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BARRAKUDA 1
BARRAKUDA

Bon, ma semaine ayant été très calme au niveau des concerts (MDR) et n’ayant rien à proximité de ma maison (re-MDR), je suis obligé de me téléporter à Montbéliard… Enfin j’abuse, c’est un peu avant vu que c’est à St-Maurice Colombier que se trouve le lieu du concert ce soir au Baracat’. Et pourquoi, je vais jusqu’au Baracat’ faire un concert me direz-vous ? Parce que déjà, j’aime cet endroit, les patrons, l’ambiance irréelle en plein milieu d’un village. Pour un concert de hard-rock, perso, ça me fait triper.

En plus, ce soir ils ont eu la brillante idée de faire venir les parisiens de BARRAKUDA (pour ceux qui suivent ma grande claque du Rising Fest de l’an dernier) et pour finir de m’attirer, ils ont rajouté mes copains de SLEEKSTAIN. C’est donc un ensemble de très bonnes raisons d’aller manger une saucisse à Montbéliard !

Et comme je suis un petit garçon prudent, je me prévois deux heures et demie de battement pour pouvoir arriver à temps car en plus des deux groupes sus-nommés, il y a un groupe on va dire local LURE et eux, je ne les connais absolument pas. Donc pour le timing, ça devrait être bon. Comment ? J’en vois qui rigolent !

lure
LURE

Même moi, je ne croyais pas ça possible ! Eh oui, au moment où j’arrive, LURE est déjà sur scène. Bon les copains ont l’habitude que je passe devant eux à toute berzingue sans avoir le temps de m’arrêter pour dire bonjour et que je me fraye directement un passage dans le public pour vous faire de belles photos.

LURE, le peu que j’en ai vu, évolue dans un style de hard-rock classique, sans prise de tête. Ils sont contents de jouer. Après, je ne vais pas pouvoir faire un report plus poussé puisque du coup j’ai loupé plus du set que je ne le pensais…

Maintenant je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. Les BARRAKUDA que j’avais zappé en arrivant alors qu’ils étaient en train de prendre le frais et de se désaltérer, les SLEEKSTAIN qui eux vont se préparer pour monter sur scène. Bref, si j’aime le Baracat’, c’est que je m’y sens à chaque fois en famille.

SLEEKSTAIN 3
SLEEKSTAIN

Juste le temps de papoter un peu avec Rémy de ses prochaines prog’ et c’est déjà l’heure pour nos copains de Haute-Savoie de venir prêcher la bonne parole de leur sleaze en terre inconnue. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne vont pas marquer de temps d’arrêt, ils attaquent dare-dare avec des titres bien rentre-dedans. Le public encore bien présent ce soir va tout de suite rentrer dans le show. L’ambiance est déjà très chaude.

RYFF RAFF est un tout petit peu ennuyé par le manque de place sur scène – c’est vrai ça? il ne peut pas courir et bouger partout sur scène – mais ce n’est pas grave. Il va quand même bouger comme un beau diable. Moi ça me fait drôle, c’est la première fois que je les vois jouer sur une scène plus réduite mais bon ça le fait toujours grave !

En plus ce soir, ils sont vraiment déchaînés et nous livrent une prestation terrible.

Le set est agrémenté de quelques covers comme « Born to be wild » et « The ace of spades » mais c’est bien-sûr à la sauce SLEEKSTAIN ! Cerise sur le cake – où oignon sur la saucisse – on va avoir droit à un morceau de leur futur nouvel album qui, foi de Ti-Rickou, le fait bien !

Le public est content et personne, surtout pas moi, ne voudrait que ça s’arrête mais bon il faut bien qu’il y ait une fin. SLEEKSTAIN est venu, SLEEKSTAIN a vaincu ! Yeah, rock’n’rooooll !!

Quel putain de début de soirée ! Je vais essayer de me remettre en prenant le frais.

BARRAKUDA 7
BARRAKUDA

Allez, je ne vais pas avoir à patienter longtemps, BARRAKUDA monte à son tour sur scène. Et là, une question me vient à l’esprit : est-ce que je vais prendre une claque comme la dernière fois avec ce groupe parce qu’après la prestation de SLEEKSTAIN, il va falloir faire fort !

Bon je ne vais pas me la poser longtemps la question. D’entrée de jeu, BARRAKUDA attaque grave et met tout le monde d’accord ! Eh oui, je n’avais pas rêver, ce n’était pas l’état de grâce ce soir-là à Dijon. C’est vrai que non seulement ils envoient le bois, que le chanteur est un pur fou furieux mais aussi que leur arme, leur hard rock avec un coté TRUST, VULCAIN, est franchement incroyablement efficace.

Le Baracat’ est en pleine effervescence. Chauffé à blanc comme il l’était par les SLEEKSTAIN, tout ce beau monde ne demande qu’à se lâcher et c’est une ambiance des grands soirs. Leurs morceaux sont vraiment très bons et effectivement en live ils sont redoutables.

Du coup je ne regrette pas le déplacement car encore une fois je prends une méga tarte dans ma tronche. Je dois être un peu maso, j’aime ça !

C’est dingue comme il y a des moments où le temps passe à une vitesse folle surtout quand on s’éclate comme c’est le cas dans le moment présent. Les lumières se rallument et je pensais moi que ça venais juste de commencer. Trop bien BARRAKUDA !!

BARRAKUDA 2
BARRAKUDA

Bon, c’est pas le tout,  je vais papoter et rigoler avec tous les copains avant de reprendre la route en espérant retrouver BARRAKUDA prochainement dans un rayon kilométrique plus accessible pour moi. C’est clair que si ça continue, je vais être obligé de louer un appart entre Montbéliard et Besançon, moi ! Heu, non Rémy, tu ne connais pas quelqu’un… Non Rémy, même au dessus d’un magasin de disques de métal !!

Une bise aux patrons du Baracat’, un au revoir et un à très très bientôt aux copains de SLEEKSTAIN et de BARRAKUDA et on the road again…

Et le road again va se faire sous le déluge, comme quoi SLEEKSTAIN et BARRAKUDA font tomber la foudre ! Mais je m’en tape, de toute façon, j’ai des étoiles plein les yeux. Pas étonnant que ces deux groupes-là puissent se partager l’affiche car – et c’est une évidence pour moi – ils font partie des groupes sur qui on pourra compter dans les prochaines années. Non, je ne suis pas partial, juste réaliste ! Ces deux-là, c’est de la dynamite !

Allez long live rock ‘n’ roll et à bientôt pour de nouvelles aventures métalliques !

BARRAKUDA 5
BARRAKUDA

SLEEKSTAIN 1
SLEEKSTAIN

« La mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou est d’aller assister au Winterock Fest à Bonneville et d’en faire le report… tout en évitant les vacanciers des sports de neige, la pluie voire la neige. Si vous ou l’un de vos collaborateurs était bloqué, voire immobilisé, vous ne pourriez compter que sur vous-même. Cette bande s’auto-détruira dans dix secondes. Bonne chance, Ti-Rickou. »

Heu… dit comme ça, ça fait presque peur !

DISGUSTINGS
THE DISGUSTINGS

Mais bon, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, donc on the road again !  Eh, eh, début de mission réussie ! Et je suis même en avance… Pas un retard depuis le début d’année… Je commence à me demander s’il n’y a pas un Dieu du Rock spécial retardataires qui aurait pris le pouvoir en 2016…

Donc, je suis prêt pour le premier groupe THE DISGUSTINGS. C’est un jeune trio très branché rock 60, 70. Ils ont du écouter tous les disques vinyls pleins de craquements de leurs grands-parents.

Tout le monde sait que j’adore ce genre de son, mais même si c’est plutôt bien fait, un cover des Beatles va me convaincre d’aller faire un tour pour voir l’expo de dessins proposée sur les murs de la salle.

C’est vraiment cool ce fest. Même si on n’est pas branché par un des groupes, il y a plein de trucs fun à voir ou à faire !

Bon, le voyage dans les 60 est fini et le changement de plateau est très court. Allez, groupe suivant !

SYXIKA
SYXIKA

SYXIKA enchaîne. Heu, là on est dans du ska rock festif. Ce qui est cool, c’est que le groupe est vraiment là pour s’éclater et que leur ska est vraiment festif et communicatif. Le public présent même s’il n’est pas forcément de cet univers, participe et s’éclate. Je participe moi aussi… au début. Mais rapidement les cuivres ont raison de moi. Sympa, bien fait mais à dose homéopathique pour le petit hard-rockeur que je suis.

Bon, là j’ai un dilemme : me faire faire un tatouage (éphémère, faut pas déconner !) ou aller jouer à Guitar hero à l’étage…. Allez tiens, et si j’allais massacrer un bon vieux METALLICA ? Yes !! Je finis en même temps que le SYXIKA mais la grande différence, c’est que moi, je n’en ai pas mis une dedans !

CRAZY DOGS
THE CRAZY DOGS

C’est donc au tour de THE CRAZY DOGS de monter sur scène.

Là, on est dans du blues, voire du rythm ‘n’ blues. Et ça me va bien !

Les compos tiennent la route et c’est bien fait. Du coup, je suis bien client et leur set passe très vite pour moi.

Et nous voilà de retour à la case entracte. Comme je n’ai pas le temps suffisant de me refaire une partie de Guitar Hero, je vais me placer devant la scène et me positionner pour le prochain groupe.

EVE S BITE 1
EVE’S BITE

Eh oui, car à partir de maintenant, les glameurs présents vont être heureux. Et c’est EVE’S BITE qui ouvre la fête avec leur heavy sleaze devant un public bien présent et prêt à s’éclater. Ce groupe stéphanois est composé d’ex-SWINE DIAMONDS et ex-EROTIXX DISCTRICT. Toutes ces années à jouer leur ont apporté une expérience et ça se voit. 

Les morceaux sont bigrement efficaces. J’ai adoré leur EP lorsqu’ils me l’ont envoyé mais c’est encore meilleur en live. 

Les filles calées devant la scène se lâchent et c’est trop bon.

On peut dire que les copains ont vraiment réussi leur prestation. La preuve : les gens attendent devant le stand merch pour leur acheter leur EP ! Quant-à moi j’attends déjà le prochain disque… qui ne devrait heureusement pas être trop long à venir.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu. Je suis vraiment happy !

… Bon, j’avoue que j’aurais été encore plus content si j’avais eu la chance d’être tiré au sort et si j’avais gagné la guitare. Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y avait aussi une tombola ! Même pas grave, je suis bien et prêt pour le dernier groupe.

SLEEKSTAIN 2
SLEEKSTAIN

Et la tête d’affiche de ce soir, ce sont les copains de SLEEKSTAIN ! Les fous furieux de Saint-Julien en Genevois sont accueillis comme il se doit par un public prêt lui aussi à les recevoir ! Et putain, ils sont en forme ! Ils attaquent à fond et leur sleaze se fait très metal. C’est percutant ! Les gens sont à fond avec eux. Ouais !!!

SLEEKSTAIN est encore monté d’un cran par rapport à leur live précédent au Brin de Zinc. Leur nouveau guitariste a maintenant bien pris sa place. Charly, le chanteur, est déchaîné ; il se fait porter par la foule et nous fait un grand show. Les autres musicos ne sont pas en reste et on a droit à un putain de set des copains.

Yes !! Une grosse baffe pour terminer ce fest !

Eh oui, le Winterock Fest est fini. C’était méga cool. Un fest humain avec des jeunes très motivés et plein de petits trucs fun qui font la différence. Mais je ne suis pas triste car je sais qu’il y aura un autre épisode l’an prochain et qu’entre temps, ce petit fest aura bien grandi !

Allez maintenant, il me faut rentrer car il est vraiment tard. Coup de chance, les Dieux du Metal bardés de cuir et de guitares électriques sont avec moi : il ne pleut plus et les vacanciers sont enfin arrivés à leur point de chute, ouf !!!

Voilà, ce report est fini donc mission accomplie. Trop facile !

BLACKRAIN B02
BLACKRAIN

Ce qui est bien, c’est qu’à la question « qu’est-ce qu’on fait le 31 octobre ? », grâce à Kheops Project, on a toujours la réponse ! Le 31 octobre, c’est Grenoble. Il y a un petit changement cette année, ça ne se fait pas à l’Ampérage mais à la Bifurk. Oh que je suis trop triste, ne pas être obligé de me galérer pour me garer, oups !

Sauf qu’avant d’aller à la Bifurk, il va quand même falloir que je trouve une place dans Grenoble car pour le moment, c’est direction le magasin Michel Musique pour un mini-set acoustique de BLACKRAIN. Mais bon, je ne suis pas inquiet, ma chérie me dit que c’est à 17 h 30, qu’on n’est franchement pas en retard et que ce n’est même pas la peine de se presser… Tiens, c’est bizarre, tout le monde est à l’intérieur et il y a de la musique ?!!! Vous voyez où je veux en venir ?

BLACKRAIN MM
BLACKRAIN

Eh oui, j’avais bien raison de me méfier, ce n’était pas à 17 h 30 l’histoire, mais bien à 17 h ! Et non seulement ils ont commencé mais après le morceau en cours, il ne restera qu’un seul titre à jouer ! Comme dirait un copain, c’est bêta ! Mais bon, il vaut mieux un morceau et demi de BLACKRAIN acoustique que pas de BLACKRAIN acoustique !

Bon, je déconne mais je suis quand même un peu deg’ surtout qu’ils ont joué un morceau du dernier album et que ça avait l’air très bon. En même temps, il faut dire qu’après avoir été obligés de faire la tournée des Fnac en acoustique il y a quelques années, ils maîtrisent l’exercice !

On va quand même avoir le temps de papoter un petit peu et ça c’est cool. Sauf que bien sûr, je ne vais pas réussir à leur tirer les vers du nez quant au nom de leur nouveau label !

Allez, ils retournent à leur hôtel avant de passer à la salle, et nous ils ne nous restent plus qu’à essayer de trouver ladite salle.

RAKEL TRAXX B01
RAKEL TRAXX

Bon, là c’est le contraire de tout à l’heure, on est trop en avance ; les portes sont encore closes. Eh, eh, je ne risque pas de louper la première partie ! Ce qui aurait été balot car la première partie est assurée ce soir par mes copains de Marseille, les RAKEL TRAXX !

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ceux qui n’auront pas comme moi la chance d’être à l’heure vont louper quelque chose. Les RAKEL TRAXX sont dans une putain de forme ! Heureux d’être dans ce fest et… de jouer les premiers !

D’entrée, je me rends compte qu’ils ont énormément progressé. Leur show est plus carré, le choix de la set list ce soir est très efficace. Ils vont nous faire un medley méga efficace composé de différents covers pas piqué des hannetons. Le public de la Bifurk qui commence à arriver ne va pas le regretter.

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RAKEL TRAXX
RAKEL TRAXX B02
RAKEL TRAXX

Ils nous achèvent avec deux brûlots made in RAKEL TRAXX qui sont en train de devenir de véritables hymnes. Le seul reproche que je pourrais faire aux copains ce soir, c’est que c’était trop court.

Mais bon, il reste encore trois groupes.

Allez, première pause. Ca me laisse le temps d’essayer de deviner quelle copine est cachée sous le costume de Draculeria, quel pote est déguisé en monstre… Ah oui, je ne vous l’ai pas dit, c’est une soirée Halloween ! C’est cool cette histoire, cette année, je me fais deux fois Halloween !

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SACRED SEAL

Allez, changement de décor. Au revoir sleaze, bonjour heavy metal. C’est SACRED SEAL qui s’y colle. Bon, ça ne fait pas si longtemps que ça que j’ai vu les grenoblois en live mais je suis bien content de recommencer.

J’aime bien leur univers et j’apprécie le chant de NICKY DAYMOND, la chanteuse ! En plus leur micro surmonté d’une tête de mort avec des yeux qui s’allument est pile poil dans le ton de la soirée.

Les morceaux issus de leur récent premier album passent toujours très bien en live… Enfin, pour ceux qui sont restés dans la salle ! En effet, les copains glameurs et glameuses ont soit décidé d’aller prendre l’air dans la zone fumeur, soit de squatter le canapé de l’expo photo quitte à devoir supporter les clichés accrochés aux murs. Mais bon, les heavy metalleux, eux, sont là et bien là !

Pendant ce temps-là, les SACRED SEAL terminent leur set qui pour eux-aussi, vue la config’ à quatre groupes, est court.

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Y. BLUES

Bon, choix cornélien : crêpe ou part de pizza ? Vous me connaissez, les deux ! Ca me laisse le temps de papoter avec les potes de la série impressionnante de concerts qu’on se fait tous. Vivement que novembre se termine ! Comment ça, il n’a pas commencé ?!!

Allez, c’est au tour de Y. BLUES de monter sur scène. Ce soir, ils sont en configuration réduite, YAIBA à la guitare avec son batteur SEREB. L’absence du bassiste ne va toutefois pas les empêcher de dépoter grave car Y. BLUES, vraiment en live, ça tape !  

Leur blues saturé made in Grenoble est non seulement original mais en plus ça déchire grave !

Y BLUES B02
Y. BLUES

Ca déborde d’énergie et la voix de YAIBA donne vraiment une puissance à l’ensemble. A un moment, ils font quand même monter sur scène un de leur pote pour chanter un morceau. Mais bon, ils s’en sortaient très bien à deux. La salle s’est, elle, un peu pas mal remplie.

Les Y. BLUES nous font un final avec leur cover d’un petit groupe anglais pas trop connu : le « Ace of spades » de MOTORHEAD. Et MOTORHEAD joué façon Y. BLUES, ça vaut le détour ! Bref, belle cerise sur le cake pour terminer leur show.

Bon, nouvel intermède non musical.

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TARCHON FIST

Maintenant, c’est au tour des italiens de TARCHON FIST de monter sur scène. Alors là, c’est facile : le menu c’est baffes dans ta tronche à toi à grands coups de heavy metal avec des refrains à chanter à tue-tête !

Les TARCHON, ils ne font pas de quartier ! Et comme la première fois où je les ai vus en live, je suis vraiment sur le cul ! Qu’est-ce que c’est bon ! Leurs morceaux sont efficaces au possible, c’est festif et les musicos se donnent à fond. En plus, ils prennent un plaisir à jouer qui est énorme.

La voix de MIRCO est fabuleuse. Moi, je n’en perds pas une miette. Sauf que maintenant je sais à quel moment il faut que je fasse gaffe avec les feux d’artifice !

Visiblement, vue la foule massée devant la scène, je ne suis pas le seul à apprécier les TARCHON FIST. La salle leur est d’ores et déjà acquise, ce qui est d’autant plus fort que la grande majorité ne les connaissait pas quelques minutes avant. C’est ça l’effet TARCHON FIST !

En plus, on va avoir droit à des moments d’émotion. En effet, ce soir c’est non seulement l’anniversaire de SERGIO l’un des guitaristes, mais aussi les dix ans de vie du groupe. Et les TARCHON vont fêter ça dignement !!

Encore une fois encore un seul reproche à ce show, c’est qu’il n’est pas assez long ! Vraiment, les TARCHON FIST, c’est énorme !!! On est tous comme un boxeur qui vient de combattre, c’est-à-dire sonné, voire KO debout et on va profiter de cette dernière pause pour tenter de récupérer.

BLACKRAIN B06
BLACKRAIN

Pendant ce temps, on observe un petit ballet dans la salle, les heavy metalleux passent vers le fond et les glameurs – et surtout les glameuses sortent de leurs cachettes et viennent se positionner devant la scène. Ca sauf erreur, ça veut dire qu’il est temps pour BLACKRAIN de rentrer en action !

Et là, ils ont retrouvé l’électricité ! Ils sont armés et en plus, Halloween oblige, ils sont en mode zombies ! Ca part très fort. Ils sont d’entrée bien en place.

Les BLACKRAIN ont axé leur show sur une set list efficace et en plus, le public connait les morceaux ! On va vivre un bouquet final d’artistes énorme. Les BLACKRAIN ont depuis quelques temps éliminé toutes fioritures dans leur show, on est revenu à du pur sleaze qui fait du bien à la tête.

Ils vont nous interpréter un morceau spécialement écrit lors de leur opération de crowfunding pour le financement de leur nouvel album. Et Jenny, la personne à qui s’adresse ce morceau est présente ce soir. Croyez-moi sur parole, ce morceau est terrible ! Vivement l’album.

Ce soir la set list est composée de morceaux de leurs différents albums, de quelques morceaux du nouveau… et bien sûr de covers dont le mémorable « We’re not Gonna Take it » de TWISTED SISTER. Bref, un show dans la thématique de la soirée. C’est court, mais c’est bon.

On va quand même avoir droit au rappel, faut pas déconner non plus ! Il y a un moment que je n’avais pas entendu JOAN JETT, moi. Et bien sûr, on ne peut pas avoir un show de BLACKRAIN sans leur fameux « Rock your City » qui clôture la soirée en beauté.

Voilà c’est fini. Comme d’hab’ avec Kheops Project, j’ai passé une super soirée avec des groupes top et variés (et pas avariés !) et des copains. Bref, la manière dont j’adore passer Halloween.

Un petit bémol, malheureusement pour les organisateurs, un manque de fréquentation qui met en péril la prochaine édition. Un grand merci bien sûr à Kheops et un grand soutien à eux !

Long live Rock ‘n’ Roll les amis !!

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Report de Steve*74

Que faites-vous quand vous êtes le samedi soir à côté de Bâle pour H.E.A.T et que le lundi il y a la Hard-Rock Session à Colmar ??? Et bien, vous vous payez un hôtel et vous restez sur place ! Surtout qu’une fois encore, l’affiche est superbe.

Ce concert se déroule pendant la Foire aux vins au Parc des expos de la ville. Inutile de vous préciser qu’il est légèrement compliqué de s’y garer…. En plus, comme c’est la première fois que je viens, je ne prends pas la bonne entrée ! Du coup, je dois traverser une bonne partie de la foire pour enfin arriver à l’arène où a lieu le concert… Et donc je rate une bonne partie d’ENSIFERUM (Serait-ce le syndrome Ti-Rickou ?!) !  Je peste d’en avoir raté une bonne partie même si je vais être franc avec vous : ce n’est pas pour eux que je suis venu à Colmar.

Les finlandais ont la difficile tâche d’ouvrir ce festival. Bien qu’ils soient le seul groupe violent de la soirée, je constate qu’ils s’en sortent plutôt bien. La fosse devant la scène est déjà en fusion et ça slamm déjà méchant.

Le folk métal viking proposé ce soir n’est pas trop agressif même si le look arboré est assez guerrier. Des traces de peinture noire sur les visages et les kilts de deux des musiciens ajoutent une note d’exotisme au spectacle. A noter une présence féminine avec EMMI aux claviers pour adoucir un peu l’ensemble de ce monde de brutes.

Ce sont les voix qui me dérangent le plus avec ces groupes, et là elles évoluent entre chants gutturaux et chants clairs (ouf !!). Je n’écouterais pas ça tous les jours mais finalement ça passe bien.

En une heure c’est bouclé. Pas de favoritisme pour ce festival, pas de rappel, tous les groupes auront une heure montre en main pour leur set.

WASP 1

Le temps de dire bonjour à quelques connaissances qui ont fait le déplacement et c’est déjà au tour de W.A.S.P.P. Le backdrop en fond de scène est ancien car il annonce W.A.S.P. 1982 – 2014…

Sur la musique d’intro, le groupe se la joue star en se mettant dos au public et en ne se retournant que sur les premières notes de « On your Knees ».

BLACKIE, le patron incontesté, a un peu grossi et il ne bougera pas vraiment de tout le concert… contrairement à DOUG BLAIR, son guitariste.

De nombreux fans se pressent contre les barrières car BLACKIE est une icône du rock, grande gueule comme on les aime. Ou comme on les déteste !!

WASP 5

Le son n’est pas hyper bon. Ca gâche un peu la fête car la set list est en fait un best of fait uniquement de tubes : « Love machine », « Wild child » (mon morceau préféré), « The Idol », « I wanna be somebody ».

Sur ce dernier morceau, BLACKIE fait chanter le public et applique les vieilles recettes à savoir qui du côté droit ou du côté gauche chantera le plus fort. Pas original pour un sou, mais toujours efficace !!

Les musiciens qui l’accompagnent font le boulot, mais nous sommes loin de la folie qu’il y avait au début du groupe avec CHRIS HOLMES et RANDY PIPER. Non monsieur, ce n’est pas de la nostalgie, c’est une vérité !!!

Le show se termine en fanfare avec un petit « Blind in Texas ».

Les gens autour de moi sont contents d’avoir vu un groupe qui parfois annule ses concerts un peu au dernier moment….

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Place maintenant à ACCEPT. Pour moi, ils auraient du être la tête d’affiche de ce concert, mais les organisateurs en ont décidé autrement.

Des fumigènes et des lumières aussi rouges que la pochette de leur dernier CD annoncent la venue des musiciens. La batterie est surélevée et posée sur la base à priori d’une pyramide.

Le show débute par « Stampede » issu du dernier album « Blind rage ».

Leur heavy métal mélodique n’a plus à faire ses preuves et l’arrivée de MARK TORNILLO au chant n’a absolument pas changé la donne, sa voix s’inscrivant à merveille dans l’univers musical du groupe. Les anciens morceaux crées du temps d’UDO passent comme une lettre à la poste.

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Les deux membres historiques du groupe, WOLF HOFFMAN et PETER BALTES s’entendent comme larrons en foire. Ca s’entend et ça se voit !!

« Stalingrad », « Restless and wild », et le morceau que j’attends par dessus tout : « Princess of the dawn » arrive ! C’est carré, les Flying V sont de sortie. Celle de WOLF gémit sous ses doigts experts et le public chante le refrain à tue-tête.

Nos grands-parents doivent se retourner dans leurs tombes quand retentissent les premières notes de « Fast as a shark » et sa fameuse intro polémique « Heilli Heillo ». Parenthèse historique, les paroles de ce titre proviennent d’une gentille chanson à boire allemande et n’ont absolument rien à voir avec un chant de guerre.

Le jeune public lui s’en fiche royalement et participe de plus en plus bruyamment à la fête.

« Metal heart » arrive avec son fameux intermède symphonique de la « Lettre à Elise » de Beethoven. Il est impossible de faire plus mélodique que ce passage.

Et pour conclure un show parfait, on a droit à « Balls to the wall ».

Je ne sais pas ce que vous ferez le 10 décembre prochain, mais moi je serais à la Belle Electrique de Grenoble pour revoir ACCEPT avec, cette fois-ci, une set list plus longue !

SABATON C1

Nouveau changement de décor pour la venue de SABATON. Comme il n’y a pas de rideau, on peut voir l’installation de la scène et des décors. En gros, ça ressemble à un tableau de guerre. Un char poussé par des roadies habillés en militaires fait son entrée sur la scène, la batterie étant mise sur la tourelle. Les pieds de micros ont un casque incorporé, des sacs de sable, des panneaux indicateurs….

Bref, toute la panoplie d’un champ de bataille.

C’est sur l’intro d’EUROPE, le fameux « The Final countdown » – ils sont suédois ne l’oublions pas – que les hostilités commencent.

C’est en formule commando, pantalon de treillis en avant que SABATON fait retentir les premières notes de « Ghost division ».

SABATON C8

Le public va jouer le jeu et rentrer dans l’univers proposé. Et même plus ! La fosse est en fusion et le service d’ordre ne chôme pas, c’est le moins qu’on puisse dire !

Je pensais bêtement qu’après ACCEPT ça allait être coton pour eux de faire mieux, mais je me trompais. Ce groupe a gravi petit à petit les marches qui mènent à la reconnaissance et à la notoriété et ils savent y faire.

JOAKIM BRODEN mène le groupe d’une main de maître et joue avec ses musiciens autant qu’avec nous. Ils poussent le vice jusqu’à faire semblant de discuter pour savoir quels morceaux ils vont jouer.

SABATON C6

Avec toute la pyrotechnie développée sur scène, il n’y a aucune place pour l’improvisation : tout doit être programmé, millimétré.

JOAKIM remercie bien entendu le public d’être venu si nombreux, et remarque aussi la qualité de la programmation de la soirée.

Du temps qu’il y est, il en profite pour faire son service après-vente en précisant les dates françaises de la prochaine tournée en 2016. Il n’a rien oublié notre bonhomme ! Si un jour il arrête la musique, il pourra toujours se reconvertir en homme d’affaire avisé !

Le heavy pratiqué ce soir par SABATON est différent de celui d’ACCEPT, moins mélodique mais nettement plus rentre-dedans, sans pour autant être agressif. Il faut écouter « Carolus rex » ou encore « Swedish pagans » pour s’en apercevoir.

J’aime bien le timbre de voix de JOAKIM. Et comme le son est excellent, je suis bluffé par la prestation de ce soir : du grand art !!! Je regarde autour de moi, et visiblement je ne suis apparemment pas le seul à le penser.

Pour le final, « Dead soldier’s waltz » et « Masters of the world » clôturent ce festival dans un déluge de feu et de confettis.

SABATON C10

En conclusion de cette soirée, je dirais que je ne regrette vraiment pas mon petit séjour en Alsace, moi !

Mais il faut dire que depuis des années, Colmar nous concocte des affiches de rêve. Alors, vivement l’année prochaine !

BERTIE PAGE CLINIC 5

Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? « Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert » ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! « Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ? »… « Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!! ».

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

BERTIE PAGE CLINIC 2

Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

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En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête ! Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connais un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr ! Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!! … Made in le pays des kangourous, of course !!!!

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