Tagged: GLAM-ROCK

BOOBS COLLECTION 8
BOOBS COLLECTION

OK, là je m’éloigne du périmètre habituel mais il y a deux bonnes raisons à ça. Déjà la première c’est qu’un concert des STICKY BOYS, ça ne se loupe pas ! La deuxième, c’est que le concert devait initialement être joué au Baracat’ à St-Maurice Colombier mais qu’entre temps, le lieu a été victime d’une fermeture administrative pour travaux de sécurisation et d’isolation. Donc le concert de ce soir a été transféré à l’Atelier des Môles et s’est transformé en concert de soutien au Baracat’ ! Et le Baracat’, Ti-Rickou, il aime !!

Voilà les deux excuses pour la virée ! Et vous allez rire, mais même une putain de crevaison ne va pas m’empêcher d’être à l’heure pour la première partie !

BOOBS COLLECTION 4
BOOBS COLLECTION

Les BOOBS COLLECTION, groupe de Belfort ou presque monte sur scène. Bon, je ne les connais pas donc pas d’à priori. Le groupe est assez jeune et propose du hard-rock’n’roll de bonne facture.

Ils ont déjà une bonne approche du live et une mise en scène sympa pour l’annonce des morceaux ; à la manière des matchs de boxe, une playmate légèrement vêtue vient se balader sur la scène en portant à bout de bras un carton portant le titre du morceau. Il y a en plus une certaine mise en situation desdits morceaux. Bref, une bonne idée pour être sûr d’avoir toute l’attention du public ! Surtout masculin d’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi, lol !

Sinon musicalement, dans le style ça le fait plutôt bien. Les BOOBS COLLECTION envoient la purée. Ca joue. Dommage que le son ne soit pas réglé un poil plus fort sur la voix.. En tout cas, c’est bien fait et on ne s’emmerde pas ! Un groupe parfait pour commencer la soirée.

Allez, il faut soutenir le Baracat’ donc pause sandwiches pourvus par la charcut’ du coin et boissons. Eh, c’est pour la bonne cause !!

Allez, c’est reparti ! Les STICKY BOYS montent sur scène, chemise en jean et bermuda pour les trois. Et ça démarre comme d’hab’ in the face version « les freins, c’est pour les lâches » ! Le public assez nombreux réagit instantanément et du coup l’ambiance est direct top ! Il faut dire que les morceaux de nos trois allumés t’attrapent direct par la racine des cheveux et te font bouger la tête et taper du pieds comme un possédé, que leurs refrains te forcent à les hurler à tue-tête et que les morceaux de « Make Art » leur dernier album en titre sont des putains de brûlots en live !

STICKY BOYS M3-
STICKY BOYS

ALEX à la guitare et au chant et JB à la basse se donnent corps et âme sur scène et se démènent comme des fous furieux. TOM quant-à lui martèle ses fûts avec une putain de frénésie. Waouhhhh !!

Les brûlots de leur premier CD ne sont bien sûr pas oubliés et nous assènent une série de grosses tartes qui font du bien !!

Le concert passe à la vitesse d’un shooter de tequila. Et c’est fini. La lumière se rallume, la sono aussi, tout le monde est KO debout. Mais tout le monde en veut plus et se met à scander le nom des STICKY BOYS, jusqu’au moment où Rémy, un des membres de l’orga craque et finit par aller les voir en loge….

Et revoilà nos copains !!!! Ils arrivent encore dégoulinants de sueur et nous expliquent que les rappels, ce n’est pas leur truc mais qu’ils vont quand même nous faire un morceau. Et ce morceau, je vous le dis parce que vous n’allez pas trouver, c’est un morceau des BERURIER NOIR !! Si, si, c’est possible ! Les na na na sont bien faits et le public les reprend en choeur. De toute façon, tout le monde s’en cogne la ceinture à clous des paroles ! Mini-pause pour décider ce qu’ils vont nous jouer après. Des cris fusent pour réclamer « Rock ‘n’ Roll Nation » ou « Kids in America ». Alex et JB se remettent face à face à chaque bout de la scène. Alex nous dit « Au début du concert ça faisait ça ! » et… ils recommencent le concert du début !! Enfin les deux premiers morceaux du set.

Les gens du public sont comme des dingues !! Cà, c’est une fin de concert… Les STICKY BOYS finissent avec un final départ de scène très BLUES BROTHERS. Whaaa ! Là c’est fini !

Bon, le temps de papoter un peu avec eux, de prendre des renseignements sur leurs prochains concerts plus près de mon home sweet home et de se dire à bientôt, de papoter avec les patrons du Baracat’ et de se dire au mois prochain pour le concert d’ABSOLVA, de dire aussi au revoir à Rémy qui, lui, est toujours sur son petit nuage et il est méga tard.

Je suis vanné mais putain que c’était bon !! Chaque fois que je vois les STICKY BOYS c’est encore plus fort ! Et si vous ne me croyez pas eh bien ils vous donnent RDV sur la main stage du HELLFEST. On vous aura prévenus, les STICKY BOYS, ça déménage grave !!

Ah oui, pour ceux de Lyon qui ne bougeront pas au Hellfest, ils seront à l’affiche du Serpaize en Rock 2015 ainsi que sur d’autres fests. 2015 sera STICKY BOYS !

Heu, moi j’ai un problème : je n’arrive pas à arrêter mes cheveux de bouger ! Ca ne va pas être pratique pour conduire cette histoire !

PS : un spécial long live au Baracat’, car un café-concert de ce niveau et avec cette prog’, il ne faut pas qu’il ferme !

BLACKRAIN CR8
BLACKRAIN

 

Allez, je profite d’une accalmie dans les chutes de neige  pour prendre la direction d’Annemasse. En plus, ça tombe bien, je ne connais pas la ville.

Bon, maintenant je connais, lol !! Enfin, je ne suis pas là pour faire le touriste de base mais of course pour un concert, donc il me reste à trouver le Château Rouge. Heu le Château Rouge qui n’est pas le vieux château où les femmes de Barbe Bleue ont été tuées, mais la salle de concert de la ville ! Ca y est, j’y suis ! Euh… Il est à peine 20h32 et le début c’était à 20h30…

Putain, ils ont déjà commencé !!! J’y crois pas !! Ca doit être l’effet de la Suisse qui est à peine à dix minutes !

treatment 1
THE TREATMENT

Je me précipite dans la salle où, effectivement, THE TREATMENT vient d’entamer son set.

Et putain, ça bastonne grave ! Les anglais envoient leur hard tendance boogy à la manière « les freins, c’est pour les lâches » !

Le son est très bon et comme la salle est bien fournie, ça le fait à mort !

Les musicos font le show et sur scène, ça déménage sévère du guitariste au bassiste en passant par le batteur… Sans oublier ce putain de frontman qu’est le chanteur ! En plus, il montre au public qu’il est heureux d’être là en communiquant avec lui.

treatment 4
THE TREATMENT

 

Les morceaux du dernier CD en date sont vraiment faits pour la scène et se marient parfaitement avec ceux de l’album précédent… Mais maintenant le son est bien plus affirmé THE TREATMENT.

Allez, un rappel amplement mérité. Du coup, on va avoir droit à plus d’une heure de set… Qui va tous nous laisser KO debout.

Wah ! Putain de tarte !!

Je profite du changement de scène pour aller à leur stand merchandising, mais ils sont déjà là à signer des posters et à se faire prendre en photo avec leur fans. Je papote un peu avec eux de leur concert de la veille à Lyon et ils me confirment qu’ils y ont reçu un putain d’accueil, tout comme d’ailleurs ce soir mais ce soir c’est devant le double de public et dans une grande salle. Ils sont encore sur un nuage, et moi aussi d’ailleurs !

Juste le temps de finir de papoter avec eux de leur passage en première partie d’ALICE COOPER il y a trois ans à la Halle Tony Garnier et de parler un peu de leur évolution que BLACKRAIN arrive sur scène .

BLACKRAIN CR3
BLACKRAIN

 

Bon d’entrée de jeu, on voit le changement : pas de pieds de micro énormes et décorés, pas de batterie monstre, une scène sobre avec juste un superbe nouveau backdrop.

Intro batterie version « Qui c’est les forts.. » et là, c’est parti. Une attaque de concert plutôt tranquille pour faire monter la mayonnaise (pour la température, ça va bien malgré les 4 ou 500 personnes présentes, on est bien). L’ambiance est très bonne avec un public mélangé de fans du BLACKRAIN de la première heure , de fans les ayant découverts grâce à la télé, de fans de glam-rock et… de Blackrainettes (ne jamais oublier les Blackrain Girlz, lol !!).

BLACKRAIN CR16
BLACKRAIN

 

 

BLACKRAIN CR28
BLACKRAIN

 

 

BLACKRAIN CR20L
BLACKRAIN

 

Tous ces gens profitent de la date pour les voir jouer car ça fait un bon bout de temps qu’ils ne sont pas venus dans le coin. C’est donc une date spéciale et les BLACKRAIN en profitent pleinement. Ils s’amusent avec le public à qui ils précisent d’ailleurs qu’ils ne sont pas français mais haut-savoyards.

Le concert prend de la vitesse et de l’intensité. Deuxième partie en hyper-espace Mister Spock ! Les hits tombent.

Là on s’amuse sur du QUEEN et bien sûr le « We’re not gonna take it », le cover de TWISTER SISTER qui finit d’enflammer tout le monde !

La voix de SWANN est toujours hallucinante, MAX est un putain de guitariste, MATT est énorme à la basse et FRANCK est parfaitement dans son rôle derrière les fûts.

Le groupe ce soir est redevenu plus rock ‘n’ roll à fond et ça fonctionne avec le public. En plus, on n’est pas noyé par du bavardage inutile ! Bref, juste ce qu’il faut.

Bon, c’est déjà l’heure du rappel. Eh ! On en veut encore nous du sleaze made in nos copains !!!

Bon OK, il est tard et il faut bien une fin… Ou pas car bien sûr ils viennent à leur stand merchandising pour dire bonsoir aux potes, faire des photos et signer leurs belles affiches.

Si on rajoute à ça que les TREATMENT sont revenus, c’est une méga fin de soirée à laquelle on a droit.

La cerise sur le cake, quoi !!

 

Allez, je ne boude pas mon plaisir : un bilan de la soirée s’impose !

 

treatment 5

THE TREATMENT

Grosse baffe des anglais ! Un groupe qui monte, qui monte et qui développe son propre son.

Un groupe sur lequel on pourra vraiment compter pour la relève de nos héros vieillissants !! 

Bien sûr à revoir en live le plus vite possible ! Les absents ont eu vraiment tort et un jour ou l’autre s’en mordront les couill… Euh… les doigts !

 

 

 

 

 

BLACKRAIN CR 13

BLACKRAIN

Gros concert des copains. Concert qui montre leur envie de reprendre leur destin en mains et de jouer leur musique avec fun et plaisir. BLACKRAIN est arrivé à un nouveau tournant.

En live, c’est énorme et musicalement et scéniquement. J’ai hâte de pouvoir les revoir lors de la sortie de leur prochain album.

Ah oui, petit bémol : j’aurais personnellement préféré une entame de set plus couillue. Mais bon, c’est peut-être aussi du au groupe de première partie qui avait bien allumé ! Enfin, c’est vraiment pour chipoter car encore une fois BLACKRAIN en live nous a montré – s’il le fallait encore – qu’ils sont vraiment dans leur élément.

 

 

En ce qui concerne le Château Rouge, c’est une superbe salle, moderne, bien conçue et avec un putain de son. Je suis très content que la salle ait été remplie ce soir car faire jouer un groupe de sleaze-rock français, chantant en anglais, en tête d’affiche, avec juste un groupe international en première partie, j’ai trouvé ça très couillu. Mais heureusement, ça c’est révélé payant ! En plus, si le CD de BLACKRAIN est vraiment la bombe que je pressent, ils vont être beaucoup à regretter de ne pas les avoir fait jouer !!

Voilà, fin du périple à Annemasse. C’est dingue comme une bonne soirée concert peut faire du bien au moral. Et en plus, je n’ai même pas besoin de chaîner pour rentrer !! Trop bien !

BLACKRAIN CR6
BLACKRAIN

 

Live report de STEVE *74

Quoi de mieux qu’un petit concert pour célébrer le début des fêtes de fin d’année ? Le Sandinista Circus investit la salle de la Gravière à Genève pour nous proposer de fêter Noël avant l’heure avec pas moins de quatre groupes.

marechal 2

C’est encore une salle où je mets les pieds pour la première fois, pourtant dans le coin je pensais les avoir toutes faites ! La salle se situe au fond d’une petite rue plutôt sombre dans un quartier qui de nuit ressemble plus à une zone industrielle qu’à autre chose. Heureusement, il y a un poste de police au début de la rue et je peux donc garer ma voiture sans crainte à proximité de la salle.

Ce soir, c’est la fête à la Gravière ! Dès la porte d’entrée passée, de charmantes jeunes filles déguisées de façon assez sexy invitent les clients spectateurs à jouer à différents jeux pour tenter de gagner des boissons fortement alcoolisées. En revanche, si on perd on doit payer le prix qu’on a tiré… Ca peut très vite se révéler dangereux pour son foie et surtout son portefeuille !!

J’ai largement le temps de regarder tout ça car le concert ne devrait débuter qu’à 22H30, ce qui pour quatre groupes est à mon avis un peu tard !!

space fisters 2
SPACE FISTERS

 

Le moment tant attendu arrivant finalement. C’est dans l’autre salle que les franco-suisses de SPACE FISTERS foulent la scène en premier. Sans être rabat-joie, la scène est toute petite et il y a certainement des restrictions sur l’éclairage car seulement quatre petits spots dispensent une lumière plus qu’intimiste. Heureusement que j’ai un flash, sinon pas de photos ce soir !

Pour en revenir à la musique, SPACE FISTERS c’est un power trio qui fait du stoner. Fondé en 2012, le trio à malgré son jeune âge réussi à faire la première partie de KADAVAR. Digne héritier de BLACK SABBATH pour la lourdeur de certains riffs, ils jouent un stoner tout en puissance. Placés l’un en face de l’autre (c’est à dire de côté pour le public), le bassiste-chanteur fait claquer sa Rickenbaker tandis que le guitariste lui répond avec des riffs métalliques à souhait. Le tout emmené par un batteur qui ne se ménage pas…

Les morceaux sont longs, essentiellement instrumentaux et les passages calmes annoncent souvent des parties plus endiablées. Le chanteur est tellement concentré qu’il ne parlera au public que pour dire bonjour et au revoir. Il n’annonce même pas le titre des morceaux.

C’est sur un instru que finit ce set qui pour moi est une découverte. Je suis agréablement surpris par le groupe. La soirée commence bien.

marechal 3
MARECHAL

 

Changement de décor avec le groupe suivant, les genevois de MARECHAL. Formés en 2009, le quintet a pour devise : « Boire, Bière, Brûler Village », tout un programme !

Pour le look aussi, c’est très rock : le chanteur et un des guitariste portent de hautes cuissardes noires qui laissent apparaître des slips noirs avec le nom du groupe écrit sur le derrière et un « Satan m’habite » tout en finesse sur le devant.

Bon, il faut dire que c’est aussi un des titres de l’album « Coup de grisou » paru fin 2013…

D’ailleurs ils arrivent sur scène les visages et les bras noircis comme pouvait l’être les mineurs sortant de la mine.

marechal 1
MARECHAL

 

Tel Laurent Blanc qui embrassait le front dégarni de Barthez avant les matchs de l ‘équipe de France de foot, tous les musiciens se font une bise d’encouragement avant de débuter le concert, à part le chanteur et l’autre guitariste qui eux se font un smack prolongé. Sans jouer les vierges effarouchées, c’est la première fois que je vois ça dans un concert. Il y a un début à tout, me direz vous…

Leur hard-rock est teinté de nuances rock’n’roll, voire punk avec un chant puissant.

Les textes sont en français ce qui donne une couleur musicale différente, même si ce soir je n’ai pratiquement compris aucune parole ! Et c’est dommage car leurs paroles sont assez provocatrices avec des titres comme « Destructor », « Rodéo », « Satan m’habite », « Bouffe du riche » (au pays des banques, il faut oser !).

MARECHAL..
MARECHAL

 

C’est direct, énergique, les compos sont musclées et ne font pas dans la finesse.

C’est sur un « Pick-up » boosté par des chœurs qu’ils quittent la salle. Pour être franc je n’ai pas trop aimé le chant, pas assez mélodique à mon goût et trop en avant dans la balance générale.

C’est maintenant au tour de SLEEKSTAIN de fouler la scène. Ca faisait longtemps que je ne les avais pas vus, lol ! Je n’ai à vrai dire plus assez de doigts pour compter le nombre de fois où j’ai vu ce groupe mais il faut dire qu’ils n’hésitent pas à se produisent un peu partout dans la région, Suisse comprise. Donc pas de nouveauté à attendre dans un show qui sera court mais intense.

sleekstain graviere 1
SLEEKSTAIN

 

« My friend Jack » en ouverture donne le ton avec un hard-rock teinté de sleaze, immédiatement suivi d’un « Dead til’ U love » avec son riff sleaze, une rythmique puissante, des refrains entêtants, tout pour plaire au public. CHARLY, le chanteur arbore un look assez glam avec un perfecto blanc et un bandana rose. Comme d’habitude, il fait le show et se démène sur la scène malgré son étroitesse.

Le « Great ball of fire » de JERRY LEE LEWIS sera la seule reprise de ce soir. Morceau très court mais hyper-efficace et qui dégage une énergie folle. Les morceaux défilent vite, « Hard rain » avec son refrain facile à retenir, et pour finir « Shoot » un morceau rapide qui laisse le public pantois.

La prestation est parfaite. Les musiciens ont progressé, le groupe est compact, mais c’est trop court. J’aurais bien aimé un ou deux morceaux en plus !

sleekstain graviere 2
SLEEKSTAIN

 

Hey, les gars, comme la période des vœux arrive à grands pas, on espère un nouvel album pour 2015 !!

Je profite du changement de matos sur scène pour faire une escapade dans l’autre salle. La température est montée de plusieurs degrés grâce à un nouveau jeu proposé par les gentils organisateurs. Il y a une espèce de balancier avec une flèche à un bout et un verre de l’autre côté qui fait contrepoids.

Le but du jeu est de mettre des pièces dans le verre pour faire monter la flèche de l’autre côté. L’intérêt de cette opération est qu’une fille se déshabille au fur et à mesure que la flèche monte.

Ambiance assurée… Surtout que la demoiselle ne manque pas de charme !! Bon, elle finira quand même en culotte et en soutien-gorge.

eyes shaker graviere 2
EYES SHAKER

 

Tout ça est bien sympa, mais il est déjà très tard et il reste encore un groupe, EYES SHAKER. Dès les premiers accords, les spectateurs affluent et la salle se remplit d’un coup. Les premiers rangs deviennent, pour la première fois de la soirée, inabordables.

Le groupe est un duo improbable entre un batteur et un claviériste chanteur. Ce dernier a un baffle Marshall rose orangé de deux mètres de haut et un vieux clavier que n’aurait pas renié JON LORD au début de DEEP PURPLE. Scéniquement, c’est forcément figé avec deux musiciens assis, mais ce n’est pas gênant, surtout avec cette petite scène !

Je les avais malheureusement raté cet été aux Fêtes de la musique de Genève en première partie de CLUTCH. N’ayant entendu que de bons échos de cette prestation, j’avais envie de les voir.

eyes skaker 4
EYES SHAKER

Et bien je confirme ! Leur rock psyché influencé par la fin des 60’s et le début des 70’s est prenant.

A deux ils abattent un boulot monstrueux ! Le duo est plein d’ardeur et ils nous font vite oublier le bassiste et le guitariste manquant à toute formation rock digne de ce nom. Ils pratiquent avec bonheur un bon vieux rock qui sue. L’orgue Hammond omniprésent donne une couleur très DOORS à leur musique (pour rappel eux n’avaient pas de bassiste).

Le chant est clair, puissant et participe à donner une couleur et une tonalité particulière à une musique vraiment très typée.

Le batteur n’est pas là pour amuser la galerie, son jeu est du genre excité. Une petite influence punk pointe au détour de certains morceaux ce qui donne une touche de modernité et permet aux deux musiciens de se démarquer d’influences trop voyantes.

C’est une véritable découverte que je fais ce soir et je vous encourage vivement à aller les voir s’ils passent près de chez vous.

En conclusion, les absents ont une nouvelle fois eu tort de ne pas venir. Une excellente soirée avec un groupe à revoir dans de meilleures conditions, deux groupes en devenir et un qui confirme de concert en concert.

Seul bémol à cette soirée, il me faut penser à regagner mes pénates et il est plus de 2 h du matin. Je ne suis pas encore couché, moi !!!

skid row 1
SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

skid row 6
SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

skid row 3
SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

saxon 10
SAXON

Les lumières s’éteignent, « Long way to the top » d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur « Motorcycle Man » !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

saxon 3
SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a « Princess of the night », « Crusaders », « Power and Glory », « Heavy metal thunder », etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur « Wheels of steel » et « Denim and leather ».

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

saxon 1
SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

saxon 8
SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

logo-rock-azylmum1-150x150On continue notre voyage touristique dans la région de Grenoble par une petite visite de Voiron. Heu, comment ça, vous parle Voiron ? Serait-ce là que CYRIL CAILLAT a son magasin Rock Azylum ? Ben, je crois que c’est gagné !

Et là, avant que vous vous demandiez pourquoi je fais un report sur une de mes visites dans un magasin, fut-il de métal, remember le report du 31 octobre où j’expliquais que j’avais fait la connaissance d’un guitariste américain qui faisait partie d’un groupe qui, dans les années 80, balançait des quartiers de viande sur le public ! Je ne pense pas qu’il y en aient beaucoup qui aient besoin de la réponse, mais comme je suis gentil, je vous la donne quand même ! Donc, le groupe en question, c’est bien sûr W.A.S.P. et le guitariste n’est autre que… (le premier qui trouve à droit à un Carambar !) : CHRIS HOLMES !!

Et là, je pense que vous avez aussi compris qu’il est à Rock Azylum pour une dédicace.

Heu non, hier je ne lui ai rien fait dédicacé. D’abord hier je ne savais pas qu’il serait là. Et puis hier, on a juste un peu papoter. Vu que son français est du même niveau que mon américain, ce n’était pas très facile. A moins de passer par un intermédiaire. Mais vu que l’intermédiaire en question n’est autre que son manager qui, en plus, est sa femme et que parler de W.A.S.P. c’est comme si on jetait de l’eau bénite à un vampire, ce n’est franchement pas évident !

Perso, j’appréhende un peu la séance de dédicaces vu que mes petits copains et moi, on n’est pas venus lui faire signer l’album qu’il a sorti sous le nom de CHRIS HOLMES. Bon, il fallait déjà avoir fait des recherches pour savoir qu’il en avait sorti un il y a deux ans ! L’avantage c’est que pour ceux qui le veulent, ce n’est pas un problème, il y en a plein à acheter sur la table ainsi que de belles affiches CHRIS HOLMES, des T-shirts CHRIS HOLMES, des bougeoirs CHRIS HOLMES, etc, etc…

chris holmes

D’ailleurs, acheter l’album au manager se révèle encore le meilleur moyen de pouvoir accéder à CHRIS pour se faire dédicacer ses disques ou pour pouvoir prendre une photo. C’est bizarre comme ça rend le contact beaucoup plus facile !!

La majorité des nombreuses personnes présentes est quand même venues pour faire signer vinyls, pictures et autres raretés. J’ai même découvert des trucs dont je ne savais même pas qu’ils existaient ! CHRIS HOLMES non plus parfois.

Bah de toute façon même ceux qui savaient que ça existait savent aussi qu’à priori le charmant chanteur du groupe – si, si, vous savez celui qui annule les concerts au dernier moment parce que la salle ne lui plait pas – a décidé de ne pas les sortir parce qu’il n’avait pas besoin d’argent… Ce qui peut expliquer la réaction épidermique de la cerbère de la porte à tout ce qui touche à W.A.S.P. Compréhensible mais pas vraiment pratique pour nous. Et surtout, réellement frustrant !!

C’est d’autant plus frustrant pour moi que j’avais prévu une petite interview rigolotte et que je m’aperçois très vite que je risque de prendre un coup de fusil !

En tout cas, je crois qu’on est tous pareils ; ça nous fait tout drôle de faire ce voyage dans le temps et de nous retrouver à cinquante centimètres de quelqu’un qu’on a admiré sur scène il y a trente ans et qui à l’époque nous était inaccessible. En plus, CHRIS HOLMES pour moi était vraiment un putain de guitariste. Et si j’en juge au nombre de musiciens présents aujourd’hui, je ne suis pas le seul à le penser !

Malheureusement, on n’aura pas la possibilité de l’écouter jouer. Même si on espérait tous que vu qu’il y a des instruments qui traînent un peu partout dans le magasin, on aurait droit à un petit acoustique !

En tout cas, je suis super content d’avoir pu rencontrer CHRIS HOLMES et d’apprendre qu’il a un projet d’album qui devrait  se concrétiser très bientôt. J’apprends aussi qu’il est en train de chercher des musiciens pour jouer avec lui. En clair, on êut espérer des dates de manière imminente ! Ce qui serait cool, c’est qu’il puisse nous faire quelques uns des petits morceaux qu’il avait écrit avec ses copains de l’époque (vous avez remarqué, je n’ai même pas dit des morceaux de W.A.S.P.! Trop fort !)

Pour ma part, j’espère que son prochain album sera moins introspectif et qu’il servira moins à chasser ses démons. Depuis la dédicace j’ai écouté le premier opus sous le nom de CHRIS HOLMES et honnêtement, j’ai trouvé ça… spécial. On sent l’envie de faire carrément autre chose et surtout que ce disque à servi à une véritable auto-analyse. Bref, pas un CD pour faire la fête avec les potes quoi ! Ce qui est sûr, c’est qu’i y a fait un virage de plus de 90 degrés par rapport à ce qu il faisait avec vous savez qui.

Bon, on revient à notre dédicace. Pas mal de monde continue à défiler et les vinyls de W.A.S.P. aussi, bien sûr !

Ca permet de retrouver des potes qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps… voire quelques heures ! J’ai parfois du mal à en reconnaître certains maintenant qu’ils ne sont plus en costumes d’Halloween (Joker, si tu me lis !!!).

En tout cas, ca me permet aussi de faire revivre les souvenirs avec les potes, de raconter comment je me suis fait pourrir un perf’ blanc avec un quartier de viande. Je te rassure, « Sharon », je ne t’ai pas amené la facture du pressing !

cyril et july

Ca permet aussi de pouvoir découvrir la boutique de Rock Azylum terminée. C’est clair, je ne rendrais la CB à ma femme qu’à la sortie ! J’ai beau lui expliquer qu’elle n’a aucun besoin de biberons ou de tétines têtes de mort, qu’elle a assez de sacs comme ça et que les encens KISS ne  chantent pas « I was made for lovin’ you », elle a du mal a se retenir. Les salauds, ils ont tout prévu !

Allez, là c’est fini. Je renonce définitivement à faire une interview à CHRIS HOLMES pour le moment. Il en a trop fait depuis quelques jours et perso je me réserve pour un autre moment. Mais je vous promets que, foi de Ti-Rickou, je trouverai un truc cool !

Merci à CYRIL et JULY de Rock Azylum qui, encore une fois, ont réussi à nous faire vivre un moment  hors du commun en organisant une séance de dédicace de plus. Chouette idée pour ceux qui n’avaient pas la possibilité de se rendre en pleine semaine à la séance de dédicace du METALLIAN STORE à Grenoble et qui ont pu grâce à eux quand même rencontrer le grand CHRIS HOLMES.

Incoming search terms:

  • chpouette lovechrisal Lyon mail: @
  • holmes steels mail: @
  • https://lewebzinedeti-rickou com/chris-holmes-dedicace-privee-rock-azylum-de-voiron-01-novembre-2014/