Tagged: GROUPE CANADIEN

IRON KINGDOM + BASTET au Brin de Zinc

IRON KINGDOM + BASTET au Brin de Zinc
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IRON KINGDOM + BASTET au Brin de Zinc

Après avoir fait ce qu’il me plaît en Mai, et quasiment un mois de disette côté concerts, il est temps pour moi d’en refaire un. Aujourd’hui je retourne, une fois de plus, au Brin de Zinc de Barberaz avec mon binôme habituel Steve*74. C’est donc en duo que nous partons pour un show de la New Wave Of Traditional Heavy Metal, soit le retour des années 80. Si vous êtes un fidèle de W.T.R, ce dont je ne doute absolument pas, vous savez que mon copain Steve*74 a déjà vu les deux groupes une fois. Personnellement, pour moi, ce sera une première et j’avoue avoir un peu hâte. Des Italiens et des Canadiens qui viennent faire bouger le Brin de Zinc, quoi de mieux, me demanderez-vous? Eh bien, ce n’est ni plus ni moins que deux groupes amenés à devenir majeur très rapidement, qui vont jouer ce soir !  

En premier lieu, nous avons les Canadiens de IRON KINGDOM qui viennent au BDZ pour la seconde fois et, venus du nord de l’Italie, plus précisément de Bologne, les BASTET qui posent, eux, leurs valises en Savoie pour la troisième fois. Ils avaient déjà fait un show en Octobre 2022 dans la capitale Savoyarde et un deuxième quasiment jour pour jour au même endroit. Ce soir, changement de lieu et de salle pour nos cousins transalpins avec le Brin de Zinc de Barberaz.

Une fois arrivés devant la salle, nous papotons un peu avec un des copains du label français de BASTET avant de faire notre entrée dans l’antre de la bête. On tape la discute avec les autres copains en attendant le début. Sur la scène, sont présentes, outre une batterie, les setlist de BASTET et un joli backdrop de IRON KINGDOM. En parlant d’eux, j’aperçois les musiciens qui s’échauffent un peu. C’est bizarre, est-ce qu’ils vont jouer en premier alors que tout est en place pour les Italiens ? En plus, je n’ai encore vu aucun membre du groupe transalpin. Tout ça porte à confusion.

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Le doute est vite levé lorsqu’à 21h19 ce sont bien nos copains de Bologne qui sont sur scène. NICO, la chanteuse, bras en croix, est dos à la scène, ainsi que ses musiciens. Une petite intro et c’est parti !

Dès le premier morceau  « Heavy Changes », je suis saisi par l’impressionnante capacité de la chanteuse. Cette voix éraillée est vraiment cool, et le titre rentre tout de suite dans le dur. Pas de transition, on tape direct dans le second morceau « Reckless » suivi, toujours sans temps mort, par « Don’t Look Back ». « Thanks you », remercie NICO après ce troisième titre. « Let me know if you are with us ? », demande-t-elle avant de faire participer le public du BDZ. « Do you want to hear something new ? », continue-t-elle, « This is Madness ! ». C’est donc un premier titre totalement inédit que BASTET nous fait l’honneur de jouer ce soir et qui n’a qu’un seul but : secouer les chevelures des spectateurs.

Les musiciens sont à fond. Les deux guitaristes, MIKE et LORENZO shredent à tout va tout en sortant des riffs assassins. LEO, le bassiste, soutient la rythmique sous les incessantes frappes mortelles d’ALESSANDRO. Mais c’est bien NICO qui fait le show. Depuis le premier titre, elle n’arrête pas de danser, de secouer la tête de droite à gauche. S’ensuit un petit « Lights Out » et un « Angers in Your Eyes » un peu speedé. On ne tient plus NICO qui se met dos à dos avec LORENZO et se love contre MIKE. Son grain de voix fait merveille avec son caractère galeux qui me fait penser parfois à la légendaire WENDY O. WILLIAMS  (R.I.P.).

« Thanks you so much ! », remercie la chanteuse, « Let’s do Fucking Heavy Metal Tonight !! »,  invective t-elle avant de faire le seul et unique cover de la soirée. Et quelle reprise mes aïeux ! Un petit « Painkiller » de JUDAS PRIEST. C’est vraiment bon, nous n’en perdons pas une miette, de même que la guitariste d’IRON KINGDOM qui prend même des photos des Italiens. La performance de BASTET sur cette reprise est vraiment chouette, d’autant plus que ce n’est pas le titre le plus facile de la discographie du PRIEST à reprendre.

Et on repart sur une toute nouvelle chanson avec « Breathless » qui annonce la couleur de leur futur album. « Merci beaucoup mes amis », nous dit NICO, en Français dans le texte, « This is the last song ».  Et BASTET termine son set par « Beyond the Fight ».

Mon copain Steve*74 avait conclu son report comme ceci : « BASTET est un groupe à revoir pour savourer et confirmer un peu plus leur potentiel affiché ». Effectivement, pour moi, qui ne les avais pas vus à l’époque, j’avoue avoir pris une belle claque !

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Allez, passons à la suite ! J’ai nommé les IRON KINGDOM, qui sont venus de Vancouver et dont la particularité est d’avoir en son sein, non pas une chanteuse mais bel et bien une guitariste. Tiens, les copains se sont déplacés à droite de la scène. Du coup, ça se bouscule un petit peu, lol. Composé de CHRIS OSTERMAN, guitariste et chanteur, LEIGHTON HOLMES à la basse et aux chœurs, MAX FRIESEN à la batterie et MEGAN MERRICK à la guitare et aux chœurs, le groupe possède le look typique années 80. Pantalon rayé noir et rouge pour CHRIS, look à la HALFORD (qui a dit BDSM ?) pour LEIGHTON, T-Shirt KING DIAMOND pour MAX et legging de STRIKER, excellent groupe de Power Metal Canadien, pour MEGAN. De quoi rappeler les bonnes vieilles années pour certaines personnes dont je fais partie.

Il est 22h25 et le groupe est dans le noir complet. Une intro démarre et c’est CHRIS, le leader naturel des Canadiens qui se retourne le premier suivi par ses coéquipiers. Et c’est tambour battant que le combo commence son set !

“Tides of désolation”, le premier titre est saisissant de puissance. La présence scénique est ultra travaillée et les musiciens sont déjà à fond. Euh… les gars… vous devriez peut-être en garder un petit peu pour la suite… Que nenni ! Ils enchaînent déjà le second morceau “Sheathe the Sword” encore plus à fond. C’est dingue, j’ai l’impression d’entendre “Y rompt mes dents”, ah non, c’est pas ça,  IRON MAIDEN, ah ouais c’est mieux. Les twin guitares chères au groupe britannique sont de sortie ce soir et nos copains Canadiens s’en sortent à merveille. Ce qui me surprend le plus dans la musique d’IRON KINGDOM, c’est cette impression d’entendre un vieux groupe de Heavy Metal des années 80, même si les Canadiens revisitent à leur manière cette nouvelle vague. Mon cœur balance entre cette façon de jouer assez surprenante et tellement classique à la fois. Je ne sais qu’en penser.

« We are IRON KINGDOM from Vancouver, Canada », nous rappelle CHRIS au bout du troisième morceau. Et c’est à ce moment-là que je prends enfin conscience de la puissance de feu d’IRON KINGDOM, surtout avec l’attaque du superbe « Road Warrior ».

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Que ce soit CHRIS et sa voix suraiguë qui enchaîne les poses, ou MEGAN et LEIGHTON  qui changent de place toutes les trente secondes et headbanguent en cœur, les musiciens sont toujours aussi motivés sous les incessantes frappes de MAX, ne l’oublions pas.

« It’s good to be back », annonce avec un grand sourire le musculeux leader des habitants de la plus grande ville de Colombie-Britannique, avant de commencer « Queen of the Crystal Crown ». Tout le public est en communion avec le groupe. LEIGHTON se donne à 100% tout en continuant de jouer avec les doigts, même sur les morceaux hyper rapides. Il harangue le public, monte sur les retours, et pourrait presque prendre la vedette à CHRIS. D’autant plus que MEGAN aussi fait son show, monte sur les retours aussi, joue dos à dos avec le leader. Mais c’est sans compter sur le chanteur guitariste d’IRON KINGDOM qui multiplie les grimaces et va au-devant la scène pour montrer tout son talent.

« Hunter and Prey », un titre de leur dernier album en date multiple les cavalcades à la IRON MAIDEN, avec en son milieu un petit solo de batterie. La fin du morceau voit le public reprendre les « oh, oh, oh » sur le refrain. « Nous avons des nouveaux morceaux », nous dit CHRIS au moment d’attaquer « In the grip of nightmares », un excellent nouveau titre, de 2022 quand même, très influencé années 80, mais avec une petite touche canadienne qui fait son petit effet. Alors que pendant le premier groupe, c’était MEGAN qui prenait des photos, cette fois-ci j’aperçois LEO qui n’en perd pas une miette. Comme quoi, même les musiciens qui sont en première peuvent être des fans du groupe principal. Son contraire étant aussi possible.

Plus le set défile, plus j’apprécie la musique d’IRON KINGDOM qui vient se loger dans une partie du mon cortex cérébral. Et notamment avec cette superbe chanson qui suit : « White Wolf ». Cette fois-ci tout le public reprend le refrain « White Wolf, White Wolf… », c’est complètement dingue. Ce titre est totalement addictif. « One more song ? », demande une nouvelle fois CHRIS toujours aussi enthousiaste. « Voodoo Queen », un de leurs premiers titres, datant de 11 ans déjà, continue de faire bouger en cadences le Brin de Zinc. Une fois de plus, c’est LEIGHTON qui harangue le public pendant que MEGAN décoche riffs sur riffs et que CHRIS s’époumone.

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« Vous voulez plus ? », demande t’il en Français. Nous avons donc droit à un dernier titre.  Un cover de HELLOWEEN, j’ai nommé « Victim of Fate », un titre tiré du « Walls of Jericho ».

Une fois le cover terminé et la traditionnelle photo de fin de show prise, les musiciens retrouvent leurs fans au stand de merch’. J’en profite pour leur faire signer ma setlist et discuter un peu avec CHRIS très affable avec tout le monde. Des musiciens très sympas qui sont à l’écoute de leurs fans. En sortant nous recroisons dehors les musiciens de BASTET en pleine discussion et notre copain de Steel Shark Records qui nous parle des groupes qu’ils cherchent à signer, et notamment nos nouveaux copains d’IRON KINGDOM. L’avenir nous dira s’il a réussi !

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BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

THE DAMN TRUTH au Brin de Zinc

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Report 1 : SEB 747 – Report 2 : Cédric LeMAGIC – Photos : SEB 747

LE CONCERT VU PAR SEB 747

« L’appétit est la conscience du corps », a dit un jour Alexandre Dumas. Je suis sûr qu’il parlait de notre musique préférée. Évidemment, ce soir, mon appétit va être aiguisé, puisque je vais voir un excellent groupe de Blues, Classic Rock Canadien qui s’appelle THE DAMN TRUTH. Et c’est reparti en direction du Brin de Zinc de Barberaz. Cette fois-ci, mon binôme habituel ne m’accompagnant pas, j’ai pris la décision de partir en famille avec femme et enfant. Ce n’est pas souvent qu’elles partagent ma passion, alors pour une fois…

Me souvenant de nos déboires lors de mon dernier trajet à cause des travaux, je pars relativement tôt. Du coup, nous arrivons vraiment en avance. Je retrouve tout de même quelques copains, notamment ceux que j’avais croisés au concert de FISHBONE. J’ai le temps de papoter dehors car il fait beau et relativement chaud – même si quelques nuages pointent à l’horizon. Soudain, je vois des gens parlant Anglais et parfois en Français, habillés comme dans les années 60. Ce ne serait pas le groupe par hasard ? Effectivement, ce sont bien les DAMN TRUTH ! Ils n’ont pas encore commencé qu’ils discutent déjà avec les fans. Trop cool !! Je les vois même faire de la pub pour le festival Gresiblues dans lequel ils vont jouer quelques jours plus tard.

Nous entrons dans l’antre de la bête pour retrouver Ced LeMagic, un autre scribe de W.T.R. et qui va lui-aussi faire un report.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Pas le temps de se poser trop de questions, les DAMN TRUTH débarquent sur scène. D’entrée de set, le groupe séduit le public avec « This Is Who We Are Now », un mélange de LED ZEPPELIN à la sauce sixties premier single extrait de leur dernier album « Now or Nowhere ». Album produit en partie par – excusez du peu – BOB ROCK.

LEE-LA BAUM, la guitariste chanteuse, dont la voix rappelle celle de GRACE SLICK et JANIS JOPLIN, possède le don de se mettre le public dans la poche en parlant d’entrée de set en Français. TOM SHEMER, guitariste, PIERRE-YVES « PY » LETELLIER, bassiste et DAVE TRAINA, batteur complètent le line up.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Le groupe est comme une tornade hurlante lorsqu’il monte sur scène et nous le prouve dès le début de son spectacle. Mais, ce qui illumine ce soir le BDZ, ce sont les sourires des Montréalais. Il ne fait aucun doute qu’ils sont heureux d’être à Barberaz pour jouer devant nous leur blues-rock énergique, mais sans oublier les mélodies. Bref, que du bon ! PY, TOM et DAVE ne font qu’un avec LEE-LA. C’est vraiment impressionnant ! L’alchimie entre les camarades du groupe est de plus en plus palpable au fur et à mesure que les morceaux défilent, et rayonnent de la scène jusque dans la foule.

Musicalement, nous passons un super moment. Il n’y a quasiment pas de titres mou du genou. Et même quand un titre commence comme tel, « Lonely » par exemple, il y a tout de suite des riffs de guitare dissonants tout autour. Ce morceau vous retourne le cerveau, comme une bête guettant sa proie. C’est complètement fou !

TOM et LEE-LA, en couple dans la vie, se font régulièrement face à face, semblent rivaliser de doigté, à celui qui tirera le meilleur de son instrument. Pendant ce temps, PY s’éclate à jouer avec sa gratte derrière la tête alors que DAVE insuffle un groove décadent avec ses incessantes frappes. Pas de temps mort, nous en prenons pour notre grade.

La chanteuse tient son public. Elle parle souvent dans un très bon Français, même si pour elle, elle ne le parle pas correctement. En tous cas, elle semble ravie de voir autant de visages dans le Brin de Zinc. L’ambiance est électrique et le public répond présent aux sollicitations de la chanteuse. Un spectateur est même à fond devant la scène, dansant sans discontinuer devant les musiques de nos copains Canadiens. LEE-LA n’est pas la seule à prendre le devant des planches, puisque TOM va au-devant des spectateurs, tout comme PY lorsqu’il ne se ballade pas le long de la scène.

LEE-LA affiche beaucoup d’émotions dans ses discours pénétrant dans le cerveau des spectateurs, ne pouvant qu’approuver ses propos. Certains morceaux dégoulinent d’empathie et de compassion, tout en restant énergiques et passionnants.

« Ce soir, nous fêtons l’amour », nous dit LEE-LA « que vous soyez Black, Gay, Bi ou quoi que soit d’autres, on s’en fout, ce n’est que de l’amour. L’amour du Rock ’n’ Roll ! ». C’est l’heure pour « Its only Love » de débouler dans les enceintes du Brin de Zinc. Les spectateurs sont aux anges, et prônent l’amour de la musique. La chanson permet également un court solo de batterie de DAVE qui, toute la soirée, a fourni un excellent backbeat tout en souriant. Même s’il s’est parfois lever pour faire travailler la foule depuis le fond de la scène, Lol !

Il y a une vraie chaleur qui s’installe entre le groupe et le public, une harmonie avec les copains Canadiens qui en fait un moment magique. LEE-LA est non seulement un sosie vocal de JANIS JOPLIN, physiquement elle lui ressemble un peu. Euh… je croyais que le clonage était interdit ? Lol.

C’est avec le morceau « Tomorrow » que nos copains Montréalais nous quittent. Une question me vient à l’esprit : combien de temps vont-ils faire patienter le public avant de remonter jouer un ou deux morceaux ? Après une courte minute de tergiversations, les DAMN TRUTH remontent sur scène. Même pas le temps de me questionner que c’est déjà le rappel. C’est le plus court délai d’attente auquel j’ai assisté. lol.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Une reprise de U2, seul cover de la soirée, pour entamer la fin du set, et c’est reparti !  Ces gars (et cette dame) utilisent vraiment toute la scène. TOM va se promener dans le public pour montrer ses talents guitaristiques. PY va faire face à sa leader, semblant chercher lui aussi à rivaliser avec ses talents de musicienne. Un peu plus tard, TOM et PY se mettent dos à dos, puis le bassiste se penche en arrière sur le dos du guitariste, les deux continuant de jouer de leur instrument comme si de rien n’était. La complicité entre les membres du groupe ne fait aucun doute. Ils s’entendent comme larrons en foire. Puis c’est au tour de « Heart is Cold » d’être jouée afin de clôturer cette magnifique soirée.

Les 20 minutes du rappel sont passées comme une lettre à la poste et, après les remerciements de rigueur, le groupe au grand complet, vient discuter avec les fans et pose joyeusement pour des selfies.

« Les mots manquent aux émotions », disait Victor HUGO. Ce soir, c’est le cas. J’ai adoré, que dis-je, j’ai  idolâtré le concert de ce soir. Il restera, pour moi, dans les annales du rock.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Nous discutons un peu avec TOM qui nous rappelle combien ils sont contents d’être venus ce soir et que nous ayons apprécié leur prestation. Voyant mon T-Shirt de Glenn HUGHES, il me parle de leur future tournée en Angleterre avec The Voice of Rock et me dit à quel point ils sont heureux d’avoir été choisis.

L’atmosphère générée ce soir était par moments totalement électrique, démontrant que THE DAMN TRUTH est un groupe en plein essor. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait de ne surtout pas les rater s’ils passent près de chez-vous. Vous ne serez pas déçus !

Nous prenons congé de nos nouveaux copains Canadiens et repartons dans notre contrée parce que demain il faut aller travailler. Euh c’est normal les trombes d’eau qui tombent généreusement du ciel ? C’est malin, je suis tout mouillé maintenant. Heureusement que pour repartir, le dernier album des DAMN TRUTH nous accompagne dans la voiture.

Un évident grand merci à Thomas pour cette fabuleuse soirée et cette nouvelle pépite.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

LA SOIREE VUE PAR CED LeMAGIC

« Oh Kalysse ! Bien contents d’être au Brin de Zinc ce soir ! », nous annonce la chanteuse LEE-LA BAUM. Ils démarrent un set bien seventies à la sauce LED ZEP, mené par la rythmique de PIERRE-YVES LETELLIER à la basse, DAVE TRAINA à la batterie et LEE-LA et TOM SHEMER aux guitares.

On a droit à pas mal de morceaux de leur dernier album. Cet album nommé « Now or nowhere » date de 2021. Cet album est leur 3e et il est quand même produit par BOB ROCK au Warehouse Studio de Vancouver !

Le groupe arbore un look kitch très seventies, avec des couleurs et des pantalons pattes d’eph’. Ils dégagent une énergie charismatique qui captive immédiatement le public. En parlant du public, une cinquantaine de personnes seulement sont présentes dans la salle au début du concert. Ce manque d’affluence est peut-être dû au fait que le groupe doit passer quelques jours plus tard (le 02 juillet) dans un fest tout proche.

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

LEE-LA et TOM se font régulièrement des bisous sur scène, c’est vraiment un beau couple qui semble très complice.

L’ambiance est cool et très sympathique et les gens restent devant la scène, ce qui prouve qu’ils aiment ce qu’il se passe sous leurs yeux. Il faut dire que les DAMN TRUTH sont sacrément bons ! Les morceaux sont à la fois complexes et dynamiques et la voix de LEE-LA fait ressortir le côté mélodique de leurs chansons.

Le set a duré une bonne heure, heure que je n’ai absolument pas vue passée. Pour moi, les DAMN TRUTH ont vraiment été une bonne découverte ! J’ai retrouvé le groupe au merch’ et je les ai trouvés vraiment cordiaux. C’est là que j’ai appris qu’ils venaient de Montréal…. Serais-je saisi du syndrome Ti-Rickou qui régulièrement arrive devant la scène en ne sachant rien du groupe qu’il va voir ? Hum hum…  

Bref, le groupe se prête volontiers au jeu des photos et j’ai réussi l’exploit de ne pas en faire moi-même ! Tabernacle !

THE DAMN TRUTH @ Le Brin de Zinc

Imaginez la tête que j’ai fait quand je me suis aperçu, grâce à une copine, qu’à quelques kilomètres d’où j’ai prévu de passer mes vacances il y a un festival de rock prog’ en bord d’océan pendant quatre jours ? Et que ça tombe exactement quand je suis sur place ! En plus à l’affiche, à des jours différents, il y a MORGLBL, FRANCK CARDUCCI BAND et les suisses de GALAAD que je n’ai jamais eu l’occasion de voir live. Je pense vraiment qu’il y a un Dieu pour les hardos et qu’il veille en particulier sur Ti-Rickou (bon moins sur ma femme sur ce coup-là !).

Comme je suis aux taquets sur l’histoire et bien que j’ai le temps, je vais me promener du côté de Saint-Palais pour voir le site et repérer les lieux. J’aimerai aussi voir si ce n’est pas trop galère d’y accéder car je ne suis pas le seul à passer mes vacances par là-bas et que ça circule presque aussi mal que dans le sud.

Les Dieux du Rock sont décidément avec moi car je tombe sur des gens qui voient que j’ai le programme du fest à la main et qui me disent qu’il ne faut surtout pas le louper… Comme si j’en avais l’intention ! Et bien-sûr, je vous le donne en mille, ce sont les organisateurs du festival ! Ils m’apprennent qu’en plus des quatre jours, ils organisent la semaine d’avant différents concerts en mode festival off. Mais non, je n’oublie pas (contrairement à ce qu’on n’arrête pas de me répéter) qu’on est quand même en vacances ! Bon, maintenant, il ne reste plus qu’à attendre une semaine. Ca va être dur de patienter !

Ca, c’était ma motivation première. Mais quand tu es dans ton camping – qui au niveau animation, même dans la catégorie « peut mieux faire » c’est trop bien pour eux – et que tu entends des balances qui indiquent que c’est du sérieux, voire du lourd, tu sais que ça ne se passe pas dans ton camping ! Et là je m’aperçois qu’une des soirées off, c’est ce soir et qu’en plus – oh bonheur – c’est accessible à petoux mignons.

Aussi sec, je jette un coup d’oeil sur le programme des festivités de la ville. J’apprends que ce sont les balances du groupe chilien TRYO (non, pas le TRYO français, chérie !), que j’entends. Yes, ce groupe est sur l’affiche du festival Crescendo, je voulais les découvrir en live et il joue ce soir pour le festival off !! Bon, adieu bonnes résolutions et donc aussitôt lu, aussitôt parti !! 

KARCIUS @ Crescendo (Festival off) – Royan

Pour une fois, les locaux avaient raison, c’est pas loin à pied. Je découvre le site dans un parc, sous les pins. Bien-sûr, ça a commencé quand j’arrive. Heu, ça n’a pas l’air d’être mes chiliens ça… ou alors ce sont des chiliens qui ont l’accent québécois !  Fortement improbable….

Ah oui, c’est KARCIUS ! Ils sont sur l’affiche du fest eux-aussi et ils ouvrent cette soirée. Ca tombe bien, c’est un autre des groupes que je voulais découvrir. Et j’avais raison, car KARCIUS, et bien tabernacle, c’est du tout bon !

C’est du rock prog’ comme j’aime, pas chiant, pas trop technique. Le clavier a du mal à tenir en place. En plus, dans ce parc, ça rend vraiment très bien. Ah oui, pour ceux qui ne me connaissent pas, je ne suis effectivement pas le plus grand spécialiste du monde en rock prog’ donc je ne vais pas forcement rentrer dans les détails techniques. Moi, je suis plutôt spécialisé dans le hard prog’ mais là, avec KARCIUS, il y a des moments où vraiment on n’en est pas loin.

Je rentre dans leur univers directement. Ma première découverte d’un groupe du festival CRESCENDO est positive. A revoir bien-sûr sur la grande scène !

TRYO @ Crescendo (Festival off) – Royan

Maintenant, c’est la pause. J’en profite pour voir que le public présent est très hétéroclite. Ca va du fan de prog’ à la famille. Tout le monde est bien, cool, assis dans l’herbe, bref prêt pour accueillir TRYO.

Alors là, directement, c’est clair que j’aime ! Leur musique est bien-sûr prog’, voire très prog’, rock, voire très rock. On est totalement dans le rock prog’ que j’aime. C’est très fort musicalement et ce n’est en même temps pas une démonstration. Il y a vraiment des bases rythmiques solides et une mélodie qui ne va pas me perdre en route.

Perso, je préfère quand même les morceaux où ils évoluent en trio que les morceaux où ils ont un renfort à la guitare mais je suis vraiment friand de leur musique.

Bon ça caille un peu, et là, sous les arbres, je me dis que j’aurais du prendre un sweat. Malgré le froid, je suis super content quand ils nous annoncent un rappel ! Voilà qui me donne encore plus l’eau à la bouche pour le festival qui commence dans un peu moins d’une semaine !

TRYO @ Crescendo (Festival off) – Royan

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