, est-ce qu’il y aurait un groupe que tu aimerais avoir en première partie ?
Steeve Estatof En général, c’est toujours délicat d’avoir des groupes de première partie, mais si je devais en avoir… Ben… y’a pleins de gens que j’aimerais bien… Même si je ne considère pas que c’est une première partie mais plutôt quelque chose où on jouent tous ensemble dans un live… Tu vois, j’aimerais bien des groupes de Rock ‘n’ Roll complètement féminins. Ce qui me ferait vraiment triper, ça serait d’avoir BECKY LEE et MOLLY GENE. J’adorerais ça ! J’aimerais une soirée un peu éclectique avec des one-women bands qui jouent du White Trash Blues. Je trouve ça super. Oui, j’adorerais faire une soirée avec ces deux artistes-là en particulier. Ce sont de super musiciennes, de vraies instrumentistes. Elles font une super musique avec une super voix et une énergie de ouf ! C’est quelque chose de roots sans fioritures et j’aime vraiment ça… Surtout dans une époque où on vit dans le surfait, le bien entendu.
Ti-Rickou Tu as fait un duo pendant l’émission avec STING, avec quel groupe tu rêverais de jouer, voire de faire la première partie ?
Steeve Estatof Avec des tonnes de groupes ! J’ai des rêves absolus.. Déjà, j’aurais aimé jouer avec tous les groupes que j’ai déjà cité… GUNS ’N’ ROSES, SEX PISTOLS, ALICE IN CHAINS, PRESIDENTS OF THE USA… Y’a aussi MOLLY GENE ou BECKY LEE. Evidemment QUEEN… C’est plus possible mais j’aurais rêvé de ça ! …FASTER PUSSYCAT… Tous ces groupes, ou tous les groupes qui sont dérivés de ces groupes-là, quoi ! Les STEVEN ADLER COMPANY, les FOO FIGHTERS… Y’a des tonnes de groupes… TRUST pour les groupes français…
Ti-Rickou Tu pourrais postuler avec NONO pour remplacer BERNIE !
Steeve Estatof Ce serait génial !! Pour moi, c’est comme des grands frères. Je les adore tellement que je me dis pourquoi pas ?!! Pour moi, ce serait carrément magique !!
Ti-Rickou Bon, la question con du webzine : est-ce que faire du Rock et passer à la télé ça aide avec les gonzesses ?
Steeve Estatof Pour savoir ça, ce qu’il faut faire, c’est que tu ailles toi-même à la télé et ensuite tu verras bien !
Ti-Rickou Ca aide au début et c’est la galère ensuite ?
Steeve Estatof Ca dépend. Mais en général, les gens ne viennent jamais gratuitement vers toi. Ils ont toujours un truc derrière la tête.. Evidemment, ça aide pour la sympathie. Les gens ont l’impression de te connaître alors c’est plus simple. C’est toujours plus sympa mais c’est aussi plus délicat… Mais je te laisse te faire ta propre opinion !!!
Ti-Rickou Merci Steeve de m’avoir accordé un peu de ton temps. A très bientôt pour ton nouvel album et sûrement pour un concert !
Steeve Estatof Merci à toi aussi et à bientôt !
* Merci aux lieux qui nous ont accueillis à l’improviste, notamment le Rock ‘n’ Eat et Dangerhouse.